• Ces photographies sont reprises du forum passiomilitaria et ont été mises en ligne récemment par une personne ayant "  Weyersberg" pour pseudo. Il faut être adhérent du site pour commenter. 

    Elles semblent toutes se situer en Libye et avoir été prises après la Bataille de Bir Hakeim ( juin 1942).

    L'auteur précise qu'elles n'étaient pas légendées. Si vous souhaitez apporter des éclairages, merci de le faire en commentaires après cet article. 

     

    Les photos  sont ci-dessous reclassées par thème.

     

    • FRANCAIS LIBRES ET SCENES DU DESERT

     

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim 

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    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim 

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

     

    • SEPULTURES ET INHUMATION

     

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    Sépulture de l'Aspirant Georges Chambon, de la 2e Batterie du 1er R.A.

     

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    Sépulture d'Horace Mallet, Etat-Major de la Cie du QG 51 de la 1ere Brigade Française Libre du général Koenig

    Portrait ci-dessous (Ordre de la Libération)

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    • CEREMONIES AVEC LE GENERAL DE GAULLE ET KOENIG

     

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim 

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim 

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim* De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

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    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

     

    • MATERIEL ENNEMI DETRUIT

     

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    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

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    SEPULTURES ALLEMANDES

     

    * De magnifiques et intéressantes photographies inédites des FFL en Libye après Bir Hakeim

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    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

     

    Cet article provient du site Culture et Montagne Trieves, à l'occasion d'une exposition qui s'est tenue en 2019 à la mairie de Clelles.

    Il a été enrichi de photographies issues de la page biographique de Alexandre LYOUBOVIN  sur le Livre Ouvert des Français Libres  et d'un dessin original appartenant à Françoise Amiel.

     

    * Alexandre LYOBOVIN (Ancien du B.M. 2)

     

    Alexandre LYOUBOVIN né à Novotcherkassk en Russie était le fils de Basile LYOUBOVIN et de Vera KICOSKAYA.

    Ses parents eurent quatre enfants, deux garçons Michel et Alexandre et deux filles Lioubov et Eva. Tous vécurent dans cette ancienne capitale des cosaques du Don proche de Rostov sur le Don, port sur la mer d’Azov.

    Les deux frères furent admis à l’Ecole des Cadets de Novotcherkassk qui préparait les jeunes gens à la carrière d’officier, jusqu’à la dissolution de l’école par les bolchéviques en 1918.

    Par la suite, avec les contre-révolutionnaires, ils combattirent dans la région de Sébastopol, où Alexandre fut gravement blessé à une main. C’est ainsi qu’ils partirent pour la France, aidés par un médecin français.

    Au début des années 1920, à Paris, Alexandre fit ses études d’infirmier (spécialité « maladies tropicales ») et partit très vite pour le Congo français en Afrique Equatoriale.

    Son frère, quant à lui, rejoint le Congo français puis le Congo belge.

     

    De la vie de brousse… au ralliement au Général de GAULLE (appel de BANGUI) 

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

    Jusqu’au début de l’année 1940 Alexandre LYOUBOVIN vécut et exerça son métier d’infirmier au Congo français (actuel Gabon), menant une vie de brousse parmi les africains.

    En octobre 1940, à Bangui, le Général de GAULLE lança un appel de mobilisation aux forces présentes en Afrique équatoriale.

    Le 1er novembre 1940, le Bataillon de Marche N°2 (B.M.2) constitué en Oubangui-Chari par le Chef de Bataillon de ROUX est rejoint par Alexandre LYOUBOVIN qui fait partie de l’Etat Major au grade de sergent-chef, infirmier.

    Le B.M.2 va combattre pendant cinq ans. A Bir Hakeim (1942) il a défendu avec acharnement un des secteurs le plus violemment attaqué malgré des pertes lourdes.

     

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

     

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

    La guitoune du Commandant Amiel (Col. Françoise Amiel) 

     

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

    Au cours de cette campagne au Moyen Orient, Alexandre est grièvement blessé par un char. Il est évacué en Palestine puis au Liban. Il ne lui reste qu’un quart de ses poumons.

    Il est rapatrié en France, à la fin des hostilités, pour être soigné au Plateau d’Assy (74). Pendant ces quelques années en sanatorium, il fait connaissance de Jeanne ROLLIN, veuve de M. BLOCH disparu à Auschwitz, qu’il épouse. Le couple s’installe à Saint Maurice en Vingeanne en Côte-d’Or une dizaine d’années, puis rejoint Clelles en 1956 dans une maison qu’ils achètent rue du Raffour.

     

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

    La nostalgie des babas et des ciels russes dans la peinture d’Alexandre Lyoubovin

    C’est pendant les années où il vécut en Côte d’Or, qu’Alexandre se mit à peindre probablement par goût pour la peinture et aussi parce que sa santé, malheureusement, ne lui permettait que peu d’efforts. Les cent cinquante œuvres connues sur les cinq cents exécutées (suivant sa propre numérotation) laissent apparaître un penchant pour la peinture de mémoire. Souvenirs des paysages d’automne et d’hiver en Russie, isbas et moujiks, champs de blé et ciels d’orages, villages russes sous la neige. Des souvenirs d’un pays qu’il n’a connu que pendant sa jeunesse, contraint, avant vingt ans, à un exil forcé.

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

     

    A Clelles, au cours de ses dix dernières années, il poursuivit son travail de mémoire affectionnant les allégories qui idéalisent un monde de paix et de justice ainsi que les natures mortes. On ne connait aucune œuvre représentant un paysage du Trièves contrairement à la période en Côte d’Or. Il donnait facilement ses peintures en échange d’un service rendu, Madame Lyoubovin sera généreuse également.

    Il laissa à la commune de Clelles une dizaine de toiles qui après une sérieuse restauration furent présentées en 2007. Aujourd’hui, les Clellois peuvent encore entrevoir quelques fragments des fresques qu’il réalisa sur les murs de la rue du Raffour, mêlant paysages russes et paysages locaux, avec en particulier une curieuse représentation du Mont-Aiguille.

     

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

     

    * Alexandre LYOUBOVIN, Ancien du B.M. 2 et artiste peintre

     


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    * Louis Quinquis, Ancien du BM 11 - 1ere DFL ( 1918-1998)
                                  * Louis Quinquis, Ancien du BM 11 - 1ere DFL ( 1918-1998)

      

    * Louis Quinquis, Ancien du BM 11 - 1ere DFL ( 1918-1998) 

    Louis Quinquis

    (1918-1998)

    Le sergent Louis Quinquis est né  le 11 octobre 1918 à Saint-Renan (29). Bien qu'exempté de service militaire pour raison de santé, il embarque le 19 juin 1940 avec 16 autres jeunes originaires de Saint Renan et des environs, à bord de la gabare " l’Yvette" de Michel Kérébel…

    Son parcours vous est présenté par Alain Quinquis sur le Livre ouvert des Français Libres   LIEN

    ( Crédit photos , site "Les Francais Libres" )

    * Louis Quinquis, Ancien du BM 11 - 1ere DFL ( 1918-1998)

    la gabare " l’Yvette" de Michel Kérébel… 

     

    * Louis Quinquis, Ancien du BM 11 - 1ere DFL ( 1918-1998)

    En Lybie, quelque part autour de Djarabaoud en mai juin 1942 (B.M.11)



    Louis Quinquis est décédé le 10 juin 1998 à Lannion (22) à l'âge de 79 ans 

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim    

    * Saado Messo - Un Français libre parmi tant d'autres

     


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  • Publié sur "Amicale-Pasteurs.com" et relayé sur le Groupe Forces Françaises Libres de Laurent Laloup

     

    Nous étions au Lesotho (Afrique Australe) où notre père Ernest Baccuet était pasteur missionnaire, avec notre mère, Marguerite née Atger, quand la guerre de 1940 éclata.

    A l’appel du général de Gaulle (18 juin 1940), il s’engagea immédiatement pour la France Libre, avec d’autres français vivant au Lesotho et en Afrique du Sud. Ayant 4 enfants il n’était pas mobilisable. Son ami, Henri Mabille, également pasteur missionnaire au Lesotho, père de quatre enfants aussi, s’engagea également. D’autres collègues missionnaires, durent regagner la France, laissant au Lesotho femmes et enfants, René Muller, Freddy Pithon et Georges Mabille.

    Nous, les Baccuet, étions quatre enfants âgés de 7 ans à quelques mois. On appelait les épouses restant au Lesotho : « les veuves joyeuses ». Elles s’entre-aidaient beaucoup. Les enfants, inconscients de ce qui se passait, se retrouvaient souvent ensemble pour jouer. Il était très difficile d’avoir des nouvelles de la France. Le courrier marchait mal, et les lettres mettaient longtemps à venir. Nos parents s’étaient mis d’accord pour un système de code – dans leurs lettres, par lequel maman savait toujours où était papa. Et cela pendant ses 5 ans et quelques d’absence. Elle avait une grande carte où elle épinglait des petits drapeaux pour signaler l’endroit approximatif.

    Le pasteur Ernest Baccuet présidant un culte pour les soldats africains, dans le désert de Lybie

    Papa partit en décembre 1940 de Johannesburg. Avec d’autres ils devaient conduire des ambulances données par les amis sud-africains de la France Libre, et les amener jusqu’à Brazzaville, en Afrique Equatoriale. De là, ils furent envoyés par mer, au Moyen Orient. Pendant quelque temps à la censure militaire en Syrie (pour la France Libre), papa fut ensuite nommé aumônier des FFL (Forces Françaises Libre) et rattaché à une ambulance chirurgicale qui devait desservir les lieux de combat en Syrie, Egypte, Libye, et ailleurs – pendant deux ans.

    Avec ce service médical, il vécut de très près en 1942, les combats qui firent rage à El Alamein, Bir Hakeim et Tobrouk en Libye. Allemands et italiens commandés par Rommel, s’opposant aux britanniques et aux français de la France Libre. En janvier 1943 il est détaché dans « les troupes noires britanniques », comme aumônier protestant des Basotho, dont il parlait la langue. Le Lesotho était protectorat britannique à l’époque. Ayant reçu cette affectation avec joie, il se plaisait à dire qu’il était un français déguisé en officier britannique ! A ce titre il devait sillonner pendant trois ans (1943 à 1946) avec les troupes Basotho (qui n’étaient pas des combattants, mais servaient en logistique, transports, etc) : la Libye, la Tunisie, Malte même, l’Egypte, la Palestine, la Syrie et le Liban. C’est ainsi qu’il passa ces 5 années de guerre, jusqu’en 1946, au Moyen Orient, loin des siens.

    Démobilisé par les anglais à Durban (Afrique du Sud) en février 1946, avec de nombreux Basotho, il rentra enfin au Lesotho. Ce fut une immense joie de retrouver les siens, après tant d’années de séparation. Nous les enfants, nous étions très impressionnés par ce militaire en uniforme. Les militaires gardaient leurs uniformes jusqu’au retour à leurs foyers.

    Par la suite papa fut nommé président de la mission protestante au Lesotho (de la Société des Missions Evangéliques de Paris), et de l’Église. Mais il a fallu à nos parents, réfléchir pour savoir à quelle période retourner en France pour une année de repos et de conférences dans les paroisses. Pour ne pas perturber notre parcours scolaire en Afrique du Sud, nos parents décidaient d’attendre que Guy et Alain terminent la fin de leurs études secondaires, pour prendre un congé en France. Ce n’est donc qu’en 1952 que les parents, et nous les quatre enfants, prirent le bateau pour rejoindre la France. Le dernier séjour-congé en France avait été en 1938-39. Cela faisait treize années qu’ils n’étaient pas revenus en France où leurs familles les attendaient. C’est pendant cette période que la mère de papa mourait à Marseille.

    Nos parents retournèrent au Lesotho en 1953, entrecoupés de deux congés. Ils prirent leur retraite en 1970, s’installant définitivement en France, rejoignant les deux filles, Eliane et Arlette, entre temps rentrées aussi en France, après études en Afrique du Sud..

    Guy Baccuet
    juin 2021

    (Notre père a écrit ses mémoires de guerre en deux volumes (photocopiés). Déposés au Défap à Paris ; et les 2 volumes transmis aussi au professeur Muracciole à Montpellier pour des recherches historiques).

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    Ernest BACCUET sur le Livre ouvert des Français Libres

     


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  • Merci à Laurent Laloup, Groupe Facebook des Forces Françaises Libres 

    * Décès le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la DFL) 

    Crédit photo commune de Chevrières 

    Jean Louis Renier vient de nous quitter.... Etait-il à 106 ans le dernier des dissidents Antillais de la 1ère DFL ? Oise Hebdo revient sur son parcours et nous rappelons ensuite l'histoire de ce glorieux Bataillon.

    " Il était le doyen de Chevrières, où il avait reçu la médaille de la commune pour son parcours militaire. Jean-Louis Rénier est décédé à l’âge de 106 ans. Ses obsèques ont lieu mercredi 25 janvier à 14h30 en l’église de Chevrières.

    Né en Guadeloupe ( le 8 février 1917 à Trois-Rivières) , Jean-Louis Rénier a combattu en Alsace. Il a été fait prisonnier en juin 1940 en Argonne. Un an après jour pour jour, il s’évade miraculeusement de sa prison de Bar-le-Duc en 1941, en compagnie d’un autre prisonnier qui sera tué sur l’Origan.

    Il embarque à Marseille pour Casablanca, d’où il a rejoint la Guadeloupe, puis l’île de la Dominique, pour former des combattants pour les FFL (Forces françaises libres) auprès du chef de Bataillon Dreanno, le 8 juin 1942. On lui confie l’entraînement de 200 Antillais, au sein du Bataillon de Marche des Antilles, où il devient caporal-chef.

    Puis il quitte les Etats-Unis à bord du Johnson, pour rejoindre l’Afrique du Nord en octobre 1943, puis le Maroc et la Tunisie. Il participe à la bataille du Garigliano  en Italie.

    A l’issue de sa démobilisation à l’automne 1945, il reprend son métier de mécanicien à Paris. Il finira commercial dans le secteur de l’édition".

    Oise Hebdo

    * Décès le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la DFL)

     Historique du Bataillon des Antilles – 21e Groupe Antillais de D.C.A.

    En octobre 1942, devant l’afflux de jeunes gens évadés de la Martinique et de la Guadeloupe, pour s’enrôler dans les Forces Françaises Libres, fut créé le Bataillon des Antilles. Il comprenait à l’origine environ 500 volontaires, encadrés par quelques gradés français évadés des Antilles ou recrutés dans divers pays du continent américain.

    Après quelques mois d’instruction à la Nouvelle-Orléans, l’unité rejoignit le camp de Fort Dix, et le chef de Bataillon Dreanno, venu de Londres avec quelques officiers et sous-officiers, fut placé à sa tête.

     

    * Disparition le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la 1ere DFL)

    Le Bataillon à la Nouvelle-Orléans

    En août 1943, le Bataillon atteignait le chiffre d’environ 1700 hommes, la plupart sans aucune instruction militaire. Les Américains acceptèrent de lui fournir un armement moderne et mirent à sa disposition des stocks de munition d’instruction et les différents champs de tir. Le 13 septembre 1943, l’unité, rebaptisée du titre de Bataillon de marche des Antilles n°1 et constituée sur le type américain, avec une compagnie supplémentaire pour lui servir de dépôt et de réservoir d’hommes, quittait le camp Fort Dix pour rejoindre l’Afrique du Nord, où elle devait recevoir des armes et des cadres.

    Débarqué à Casablanca le 12 octobre 1943, le Bataillon acheva son instruction au camp d’El-Hajeb, avec un armement français individuel et quelques armes automatiques. 

    Envoyé en décembre 1943 à Sousse et Kairouan, en Tunisie, le BMA n°1 reçut de l’armement collectif anglais, quelques véhicules et quelques radios.

    Le 18 janvier 1944, il fut intégré à la 1re DFL et prit le nom de 21e Groupe Antillais de DCA.

    Après plusieurs mois d’instruction et le remplacement du chef de Bataillon Dreanno par le chef de Bataillon Lanlo, l’unité, équipée de matériel américain, débarqua en Italie en mai 1944.

    Le 31 mai, le Groupe reçut l’ordre de rejoindre la Division à Ponte-Corvo. Il assura la protection antiaérienne des itinéraires, des terrains de Piper-Cub et participa aux opérations de transport.

    Positionné autour de Montefiascone, à partir du 12 juin, il fut soumis à des tirs de mortiers, le soir même, puis à une attaque aérienne, la nuit suivante. Les pertes s’élevèrent au total à 5 morts et 10 blessés.

    Le 25 juin, le Groupe laissa Montefiascone pour Aversa, dans le sud de l’Italie. Les hommes quittaient la rade de Tarente à bord de paquebots le 12 août, deux jours après le matériel, embarqué à Brindisi.

    Dans la nuit du 16 au 17 août, le Groupe débarqua sur la plage de Cavalaire et se rassembla à la Croix Valmer. Devant la faiblesse du danger aérien, les véhicules de la 4e batterie aidèrent aux transports de la Division, tandis que les 2e et 3e batteries assuraient la protection aérienne.

    Le 20 août, une section, devenue infanterie, opéra dans la vallée de Valbonne. Les 22 et 23 août, les camions du Groupe menaient quelques 200 prisonniers vers l’arrière, à la caserne d’Hyères, tandis que la 3e batterie assurait la protection aérienne et que la 2e prenait position à La Valette.

    Dans les Vosges, le Groupe de DCA assura la protection antiaérienne dans la zone de déploiement de l’artillerie malgré le froid, l’humidité et la neige. Ses véhicules étaient prêtés pour acheminer rapidement l’infanterie vers la zone de combat ou de la zone de combat vers une zone de repos.

    * Disparition le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la 1ere DFL)

    Du 10 octobre au 30 novembre, une compagnie d’infanterie occupa dans les montagnes de Fresse trois points d’appui, à plus de 800 mètres d’altitude, en pleine forêt et dans la neige. Le 21 novembre 1944, enfin, les Antillais participèrent à l’attaque menée par le BM 4 et le 22e BMNA.

    Le 11 novembre 1944, le commandant Lanlo avait adressé le message suivant à ses hommes : « Vous avez l’honneur d’être les Français de couleur à quitter les derniers le front de combat de l’infanterie. Ceux d’entre vous qui, pour remonter en ligne, ont caché aux médecins leurs souffrances, m’ont donné la plus grande joie des chefs ; la vue d’hommes qui servent ennoblis par l’abnégation et le sacrifice. »

    Envoyé ensuite sur le front de l’Atlantique, comme l’ensemble de la 1re DFL, le Groupe assura la protection aérienne du terrain d’aviation de Cognac, entre le 16 et le 27 décembre 1944, sans subir aucune attaque aérienne.

    En Alsace, où la Division avait été rappelée d’urgence, les missions de DCA du Groupe se doublèrent de missions de défense contre les blindés.

    La 1re batterie était installée dans la région de Benfeld, la 2e batterie à Val de Ville et Thannenkirch ; une section se tenait aux avant-postes, à Herbsheim. Du 7 au 11 janvier 1945, à Herbsheim*, Sand et Benfeld, les batteries subirent des bombardements violents et des tirs de harcèlement.

    Le 7 janvier, une section composée d’éléments des 2e et 4e batteries recevait l’ordre de prendre position, le lendemain matin, dans Herbsheim.

    Soumis à de violents bombardements et à des tirs de harcèlement, le village restait encerclé pendant quatre jours. Le 11, en début de matinée, la section décrochait. Les jours suivants, à Benfeld, le Groupe repoussait toutes les attaques de l’ennemi, détruisant plusieurs chars. Le groupe comptait de nombreux tués, dont deux officiers, et les chefs des deux demi-sections de Herbsheim.

    Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1945, la Division partait à l’attaque de la poche de Colmar. Malgré la neige, les obstacles posés par l’ennemi et l’opiniâtreté de la défense allemande, le Rhin était atteint dans les derniers jours du mois. Puis, du 19 février au 7 mars, le Groupe participait à la garde du Rhin avec une compagnie d’infanterie et une batterie en défense contre les blindés, dans la région de Diebolsheim. Le 9 mars, le Groupe faisait mouvement vers le front des Alpes.

    Arrivé vers le 15 mars 1945, il fut placé en défense côtière de Nice à Menton, avec une partie du 1er RFM. Il prêta au train ses GMC et ses chauffeurs.

    Le 7 septembre 1945, le 21e Groupe antillais de DCA fut cité à l’ordre de la Division par le général Garbay, commandant la 1ere DFL. 

     

    * Disparition le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la 1ere DFL)

     

    * Le colonel Florent raconte l'engagement du 21e GA DCA dans la défense d'Herbsheim  (Pages 14 et 15) - Parcours de la DFL n° 36

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    Consulter l'Album photos du 21e Groupe Antillais de  DCA sur ce site 

    Cérémonie à Paris en 2014

    * Disparition le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la 1ere DFL)

     

    * Disparition le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la 1ere DFL)

    Avec Madame Euzhan Palcy, fille de William Palcy

    * Décès le 22 janvier 2023 de Jean Louis RENIER (Bataillon des Antilles de la DFL)

     


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