• * DES HOMMES LIBRES, redécouvrir le film de Roger Stéphane

     

    * DES HOMMES LIBRES, redécouvrir le film de Roger Stéphane

    Roger Stéphane, résistant, écrivain, en 1944

             Dans les années 60, le Général de Gaulle donna son imprimatur, après l'avoir visionné, au film réalisé par Roger Stéphane, écrivain résistant : Des hommes libres, ou la France libre par ceux qui l'ont faite. De la centaine d'heures de récits qu'avait filmés Roger Stéphane, il avait alors abouti à un documentaire de 20 heures, mais ce dernier  ne fut plus jamais projeté.

    2O ans plus tard, Roger Stéphane confia ses films à son ami Daniel Rondeau, journaliste qui en 1998, sortit une édition en deux DVD de quatre heures d'entretien.

    Ce sont ces deux DVD que nous vous proposons aujourd'hui de visionner sur Internet. 

    Partie 1     Partie 2 

    On y retrouve des anecdotes méconnues et les récits, souvent passionnés ou plein d'humour, des principaux acteurs politiques, résistants et combattants de la France Libre, connus ou  inconnus, dont de nombreux Compagnons de la Libération : René Cassin, le colonel Passy, José Aboulker, André Patou, Bernard Saint Hillier, Romain Gary. 

    11 Anciens de la 1ère division Française Libre  témoignent : Léon BOUVIER Roger BARBEROT Jean BRASSEUR KERMADEC Albert CHAVANAC Geoffrey CHODRON DE COURCEL Robert GALLEY  Pierre MESSMER Pierre IEHLE Bernard SAINT HILLIER Jean SIMON  et Jean VOLVEY

    De ce point de vue, on regrettera que l'histoire de la  DFL dans la seconde partie du film s'arrête à El Alamein en novembre 1942  et que ses combats en Italie et après le Débarquement de Provence jusqu'en mai 1945 soient passés sous silence. On peut penser que le film initial lui avait fait bonne place.... A quand une rediffusion de l'intégrale ?

    Un sommaire thématique minuté ainsi que les portraits des témoins sont proposés pour  naviguer entre les deux films et faciliter vos  recherches.

     

    * DES HOMMES LIBRES, redécouvrir le film de Roger Stéphane

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    * DES HOMMES LIBRES, redécouvrir le film de Roger Stéphane  

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    * DES HOMMES LIBRES, redécouvrir le film de Roger Stéphane

    Florence Roumeguère

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    L'année où il devait décéder,  Roger Stéphane chargea son ami Daniel Rondeau de métamorphoser son travail en livre, qui est paru chez Grasset en 1998

     

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                                                                              Qui était Roger STEPHANE ?

    (notice wikipédia)

    * DES HOMMES LIBRES, redécouvrir le film de Roger Stéphane

    Roger stéphane en 1944

    Roger Stéphane, né Roger Worms le 19 août 1919 dans le 17e arrondissement de Paris, ville où il est mort le 4 décembre 1994 dans le 7e arrondissement, est un écrivain et journaliste français, ancien résistant et cofondateur de L'Observateur.

    Né en 1919 dans une famille de la bourgeoisie juive du milieu des affaires, Roger Worms a pour répétiteur privé René Étiemble, avec lequel il entretient une correspondance régulière dès l'âge de quinze ans. Les études traditionnelles ne l'intéressant guère, il quitte l'enseignement secondaire sans avoir passé son baccalauréat.

    Tout en militant au Parti communiste, il fréquente les milieux littéraires, où il est remarqué par Gide, Roger Martin du Gard ou Cocteau, et ne fait pas mystère de son homosexualité.

    Durant l'Occupation, il s'engage dans la Résistance en 1941 et participe à la création du réseau et du journal Combat. En mai 1942, il est arrêté et interné au camp de Fort Barraux, d'où il s'évade en novembre. Membre du mouvement de résistance Combat, il se rend à Vichy dans l'idée de se renseigner sur les éventuelles connexions entre Jardin, secrétaire général, et Giraud. Le 11 mars il est reçu par le garde des Sceaux en se présentant sous le nom de Robert Saleve, un de ces anciens étudiants désirant écrire une histoire sur l'armistice. Il est arrêté à la sortie du restaurant Chanteclerc, puis relâché. Six jours plus tard 17 mars 1943, il est de nouveau arrêté et cette fois emprisonné à Évaux-les-Bains dans le Grand Hôtel des Thermes transformé en confortable résidence surveillée, à la libération de laquelle il participe le 8 juin 19442. Le 20 août 1944, deuxième jour de l'insurrection, il dirige sous les ordres d'Aimé Lepercq les FFI du CDLR, dont Gérard Philipe, chargés de mettre en batterie l'Hôtel de ville de Paris libéré dès l'aube par une trentaine d'entre eux sous la direction de Léo Hamon avec la complaisance des deux cents agents présents. Il arrête Pierre Taittinger au nom du CDL de la Seine. Il poursuit le combat dans la brigade Alsace-Lorraine d'André Malraux. Attaché au Ministère de l'Intérieur, il fait révoquer les préfets nommés par Vichy.

    Chroniqueur politique et critique littéraire aux Temps modernes, à Paris-Soir et à Combat, il fonde L'Observateur en 1950 avec Claude Bourdet et Gilles Martinet. En quelques années, celui que l'on surnomme l'« aventurier au nœud papillon » en raison de ses allures de dandy est devenu une figure centrale de la presse française mais aussi du cénacle intellectuel de Saint-Germain-des-Prés. Ses familiers se nomment Roger Vailland, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Jean Genet, Louis Aragon, François Mauriac, Georges Simenon ou Marcel Jouhandeau. Comme propagandiste de la décolonisation, à l'occasion de la guerre d'Indochine, il est incarcéré à la prison de Fresnes (trois semaines, avec le régime de détenu politique) pour intelligence avec l'ennemi.

    En tant que producteur de télévision, en collaboration avec Roland Darbois au cours des années 1960, il est responsable de l'émission Pour le plaisir ainsi que d'un documentaire intitulé Proust, l'art et la douleur.

    Volontiers en retrait par rapport aux personnalités qu'il interroge, il pratique ce que sa biographe Régine Deforges appellera la « passion d'admirer », ne brigue pas une gloire immédiate et parle peu de lui. Deux exceptions méritent toutefois d'être signalées : d'abord un récit autobiographique en 1952, Parce que c'était lui, où Roger Stéphane se réaffirme comme homosexuel ; et beaucoup plus tard, vers la fin de sa vie, Tout est bien, chronique désabusée qui lui vaut un regain d'intérêt de la part du grand public.

    Malade et appauvri, il se suicide le 4 décembre 1994, et est inhumé au cimetière parisien d'Ivry (7e division).

     

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  • Commentaires

    1
    Bernard Durand
    Jeudi 7 Décembre 2023 à 16:28

    honneur respect fidelite a nos liberateurs

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