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Cher Monsieur, Chère Madame,
La Fondation de la France Libre reçoit, mercredi 24 mai 2023, à 18 heures, François Broche, journaliste et historien, administrateur de la Fondation de la France Libre et membre de son conseil scientifique, qui nous entretiendra du thème de son nouveau livre Ils n’avaient pas 20 ans : La révolte de la jeunesse, 1940-1944, qui est paru chez Tallandier le 4 mai.
A travers une série de portraits, l’auteur montre comment des adolescents, et parfois même des enfants, garçons et filles, ont bravé tous les dangers, pour libérer la France occupée par les forces de l’Axe, dans les rangs des Forces françaises libres, de mouvements ou de réseaux de Résistance ou dans les maquis.
La présentation se tiendra au siège de la Fondation, 16, cour des Petites-Ecuries, dans le 10e arrondissement. Son accès est gratuit. Elle sera suivie d’une séance de dédicaces.
Les personnes souhaitant être présentes sont invitées à s’inscrire par courriel à contact@france-libre.net ou par téléphone au 01 53 62 81 82.
Bien à vous,
Sylvain Cornil-Frerrot
Responsable des recherches historiques
Fondation de la France Libre
16, cour des Petites-Ecuries
75010 Paris
Tél. 01 53 62 81 84
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MISE A JOUR
Jacques BALLEYGUIER
Jacques est né le 18 mai 1923 à Paris.
Décédé le 28 décembre 1987 à Paris(Crédit photo J-M Balleyguier)
M. Jean-Marie Balleyguier fils de Jacques Balleyguier (BIMP) a retrouvé très récemment et par hasard deux photos, concernant le BIMP.
"La première photo, que vous pouvez voir sur la page "Jacques Balleyguier", est une photo de la 1ère compagnie du BIMP à laquelle mon père appartenait, prise devant "l'Hôtel Splendide" de Juan-les-pins. La photo date du mois de mars 1945.
Sur le second cliché, 27 soldats et officiers du BIMP posent pour le photographe. Je pense qu'il a été réalisé également à Juan-les-pins au mois de mars 1945. Mon père est au centre de la photo, à genoux, veste claire.
Sur le troisième fichier vous pourrez lire les noms de quelques hommes de la seconde photo. Ces noms correspondent aux hommes debout sur la photo. Malheureusement, l'écriture est de mauvaise qualité et certains noms sont peu lisibles."
Fondation B.M.24 Obenheim
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Article Bir Hakim l'Authion n° 144 avril 1992 et photographie (Archives familiales Jacques Roumeguère)
MAHAMAT II OINKOULA, l'un de nos vieux compagnons du Tchad, est décédé le 14 novembre 1991.
Né vers 1904 dans le canton de Korbal, il appartenait à la solide ethnie des Saras Bour.
En 1941, il participe à la première opération du Fezzan. A la fin de la campagne de Tunisie, en juillet 1943, il quitte la Force L du général Leclerc pour rejoindre la 1ère Division Française Libre.
A la 1ere DFL, le sergent-chef MAHAMAT II est affecté au BM 21 où il est adjoint au S/L Tommasi à la 3e section de la 3e compagnie.
Durant la campagne d'Italie, il participe aux durs combats du Liri et du Garigliano, notamment à San Andrea, Ponte Corvo, San Giorgio et Radicofani.
Il se révèle un brillant combattant, un précieux collaborateur du chef de section, très aimé de tous.
Après le débarquement de Provence, il se distingue tout particulièrement à Frédéric-Fontaine, avant d'être relevé en novembre 1944 avec tous les Africains de la Division, pour rejoindre son Tchad natal.
MAHAMAT II était titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille Coloniale, de la Médaille de la France Libre, de la Médaille Militaire et de la Légion d'Honneur.
Cette dernière décoration lui fut remise par le général Massu à N'Djamena le 14 février 1990.
Aujourd'hui, il a rejoint les Bergere, Wuillaume, Weill, nos premiers morts.
Il avait mis tout son courage pour servir la Liberté, la France et le Tchad.
Michel Chauvet et Yves Tommasi
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Ces photographies sont reprises du forum passiomilitaria et ont été mises en ligne récemment par une personne ayant " Weyersberg" pour pseudo. Il faut être adhérent du site pour commenter.
Elles semblent toutes se situer en Libye et avoir été prises après la Bataille de Bir Hakeim ( juin 1942).
L'auteur précise qu'elles n'étaient pas légendées. Si vous souhaitez apporter des éclairages, merci de le faire en commentaires après cet article.
Les photos sont ci-dessous reclassées par thème.
- FRANCAIS LIBRES ET SCENES DU DESERT
- SEPULTURES ET INHUMATION
Sépulture de l'Aspirant Georges Chambon, de la 2e Batterie du 1er R.A.
Sépulture d'Horace Mallet, Etat-Major de la Cie du QG 51 de la 1ere Brigade Française Libre du général Koenig
Portrait ci-dessous (Ordre de la Libération)
- CEREMONIES AVEC LE GENERAL DE GAULLE ET KOENIG
- MATERIEL ENNEMI DETRUIT
SEPULTURES ALLEMANDES
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Cet article provient du site Culture et Montagne Trieves, à l'occasion d'une exposition qui s'est tenue en 2019 à la mairie de Clelles.
Il a été enrichi de photographies issues de la page biographique de Alexandre LYOUBOVIN sur le Livre Ouvert des Français Libres et d'un dessin original appartenant à Françoise Amiel.
Alexandre LYOUBOVIN né à Novotcherkassk en Russie était le fils de Basile LYOUBOVIN et de Vera KICOSKAYA.
Ses parents eurent quatre enfants, deux garçons Michel et Alexandre et deux filles Lioubov et Eva. Tous vécurent dans cette ancienne capitale des cosaques du Don proche de Rostov sur le Don, port sur la mer d’Azov.
Les deux frères furent admis à l’Ecole des Cadets de Novotcherkassk qui préparait les jeunes gens à la carrière d’officier, jusqu’à la dissolution de l’école par les bolchéviques en 1918.
Par la suite, avec les contre-révolutionnaires, ils combattirent dans la région de Sébastopol, où Alexandre fut gravement blessé à une main. C’est ainsi qu’ils partirent pour la France, aidés par un médecin français.
Au début des années 1920, à Paris, Alexandre fit ses études d’infirmier (spécialité « maladies tropicales ») et partit très vite pour le Congo français en Afrique Equatoriale.
Son frère, quant à lui, rejoint le Congo français puis le Congo belge.
De la vie de brousse… au ralliement au Général de GAULLE (appel de BANGUI)
Jusqu’au début de l’année 1940 Alexandre LYOUBOVIN vécut et exerça son métier d’infirmier au Congo français (actuel Gabon), menant une vie de brousse parmi les africains.
En octobre 1940, à Bangui, le Général de GAULLE lança un appel de mobilisation aux forces présentes en Afrique équatoriale.
Le 1er novembre 1940, le Bataillon de Marche N°2 (B.M.2) constitué en Oubangui-Chari par le Chef de Bataillon de ROUX est rejoint par Alexandre LYOUBOVIN qui fait partie de l’Etat Major au grade de sergent-chef, infirmier.
Le B.M.2 va combattre pendant cinq ans. A Bir Hakeim (1942) il a défendu avec acharnement un des secteurs le plus violemment attaqué malgré des pertes lourdes.
La guitoune du Commandant Amiel (Col. Françoise Amiel)
Au cours de cette campagne au Moyen Orient, Alexandre est grièvement blessé par un char. Il est évacué en Palestine puis au Liban. Il ne lui reste qu’un quart de ses poumons.
Il est rapatrié en France, à la fin des hostilités, pour être soigné au Plateau d’Assy (74). Pendant ces quelques années en sanatorium, il fait connaissance de Jeanne ROLLIN, veuve de M. BLOCH disparu à Auschwitz, qu’il épouse. Le couple s’installe à Saint Maurice en Vingeanne en Côte-d’Or une dizaine d’années, puis rejoint Clelles en 1956 dans une maison qu’ils achètent rue du Raffour.
La nostalgie des babas et des ciels russes dans la peinture d’Alexandre Lyoubovin
C’est pendant les années où il vécut en Côte d’Or, qu’Alexandre se mit à peindre probablement par goût pour la peinture et aussi parce que sa santé, malheureusement, ne lui permettait que peu d’efforts. Les cent cinquante œuvres connues sur les cinq cents exécutées (suivant sa propre numérotation) laissent apparaître un penchant pour la peinture de mémoire. Souvenirs des paysages d’automne et d’hiver en Russie, isbas et moujiks, champs de blé et ciels d’orages, villages russes sous la neige. Des souvenirs d’un pays qu’il n’a connu que pendant sa jeunesse, contraint, avant vingt ans, à un exil forcé.
A Clelles, au cours de ses dix dernières années, il poursuivit son travail de mémoire affectionnant les allégories qui idéalisent un monde de paix et de justice ainsi que les natures mortes. On ne connait aucune œuvre représentant un paysage du Trièves contrairement à la période en Côte d’Or. Il donnait facilement ses peintures en échange d’un service rendu, Madame Lyoubovin sera généreuse également.
Il laissa à la commune de Clelles une dizaine de toiles qui après une sérieuse restauration furent présentées en 2007. Aujourd’hui, les Clellois peuvent encore entrevoir quelques fragments des fresques qu’il réalisa sur les murs de la rue du Raffour, mêlant paysages russes et paysages locaux, avec en particulier une curieuse représentation du Mont-Aiguille.
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