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Par authion le 18 Septembre 2018 à 11:47
De la Première Guerre Mondiale à la récente opération Hamilton, en passant par les unités de la France Libre intégrée à la Royal Air Force ou encore à l’affaire de Suez, les forces aériennes françaises et britanniques affichent une proximité qui ne s’est jamais démentie depuis les débuts de l’aviation militaire.
(Posté dans Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 26-05-2018)
(Texte et photo DNA
Article paru dans l'édition du
Dimanche 11 Mai 2008 )La stèle a été érigée en un endroit accessible au public dans la forêt du Willerhof. (Photo DNA)
Il aura fallu attendre 64 ans et la motivation d'un groupe d'hommes décidés, attentifs à l'histoire, pour que la mémoire de la chute d'un bombardier Lancaster dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944 près de la maison forestière du Willerhof (LIEN) ne se perde dans la nuit des temps.
C'est sous l'impulsion d' Étienne Barthelmé, un passionné d'histoire aéronautique militaire d'Obernai, que le Souvenir français, représenté par Roger Dagorn et Raymond Hollerich, a pris l'initiative d'ériger une stèle du souvenir sur les lieux du crash d'un bombardier anglais de retour de mission en Allemagne. L'avion avait été endommagé par la DCA au niveau de Strasbourg et avait fini par tomber près d'Ottrott. (LIEN)Mais l'histoire ne s’arrête pas là...!
(Article du journal Républicain Lorrain du 17/09/18)car La terre du camp nazi du Struthof, (LIEN) dans le Bas-Rhin, n’a pas fini de révéler ses secrets. Fin août, une étudiante en job d’été a découvert un bijou appartenant à un aviateur anglais, exécuté le 31 juillet 1944, après son crash près d’Ottrott. (LIEN)Une découverte, effectuée le 21 août sur le site du camp nazi alsacien de Natzweiler-Struthof, apporte du relief aux évocations du sort des déportés lors des cérémonies mémorielles. Alors qu’Anna Bernard, étudiante en deuxième année d’éducation physique, effectuait des travaux d’entretien et de jardinage au cœur de l’enceinte entourée de barbelés, « elle a aperçu un petit bout de chaîne qui dépassait de terre », relate René Chevrolet, chargé de mémoire du Cerd (LIEN ) (Centre européen du résistant déporté, gestionnaire du lieu). Il s’agit, d’après René Chevrolet et le personnel du Cerd, d’une chaîne de poignet. La gourmette n’est pas banale et son histoire, encore moins.
(Photo "International Bomber Command Centre")
Ce bijou appartenait à un aviateur anglais, Frederic Harold Habgood, 21 ans. « Son nom et son matricule sont gravés sur une des faces », explique René Chevrolet. « Apparaît également, l’insigne de la Royal Air Force. Sur l’autre face, un prénom est inscrit : Jean. »
Frederic Harold Habgood (Photo journal RL)
(Photos : journal R L)
Dénoncé par une habitante
La trop courte histoire de vie de Frédéric Habgood est connue. Ce jeune aviateur avait pris place dans un bombardier Lancaster pour un raid sur Stuttgart, à l’été de 1944. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, son avion est abattu par un chasseur allemand, piloté par l’oberleutnant Gottfried Hanneck. Le Lancaster s’écrase dans la forêt, à proximité d’Ottrott (1). Le pilote meurt dans le crash et un autre aviateur est retrouvé sans vie, accroché à son parachute. Tous deux sont enterrés au cimetière d’Ottrott. (LIEN)
(Photo Généawiki)
Les cinq autres membres de l’équipage, dont Frederic Habgood, survivent. L’un d’eux intègre la Résistance. Trois autres sont arrêtés, puis déportés. Frederic Habgood réussit à se cacher, près d’Ottrott mais il est dénoncé par une habitante des environs. La Gestapo le capture. Il est transporté ensuite au camp nazi de Schirmeck. « Un témoignage d’un des détenus, à Schirmeck, parle de lui. Frederic Habgood a été mis à l’isolement », rapporte René Chevrolet. « En fin d’après-midi du 31 juillet 1944, il est emmené en véhicule jusqu’au Struthof. Il est pendu par Peter Straub (2), le SS chef du crématoire, le même jour. » Son corps est ensuite certainement brûlé, avec la gourmette au poignet.
Le Cerd est actuellement en relation avec la famille anglaise de l’aviateur, dont la sœur, Madeleine Corrigan, est âgée de 93 ans. « L’objet n’ayant pas appartenu à l’armée, il doit être restitué à la famille », souligne René Chevrolet. « Cela donnera sûrement lieu à une remise officielle prochainement. »
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 6 Septembre 2018 à 21:41
Georges ZWANG nous a quittés le 4 septembre 2018
à l'âge de 103 ans.Crédit photo : Groupe Facebook Le Royal Voyou, l'épopée des fusiliers marins de la France Libre https://www.facebook.com/1erRFM/
Les obsèques officielles de Georges ZWANG auront lieu le mardi 11 Septembre à 14h00 en l'église St LOUIS des INVALIDES.
La Fondation BM 24-Obenheim adresse ses sincères condoléances à sa famille...
Nous lui avions rendu visite en 2014 pour recueillir ses souvenirs sur la Libération de la Provence.
Biographie :
Né en 1915 et mobilisé le 28 août 1939 à la D.L. de Cherbourg, Georges ZWANG est embarqué sur un dragueur de mines magnétiques . En juin 1940, refusant la défaite, il rejoint l'Angleterre où il se met à la disposition de l'Amirauté à Portsmouth. Il participe alors à plusieurs opérations en Atlantique, sur les côtes de Norvège et en Méditerranée. De mai à juin 1941 il est volontaire dans les commandos de la Royal Navy en Crète. Le 10 novembre 41, il rejoint les Forces Navales Françaises Libres. En 1943, affecté comme Second Maître au 3 e escadron du 1er Régiment de Fusiliers Marins en formation en Tunisie, il fait alors connaissance du Quartier Maître Pierre TURBE qui devient son adjoint. Tous deux participent alors à la campagne d'Italie ainsi qu'au débarquement de Provence le 16 août 1944 à la Croix Valmer. Georges ZWANG termine sa carrière dans la Réserve avec le grade de Premier maître de manœuvre. Ancien président honoraire de l'Amicale des Marins Combattants et Anciens Marins de Paris, Vice-Président de l'AMAC- Haguenau -Alsace et Territoire de Belfort et Vice-Président de l'Amicale du 1 er R.F.M.22 Aout 1944 – MISSION A HAUT RISQUE DANS LE PRADET OCCUPE
"Le 22 août à 16h, le 3e Escadron du 1 er R.F.M. reçoit du Général BROSSET commandant la 1 ère D.F.L. l'ordre de tenter une entrée dans la ville du PRADET, que l'on suppose être aux mains de l'ennemi. Avertis par un membre des F.F.I. de la présence des allemands en ville, dont l'entrée était protégée par un nid de mitrailleuse, le second-maître Georges ZWANG et le quartier-maître Pierre TURBE, son adjoint, s'élancent en scout-car en direction de la cité et camouflent leur véhicule avec son chauffeur dans une impasse. C'est alors qu'ils décident, avec le concours du jeune F.F.I., d'attaquer à eux trois le poste allemand. Ils s'élancent à l'assaut de l'obstacle quand, soudain, une rafale de mitrailleuse les couche au sol, blessant grièvement le quartier-maître Pierre TURBE qui reçoit une balle en plein ventre. Les deux autres, n'étant atteints que superficiellement réagissent, contraignant l'ennemi à déguerpir. Puis, prenant le scout-car, ils conduisent Pierre TURBE à l'antenne chirurgicale de la 1 ère D.F.L. où il est pris en charge vers 21h. Durant deux jours les médecins de l'antenne tentent l'impossible pour le sauver. Mais, malgré leurs efforts, le Quartier-Maître Pierre TURBE décède le 24 août à 41 ans et est inhumé au cimetière de la 1 ère D.F.L. à Hyères."
Extrait du parcours de la Libération du territoire national par la 1ère DFL sur le Blog Division Française Libre, article n° 7http://ekladata.com/2nO_4_WlEqMV4LueI76j_7Mg9dQ/22-23-Aout-Le-Thouars-Le-Pradet-et-La-Garde.pdf
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Par authion le 6 Septembre 2018 à 21:15
(Information reçue de Michel Kempf ).
(Texte et Photos Journal "Le Point")Nous avons l'immense regret de vous faire part du décès survenu le mercredi 5 septembre 2018 de l'Amiral François Flohic
La cérémonie religieuse de notre regretté ami et compagnon se tiendra le mardi 11 septembre 2018 au crématorium de
la Seyne sur Mer à 13H15.Originaire de Ploubazlanec, François Flohic disparait à l'âge de 98 ans. Célèbre pour avoir été l'aide de camp du général de Gaulle, François Flohic avait d'abord été l'un de ces jeunes hommes de l'Ecole d'Hydrographie de Paimpol qui avaient gagné l'angleterre en Juin 1940 à bord du bateau-pilote de Seine Albert Faroult. Engagé dans la Marine de Guerre FNFL, il avait connu la Bataille de l'Atlantique à bord du patrouilleur La Moqueuse, du Chasseur 8 Rennes, de la corvette Roselys, et de la frégate La Découverte.
Il restera au service du général de Gaulle jusqu'en 1964, puis reprendra du service de 1965 à 1969, année où le président de la République démissionne. Engagé dans les Forces navales françaises libres dès juillet 1940, François Flohic avait participé à l'escorte des convois de l'Atlantique jusqu'à Mourmansk et au débarquement en Normandie.A gauche sur la photographie
(Photo journal "Le point")
Parmi les nombreux ouvrages écrits par l'Amiral François Flohic, nous nous rappelerons toujours son magistral "Ni chagrin, ni pitié, souvenirs d'un marin de la France Libre" à bord de la corvette Roselys dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord et les convois de Mourmansk....« Quoi qu’il advienne, je revendique pour moi et mes camarades de combat le droit de clamer bien haut « ni chagrin ni pitié », afin que notre cri ne cesse de résonner pour l’enseignement des générations futures ». Amiral FLOHIC
Tous les Français n’ont pas fait le choix de la collaboration : c’est ce rappel à la réalité historique que l’amiral Flohic avait souhaité opérer dans son livre en faisant référence au documentaire "Le chagrin et la pitié", réalisé par Marcel Ophüls en 1969. Dans ce film, Ophüls mettait l’accent sur une France qu’il dénonce et qui ne lui inspire que « chagrin et pitié » : la France qui a collaboré. Tandis que l’amiral Flohic proclame haut et fort qu’il y a bien eu aussi une autre France qui elle, ne suscite « ni chagrin, ni pitié » mais dont les générations futures pourront au contraire se sentir fières, une France porteuse de rêve et d’espoir : la France Libre ! "
Il était commandeur de la Légion d'honneur et grand-croix de l'ordre national du Mérite.HOMMAGE DE LA VILLE DE SIX-FOURS à FRANCOIS FLOHIC
(Article du journal " Ouest-Var.net "
La France perd aujourd'hui un de ses héros.
Jean-Sébastien VIALATTE réagit à la disparition
de François FLOHIC. (Photo : " Ouest-Var.net ")"La France perd aujourd'hui un de ses héros.
C'est avec une profonde émotion que j'apprends la disparition du vice-amiral François FLOHIC, ancien aide de camp du général De Gaulle, par ailleurs, administré Six-Fournais.
Comme nombre de nos compatriotes, j'avais pour François FLOHIC une profonde admiration pour son engagement Résistant puisque dès le 1er juillet 1940 il s'est engagé dans les Forces Navales Françaises Libres après avoir entendu De Gaulle déclarer lors de son appel du 18 juin : « La flamme de la Résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ».
Les nombreux hommages qui vont lui être rendus dans les jours qui viennent ne manqueront pas de rappeler son courage exemplaire lors de la Seconde Guerre Mondiale, notamment lors du débarquement de Normandie, ou encore sa brillante carrière devenant notamment 'aide de camp du Général De Gaulle, à l’Élysée, de 1959 à 1964 puis de 1965 à 1969.
Au nom des Six-Fournaises et des Six-Fournais, je salue ce parcours exceptionnel et m'incline avec respect devant la mémoire de cet ardent patriote pour qui rien n'était jamais plus grand que la France. C'est cela l'héritage moral que nous laisse François FLOHIC et qu'il nous appartient désormais de préserver.
Comme beaucoup de Français, je garderai aussi de lui ces images lorsqu'il a accompagné le Général De Gaulle à Baden-Baden, lors des événements de mai 1968 ou encore sur les plages d'Irlande après l'échec du référendum de 1969.
Son autre passion a été la peinture qu'il a exercée avec talent, exprimant ses émotions par la couleur, et je garde dans le cœur le souvenir très fort du vernissage, il y a tout juste un an, le 22 septembre 2017, de la rétrospective de son œuvre organisée par la ville à la Maison du Patrimoine.
Dans les semaines à venir, je proposerai au Conseil Municipal que nous dénommions un lieu public en sa mémoire.
Je ne peux conclure ce message sans penser aux enfants de Six-Fours qui cette semaine ont fait la rentrée scolaire. Puissent-ils apprendre à connaître le parcours du vice-amiral François FLOHIC, héros de France, s'en inspirer pour que demain, si des heures sombres venaient à survenir à nouveau, ils puissent à leur tour se lever contre la tyrannie et se montrer digne de lui."Myrto Konstantarakos, le 06 septembre 2018
La Fondation B.M.24 Obenheim présente ses sincères condoléances à sa famille.
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Par authion le 6 Septembre 2018 à 19:26
Les cérémonies commémoratives du 74e anniversaire de la Libération de Lyon se sont déroulées en présence de Georges Képénékian, Maire de Lyon, Jean-Dominique Durand, Adjoint au Maire délégué au Patrimoine, à la Mémoire, aux Anciens combattants et aux Cultes, et le Comité de liaison des Associations...
(Photo journal "Le Progrès" )
La cérémonie de commémoration de la libération de Lyon a débuté par un dépôt de gerbes devant le Veilleur de pierre et s’est poursuivie avec un défilé jusqu’à l’Hôtel de Ville.
(Photo journal "Le Progrès" )
(Photo journal "Le Progrès" )
(Photo journal "Le Progrès" )
La libération
Jean de Lattre de Tassigny
Le Général de Lattre veut absolument que Lyon, capitale de la Résistance, accueille l’Armée française avant l’Armée américaine ; il confie cette mission au général BROSSET avec la perspective d’entrer dans Lyon le 3 septembre. Un groupement est mis sur pied : 1 er Régiment de Fusiliers Marins, 8 ème R.C.A, 2 bataillons d’infanterie, le 22ème Bataillon de Marche Nord-Africain, le 1 er Bataillon de Légion Etrangère, 2 Groupes du Régiment d’Artillerie et un Bataillon de Choc affecté en renfort.
Le 3 septembre au matin, Brosset franchit le Pont de l’Homme de la Roche, laissé intact par les Allemands dans la précipitation de leur fuite nocturne. A midi, il devient commandant d’armes et s’attache à remettre de l’ordre dans la capitale des gaules. Dans les jours qui suivent, les Maquis du Vercors (11ème Cuirassiers) et de Chambarand, rejoignent la 1 ère D.Fle général Diego Brosset
En 1944, le 3 septembre, le général Diego Brosset commandant la 1ère DFL (originaire de Rillieux-la-Pape) avec les Fusiliers Marins du 1er RFM entraient dans la capitale des Gaules, ovationnés par la foule... Le fougueux général Diego Brosset grimpait l'escalier de l'Hotel de Ville... au volant de sa Jeep !
Quelques jours plus tard, le 14 septembre, le genéral de Gaulle honorait à Lyon de nombreux FFI du Maquis isérois Chambarand qui intégraient ensuite la DFL (Bataillon Chambarand du BM 4) ainsi que les maquisards du 11e Cuirassiers Vercors (qui deviennent soutiens portés du 1er RFM) , pour poursuivre les combats avec les FFL en Bourgogne et dans les Vosges...
Préparation pour la poursuite des combats
Après les bombardement du 26 mai 1944
Lyon - 1944 - la libération de Lyon par Marc Monkovicki
Médaillée de la Résistance avec Rosette par décret du 26 Novembre 1946, et de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur avec attribution de la Croix de Guerre avec palme le 28 février 1949, la ville de Lyon est un haut lieu de la Résistance.
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 5 Septembre 2018 à 20:11
(Article et photos :Journal DNA)
Le vendredi 31 août, a eu lieu devant le monument aux morts d'Obenheim, la remise du fanion de l'amicale des anciens combattants du 2ème bataillon territorial des Chasseurs Alpins au 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins de Varces - Allières et Risset par le vice président des Diables Bleus de Sélestat Roger Furst, Obenheimois. Le Fanion avait été retrouvé en 2010 dans un grenier en Allemagne et remis à la France à Gerstheim au milieu du pont sur le Rhin en 2017.C'est en présence de Florence Zeyssolff et Bruno Heilbronn, adjoints au maire - Antoine Herth député - Claude Wittmar, président des Diables Bleus de Sélestat - Patrick Nicolle, trompette Major que Le fanion de l’Amicale des Anciens combattants du 2e bataillon territorial de chasseurs alpins (BTCA) a été remis au 7e BCA de Varces - Allières et Risset.
Le fanion a été officiellement remis au colonel Nicolas James,
chef de corps du 7e BCA de Varces. Lien vers le siteCe fanion – presque centenaire, puisque créée en 1920 – décoré de la Croix de Guerre 1914-1918 avec trois citations, avait disparu depuis la Deuxième Guerre mondiale. Il a été retrouvé l’année dernière grâce aux relations que l'Amicale des Diables bleus de Sélestat entretient avec la Gebirgstruppe-Freiburg und Schwarzwald Süd, leurs homologues d’outre-Rhin.
« Durant dix ans, Sven Rothmann, collectionneur et antiquaire, l’a conservé chez lui »
C’est lors d’une rencontre transfrontalière entre amicalistes que l’histoire de la disparition de ce fameux fanion a été évoquée. Un ancien chasseur allemand avait connaissance de quelqu’un qui en conservait un. Le président de la section badoise Manfred Löffler a donc pris contact avec le détenteur.Il s’est avéré que le fanion en question était bel et bien l’original de l’amicale du 2e BTCA. « Jean-François Schmitt, responsable de l’amicale nationale du 7e BCA, a pris contact avec le conservateur du Musée de Vincennes qui a envoyé une documentation complète sur le sujet, confirmant que c’était bien le bon fanion. Nous l’avons récupéré en très bon état », raconte Roger Furst, vice-président de l’amicale des Diables Bleus de Sélestat, une structure présidée par Claude Wittmar.
Durant dix ans, Sven Rothmann, collectionneur et antiquaire, l’a conservé chez lui, dans la région de la Forêt-Noire. Il l’a trouvé alors qu’il aidait un copain à débarrasser le grenier d’une maison suite au décès du propriétaire. « C’est un grand honneur pour nous de l’avoir récupéré. C’est un souvenir des anciens. Durant la guerre de 14-18, les chasseurs étaient dans les Vosges. Ils ont ensuite été déplacés dans le secteur de Verdun, lorsque le front s’est stabilisé et que la guerre des tranchées a débuté. »
« Le colonel Nicolas James va ramener le fanion et le placer dans la salle d’honneur »
Lors de la cérémonie du 8-Mai, l’année dernière, une délégation de la Gebirgstruppe-Freiburg und Schwarzwald Süd a officiellement remis la précieuse relique aux Diables Bleus, sur le pont de Gerstheim, à la frontière entre la France et l’Allemagne. Fin août, elle sera officiellement remise à l’armée française. À cette occasion, « le fanion du 7e BCA de Varces sera présenté avec sa garde. Il y aura aussi une section de chasseurs, soit une vingtaine de soldats », confie Roger Furst. S’y ajoutent les officiels, les représentants des différentes amicales françaises et allemandes. « Le colonel Nicolas James va ramener le fanion et le placer dans la salle d’honneur du bataillon. Peut-être qu’un jour il sera remis au musée des chasseurs à Vincennes. »Fondation B.M.24 Obenheim
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