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    74 ème anniversaire
    de la libération de la colline de Bourlémont


     Cérémonie en hommage aux parachutistes du Bataillon de Choc qui ont libéré Bourlémont les 1er et 2 octobre 1944.

     

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont  "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    (Photo Wikimapia)

     

    Le bataillon de choc est une unité d'élite de l'Armée française formée en mai 1943 à Staoueli en Algérie. Entraîné au parachutisme et aux méthodes commandos, son but est d'apporter un soutien aux organisations de la Résistance française en vue de renforcer leur action. Tous les chasseurs sont volontaires et réunis autour d'une même doctrine rappelant leurs origines diverses. Elle est « puissance de la légion, légèreté du chasseur, chic du cavalier ».

    L'unité est tour à tour engagée en France et en Allemagne pendant le second conflit mondial puis en Indochine et en Algérie avant d'être dissoute à la fin de l'année 1963.


    Notons que Mrs Louis Vilpini , André Cortès, Marc Bermot, 
    Henri Schaub et la famille de Léon Lamy, venus plusieurs fois sur cette colline,  n'ont pu être présents cette année;  nous nous associons à eux par la pensée.

    Reportage photos de la cérémonie, François Bresson

     

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018 

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018


    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

     

     


    Fondation B.M.24 Obenheim    

    * Cérémonie du souvenir sur la colline de Bourlémont   "la Chapelle N-D du Haut"  le samedi 29 septembre 2018

     

     


           


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  • (Publication Florence Roumeguere)

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges


    La 1ère DFL quitte Dijon le 17 septembre 1944 sous la pluie battante et arrive le soir à Villersexel où elle relève des unités de la 45e D.I.U.S.          La 1re D.F.L. dans les Vosges 

      * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

    Le camp retranché allemand de Belfort comporte 6 à 7 divisions, l’ennemi est bien retranché en lisière du massif forestier couvrant Belfort à l’ouest, entre le Rahin au nord-ouest et la route Villersexel-Héricourt au sud-est.

    25 - 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges
    Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay

    En quelques jours la guerre change de visage. Depuis la Provence, la 1 ère D.F.L. avait avancé de 600 kilomètres pratiquement sans combattre - l’affaire d’Autun mise à part. Elle s’était habituée au succès, aux acclamations, à la déroute de l’ennemi.... La fête est finie. Brusquement la Division se trouve arrêtée devant une position où l’ennemi lui fait face. Dans le secteur de Lure, sont engagés le B.M. 5, le B.M. XI et le B.M. 21. Le 25 septembre, le Bataillon de Marche n° 4 s’empare de Lyoffans et d’Andornay qui seront conquis de haute lutte et au prix de nombreuses pertes.

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

    Plaque au cimetière d'Andornay

    (Photo de la publication de Florence Roumeguère)


    La Division va tenter de frayer sa route à travers ce 
    massif : bagarre dans la forêt des Granges pour le B.M.11 et le bois de Saint-Georges pour le B.M.5, mais elle se heurte à une défense solide et ne peut entamer le dispositif ennemi. La résistance de l’adversaire nous oblige à chercher la faille en étirant le front vers le nord, où la 1re D.B. nous tend la main, prête à débouler sur Champagney et Belfort. Le B.M.4 prend Lyoffans, le 25 à midi, après un dur combat, puis attaque Andornay sans succès, il devra vaincre une résistance acharnée pour s’emparer du village. Nouvellement promu lieutenant dans les rangs du BM 4 nous y retrouvons Philippe FRATACCI (qui avait participé avec Leclerc au ralliement du Cameroun en aout 1940), qui devra être évacué à bout de forces malgré lui fin octobre. (Il a donné son nom au cours du commandant Fratacci au Havre près de la gare...) (LIEN)

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

    Philippe FRATACCI

                                          (Photo Ordre de la Libération)

    Le B.M.21 de la 4e brigade s’empare de Clairegoutte le 27, aidé des petits chars M.3 des fusiliers marins du 1er RFM, puis de Frédéric-Fontaine. Mais la décision ne vient pas, et le front s’allonge au nord de plus en plus, dépassant largement la route Lure-Belfort…(Bataille des Vosges)  France Histoire Esperance

    La 1re division française libre en Franche-Comté,
    par le général Saint Hillier

     

    En fin d’après-midi, le 12 septembre 1944, à Nod-sur-Seine, sur la route nationale 80, puis, dans l’après-midi à Aisey-sur-Seine, l’escadron de l’enseigne de vaisseau Savary, 2e escadron du 1er régiment de fusiliers-marins, prend contact avec des éléments de la 2e DB, qui assure la flanc-garde de l’armée Patton. Ceux-ci appartiennent au 1er régiment de Marche de spahis marocains, au régiment de Marche du Tchad et au 12e régiment de chasseurs d’Afrique de cette division.La première liaison entre les forces d’Overlord, débarquées en Normandie, et celles de Dragon, débarquées en Provence, est réalisée.A cette date, la Première Division française libre se regroupe, au fur et à mesure des disponibilités en essence, aux environs de Nuits-Saint-Georges. Pour elle, la campagne de France suit la campagne d’Italie sans autre trêve qu’une courte période d’une vingtaine de jours consacrés à un entraînement intensif. Elle s’arrête enfin après une progression de 650 kilomètres, faite à l’allure moyenne de 50 kilomètres par jour. Depuis Pâques, elle n’a pas cessé d’être à l’œuvre....

                    La 1re division française libre en Franche-Comté

     

    Après la mort du général Brosset (20 novembre 1944), les chefs d’unités entourent le nouveau commandant de la D.F.L., le général Garbay (2e à partir de la gauche. De gauche à droite : le colonel Raynal, le capitaine de corvette de Morsier, les colonels Delange et Gardet (RFL).

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

    (Photo Fondation de la France Libre)

     

    Le général Garbay, né à Gray, a en janvier 1941 traversé l’Afrique d’est en ouest sur les traces de l’expédition Marchand. Avec son bataillon Sarah du Tchad, il a remporté la première victoire de la France libre s’emparant en Erythrée de la forteresse de Cubcub le 10 février, détruisant le 112e Colonial italien (100 tués) et s’emparant d’une batterie de 6 canons et d’un matériel considérable.

    Extrait de la Revue de la France Libre, n° 298, 2e trimestre 1997.

     
    Campagne d’Alsace 1944-1945

    France Histoire Esperance 

     

    1 – Le redéploiement allemand

    Fin novembre – début novembre 1944, la situation apparaît bien avantageuse pour les Alliés entre les Vosges la rive droite du Rhin. Les unités du 6th Army Group de Jacob L. Devers ont sérieusement malmené la 19. Armee de Friedrich Wiese, dont certaines unités (régiments, bataillons, compagnies) se retrouvent avec des effectifs réduits à la portion congrue. Si le Ier Corps Français de Béthouart (Ire Armée) a été brutalement freiné dans son élan entre Mulhouse et Cernay, dans Vosges Centrales, le VIth US Corps de Brooks (VIIth Army de Patch) vient de franchir le massif forestier et s’apprête à déferler sur la Plaine d’Alsace. Enfin, le XVth Corps de Haislip s’est emparé de Sarrebourg, Weyer, Baerendorf, Rauwiller, Schalbach, Haguenau et Strasbourg. Par conséquent, Wiese ne peut s’appuyer que sur les restes des 553. et 708. Infanterie-Divisionen dans le secteur de Saverne ; la 106. Panzer-Brigade (assez mal en point) et quelques restes d’unités d’infanterie au nord de Belfort, les 716 e t 16. VGD dans les Hautes-Vosges et des 338. ID et 198. ID près de Belfort. Seules les 269. et 159. ID conservent des effectifs convenables dans la partie du massif vosgien à l’ouest de Colmar (secteur du Col de la Schlucht et de Munster). Il apparaît alors que ses deux seules division et tout un agrégat de personnes sont en seule mesure d’assurer la défense de l’Alsace face un adversaire en écrasante majorité matérielle et numérique....

    Campagne d’Alsace 1944-1945

    L’héroïque résistance du BM 24 à Obenheim

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

    7-11 janvier 1945

    Dans les premiers jours de janvier 1945, Hitler décide de lancer une nouvelle offensive destinée à récupérer Strasbourg. C’est ainsi que plusieurs unités de la 1re DFL sont très violemment prises à partie et résistent non sans de grandes difficultés aux assauts ennemis : notamment le bataillon de marche 21 et surtout le bataillon de marche 24 du commandant Coffinier et un détachement de la brigade Alsace-Lorraine du colonel Berger (pseudonyme d’André Malraux). L’attaque allemande est déclenchée au matin du 7 janvier à l’ouest du canal du Rhône au Rhin,  dans le secteur d’Obenheim, tenu par le BM 24 ; dès le premier jour, les bombardements sont violents et les assauts sont lancés par des forces dix fois supérieures à celles des Français. Le lendemain, 8 janvier, l’étreinte se resserre, les bombardements se multiplient et les patrouilles allemandes se montrent plus actives. Coffinier renonce à ordonner une sortie en masse, qui équivaudrait à livrer les villages voisins à un ennemi qu’au demeurant il est important de fixer loin de Strasbourg.

    L’héroïque résistance du BM 24 à Obenheim

    "FONDATION BM 24 - OBENHEIM"

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

     

    (Photos B.M.24 Obenheim)

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim    

    * Fin septembre 1944 : début de la Campagne des Vosges

     

     

     

     

     

     

     


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  • De la Première Guerre Mondiale à la récente opération Hamilton, en passant par les unités de la France Libre intégrée à la Royal Air Force ou encore à l’affaire de Suez, les forces aériennes françaises et britanniques affichent une proximité qui ne s’est jamais démentie depuis les débuts de l’aviation militaire.

    (Posté dans Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 26-05-2018)

     

    * La stèle en mémoire des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

     

     

    (Texte et photo DNA 
    Article paru dans l'édition du 
    Dimanche 11 Mai 2008 )

     

    * La stèle des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

     La stèle a été érigée en un endroit accessible au public dans la forêt du Willerhof. (Photo DNA)

     

    Il aura fallu attendre 64 ans et la motivation d'un groupe d'hommes décidés, attentifs à l'histoire, pour que la mémoire de la chute d'un bombardier Lancaster dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944 près de la maison forestière du Willerhof (LIEN) ne se perde dans la nuit des temps. 

    C'est sous l'impulsion d' Étienne Barthelmé, un passionné d'histoire aéronautique militaire d'Obernai, que le Souvenir français, représenté par Roger Dagorn et Raymond Hollerich, a pris l'initiative d'ériger une stèle du souvenir sur les lieux du crash d'un bombardier anglais de retour de mission en Allemagne. L'avion avait été endommagé par la DCA au niveau de Strasbourg et avait fini par tomber près d'Ottrott.  (LIEN)
     
    Mais l'histoire ne s’arrête pas là...!

    (Article du journal
    Républicain Lorrain du 17/09/18)
     
    car La terre du camp nazi du Struthof, (LIEN) dans le Bas-Rhin, n’a pas fini de révéler ses secrets. Fin août, une étudiante en job d’été a découvert un bijou appartenant à un aviateur anglais, exécuté le 31 juillet 1944, après son crash près d’Ottrott. (LIEN)

    Une découverte, effectuée le 21 août sur le site du camp nazi alsacien de Natzweiler-Struthof, apporte du relief aux évocations du sort des déportés lors des cérémonies mémorielles. Alors qu’Anna Bernard, étudiante en deuxième année d’éducation physique, effectuait des travaux d’entretien et de jardinage au cœur de l’enceinte entourée de barbelés, « elle a aperçu un petit bout de chaîne qui dépassait de terre », relate René Chevrolet, chargé de mémoire du Cerd  (LIEN ) (Centre européen du résistant déporté, gestionnaire du lieu). Il s’agit, d’après René Chevrolet et le personnel du Cerd, d’une chaîne de poignet. La gourmette n’est pas banale et son histoire, encore moins.

    * La stèle en mémoire des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

     (Photo "International Bomber Command Centre")

     

    Ce bijou appartenait à un aviateur anglais, Frederic Harold Habgood, 21 ans. « Son nom et son matricule sont gravés sur une des faces », explique René Chevrolet. « Apparaît également, l’insigne de la Royal Air Force. Sur l’autre face, un prénom est inscrit : Jean. »

    * La stèle en mémoire des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

     Frederic Harold Habgood (Photo journal RL)

     

    * La stèle en mémoire des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

    * La stèle en mémoire des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

    (Photos : journal R L) 

    Dénoncé par une habitante

    La trop courte histoire de vie de Frédéric Habgood est connue. Ce jeune aviateur avait pris place dans un bombardier Lancaster pour un raid sur Stuttgart, à l’été de 1944. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, son avion est abattu par un chasseur allemand, piloté par l’oberleutnant Gottfried Hanneck. Le Lancaster s’écrase dans la forêt, à proximité d’Ottrott (1). Le pilote meurt dans le crash et un autre aviateur est retrouvé sans vie, accroché à son parachute. Tous deux sont enterrés au cimetière d’Ottrott. (LIEN)

    * La stèle en mémoire des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

    (Photo Généawiki)

    Les cinq autres membres de l’équipage, dont Frederic Habgood, survivent. L’un d’eux intègre la Résistance. Trois autres sont arrêtés, puis déportés. Frederic Habgood réussit à se cacher, près d’Ottrott mais il est dénoncé par une habitante des environs. La Gestapo le capture. Il est transporté ensuite au camp nazi de Schirmeck. « Un témoignage d’un des détenus, à Schirmeck, parle de lui. Frederic Habgood a été mis à l’isolement », rapporte René Chevrolet. « En fin d’après-midi du 31 juillet 1944, il est emmené en véhicule jusqu’au Struthof. Il est pendu par Peter Straub (2), le SS chef du crématoire, le même jour. » Son corps est ensuite certainement brûlé, avec la gourmette au poignet.

    Le Cerd est actuellement en relation avec la famille anglaise de l’aviateur, dont la sœur, Madeleine Corrigan, est âgée de 93 ans. « L’objet n’ayant pas appartenu à l’armée, il doit être restitué à la famille », souligne René Chevrolet. « Cela donnera sûrement lieu à une remise officielle prochainement. »

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim      

    * La stèle en mémoire des aviateurs anglais près de la maison forestière du Willerhof - Ottrott (Bas-Rhin)

     

     


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    Georges ZWANG nous a quittés le 4 septembre 2018
    à l'âge de 103 ans. 

    * Disparition de Georges ZWANG (Grand Ancien du 1er Régiment de Fusiliers marins)

    Crédit photo  : Groupe Facebook Le Royal Voyou, l'épopée des fusiliers marins de la France Libre https://www.facebook.com/1erRFM/

     

    Les obsèques officielles de  Georges ZWANG auront lieu le mardi 11 Septembre à 14h00 en l'église  St LOUIS des INVALIDES.

     

    La Fondation BM 24-Obenheim adresse ses  sincères condoléances à sa famille...

    Nous lui avions rendu visite en 2014 pour recueillir ses souvenirs sur la Libération de la Provence. 


    Biographie :


    Né en 1915 et mobilisé le 28 août 1939 à la D.L. de Cherbourg, Georges ZWANG est embarqué sur un dragueur de mines magnétiques . En juin 1940, refusant la défaite, il rejoint l'Angleterre où il se met à la disposition de l'Amirauté à Portsmouth. Il participe alors à plusieurs opérations en Atlantique, sur les côtes de Norvège et en Méditerranée. De mai à juin 1941 il est volontaire dans les commandos de la Royal Navy en Crète. Le 10 novembre 41, il rejoint les Forces Navales Françaises Libres. En 1943, affecté comme Second Maître au 3 e escadron du 1er Régiment de Fusiliers Marins en formation en Tunisie, il fait alors connaissance du Quartier Maître Pierre TURBE qui devient son adjoint. Tous deux participent alors à la campagne d'Italie ainsi qu'au débarquement de Provence le 16 août 1944 à la Croix Valmer. Georges ZWANG termine sa carrière dans la Réserve avec le grade de Premier maître de manœuvre. Ancien président honoraire de l'Amicale des Marins Combattants et Anciens Marins de Paris, Vice-Président de l'AMAC- Haguenau -Alsace et Territoire de Belfort et Vice-Président de l'Amicale du 1 er R.F.M.

    22 Aout 1944 – MISSION A HAUT RISQUE DANS LE PRADET OCCUPE


    "Le 22 août à 16h, le 3e Escadron du 1 er R.F.M. reçoit du Général BROSSET commandant la 1 ère D.F.L. l'ordre de tenter une entrée dans la ville du PRADET, que l'on suppose être aux mains de l'ennemi. Avertis par un membre des F.F.I. de la présence des allemands en ville, dont l'entrée était protégée par un nid de mitrailleuse, le second-maître Georges ZWANG et le quartier-maître Pierre TURBE, son adjoint, s'élancent en scout-car en direction de la cité et camouflent leur véhicule avec son chauffeur dans une impasse. C'est alors qu'ils décident, avec le concours du jeune F.F.I., d'attaquer à eux trois le poste allemand. Ils s'élancent à l'assaut de l'obstacle quand, soudain, une rafale de mitrailleuse les couche au sol, blessant grièvement le quartier-maître Pierre TURBE qui reçoit une balle en plein ventre. Les deux autres, n'étant atteints que superficiellement réagissent, contraignant l'ennemi à déguerpir. Puis, prenant le scout-car, ils conduisent Pierre TURBE à l'antenne chirurgicale de la 1 ère D.F.L. où il est pris en charge vers 21h. Durant deux jours les médecins de l'antenne tentent l'impossible pour le sauver. Mais, malgré leurs efforts, le Quartier-Maître Pierre TURBE décède le 24 août à 41 ans et est inhumé au cimetière de la 1 ère D.F.L. à Hyères."


    Extrait du parcours de la Libération du territoire national par la 1ère DFL sur le Blog Division Française Libre, article n° 7

    http://ekladata.com/2nO_4_WlEqMV4LueI76j_7Mg9dQ/22-23-Aout-Le-Thouars-Le-Pradet-et-La-Garde.pdf

     

    * Disparition de Georges ZWANG (Grand Ancien du 1er Régiment de Fusiliers marins)

     

     

     


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  • (Information reçue de  Michel Kempf ).
    (Texte et Photos Journal "Le Point")

     

    Nous avons l'immense regret de vous faire part du décès survenu le mercredi 5 septembre 2018 de l'Amiral François Flohic 

    * le vice-amiral François Flohic, aide de camp du général de Gaulle, est décédé

     La cérémonie religieuse de notre regretté ami et compagnon se tiendra le mardi 11 septembre 2018 au crématorium de
    la Seyne sur Mer à 13H15.

     

    Originaire de Ploubazlanec, François Flohic disparait à l'âge de 98 ans. Célèbre pour avoir été l'aide de camp du général de Gaulle, François Flohic avait d'abord été l'un de ces jeunes hommes de l'Ecole d'Hydrographie de Paimpol qui avaient gagné l'angleterre en Juin 1940 à bord du bateau-pilote de Seine Albert Faroult. Engagé dans la Marine de Guerre FNFL, il avait connu la Bataille de l'Atlantique à bord du patrouilleur La Moqueuse, du Chasseur 8 Rennes, de la corvette Roselys, et de la frégate La Découverte. 

    Il restera au service du général de Gaulle jusqu'en 1964, puis reprendra du service de 1965 à 1969, année où le président de la République démissionne. Engagé dans les Forces navales françaises libres dès juillet 1940, François Flohic avait participé à l'escorte des convois de l'Atlantique jusqu'à Mourmansk et au débarquement en Normandie.

    * le vice-amiral François Flohic, aide de camp du général de Gaulle, est décédé

                                             A gauche sur la photographie

                                                          (Photo journal "Le point")

    Parmi les nombreux ouvrages écrits par l'Amiral François Flohic, nous nous rappelerons toujours son magistral "Ni chagrin, ni pitié, souvenirs d'un marin de la France Libre" à bord de la corvette Roselys dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord et les convois de Mourmansk....

    « Quoi qu’il advienne, je revendique pour moi et mes camarades de combat le droit de clamer bien haut « ni chagrin ni pitié », afin que notre cri ne cesse de résonner pour l’enseignement des générations futures ». Amiral FLOHIC

    Tous les Français n’ont pas fait le choix de la collaboration : c’est ce rappel à la réalité historique que l’amiral Flohic avait souhaité opérer dans son livre en faisant référence au documentaire "Le chagrin et la pitié", réalisé par Marcel Ophüls en 1969. Dans ce film, Ophüls mettait l’accent sur une France qu’il dénonce et qui ne lui inspire que « chagrin et pitié » : la France qui a collaboré. Tandis que l’amiral Flohic proclame haut et fort qu’il y a bien eu aussi une autre France qui elle, ne suscite « ni chagrin, ni pitié » mais dont les générations futures pourront au contraire se sentir fières, une France porteuse de rêve et d’espoir : la France Libre ! "

    Il était commandeur de la Légion d'honneur et grand-croix de l'ordre national du Mérite.

    HOMMAGE DE LA VILLE DE SIX-FOURS à FRANCOIS FLOHIC

    (Article du journal " Ouest-Var.net "

    La France perd aujourd'hui un de ses héros.

    * le vice-amiral François Flohic, aide de camp du général de Gaulle, est décédé

    Jean-Sébastien VIALATTE réagit à la disparition
    de François FLOHIC. (Photo : " Ouest-Var.net ")

     

    "La France perd aujourd'hui un de ses héros.
    C'est avec une profonde émotion que j'apprends la disparition du vice-amiral François FLOHIC, ancien aide de camp du général De Gaulle, par ailleurs, administré Six-Fournais.
    Comme nombre de nos compatriotes, j'avais pour François FLOHIC une profonde admiration pour son engagement Résistant puisque dès le 1er juillet 1940 il s'est engagé dans les Forces Navales Françaises Libres après avoir entendu De Gaulle déclarer lors de son appel du 18 juin : « La flamme de la Résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ».
    Les nombreux hommages qui vont lui être rendus dans les jours qui viennent ne manqueront pas de rappeler son courage exemplaire lors de la Seconde Guerre Mondiale, notamment lors du débarquement de Normandie, ou encore sa brillante carrière devenant notamment 'aide de camp du Général De Gaulle, à l’Élysée, de 1959 à 1964 puis de 1965 à 1969.
    Au nom des Six-Fournaises et des Six-Fournais, je salue ce parcours exceptionnel et m'incline avec respect devant la mémoire de cet ardent patriote pour qui rien n'était jamais plus grand que la France. C'est cela l'héritage moral que nous laisse François FLOHIC et qu'il nous appartient désormais de préserver.
    Comme beaucoup de Français, je garderai aussi de lui ces images lorsqu'il a accompagné le Général De Gaulle à Baden-Baden, lors des événements de mai 1968 ou encore sur les plages d'Irlande après l'échec du référendum de 1969.
    Son autre passion a été la peinture qu'il a exercée avec talent, exprimant ses émotions par la couleur, et je garde dans le cœur le souvenir très fort du vernissage, il y a tout juste un an, le 22 septembre 2017, de la rétrospective de son œuvre organisée par la ville à la Maison du Patrimoine.
    Dans les semaines à venir, je proposerai au Conseil Municipal que nous dénommions un lieu public en sa mémoire.
    Je ne peux conclure ce message sans penser aux enfants de Six-Fours qui cette semaine ont fait la rentrée scolaire. Puissent-ils apprendre à connaître le parcours du vice-amiral François FLOHIC, héros de France, s'en inspirer pour que demain, si des heures sombres venaient à survenir à nouveau, ils puissent à leur tour se lever contre la tyrannie et se montrer digne de lui."

                                  Myrto Konstantarakos, le 06 septembre 2018

     


    La Fondation B.M.24 Obenheim présente ses sincères condoléances à sa famille.

     

    * le vice-amiral François Flohic, aide de camp du général de Gaulle, est décédé

     

     

     

     


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