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Par authion le 8 Juin 2018 à 22:32
Yves de Daruvar, Compagnon de la Libération
La cérémonie religieuse des obsèques de Monsieur Yves de Daruvar ont eu lieu en la cathédrale Saint-Louis des Invalides le lundi 4 juin 2018. Les honneurs funèbres militaires lui ont été rendus, à l’issue de l'office religieux, dans la cour d’honneur des Invalides.
Reportage photos Michel POURNY
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Par authion le 8 Juin 2018 à 17:36
1er Régiment d'Infanterie de Marine
Le 25 mai 2018, une cérémonie militaire a précédé les tableaux vivants de la fête régimentaire et familiale de BIR HAKEIM. A cette occasion, le caporal-chef Ebiness a fait ses adieux au régiment après 22 ans au Bureau Opérations et Instruction (BOI). Il était le caporal-chef le plus ancien des Troupes de Marine. Toujours concernant le BOI, l'adjudant-chef Jean-François s'est vu conférer la "Médaille des Braves". Il rejoint ainsi les médaillés militaires du 1er de Marine.La réserve citoyenne a ensuite été particulièrement à l'honneur : Le lieutenant-colonel (RC) François Bonneau, président du département de la Charente, a reçu la croix de chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur. Le lieutenant-colonel (RC) Lionel Béthune de Moro, avocat, a reçu la croix de l'Ordre National du Mérite. Le régiment a ensuite accueilli trois nouveaux réservistes citoyens : M. Vincent You, adjoint au maire de la ville d'Angoulême, au grade de lieutenant-colonel (RC). M. David Comet, ancien député de la 1ere circonscription de la Charente, au grade de lieutenant-colonel. M. Antoine Blondin, assureur à Angoulême, au grade de commandant. Ils rejoignent ainsi la grande famille du 1er de Marine.
Les tableaux vivants de la fête régimentaire et familialede BIR HAKEIM
26 mai 1942 au 11 juin 1942 - Combats de Bir Hakeim
Message du général de Gaulle au général Koening, commandant les Français libres face aux troupes du général Rommel : "Sachez et dites à vos troupes que toute la France vous regarde et que vous êtes son orgueil."
Illustration : "Tableau vivant de la résistance héroïque des marsouins lors des combats de Bir Hakeim" - Fête régimentaire du 1er de Marine, le 25 mai 2018, (c) 1CL Thomas, du 6e escadron.
(Texte et photos 1er RIMA)
(Photo Blandine Bongrand Saint Hillier)
(Photo Blandine Bongrand Saint Hillier)(Photo Blandine Bongrand Saint Hillier)
(Photo Blandine Bongrand Saint Hillier)
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 7 Juin 2018 à 21:46
La salle polyvalente de Tassenières baptisée
« Salle Marcel Gabriel » ce 2 juin 2018La plaque a été dévoilée en l’honneur de Marcel Gabriel en présence de Mme le Maire Jacqueline Bordiau, Mme Yvette Quelen Buttin Secrétaire Générale de la 1ère DFL et de la Fondation de la France Libre, Jean Gilbert notre Ancien du 1er RA de la 1ère DFL , avec sa fille, Jacques (son neveu) et son épouse, ainsi que de Blandine Bongrand Saint Hillier, fille du Général Saint Hillier.
(Photo journal le Progrès - Annick FONTAINE)(photo 1ere DFL)
Marcel Gabriel, ancien du 1e Régiment d’Artillerie
et ancien de Bir-Hakeim.Quelle fierté pour Tassenières et ses habitants de recevoir samedi 2 juin une cinquantaine de personnalités et d’élus et de tous horizons (secrétaire générale de la Fondation France libre, fille du général Saint Hillier, porte-drapeaux, représentant du général Robert Bresse, président des médaillés militaires, vice-président du Conseil départemental, député, sénateur du Jura, maires des communes avoisinantes, amicale des marins, anciens combattants, colonel de la section d’entraide Légion d’honneur…), réunis pour honorer la mémoire d’un enfant du pays, Marcel Gabriel. Et quelle émotion pour le maire Jacqueline Bordiau, amie de toujours de Marcel, d’accueillir, au côté de son neveu Jacques
Gabriel, les représentants de la France libre et les enfants de Français libres. Marcel Gabriel est décédé le 3 octobre 2014. Il s’était distingué de nombreuses fois : ancien de la 1re DFL (division française libre) et de Bir Hakeim, il était officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite et titulaire de nombreuses médailles. Après le dépôt de gerbes et la Marseillaise, interprétée par la Lyre de Chaussin, la plaque a été dévoilée par la secrétaire générale de la Fondation de la France libre et Jacques Gabriel. Le conseil municipal a choisi cet emplacement parce qu’il est un lieu de vie. Marcel aimait la vie, c’était un homme actif.Discours de Mme le Maire, Jacqueline Bordiau et de Mme Yvette Quelen Buttin Secrétaire Générale de la 1ère DFL et de la Fondation de la France Libre, lors du dévoilement de la plaque.
Reportage photos de la cérémonie
Blandine Bongrand Saint Hillier
Aux côté de Jean Gilbert, le drapeau de Marcel était porté par un jeune du village
Marcel Gabriel le jour de la promotion du Cefim de Dieuze dont il était le parrain
Dépôt de gerbes au cimetière, sur tombe de Marcel Gabriel...
par la Mairie, par Jean GILBERT et Blandine Bongrand Saint Hillier pour la Fondation de la France Libre du Jura.Pour clore cette cérémonie, la municipalité a offert et
servi le verre de l'amitié.
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 6 Juin 2018 à 12:39
Bernard Desnoyers, 6 Juin 2018
Aux Forces Aériennes Françaises Libres
Onze mille avions furent engagés dans l'opération Overlord. Noyés dans cette masse, une centaine d'appareils français participèrent pleinement à l'assaut initial.
La mission fixée au groupe Lorraine était de tendre un immense écran de fumée (d’où le nom de code de l’opération : Screen Smoke) entre la flotte alliée et la côte française afin d’empêcher l’ennemi de prendre l’exacte mesure de l’invasion. Six autres groupes participèrent à Overlord : trois de chasse, équipés de Spitfire (Île-de-France, Alsace, Cigognes2), deux de bombardement lourd, équipés de quadrimoteurs Halifax (Tunisie, Guyenne), un de bombardement léger, équipé de bimoteurs Boston (Berry).
Ils entrèrent en action dans la matinée du 6 juin contre les premiers éléments allemands qui tentaient de se regrouper en avant du gros des troupes. Les groupes de bombardement déversèrent leurs cargaisons, permettant ainsi aux troupes alliées débarquées de progresser à partir des plages ; les groupes de chasse assurèrent une mission de couverture, pour dissuader les avions ennemis d’intervenir. Les chasseurs n’aperçurent les premiers Junkers que le lendemain ; ils les forcèrent à rebrousser chemin après un bref engagement.
Claude Rosa - Gusto ! Le groupe de chasse Ile-de-France, 1941-1945,340 Squadron de la RAF.
Frédéric Bruyelle. Artpresse, 2010.
Claude ROSA, Pilote du Groupe Ile-de-France : « Ce matin-là, avant l’aube, certains d’entre nous ont commencé à faire des vols sur la Manche et sur la Normandie. Pour ma part, j’effectuai deux missions comme n°2 de notre « Wingco », Campton, qui emmenait tout le dispositif, soit 36 avions, et qui a trouvé le moyen d’abattre un chasseur allemand. De ce jour extraordinaire à tous points de vue, je conserve un souvenir personnel qui est celui de ma seconde mission en fin de soirée : nous étions tirés par des quadrimoteurs qui allaient être largués au-dessus de la Normandie et qui transportaient soit des hommes, des médicaments, de la nourriture ou des munitions. Il y avait aussi des parachutes de toutes couleurs en fonction de ce qu’ils transportaient. Il faisait un temps merveilleux. La Normandie était verte, le soleil n’était pas encore couché : « ça » pétait au sol, « ça » flambait dans tous les coins, y compris les bombardiers ou les planeurs abattus par la DCA, un certain nombre explosaient. C’est un souvenir extraordinaire. En dépit du drame qui se jouait au sol pour tant et tant de compagnons, les couleurs m’ont fait penser à Walt Disney ».
Aux Forces Navales Françaises Libres
Netmarine.net
Une quinzaine de navires des FNFL furent au rendez-vous, chargés de missions d’escorte des convois de débarquement, dont certains connaîtront la fin d’un parcours glorieux sur les plages normandes : le torpilleur La Combattante par exemple, réduisit un blockhaus et une batterie sur la plage même de Courseulles.
Quatre frégates sont engagées : L’Escarmouche et L’Aventure dans la zone d’Omaha, et La Découverte dans la zone Juno. La Surprise convoie Anglais et canadiens vers Sword, devant Courseulles et Franceville. Les corvettes Aconit et Renoncule font face à Utah Beach, le Commandant d’Estienne d’Orves à Juno, tandis que La Roselys assure vers Omaha, la protection des liberty-ships, cargos et bâtiments de débarquement. Sept des chasseurs français - Bayonne 10, Boulogne 11 - Bénodet 12, Calais 13, Dielette 14, Paimpol 15 et Audierne 41, sont engagés sur Omaha, Gold et Juno.
Le vieux cuirassier Courbet, et trois bâtiments de commerce dont le Forbin et le SNA 8, furent volontairement sabordés pour former les digues artificielles au large des plages d’assaut et fournir un abri aux débarquements des premiers jours.
Les 177 Fusiliers Marins français du 1er BFMC (Commandant Philippe Kieffer) sont directement engagés dans le Débarquement de Normandie au sein du n° 4 Commando.
En mars 1944, l’arrivée de nouveaux volontaires français avait enfin permis au commandant Kieffer de créer son Bataillon, le 1er Bataillon de Fusiliers marins commandos – BFMC. Quelques semaines avant le Débarquement allié sur les côtes bas-normandes, le 1er BFMC est rattaché au n° 4 Commando du lieutenant-colonel Dawson appartenant lui-même à la 1st Special Service Brigade aux ordres de Lord Lovat.
A la veille du débarquement, ce bataillon est composé de deux troupes, La Troop 1 commandée par Guy Vourc’h et la Troop 8 , par Alexandre Lofi.
Le dispositif comporte également une section d’appui feu ou K-Gun et une section de commandement franco-britannique, dont une antenne médicale.
C’est le 26 mai, au camp de Titchfield où ils sont arrivés la veille que les commandos prennent connaissance de leur objectif : leur débarquement se fera sur Queen Red dans le secteur Sword. Dans un premier temps, ils devront prendre à revers les points forts allemands de Riva-Bella à l’embouchure de l’Orne et libérer Ouistreham en prenant l’écluse du canal intacte. Dans un second temps, ils rejoindront les hommes de la 6e Airborne aux ponts sur le canal et l’Orne (Pegasus Bridge). Les noms des lieux ne leur sont pas dévoilés avant le 6 juin au matin, mais… des Normands du bataillon les ont reconnus.
Marcel RAULIN, Fusilier marin commando Français :
- « Nous appareillons vers 21h au son des cornemuses de Lord Lovat. On ne peut y croire. Quatre années pour vivre ce moment-là, c’est unique. Chacun s’installe dans son petit coin pour la nuit. Quelques bavards discutent encore puis c’est le grand silence. Les autres, comme moi, pensent à ceux qui restent derrière.
- « C’est notre tour. Nous sautons derrière le grand Louis les armes à la main. L’endroit est assez profond et nous avançons en danseuse. Les mitraillettes crépitent, les balles ricochent sur l’eau et les mortiers pètent, faisant un carnage dans nos rangs. Pierre Tanniou se déleste de son lance-flammes portatif, encombrant et dangereux. Nous fonçons vers un pan de mur pour prendre abri. Derrière nous, Vourc’h, Pinelli et bien d’autres sont allongés sur la plage, blessés ou morts. Je suis saisi de tremblements nerveux... Je veux parler, mais aucun son ne sort, ma gorge est nouée, la réaction sans doute... .
Le piper de Lord Lovat, Bill Millin débarque
« Munis de foulards de reconnaissance jaunes que nous agitons de temps à autre pour être reconnus par les nôtres, nous avançons par bons successifs comme à l’entraînement. Toujours en tête, Louis s’élance et saute dans un énorme trou de bombe. Nous l’imitons, Autin, Allain puis Tanniou passent.
Quant à moi, avec le bren gun et quatre chargeurs pleins, je trébuche et tombe au fond d’un trou dont le sol sablonneux et détrempé fait ventouse... aspiré à mi-corps et offrant une superbe cible aux Allemands, je n’ose appeler à l’aide. René Autin qui se rend subitement compte de mon absence, se retourne et m’aperçoit. Il fait signe à Allain et ensemble, réussissent à me tirer de cette fâcheuse position.
Nous voici aspergés de partout. Nous reprenons le tir sur le pill-box. Soudain, à notre grande stupéfaction, les Allemands cessent le feu. Nous contournons le monticule pour les surprendre et les voilà qui descendent de leur abri, les mains en l’air. A l’affut derrière une voiture, Derrien et Nicot viennent en renfort pour réceptionner les prisonniers.
La bataille du casino est maintenant terminée pour nous ».(Archives familiales - L'Odyssée 1940-1945 des 500 Français Libres du Havre)
Quelques jours plus tard dans un village de Normandie... Marcel Raulin, de profil
col. Guy Vourc"h. Musée de l'Ordre de la Libération
En replay quelques jours sur France 3, LES FRANCAIS DU JOUR J
Une référence....
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