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    HOMMAGE A  VICTOR NEUGI

     

    * Disparition de Victor NEUGI

    @ archives NC 1ère

    Né en octobre 1916, Victor NEUGI s'est éteint à Nouméa à l'âge de 101 ans le 21 janvier 2018. Il s'était engagé au sein du Bataillon du Pacifique en 1941.

    Il avait notamment servi en Afrique du Nord, où il assurait à moto dans le désert la transmission de courrier.

    Il était Médaillé de la Résistance et de la France Libre.
    Le dernier membre du Bataillon du Pacifique encore vivant est Maurice Meunier.
    (d'après : la 1ère)

    Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille.

     

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    Retrouvez la vidéo que La 1ère lui avait consacré à l'occasion de son 100e anniversaire en 2016 et dont sont extraits les clichés suivants : 

     

    * Disparition de Victor NEUGI, avant-dernier témoin du Bataillon du Pacifique

     

    @  NC 1ère

    * Disparition de Victor NEUGI, avant-dernier témoin du Bataillon du Pacifique

     

    @ NC 1ère

    * Disparition de Victor NEUGI, avant-dernier témoin du Bataillon du Pacifique

     

    @ NC 1ère

    * Disparition de Victor NEUGI, avant-dernier témoin du Bataillon du Pacifique

     @ NC 1ère

     


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    * Grand anniversaire - Marcel Barbary,  l'un des derniers combattants des Forces Françaises Libres fête ses 104 ans


    Marcel Barbary est l'un des derniers survivants en Gironde de la 1ère Division Française Libre, principale unité des Forces Françaises Libres qui participèrent à la Libération de notre pays lors de la Seconde Guerre Mondiale . Il est aussi le plus âgé des portes-drapeaux encore en activité en France, présent à toutes les commémorations aux Monuments aux Morts.
      

    * Grand anniversaire - Marcel Barbary,  l'un des derniers combattants des Forces Françaises Libres fête ses 104 ans

    Marcel Barbary reçu par le préfet de Gironde pour ses 104 ans


    Pour fêter ses 104 ans - il est né le 22 janvier 1914, quartier St Michel, à Bordeaux -, Didier Lallement, le préfet de Gironde organisait ce mardi après-midi dans sa résidence, à Bordeaux  après-midi une réception en son honneur , en compagnie de ses proches et de sa famille. Autour de lui, quatre de ses cinq enfants, mais aussi une partie de ses petits-enfants et de ses arrière-petits-enfants. Quatre générations étaient réunies autour du centenaire bordelais. 

    Malgré son grand âge, Marcel Barbary participe à de nombreuses cérémonies , à Bordeaux et ailleurs : il se rend régulièrement à Paris pour des dépôts de gerbes, il a même participé en 2012 au 70ème anniversaire de la bataille de Bir-Hakeim, en Lybie.   L'an dernier, à 103 ans, il s'est fracturé le bassin, mais depuis,  il s'est remis et il continue à brandir son drapeau à chaque commémoration,  comme il le fait depuis 70 ans. 

    Prisonnier en Allemagne au début de la Guerre, , il s'évade à deux reprises , puis après un long périple à travers l'Europe, c'est depuis le Portugal qui'l gagne l'Afrique du Nord, pour  rejoindre les forces du Général de Gaulle . Viendront ensuite le débarquement en Provence, et la libération de la France jusqu'en Alsace. 

    Lien "site des Français Libres"

    Lien "site de l'Amicale de la 1ère DFL"

    30 000 Français figuraient au sein de la 1e DFL. 15 000 sont revenus vivants. À ce jour, Marcel Barbary est l’un des survivants les plus âgés. Malgré ses 104 ans, il porte encore le drapeau de la division. Partout en France. De peur de perdre la mémoire, il a même écrit un livre. Pour le distribuer à ses amis et ses proches.

     

    * Grand anniversaire - Marcel Barbary,  l'un des derniers combattants des Forces Françaises Libres fête ses 104 ans 

    Avec sa famille et ses proches


    Texte et photos : Pierre-Marie Gros
    France Bleu Gironde

    * Grand anniversaire - Marcel Barbary,  l'un des derniers combattants des Forces Françaises Libres fête ses 104 ans

     

    Fondation B.M.24 Obenheim   

    * Grand anniversaire - Marcel Barbary,  l'un des derniers combattants des Forces Françaises Libres fête ses 104 ans

     

     

     


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    Grand-père  enfin je sais !

    * Marceau DOUCHET (BM 24) "Grand-père, enfin je sais !"

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    Fidèle porte-drapeau, tu ne ratais aucune commémoration

     

    Enfant je te demandais

    Grand père tu me montres ta blessure à la jambe ?

    D’un charmant sourire tu esquivais ma demande et ce jusqu’à mon adolescence

           C’était un éclat d’obus !  

    Ne connaissant que ton passé de Résistant, j’en ai déduit que tu l’avais reçu lors de l’attaque de l’arrière-garde allemande sur la route entre Clermont-les-Fermes et Montcornet...

     

    * Marceau DOUCHET (BM 21) "Grand-père, enfin je sais !"

     

    * Marceau DOUCHET (BM 21) "Grand-père, enfin je sais !"

     

    Si Madame Pefferkorn  ne nous avait pas informés que ton nom figurait dans les archives de René Bausseron (BM 11) nous n’aurions rien su de ton engagement dans la 1ère DFL

     

    Nous avons retrouvé ces quelques documents que tu conservais précieusement 

    * Marceau DOUCHET (BM 21) "Grand-père, enfin je sais !"

     

    Les camarades de ta section certainement !   Dont toi seul connaissais les noms...

     

    * Marceau DOUCHET (BM 21) "Grand-père, enfin je sais !"

     

    Camarades de combats qui le restèrent jusqu’à ta blessure reçue à Elsenheim, mais que tu n’as jamais oublié en participant à toutes les commémorations

     

    * Marceau DOUCHET (BM 21) "Grand-père, enfin je sais !"

     

    Ton petit fils      

                                                                                              Brice           

    Photos et documents    Famille de Monsieur Douchet Marceau 

     

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    René MARTEL (BM 21) notait dans son journal :

    « Le 31 janvier 1945 : On prend le bois d'Elsenheim.

    Là c'est la vraie boucherie, des corps coupés en deux. La neige est toute rouge. Des corps déchiquetés, tordus par la souffrance.

    A une petite rivière, je vais chercher de l'eau, 50cm de profond., 3m de large, l'eau était teintée de sang. L'eau avait un reflet de sang.

    Le soir, on prend Elsenheim. Le pays est rasé. Sur la route, on peut à peine rouler avec la jeep. Des morts partout... »

     

    Retrouvez tous les témoignages de ces évènements du 23 au 31 Janvier 1945 : 

    n° 39 - 23-30 Janvier 1945 : la 2ème Brigade dans l'Illwald, le B.M.21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim  RESUME

     


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  • Sur les 1 038 Compagnons de la Libération, ils ne sont plus que 10 à être encore en vie, âgés de 96 à 103 ans (liens actifs) :

    NomDate décret
    Guy Charmot 20/11/1944
    Daniel Cordier 20/11/1944
    Yves de Daruvar 17/11/1945
    Victor Desmet 07/03/1941
    Constant Engels 09/09/1942
    Hubert Germain 20/11/1944
    Jacques Hébert 16/10/1945
    Claude Raoul-Duval 16/10/1945
    Pierre Simonet 27/12/1945
    Edgard Tupët-Thomé 17/11/1945

     

    France24 a réalisé un webdocumentaire sur les Compagnons de la Libération dans lequel témoigne Daniel Cordier, qui compte parmi les derniers Compagnons. 

    La disparition des derniers Compagnons marquera la fin d’une période héroïque de l’histoire de France. Mais l’Ordre de la Libération a pour mission de continuer à entretenir la flamme de la résistance et de transmettre à la nouvelle génération les valeurs de ces combattants qui ont dit “nonˮ.

    C'est le sens du témoignage du général Baptiste, délégué national du conseil des communes "Compagnon de la Libération" :

     


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  • * En Mai 2017 disparaissait Etienne LAURENT, Cadet de la France Libre et ancien du BM 24

    Etienne LAURENT à gauche, congratulé par ses camarades  Cadets - Françaislibres.net

    In Memoriam Etienne LAURENT, par André Casalis

    Revue de la Fondation de la France Libre n° 66, décembre 2017

    " Etienne se trouvait en Grande-Bretagne pour ses études en 1940. Revenu en France pour l'été, il retrouve son père, médecin connu, lequel désapprouve l'armistice de Juin 1940.

    Ne pouvant quitter ses malades, il persuade Etienne de se retrousser les manches, de rallier le Royame-Uni et de s'engager.

    On peut penser qu'ils furent parmi les rares à entendre l'appel du Général de Gaulle.

    C'est ce que fait ce JEUNE HOMME DE 16 ANS. Engagé volontaire avec le matricule 2263, on le trouve successivement au camp de Brynbach, puis à Londres sous les bombes, afin de passer son baccalauréat et enfin à l'ECOLE MILITAIRE DES CADETS DE LA FRANCE LIBRE à MALVERN (Worcestershire), nouvellement ouverte en février 1941.

    Juin 1942 voit la première promotion de l'Ecole baptisée LIBERATION. Sept de ses quinze membres donneront leur vie pour la France.

     

    Promotion Libération - Françaislibres.net

    Promu aspirant, Etienne est bientôt affecté en renfort au BM 24, issu des troupes ralliées de Somalie, le 27 Novembre 1942.

    Ce Bataillon participe à la campagne d'Italie au sein de la 1ère Division Française Libre puis à la prise d'Hyères, lors du Débarquement de Provence, et enfin aux combats des poches del'Atlantique**, sous les commandements successifs des chefs de baillon Sembron, Dublecco et Coffinier.

     

    En 2010, devant la tombe du général de Gaulle- Françaislibres.net

    Démissionnaire de son grade en novembre 1945, Etienne reprend du service en 1952. Il participe à la campagne d'Indochine puis à la guerre d'Algérie.

    Ses origines vont désormais le servir : il est en effet le fils d'un médcin français et d'une mère issue de notables béninois.

    Cette situation lui permet de mener à bien de délicates missions en République Centrafriaine et au Cameroun.

    Chargé ensuite de périlleuses missions comme chef du cabinet militaire du président du Bénin, il saura s'en tirer avec succès. Ses origines, son intelligence et sa maîtrise des langues locales font alors de lui un acteur discret et efficace de la France en Afrique.

    Il n'a jamais voulu me parler que d'une ou deux de ses remarquables aventures africaines, il les a emportées avec lui.

    Il avait reçu les insignes de commandeur de l'ordre national du mérite,puis de commandeur dans l'ordre de la Légion d'Honneur, outre de nombreuses décorations étrangères.

    Il nous a malheureusement quittés le 31 mai dernier, âgé de 94 ans.

    A Dieu, mon ami ".

    André CASALIS

    **  les campagnes des Vosges et l'Alsace ne sont pas citées, mais peut-être parce que Etienne Laurent n'y a pas participé

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    Ascfl_Malvern

    Le College de Malvern 

    Copyright ASFCL (Association Souvenir des Cadets de la France Libre)

    Témoignage du colonel LAURENT en 2013 sur l'Ecole des Cadets 

    "Des semaines d'alertes incessantes et de bombardements quotidiens, avec tout ce que cela comporte, ne facilitent pas notre préparation aux épreuves qui débutent en octobre. Les examens terminés, les lauréats quittent Londres pour le petit village de Rake Manor dans le comté de Surrey.

    Après un déplacement sans histoire, nous nous retrouvons dans des sortes de baraquements jouxtant un étang et la très belle résidence de Madame Thalia Gage, d'origine américaine. Cette personne, comme Lady Peele de Londres, oeuvre pour le « Comité International d'aide aux Français Libres ».

    Il fait un froid particulièrement vif en ce mois d'Octobre 1940. Sur les dix couvertures allouées à chacun de nous, cinq servent de matelas. L'unique poêle à charbon, toujours poussé à fond fait de son mieux pour chauffer nos deux dortoirs mais faute de combustible suffisant, il s'éteint au milieu de la nuit. Nous n'arrivons pas à nous réchauffer. Nous n'enlevons guère d'effets pour dormir.

    Les réveils sont très lents et douloureux, les exhortations de nos gradés n'y peuvent rien. Se laver ? Pas question. Nous sommes, je suis comme les autres, très sale. Comment être enfin propre ? Dans ce domaine, nous pensions que l'arrivée des beaux jours avec son soleil était la solution. La nourriture bien que parfaitement préparée par un cuisinier de métier est distribuée un peu parcimonieusement pour contenter nos féroces appétits : résultat, nous avons toujours faim. Conséquence d'un rationnement rigoureux subi avec toute la nation britannique. Nos professeurs civils et nos instructeurs militaires font preuve de beaucoup de compréhension à notre égard, mais cela ne suffit pas à nous rendre notre énergie et notre enthousiasme.

    Ces adolescents en «battle dress», soumis à une discipline militaire sans grisante contre partie, plongés jour et nuit dans une atmosphère de guerre n'avaient plus la mentalité ni les préoccupations ordinaires des collégiens. Nous n'avons qu'une idée en tête, celle de nous engager pour aller combattre l'Allemand. Nous nous sentons humiliés et abandonnés. Nous « râlons » en permanence.

    Un rayon de soleil tout de même dans cette grisaille nous aide à supporter ces temps difficiles, la très grande camaraderie qui règne entre nous. Notre futur chef, André Beaudouin, professeur de français au lycée Esteqlal de Kaboul (Afganistan) a rallié depuis peu les Forces françaises en Angleterre. Il se trouve à Londres auprès du Général de Gaulle. Celui-ci l'envoie en mission à Rake Manor pour voir nos conditions de vie et prendre notre pouls. Dès son retour, il rend compte : « Si nous laissons ces 64 garçons dans ce cadre, ils vont finir par tout casser. »

    Il propose une étude mixte militaire et civile, suffisamment longue pour faire de nous, l'heure venue, des officiers. L’accord du Général est total. Les ordres sont donnés pour que le « Prytanée Militaire de la France Libre », soit un succès. Quelques temps après, d'autres professeurs civils et d'autres cadres militaires nous rejoignent avec des livres, du matériel, de l'armement ... C'est le début d'une sérieuse reprise en main. Le sous-lieutenant de Cabrol la commence en nous déclarant: « Vous allez cesser de geindre sinon il vous en cuira. Vous êtes crasseux. (nous l'étions) ainsi que vos deux dortoirs. Je vais vous apprendre à vivre dans la propreté, à vous laver par tout temps et tous les jours et pour certains d'entre vous à vous raser. En attendant, voici le programme pour demain : réveil à l'aube, décrassage de vos personnes et de vos chambres, petit déjeuner, puis cours d'anglais, de maths, de physique, de chimie, d'histoire et instruction militaire »

    Ce témoignage a été publié sur le site de l'Association Souvenir des Cadets de la France Libre  ; CONSULTER LE SITE  ICI


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