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Par authion le 19 Mars 2018 à 21:18
Qui est l'ancien combattant qui a réalisé 33 dessins humoristiques sous le pseudonyme "Duflac" dans la période allant du
10/5/41 à Paris jusqu'au 28 /9/42 à Cahors.Appel aux lecteurs du blog, susceptibles de pouvoir fournir des renseignements plus complets sur le personnage de Duflac et aussi sur l'auteur des dessins.
Fondation B.M 24 Obenheim
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Par authion le 15 Mars 2018 à 09:32
Ces souvenirs de Marcel GLAY vous sont proposés par son fils Jacques Glay, avec tous nos remerciements.
Marcel GLAY est né le 1er octobre 1920 à Villers le Tilleul (08) ; il est décédé à Charleville (08) le 22 mars 1982.
Il avait été affecté le 15 Octobre 1944 au BM 24 de la 1ère DFL.Il est nommé Caporal au feu le 1er Janvier 1945.Quelques jours plus tard, lors de la contre-offensive sur Strasbourg, le matin du 7 Janvier 1945, les Allemands occupent par surprise l'entrée Ouest du village d'Obenheim devant le pont du canal qui n'est défendu que par quelques éléments de la section Arrighi du BM 24 (29 hommes).Malgré leur nombre inférieur, les troupes françaises défendent héroïquement leur position et les Allemands battent en retraite.Ils sont attaqués à nouveau, une heure après un bombardement infernal mais devant leur résistance acharnée, les Allemands se replient une seconde fois dans les bois derrière le cimetière.Vers 11 heures, ils reviennent à la charge devant le pont du canal , à l'écluse 76, sous la protection de 4 chars Tigre prenant les défenseurs sous leur feu incessant.Le chef de groupe ayant été tué, 17 soldats étant blessés, la résistance prolongée devient impossible.Le caporal Scherding prend alors le commandement et donne l'ordre de repli, non sans avoir fait sauter le pont du canal, entrainant dans l'eau le Tigre qui le traversait.Puis , il se jette lui-même dans la bataille avec deux hommes, le caporal GLAY et le soldat FLEUROT : Ils attaquent les chars à la grenade afin de permettre l'évacuation de leurs camarades (30 dont 17 blessés).(source : La bataille d'Obenheim Fondation BM 24 Obenheim)Char Tigre
Le 9 Janvier, l'intrépide Caporal GLAY est de nouveau volontaire pour une difficile mission de liaison avec une unité amie à Gershteim, alors qu'Obenheim était encerclé : pour traverser les lignes allemandes, il franchit à la nage la rivière glacée et accomplit sa mission en rapportant à Obenheim des renseignements sur la situation à Gershteim...Pour cet acte de courage, Marcel GLAY fut cité à l'Ordre de la Division avec attribution de la Croix de guerre 39-45 avec Etoile de Vermeil.Le lendemain 10 Janvier 1945, il fut blessé, fait prisonnier et transféré au Stalag 13 D de Nuremberg.
Il s'en évade le 16 Avril 1945, rejoint les forces alliées le 19 et se présente à l'organe des FFL le 23 Avril...
(Dossier SHD à Vincennes)
OBENHEIM JUILLET 1945 FETE DE LA LIBERATION
Marcel GLAY avait rencontré sa future épouse à Obenheim, dont elle était originaire.
Ils se marièrent à Obenheim le 10 Novembre 1945, en présence de quelques camarades du BM 24...
Marcel GLAY, en civil , se tient au second rang entre deux de ses camarades
En famille....
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Par authion le 15 Mars 2018 à 09:25
Exposition jusqu'au 2 avril 2018 sur les piliers de la cour d'honneur des Invalides.
Accès libre et gratuit tous les jours 10h-17h.Les compagnons de la Libération ont des origines sociales, géographiques, confessionnelles et générationnelles très diverses mais ils se sont, tous et toutes, retrouvés, entre 1940 et 1945, dans un combat commun et des valeurs partagées qui sont le socle de la citoyenneté d’aujourd’hui.
Fait peu connu, une partie non négligeable d’entre eux (118 sur 1038) ont fait l’expérience du feu lors du premier conflit mondial, s’y distinguant souvent par leur courage et leur sens du devoir. Quelque vingt ans plus tard, dans un contexte radicalement différent, ils s’illustreront par un engagement volontaire, dicté par leur conscience, rejoignant ainsi la petite minorité de ceux qui formeront la Résistance française, dans les rangs de la France libre comme dans les durs combats de la clandestinité.
Exposition réalisée par le musée de l’ordre de la Libération et le musée de l’Armée dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre.
Commissariat :
Vincent Giraudier, responsable du département historial Charles de Gaulle, musée de l’Armée
Vladimir Trouplin, conservateur, musée de l’ordre de la Libération
Lionel Dardenne, assistant du conservateur, musée de l’ordre de la LibérationSource : Ordre de la Libération
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L'Ordre de la Libération a publié sur sa page Facebook quelques "épisodes " de cette Exposition, dont un est consacré au Compagnon Henri FRUCHAUD, ancien des services de Santé de la 1ère DFL.
" Le nombre considérable de 21 millions de blessés pour toute la guerre est à la hauteur de la puissance de feu déployée par les belligérants, victimes de l’utilisation massive de l’artillerie comme de l’apparition d’armes nouvelles : aviation, gaz de combat, chars d’assaut. L’évacuation des blessés est souvent confiée à des étudiants en médecine comme Henri Fruchaud, appelé de la classe 1914. Comme brancardier puis comme médecin auxiliaire, il est présent sur les champs de bataille de la Marne, d’Ypres, d’Artois, de Champagne et de la Somme où il prend tous les risques pour remplir sa mission sous les bombardements. Son courage dans ce poste à hauts risques lui vaut la Légion d’honneur, la Médaille militaire et 4 citations.
Revue de la France Libre 1960
Mobilisé comme médecin en 1939, il entend l’appel du 18 juin 1940 et rejoint Londres. Directeur du service de santé des Forces françaises libres, il prend part à toutes les campagnes d’Afrique puis d’Italie jusqu’en mars 1944 avant d’être nommé en Syrie où il demeure après la guerre".
Biographie de Henri Fruchaud - Ordre de la Libération
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IN MEMORIAM
"Tous les Français Libres du Levant connaissaient le médecin-colonel Fruchaud, l’un des premiers qui rallièrent le général de Gaulle dès juin 1940.
Né à Angers le 16 juillet 1894, issu d’une famille de médecins, il avait fait de brillantes études à la Faculté de médecine de Paris, avait été interne des hôpitaux de Paris, chef de clinique et professeur de clinique chirurgicale à l’École de médecine d’Angers.
Nombreux sont ses travaux publiés ; et d’autres, en d’autres lieux, sauront rendre hommage à son oeuvre scientifique. Il était membre de l’académie de chirurgie.
Notre première rencontre date de mai 1941, lorsque j’allai à Suez accueillir les camarades du Service de Santé F.F.L., revenant de la campagne d’Erythrée où il dirigeait le groupe sanitaire de la Brigade Française d’Orient.
Souffrant encore d’une fracture du calcanéum qu’il s’était faite pendant cette campagne, passionné par le travail de chirurgien aux armées, brûlant du désir de servir, il se met immédiatement en route pour rejoindre la formation Hadfield-Spears qui a été dirigée dès son débarquement au camp de Sarafand, en Palestine.
C’est à Sarafand qu’il prend contact avec la formation dirigée par Mme Spears et aussitôt son esprit d’organisation et son tempérament chirurgical commencent à se manifester, sans éviter les heurts avec la directrice qui, elle aussi, possédait une forte personnalité. J’ai dû intervenir plus d’une fois pour aplanir les difficultés.
Lady Spears - Album Jean Jacopin (Livre d'Or des FFL)
Au moment des opérations de Syrie, il installe son service de chirurgie à Deraa, dans cet ancien poste frontière de la Syrie et de la Palestine et, après l’occupation de Damas, il part pour y déployer sa formation, prenant soin en même temps des blessés de l’hôpital militaire de Verbizier.
Beyrouth est l’étape suivante où, à l’hôpital Saint-Charles Borromée , il commence à former et à rôder son équipe destinée aux futures campagnes de Libye, de Tunisie et d’Italie.
le Service de Santé de la France Libre, 1940 à 1943 de Guy Chauliac
le Service de Santé de la France Libre, 1940 à 1943 de Guy Chauliac
Travaillant sans arrêt, enseignant aux jeunes sa vaste expérience chirurgicale, Fruchaud fait construire les premiers camions chirurgicaux où le maximum de confort et d’espace est réservé aux futurs blessés. Une fois déployés, ces deux camions juxtaposés constituaient une cible trop voyante pour l’aviation ennemie, notamment en terrain désertique.
Nos aviateurs l’appelaient La Chapelle tellement elle était un point de repère pour eux.
Lors du siège de Bir-Hakeim ils furent du reste détruits pendant un bombardement aérien.
Il fallait voir Fruchaud à Bir-Hakeim, assis dans une tranchée individuelle, un véritable trou plein de cette poussière fine du désert de Libye, rédigeant sur ses genoux son tome I de Chirurgie de guerre, publié ultérieurement avec beaucoup de difficultés en 1943, à Beyrouth.
Ce fut le premier traité de chirurgie de guerre de la Seconde Guerre mondiale.
Ce n’est pas l’endroit d’analyser cet ouvrage, mais il révélait son don d’observation et sa vaste culture chirurgicale et surtout son expérience de la chirurgie de guerre et de traumatologie. Anatomiste distingué, opérateur adroit de grande classe, ayant des vues très justes sur la biologie des plaies de guerre, très au courant de l’anesthésiologie moderne et de la transfusion, ce grand chirurgien obtenait le maximum de guérisons après ses interventions conservatrices. Enseignant et se perfectionnant lui-même sans cesse, il ne partageait pas toujours les points de vue des chirurgiens de l’armée britannique.
Opérer le blessé le plus tôt possible, le plus près des lignes, lui éviter les longs transports si meurtriers à cette époque, dans ce théâtre d’opérations aux lignes de communication très longues et pénibles dans un climat peu clément , telle était sa doctrine, alors quelque peu révolutionnaire.
D’un caractère entier, peu enclin à la bienveillance envers ceux qui ne connaissaient pas leur profession, Fruchaud refusait d’admettre la fatigue malgré des crises d’asthme qui ne faisaient qu’empirer dans ce désert sans pitié. Il fut obligé de retourner au Liban peu de temps avant la bataille de Bir-Hakeim.
Il revient en Algérie en 1943, où il prépare à nouveau la formation chirurgicale avancée mise à la disposition du corps expéditionnaire par M. Catroux et il part pour la campagne d’Italie.
Deux nouvelles citations seront ajoutées à celles déjà obtenues en 1914-1918.
Après un passage à Londres, où il se met au courant des méthodes récentes d’anesthésie et de réanimation, il retourne en Syrie pour prendre la chefferie de l’hôpital français Saint-Louis, à Alep.
Professeur de clinique chirurgicale à l’École de médecine d’Angers avant les hostilités, Fruchaud ne reste pas en France après la guerre. Séduit par l’Orient et aussi par le travail à y faire, il se fixe à Alep où il dirige l’hôpital français, opérant tout le Proche-Orient, faisant connaître la chirurgie française et maintenant très haut le prestige de la France et de la France Libre.
Très estimé, il est un des rares Français à pouvoir circuler librement après le changement de régime en Syrie.
Cependant, il a de nouveau des difficultés et maintes fois, lors de ses derniers passages en France, il vient me faire ses confidences.
Il ne veut plus rester en Syrie et finalement il quitte Alep.
Il a 65 ans et doit se créer une nouvelle situation, soit en Algérie, soit en France. Les difficultés de s’imposer après cette longue absence, les difficultés matérielles pour réaliser un centre de chirurgie ne l’effraient pas. Il frappe à beaucoup de portes mais, en dehors de quelques anciens F.F.L., il trouve peu d’appui pour une oeuvre d’envergure dans le Sahara et doit abandonner ce projet.
Invité par le gouvernement iranien, il part à nouveau et revient sans pouvoir envisager de prendre le service de chirurgie à Schiraz. Il remplace un de ses parents qui dirigeait une clinique de chirurgie à Poitiers.
Une seule chose l’intéressait, la chirurgie. Sa distraction : les beaux livres qu’il possédait, la littérature et la musique classiques. Son dernier livre écrit à Alep, Anatomie chirurgicale des hernies de l’aine, Doin 1956, est autant un chef-d’œuvre de chirurgie que d’art.
Il n’écoutait pas les conseils de ses amis et il n’a pas su se ménager. Les voyages fatigants, ses préoccupations quant à sa situation ont ruiné sa santé, sans jamais atteindre son moral et son courage.
Une hémorragie cérébrale le frappe en plein travail et, après un séjour de plusieurs semaines dans un hôpital parisien, il retourne dans sa propriété à Brunoy où je l’ai revu hémiplégique et amaigri, le sourire aux lèvres, quelques semaines avant qu’il ne nous quitte. Le dévouement des siens a adouci ses derniers moments et son départ s’est fait sans qu’il en fut conscient.
Un grand seigneur de la chirurgie n’est plus, un Compagnon de la Libération nous a quittés, un Français Libre, qui a fait beaucoup pour les combattants dont beaucoup lui doivent et leur reconnaissance et leur vie. Un ami fidèle pour ceux qui le connaissaient et savaient apprécier sa vaste culture, sa finesse et sa personnalité pleine de charme et très entière.
Dès qu’il fut averti du décès survenu le 11 août, le général de Gaulle a fait parvenir, de Colombey, une lettre à Mme Fruchaud, lui exprimant toute son émotion pour la disparition d’un de ses premiers compagnons.
Aucun hommage n’eut pu être plus sensible à notre ami.
Il fut enterré à Trémentines (Maine-et-Loire), le 13 août 1960, à côté de son père, le docteur Henri Fruchaud, natif de ce pays de Vendée.
Il ne reste plus qu’à nous incliner devant la grande douleur de sa femmi et de ses enfants et de garder intact le souvenir de celui qui fut l’un de nous, et l’un des meilleurs".
Médecin général inspecteur
REILINGER
Revue de la France Libre n°128 septembre-octobre 1960
LIVRE D'OR DES FFL
Les photographies de Henri Fruchaud ont été publiées sur sa page dans le Livre d'Or des Français Libres
Consultez également le très riche album de photographies (6 pages) de Jean JACOPIN (Ambulance chirurgicale légère Hadsfield Spears)
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Par authion le 14 Mars 2018 à 09:21
Lecture audio du Journal de Marche de René Martel
ETAPE 6
Le 8 Mai 1945 en Italie...
Passage des cols avant l'Italie
Frontière Italienne
défilé à Paris
ConclusionAprès sa démobilisation, je présume que son retour à la vie civile n’a pas du être facile car dans les villes et villages, au fur et à mesure de leur libération, la vie avait repris son cours. Tous ces jeunes livrés à eux-mêmes n’ont sans doute pas été reçus comme des héros
Un ancien que j’ai rencontré, m’a dit que lorsqu’il a recherché du travail, un habitant de son village lui a dit « je n’ai pas de travail à te proposer, le village était libéré, tu n’avais qu’à pas y aller »
Après avoir connu la dure vie du combattant, la solidarité et l’esprit de camaraderie entre frères d’arme, il fallait reprendre une vie normale, retrouver du travail, reprendre le rythme de tout un chacun.
Mon père a réussi comme beaucoup d’anciens à revivre, retravailler et fonder une famille en faisant semblant d’oublier ce qu’ils avaient vécu, la perte de copains et voir la mort de près.
Je pense qu’ils ont du en faire des cauchemars durant leur vie.
Apres avoir lu son cahier de marche, j’ai commencé à faire mes recherches.
Lire des livres d’anciens de la DFL sur lesquels je pouvais croiser des scènes identiques aux écrits de mon père.
J’ai rencontré Pascal Vanotti qui effectué également les mêmes recherches puisque par le plus grand des hasards nos pères ont combattu côte à côte, affectés en octobre 44 à la CA du BM 21
Lorsque son père, Jacques Vanotti a eu le journal de papa en main il m’a dit :« C’était bien cela ne le garde pas pour toi, montre le !»
Monsieur René Bausseron, ancien du BM11, me confirma également le coté extraordinaire du journal.
Après avoir eu la chance de rencontrer des personnes comme Florence Roumeguere, Blandine Bongrand Saint Hillier et Brigitte Pefferkorn, j’ai participé aux différents articles du blog sur les combats de l’Authion.
Depuis tout cela, j’ai quelques phrases de mon père qui me sont revenues :
« J’étais entouré de deux camarades, il y a eu une explosion, ils sont mort tous les deux » (je pense que cela c’est passé le 14 janvier)
« Il fallait prendre un camarade blessé sur le dos et je sentais son sang et ses intestins coulés dans mon cou » (je suppose que cela correspond à partir du 5 avril sur Pezurbe)
« A mon retour, j’ai eu du mal à me réhabituer à dormir dans un lit »
Quelques indications :
Presque tous les hivers, mon père avait des problèmes aux pieds, il disait au médecin que c’était suite aux pieds gelés
Je pense que d’autres me reviendront !!
Voilà, je pense que nous, descendants, enfants ou petits enfants ; nous avons une histoire à raconter, à faire connaitre, à partager.
Si vous avez des documents, des photos, des écrits ou des anecdotes, le blog est là pour cela.
Nous devons participer au Devoir de Mémoire en hommage à nos anciens.
Une petite histoire méconnue qui doit être reconnue dans la Grande Histoire.
Christian Martel
Photo de Pascal Vanotti et Christian Martel à l'Authion
Récapitulatif des étapes audio précédentes
du Journal de marche de René Martel
ETAPE -1- Les Vosges, automne 1944
ETAPE -2- La libération du territoire de Belfort
ETAPE -3- De Masevaux au Front de l'Atlantique et retour...ETAPE -4- Combats en Alsace de Janvier à Mars 1945
ETAPE -5- Derniers combats à l'Authion (Printemps 1945)
Couverture 1 et 2 du Journal de Marche(Documents et photos Christian Martel)
Fondation B.M 24 Obenheim
5 commentaires -
Par authion le 13 Mars 2018 à 12:42
Monsieur Gilles Méhaut, fils de Marcel MEHAUT (BIMP) vous signale que le Carnet de Jacques BARDET (BIMP), "Français Libre à en mourir", édité avec le concours de la Fondation Charles de Gaulle en 2010 ne sera prochainement plus à la vente car les Editions Italiques cessent leur activité. Il reste cependant quelques exemplaires à la vente... LIEN
PRESENTATIONS
- Ministère de la Défense LIEN
Journal de marche d’un jeune Français libre, depuis la Libye et Bir Hakeim en 1942 jusqu’au débarquement de Provence en 1944, en passant par la campagne d’Italie.
Témoignage exemplaire, le journal du caporal Jacques Bardet a été retrouvé dans une décharge dans les années 1970. Touché par ce texte et sa valeur littéraire, morale et humaine, le général Jean Delaunay l’a retranscrit et annoté.
Ce jeune soldat, mort la veille de ses 25 ans, nous livre dans ce récit un message d’espoir, de courage et d’idéal.
- Site internet Bir-Hacheim, le Rombier LIEN
"Ces notes quotidiennes ou épisodiques sont poignantes car le journal de Jacques Bardet s’arrête le 21 août 1944. Au bas de sa dernière note, un anonyme y a noté:« Là s’arrête le journal du caporal Jacques Bardet qui, le surlendemain, 23 août 1944, a trouvé la mort à son poste de combat au cours de l’attaque de la Mauranne en rejoignant sa pièce de mortier sous un violent tir d’artillerie ennemie. »
En ces quelques lignes, avec la belle préface d’Yves Guéna et les notes du général Delaunay; on sait, par avance, que c’est le journal d’un mort en sursis que l’on va accompagner en du Liban à l’Egypte, de la Libye à Bir Hakeim, en Italie puis en Provence de 1942 à 1944.
On y découvrira, ce que peu de gens savent, que la guerre est faite au quotidien de beaucoup de temps morts, d’attente, de fausses informations. On y découvre l’importance de la guerre aérienne en Libye, l’opiniatreté du combattant allemand en Italie, le rapport aux civils italiens lors de la remontée de la botte. Jacques Bardet livre ses joies, ses peines, ses motivations, ses baisses de moral sans le fard d’une ré-écriture postérieure qui, bien souvent, arrondit les angles !
Jacques Bardet est mort à 25 ans avec son idéal de Français Libre ! In memoriam.
Je conseille vivement cet ouvrage à tous ceux qui s’intéressent aux combats de la France Libre mais aussi à ceux qui s’intéressent plus largement à l’histoire militaire et aux témoignages concrets de soldats engagés dans des conflits.
Qui plus est, indispensable quand on sait que ce témoignage a failli disparaître, récupéré in extremis dans une décharge publique…
Une belle publication des éditions Italiques avec deux carnets photos et les notes bien utiles du général Delaunay".
Jacques Bardet de face sur le toit de la Fordson le 12 Juin 1942
le lendemain de la sortie de Bir Hakeim
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