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Par authion le 13 Février 2019 à 20:18
Ce texte se veut être un rappel, un souvenir et un hommage
rendu aux femmes de l'ombre puisqu'un portrait plus complet de Marie-Jeanne avait été réalisé par nos soins sur ce blog en Décembre 2014 - LIENLes femmes de l'ombre
(Photo : Citoyens Résistants d'Hier et d'Aujourd'hui)
Dès 1940, Paulette Jacquier, jeune femme idéaliste, mystique et poète n'a qu'une idée en tête, résister. En 1941, à Grenoble, elle rencontre "Jean-Marie" et se met à son service. Les actions de propagande ou de liaisons se succèdent. En 1942, elle crée une sixaine à La Frette, trouve des armes et commence aussitôt à multiplier les coups de mains contre l'occupant et ses collaborateurs, tout en transmettant à Londres les mouvements des troupes ennemies comme l'inventaire de leurs installations sa bravoure commence à être légendaire, tout comme son nom de couverture "Marie-Jeanne" en probable "hommage" à son premier contact dans cette vie aventureuse. Très vite, elle devient une cible prioritaire de l'ennemi. La milice réussit à l'identifier, la dénonce aux allemands et en mai 1944, la Gestapo cerne la ferme de son père. Par sécurité, elle est hébergée chez une voisine et arrive à s'échapper. Ce "jeu du chat et de la souris" va encore durer presque deux mois quand, à la mi-juillet 44, venant en aide à un groupe de résistants, elle est cernée et arrêtée par un groupe de P.P.F. Ce dernier la remet à la Feld Gendarmerie de Bourgoin. Malgré un interrogatoire "musclé", ses tortionnaires nazis et français ne sont pas sûrs d'avoir mis la main sur "la" Marie-Jeanne. Craignant de ne pouvoir se taire plus longtemps, elle décide de s'évader et en, pleine nuit, à l'aide d'une corde improvisée, elle se laisse glisser de la fenêtre de la pièce dans laquelle on l'a enfermée. La réception au sol se passe mal et c'est avec une cheville blessée qu'elle parvient à rejoindre une maison amie avant d'être prise en charge par la filière d'Yvonne Gatel qui la rapatrie au Chambaran. En représailles, les allemands, furieux, incendient quatre fermes de la Frette et fusillent deux otages dont son père, ancien de 14/18.
Marie-Jeanne va rester avec nous jusqu'à la fin de la guerre et c'est dans un Lyon libéré que, le 14 septembre 1944, le Général de Gaulle lui remet (ci-dessous) la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur avec citation à l'ordre de l'Armée .
Texte extrait du site "Traces d'histoire"(Photo 1ere DFL)
" Nature d'élite, d'une modestie rare, d'une énergie indomptable et d'un courage exceptionnel a été, par son rayonnement et son exemple, un des flambeaux de la Résistance du Dauphiné. Émule de Jeanne Hachette, est digne que son nom reste dans les mémoires comme celui d'une des plus pures et des plus vaillantes filles de France… " *
Elle finira la guerre, en combattante de première ligne, avec la DFL, et défilera à Antibes et Cannes pour la Victoire.
Le défilé de la victoire à Cannes le 9 mai 1945
(Photo 1ere DFL)
En juin 1974, devant une stèle à la mémoire des "Chambarand", le général MOREL, son ancien Capitaine, lui remet la rosette d'officier de la Légion d'Honneur. Depuis qu'elle a été assistante sociale en Allemagne, elle a retrouvé pleinement sa condition féminine. Elle est redevenue Paulette mais pour ses anciens compagnons d'armes, elle est restée Marie-Jeanne. Peu d'entre eux l'ont sans doute revue. Mais le général GARDET est toujours demeuré en relation avec son étonnant petit caporal. Début 75, elle lui écrit : "J'ai rempli ma vie de soldat, d'épouse, de mère". Un mois plus tard, elle rejoint dans un autre monde ses anciens compagnons tombés dans l'Isère et de Giromagny à Breil.
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Par authion le 11 Février 2019 à 21:50
La mort tragique de Maurice de Seynes
et de Vladimir Bielozoub son mécanicien.
Maurice de Seynes
(photo Ciel De Gloire)S'il y a bien un nom français que les Russes connaissent à part celui de Napoléon, c'est celui du capitaine Maurice de Seynes. De Seynes arriva au neuneu (normandie-niemen) en janvier 1944. Il s'était rallié à la France libre en 1942 et avait eu deux victoires les 5 et 6 juin 1940 (au sein du GC 2/6, croix de guerre). Le 15 juillet 1944, lors d’un convoyage vers Mikountani, son Yak a une fuite d’essence. Le cockpit en est envahi. Maurice est totalement aveuglé. Il n'arrive plus à respirer. Le commandant Delfino lui ordonne de sauter pour éviter le pire. Cependant son mécano, Vladimir Belozub (présent dans l'avion, classique en cas de convoyage), ne possède pas de parachute. De Seynes refuse de l’abandonner et tente ce qu'il peut pour atterrir mais l'avion finit par s'écraser avec les deux héros à son bord. Ce geste scella définitivement l'amitié franco-russe et les deux furent enterrés ensemble sur ordre de Staline.
(Rudolph de Patureaux)
(Photo internet)
(Extrait du site Cieldegloire)
Maurice DE SEYNES est né le 7 Août 1914 à PARIS. Il est admis à 1'Ecole de l'Air en 1936 avec la promotion "Capitaine Astier de Villatte". Très rapidement il se révèle comme un élève particulièrement brillant et obtient son brevet de pilote en Août 1937. Il est alors affecté à l'École de chasse de Romilly-sur-Seine et rejoint un an plus tard, l'escadrille du groupe de chasse II/6 à Chartres. Il part en campagne avec son groupe stationné successivement à Engelure, Dunkerque et Maubeuge.
Jeune officier pilote il se distingue particulièrement. manifestant au cours de nombreux engagements autant d'ardeur que de sang-froid. Ce comportement exemplaire lui vaut une citation à l'ordre de l'armée aérienne, comportant l'attribution de la Croix de Guerre pour avoir abattu deux avions ennemis les 5 et 6 Juin1940. A la suite de la dissolution de son groupe de chasse, il est affecté au groupe de reconnaissance 2/14 en Juillet 1940 puis à l'école de l'air à Toulouse et au Groupe de chasse II/8 à Marignane.
En 1942, son unité étant dissoute. il décide de rejoindre les Forces aériennes françaises libres (FAFL).
Affecté au groupe de chasse "Normandie" le 1er Janvier 1944. il participe avec une foi inébranlable aux offensives victorieuses dans les secteurs de Vitebsk, Orcha. Borissov et Minsk.
Le 15 Juillet 1944, son unité rejoint le terrain de Mikountani afin de rester au plus près du front. Lors de ces déplacements, il était d'usage que le mécanicien voyage avec son pilote. mais la place exiguë qui lui était réservée interdisait l'emport d'un parachute. Le Capitaine Maurice DE SEYNES s'envole donc avec son mécanicien soviétique. le Sergent BIELOZOUBE dit le "Philosophe".
Peu après le décollage. le pilote revient vers le terrain et rend compte qu'il est victime d'une fuite d'essence dans la cabine. Aveuglé. puis intoxiqué, il cherche à atterrir à plusieurs reprises, mais en vain. Il reçoit l'ordre de sauter en parachute. Le Capitaine DE SEYNES refuse, par solidarité avec son passager, et s'écrase au sol lors de sa dernière tentative d'atterrissage. Le sacrifice de Maurice de Seynes impressionne considérablement le personnel soviétique du groupe Normandie. S'ils avaient jamais eu des doutes sur la fraternité d'armes qui les unissait aux pilotes français, ils venaient d'en avoir une tragique démonstration.
Le 26 mai 1989 la Base aérienne 115
prend le nom de tradition « Capitaine de Seynes ». *UN CERTAIN SENS DE L'HONNEUR *
(Texte du site aerostories)
Le 15 juillet 1944, le groupe Normandie change de terrain. Il quitte Doubrovka pour Mikountani, un petit village de l'ancienne Pologne. À 9 heures, départ de la première escadrille, suivie vingt minutes plus tard par la deuxième. Quelques minutes après le décollage du dernier groupe, la patrouille Seynes-Le Bras revient. Maurice de Seynes semble en difficulté. Pierre Matras narre cette triste histoire :
"Il essaya une première fois de se poser, mais se présenta au sol à une vitesse si grande qu'il ne put y arriver et reprit de l'altitude. Le pilote, manifestement aveuglé et intoxiqué par les vapeurs d'essence qui envahissaient la cabine, ne pouvait garder le contrôle de son appareil. Il lutta jusqu'au bout et par trois fois tenta l'atterrissage, malgré l'ordre de Delfino qui lui parlait à la radio de la base et l'adjurait d'évacuer en parachute, ce qui lui eût été facile."
"Nous avions compris - comme nous tous, il avait emmené avec lui, coincé dans un petit intervalle entre la plaque de blindage et l'arrière de l'appareil, son mécano russe. Après un demi-tonneau, il percuta le sol et explosa instantanément. Sur la carcasse de l'appareil, le numéro de l'avion de Seynes était encore visible... Son fidèle mécanicien, Bielozub, n'ayant pas de parachute, Seynes avait estimé qu'il n'avait pas le droit de l'abandonner".
Son fidèle mécanicien, Bielozub
Le sacrifice de Maurice de Seynes impressionne considérablement le personnel soviétique du groupe Normandie. S'ils avaient jamais eu des doutes sur la fraternité d'armes qui les unissait aux pilotes français, ils venaient d'en avoir une tragique démonstration. Maurice de Seynes avait participé à la campagne de France avec le GC II/6, obtenant deux victoires au moment où le groupe venait d'être transformé sur Bloch 152. Il rejoignit le GC 3 en janvier 1944 et n'eut pas l'opportunité d'allonger son palmarès personnel.Là-bas en Russie...
(Photo du site airmerter)
Le cimetière de Vvedenskoye à Moscou * abrite une petite parcelle , propriété de la France . Un obélisque entouré de chaînes soutenues par des canons napoléoniens est encerclé de part et d'autre de tombes de pilotes engagés dans le régiment de chasse " NORMANDIE-NIEMEN " et morts au combat pendant la Seconde Guerre mondiale . Un filet de lumière filtre sur l'une d'entre-elles , comme pour l'indiquer à l'inconnu qui passe . Deux hommes sont enterrés côte à côte . La sépulture symbolise à elle seule le sentiment d'amitié qui lie la Russie et la France . Le capitaine MAURICE de SEYNES y repose depuis quasiment 70 ans aux côtés de son mécanicien russe , VLADIMIR BIELOZUB . Le pilote français trouve la mort aux commandes de son YAK 9 . Refusant d'abandonner son mécanicien russe qui ne pouvait s'extraire de l'appareil , les deux hommes plongent ensemble dans l'éternité , le 15 juillet 1944.
• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Ordre de la Guerre pour
le Salut de la Patrie (URSS)(Photo Cieldegloire )
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 1 Février 2019 à 16:45
En hommage à mon Frère, mon Oncle
Jean FRUHAUF
Premier contact avec les enfants du blog !
Brideau, mardi 24 Octobre 2017
Mon oncle Jean Frühauf était du bm21 aussi. Il est tombé à Elsenheim en portant un ordre de mission...J'ai la copie dactylo de son journal de marche. Je vais regarder attentivement votre témoignage. Merci et saluons tous ces si jeunes combattants de notre liberté. *Françoise (sa nièce).
En ce jour anniversaire de la libération d’Elsenheim
Une pensée particulière pour Jean et tous ses camarades !
Courrier de monsieur Henri FRUHAUF
du 25 janvier 2019
Mon frère aîné, Jean Frühauf, né le 28 Aout 1925, s'est engagé après la libération de Chalon-sur-Saône
(le 5 septembre 1944.)Incorporé au BM21 de la 1ère DFL, mais portant des lunettes qui lui interdisaient un tir précis, il se voit affecté comme secrétaire au PC du bataillon et sera cuisinier, dactylo, au jalonnement, de garde ….
Il est agent de liaison en ce soir tombant du 30 janvier 1945.
A ce titre, il vient de partir du poste de commandement de la 2ème compagnie sur le chemin du moulin à Elsenheim pour se rendre au PC de la 3-ème compagnie, plus au nord, lorsqu'une forte rafale d'obus allemands l'atteint à la tête.
Il semble qu'il a été évacué dans une unité Spears à Bergheim. Mais il est difficile de le savoir avec exactitude…………
(Suite à venir plus loin)
Photocopie du message porté par Jean
Décryptage du message porté par Jean
Je reçois à l'instant ton C.R rendant compte progression difficile en raison feux de flanc.
Si progression impossible installe-toi sur place pour la nuit en P.A fermé.
Attention notamment à tes flancs: mets solide bouchon sur le ruisseau.
Mon P.C reste à la même place.
Le génie a été demandé: il va travailler cette nuit.
De bonne heure demain matin dès que les chars auront rejoint reprends progression, installe-toi sur rive ouest de la Blind avec solides bouchons derrière-toi et pousse forte reconnaissance vers le sud pour (illisible ) Lafaurie.
Lafaurie essaye actuellement de franchir le ruisseau. Il reprendra de même demain matin.
17H20
Le chef de bataillon (ou de corps )
signature illisible
Je t'envoie un poste radio
Déplacements géographiques de Jean
(selon son journal de marche )
Du 25 sept au 4 oct 1944 : CHALON sur SAÔNE
5 oct 1944 : DIJON BESANCON
8 oct 1944 : VILLERSEXEL, LURE, MAGNY
9 oct 1944 : FROTEY lès LURE
15 oct 1944 : aller/retour à LURE et VILLERSEXEL
17 oct 1944 : RONCHAMP
22 oct, 2 nov, 12 nov 1944 : aller/retour à MALBOUHANS
19 nov 1944 : CHAMPAGNEY
20 nov 1944 : RONCHAMP, PLANCHER-BAS , (EVETTE-SALBERT ou ) ERREVET
22 nov 1944 : SERMAMAGNY
25 nov 1944 : GIROMAGNY, GROSMAGNY, PETIT-MAGNY
ROUGEMONT
30 nov 1944 :CHAMPAGNEY, RONCHAMP, LURE, NOROY le BOURG
13 et 14 nov 1944 : VESOUL, GRAY, DIJON, CHAGNY, MONTCHANIN, PARAY, ROANNE ST GERMAIN des FOSSES, GANNAT, MONTLUCON, LIMOGES
15 nov 1944 : ANGOULEME, COUTRAS, ST CHRISTOLY de BLAYE ( dort à Etauliers )
du 26 au 29 nov 1944 : ANGOULEME, LIMOGES, MONTLUCON, GANNAT, PARAY, MONTCHANIN, CHAGNY, DIJON, LANGRES, LIVERDUN, NANCY, LUNEVILLE, REMENOVILLE
31 déc 1944 : LUNEVILLE, BLAMONT, SARREBOURG, SAVERNE ERSTEIN
17 janvier 1945 : MATZENHEIM
18 janvier 1945 : DAMBACH , NIEDERNAI, SELESTAT
25 janvier 1945 : aller/retour à ROTHAU ( 70 kms environ )
30 janvier 1945 : non noté mais ce jour objectif 10 kms vers le Rhin, sans doute ILLHAEUSE
Cette feuille de route, recoupe parfaitement les différents témoignages de combattants ou d’officiers trouvés sur le blog.
Son camarade Jean Delhoume relatera à mes parents
Les circonstances de cette tragédie.
Etats de services de Jean
(archives de Vincennes )
En date du 20 novembre 2018
(suite) Courrier de monsieur Henri FRUHAUF
Nous avons eu la surprise de découvrir qu'il avait été cité à l'ordre de la brigade, ce que mes parents n'ont jamais su.
Il a noté, le 29 janvier au soir, l'arrivée des Tabors, troupes de choc marocaines, et aussi la splendeur du paysage bien enneigé.
Enterré provisoirement au cimetière du Ladhof à Colmar, il a été transféré à la nécropole de Sigolsheim où il repose avec ses frères d'armes.
Son nom figure sur le monument aux morts de Chalon-sur-Saône.
Henri FRUHAUF 92ans
N’oublions Jamais !
Henri & Françoise Frühauf
(Photos et Documents Famille Frühauf)
Vous pouvez lire le journal de route de Jean Frühauf en suivant ce lien
Fondation B.M.24 Obenheim
4 commentaires -
Par authion le 30 Janvier 2019 à 21:28
(Sur proposition de
Blandine Bongrand Saint Hillier)
Page 1PUISSENT LES GÉNÉRATIONS QUI PRENDRONT LA RELÈVE POUR LA SURVIE DE LA FRANCE NE JAMAIS OUBLIER CE QU’ELLES DOIVENT
AUX "AFRICAINS QUI VENAIENT DE LOIN"Le 22 ème bataillon de marche nord-africain (22è BMNA) est une unité créée pendant la Seconde Guerre mondiale et intégrée au sein des Forces françaises libres du général de Gaulle.
En activité de 1941 à 1946, l'unité s'est notamment illustré en 1942 lors de la bataille de Bir Hakeim, au sein de la 1 re brigade française libre du général Kœnig, puis lors des campagnes d'Italie et de France au sein de la 1 ère division française libre.
*22e BMNA - Le commandant Lequesne
22 Bmna - Musée de l'Armée
22 BMNA - AFN René Petitot et P. Maréchal - Fonds René Petitot
22 BMNA - René Petitot - Col René Petitot
1944 - Italie - De gaulle 18 mai décore le fanion du 22 BMNA - Cdt Lequesne
Authion- Escarène - dernier adieu aux tirailleurs du 22 Bmna
Col. René Petitot
Lyon 1944 - Général de Lattre et soldats du 22 BMNA - Gérard Priol
22 BMNA - 1945 - Juan les Pins- Groupe de soldats de la 2e compagnie
Musée de l'Armée22 BMNA Musée de l'Armée
22 BMNA - Musée de l'Armée
22 Bmna - Musée de l'Armée
22 BMNA- Soldats de la 2e compagnie
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Par authion le 25 Janvier 2019 à 11:17
(Reportage France3 Nouvelle Aquitaine)
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Le Bordelais Marcel Barbary vient de fêter son 105ème anniversaire en compagnie de sa famille. Une réception en son honneur à la résidence préfectorale, rue Vital Carles.(Photo FranceInfo 3 Nouvelle Aquitaine)
Marcel BARBARY est l’un des derniers survivants de la 1ère Division Française Libre de Gironde, et le plus âgé des porte-drapeaux de France encore en activité (association des anciens français libres de la Gironde). En cela, il participe encore à toutes les commémorations. Il a été reçu par Didier Lallement, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde.
Réception à la préfecture de la région Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde par Mr le préfet Didier Lallement.
(Photos FranceInfo 3 Nouvelle Aquitaine)
Ce 23 janvier 2019, il a auprès de lui sa famille quatre de ses cinq enfants, des petits-enfants, et arrières petits-enfants.
105 ans, c'est une fois encore se rendre compte du chemin parcouru. Il pose avec sa famille sans oublier le drapeau, brodé de la croix de Lorraine, sa fierté..La Fondation B.M.24 Obenheim
présente à Marcel toutes ses félicitationsFondation B.M.24 Obenheim
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