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    * Page souvenir - Georges Koudoukou du BM 2 - 1ère DFL - Compagnon de la Libération 

    (Cliquez sur les médailles)

     

    * Page souvenir - Georges Koudoukou du BM 2 - 1ère DFL - Compagnon de la Libération

     Georges Koudoukou 

     (Photo CENTRAFRIQUE-PRESSE.COM)

     

    Georges Koudoukou est né en 1894 à Fort Crampel (actuellement Kaga-Bandoro en République centrafricaine). 

    Cultivateur de profession, il s'engage pour la durée de la guerre, en janvier 1916, au Bataillon n°3 de l'AEF. 

    En 1919, il s'engage à nouveau pour trois ans; promu caporal en avril 1920, il passe au Bataillon n°2 de l'AEF. 

    Affecté à la 9e Compagnie du 16e Régiment de Tirailleurs sénégalais (16e RTS), il prend part comme sergent aux opérations du Maroc en 1925. 

    Muté ensuite au 12e RTS, Georges Koudoukou séjourne en métropole, à La Rochelle, de 1929 à 1931, avant d'être affecté au Bataillon de Tirailleurs de l'Oubangui-Chari à Bangui. 

    Promu adjudant-chef en 1934, il remplit de façon ininterrompue, de 1937 à 1940, les fonctions d'adjudant de compagnie à la 1ère Compagnie du Bataillon de Tirailleurs de l'Oubangui-Chari au camp de Kassaï. 

    Le 28 août 1940 à Bangui, il se rallie à la France libre entraînant derrière lui la troupe indigène de la garnison. 

    Affecté à la 7e Compagnie du Bataillon de Marche n°2 (BM 2) dès la formation de cette unité au camp de Kassaï à la fin de 1940, il quitte Bangui avec le BM 2 le 4 janvier 1941 pour le front du Moyen-Orient. Il prend part à la campagne de Syrie et aux opérations de police dans l'Euphrate avec sa compagnie, du 7 juin à la mi-novembre 1941. 

    Promu au grade de sous-lieutenant le 27 décembre 1941, nommé adjoint au commandant du BM 2, il devient le premier officier centrafricain. 

    Il participe ensuite à la campagne d'Egypte et de Cyrénaïque à partir du 4 janvier 1942 et combat sur la position de Bir-Hakeim du 27 mai au 10 juin 1942, date à laquelle il est grièvement blessé par éclat d'obus au P.C. du
    BM 2.
     

    Site Mémoires combattantes   ( Biographie Vidéo)

    Amputé d'une jambe sur place par le Dr Mayolle, il est évacué de Bir-Hakeim lors de la sortie de vive force dans la nuit du 10 au 11 juin. 

    Quelques jours plus tard, vraisemblablement le 15 juin 1942, le sous-lieutenant Koudoukou décède des suites de ses blessures dans un hôpital d'Alexandrie. 

     
    (Photo CENTRAFRIQUE-PRESSE.COM)
     

    • Compagnon de la Libération - décret du 9 septembre 1942

    • Médaille Militaire 

    • Croix de Guerre 39/45 avec palme 

    • Croix de Guerre des TOE 

    • Médaille Coloniale avec agrafe "Maroc 1925"

     

     

     Fondation B.M.24 Obenheim   

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  • Blandine Bongrand Saint Hillier nous fait part du décès de Jacques Roos, Français libre de 1940,
    survenu le 5 juin 2020, à l'âge de 100 ans.

     

    * Décès de M.JACQUES ROOS Français libre de 1940 - Ancien du B.M.5       * Décès de M.JACQUES ROOS Français libre de 1940 - Ancien du B.M.5

     

     

    * Décès de M.JACQUES ROOS Français libre de 1940 - Ancien du B.M.5

                  * 6 décembre 1920
       + 5 juin 2020

     

    Embarqué à Saint-Jean-de-Luz le 23 juin 1940, Jacques Roos fait partie des tout premiers engagés dans les Forces Françaises Libres début juillet 1940. D'abord affecté à une compagnie de transport, son parcours de Français libre l'amène rapidement en Afrique : opération de Dakar, Cameroun puis Tchad où il rejoint la Colonne Leclerc. Passage par Fort Lamy et Faya Largeau, il participe aux campagnes du Fezzan et occupe différents postes tels que gérant du foyer du soldat, major postal ou administrateur de certains secteurs du pays.
    Après la Tunisie, il intègre le BM5 et prend part à la campagne d'Italie puis à la campagne de France au sein de la 1ère Division Française Libre. Il termine la guerre en 1945 avec le grade de sergent.
    Avec l'élégance et la classe qui le caractérisaient, Jacques Roos aimait retrouver ses compagnons de combat, jusqu'à ces dernières années, au Club de la Fondation de la France Libre à Paris.
    Nous saluons la mémoire d'un soldat de la France Libre qui avait choisi la voie du courage et de l'honneur derrière le général de Gaulle.

     

    La Fondation B.M.24 Obenheim
    présente ses très sincères condoléance à sa famille 

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim    

    * Décès de M.JACQUES ROOS Français libre de 1940 - Ancien du B.M.5

     


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    A retrouver dans notre Rubrique  Annuaire des anciens de la DFL 

     

     


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  •  Diffusé le 6 juin 2019 lors des cérémonies
    officielles commémorant le 6 juin 1944.

     

    * A l’occasion des cérémonies présidentielles des commémorations du débarquement du 6 juin 1944  - Le "commando Kieffer" (ECPAD 2019)

    Philippe Kieffer

     

    * A l’occasion des cérémonies présidentielles des commémorations du débarquement du 6 juin 1944  - Le "commando Kieffer" (ECPAD 2019)

      

    A l’occasion des cérémonies présidentielles des commémorations du débarquement du 6 juin 1944, retrouvez le film sur le commando Kieffer produit par l’ECPAD. Le « commando Kieffer » désigne les hommes du 1er bataillon de Fusiliers Marins Commandos (1er BFMC) créé au printemps 1942 en Grande-Bretagne par la France libre et commandés par le capitaine de corvette Philippe Kieffer. Ils étaient intégrés à la Special Service Brigade britannique. 177 d'entre eux se sont illustrés en participant au débarquement de Normandie, seuls représentants de la France à débarquer sur les plages, puis dans les combats qui ont suivi en Normandie. Production ECPAD Commanditaire DPMA Diffusé le 6 juin 2019 lors des cérémonies officielles commémorant le 6 juin 1944.

     

     

     Biographie

     

    Philippe Kieffer est né le 24 octobre 1899 à Port-au-Prince. Sa famille est originaire d’Alsace et c’est à la suite de l’annexion de l’Alsace-Moselle en 1870 qu’elle s’installe en Haïti.

    Ses études lui font retrouver la métropole : il étudie à Paris et est diplômé de l’Ecole des Hautes études commerciales (H.E.C.). Par la suite, il travaille en Haïti, aux Etats-Unis et au Canada en qualité de directeur de banque. De son séjour en Haïti, il garde un accent créole.

    Il se porte volontaire après la déclaration de la guerre et entre dans la Marine le 10 septembre 1939. Il participe à la bataille de Dunkerque sur le cuirassé Courbet. Philippe Kieffer entend l’appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 : dès le lendemain, l’enseigne de vaisseau part pour Londres. Il est l’un des premiers volontaires à rejoindre les Forces navales françaises libres.

    Philippe Kieffer se voit confier 16 volontaires en avril 1942, qui s’entraînent alors au camp de Camberley en Grande-Bretagne en compagnie du lieutenant Jean Pinelli. Début mai 1942, la petite troupe (23 hommes) est brevetée au camp d’Achnacarry (Ecosse) et reçoit officiellement le titre de “1ère Compagnie, Fusilier Marin Commando”. Alors que ces hommes s’entraînent au dépôt d’Eastney, ils sont renforcés un peu plus tard par le Lieutenant Charles Trepel, nommé commandant en second du Commandant Kieffer. L’entraînement de commando est extrêmement difficile, les épreuves sont sélectives : les hommes doivent manœuvrer par tous les temps, sur tous les types d’obstacles : marches, entraînements à balles réelles, close-combat, etc.

    L’entraînement des futurs
    commandos à Achnacarry. Photo : IWM

     

    Le 14 juillet 1942, la petite compagnie composée d’une trentaine d’unités défile dans les rues de Londres à l’occasion de la fête nationale française. Le 10 août, la 1ère compagnie est rattachée au n°10 Commando Inter Allied, basée au pays de Galles, dans laquelle des troupes de toutes les nations (Belgique, Hollande, Norvège, Pologne, Tchécoslovaquie, mais aussi des antinazis d’Allemagne et d’Autriche) s’étaient portées volontaires.

    Les commandos effectuent une série de raids sur les côtes du nord-ouest de l’Europe (dont le raid sur Dieppe dans le cadre de l’opération Jubilee en août 1942) puis ils poursuivent leurs préparatifs pour le débarquement en Normandie. Peu avant le 6 juin 1944, Philippe Kieffer est promu capitaine de corvette : le Jour J, il débarque sur la plage de Sword Beach entre Colleville-Montomery et Riva-Bella avec ses hommes. Il est blessé une première fois en sortant de l’eau mais poursuit sa mission : il réduit la résistance aux alentours du bunker du casino de Riva-Bella puis gagne l’intérieur des terres en direction de Ranville pour y faire la jonction avec les parachutistes britanniques de la 6ème division aéroportée du général Gale.

    Les commandos rencontrent les parachutistes britanniques peu après 12h30 au pont de Bénouville, le fameux Pegasus Bridge. Le commandant Kieffer s’installe en début de soirée dans les bois du Plain près d’Amfreville où de durs combats s’engagent pour plusieurs jours avec les forces allemandes. Kieffer est blessé une deuxième fois dans l’après-midi du 6 juin 1944.

    Les commandos français de Kieffer poursuivent leur participation à la bataille de Normandie jusqu’au 27 août 1944 à l’est de l’Orne avant de rentrer en Angleterre. Ils reprennent du service en novembre 1944 en menant une opération commando dans la commune de Flessingue sur l’île de Walcheren en Hollande.

    Après la Seconde Guerre mondiale, Philippe Kieffer entame une carrière politique et il devient pendant un an conseiller général d’Isigny-sur-Mer dans le Calvados en septembre 1945 (France-Combattante – Mouvement Républicain Populaire). Il réside à Grandcamp-les-Bains en Normandie, dans une petite maison à côté de l’église, où il rédige son livre “Béret vert ” publié en 1948.

    Il conserve de nombreux liens avec l’armée et participe en tant que membre de l’Assemblée consultative à l’état-major des forces interalliées, avant d’être promu capitaine de frégate en 1954. Philippe Kieffer participe en tant que conseiller militaire (aux côtés d’un autre commando français, Maurice Chauvet) au tournage du film Le Jour le plus long en 1962, avant de s’éteindre la même année des suites d’une hémiplégie. Il est enterré à Grandcamp-Maisy.

     

    * A l’occasion des cérémonies présidentielles des commémorations du débarquement du 6 juin 1944  - Le "commando Kieffer" (ECPAD 2019)

    Tombe du Commandant Philippe Kieffer

    à Grandcamp-Maisy.

    (Photo cimetières/tombes)

    Les 177 visages du Commando Kieffer
    ces héros français qui ont débarqué le 6 juin 1944
     


    * A l’occasion des cérémonies présidentielles des commémorations du débarquement du 6 juin 1944  - Le "commando Kieffer" (ECPAD 2019)

     

     

     Fondation B.M.24 Obenheim   

    * A l’occasion des cérémonies présidentielles des commémorations du débarquement du 6 juin 1944  - Le "commando Kieffer" (ECPAD 2019)

     

     


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    * Un grand anniversaire - Maxime Aubry, vétéran du Bataillon du Pacifique, fête ses 103 ans               * Un grand anniversaire - Maxime Aubry, vétéran du Bataillon du Pacifique, fête ses 103 ans

     

    Article FranceInfo:

    * Un grand anniversaire - Maxime Aubry, vétéran du Bataillon du Pacifique, fête ses 103 ans

     

    * Un grand anniversaire - Maxime Aubry, vétéran du Bataillon du Pacifique, fête ses 103 ans

     

     

    Maxime Aubry, doyen de Faa'a et surtout vétéran du Bataillon du Pacifique, a fêté ses 103 ans, ce vendredi 29 mai. Entouré de sa famille, en toute intimité, mais toujours aussi souriant, Maxime Aubry a pu souffler ses bougies, après les deux mois de confinement qui l'avaient isolé de ses proches.

     

    Maxime Aubry, vétéran du Bataillon du Pacifique, fête son 103ème anniversaire, ce vendredi 29 mai, entouré de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. "C'est un soulagement car, pendant le confinement, il n'y avait que ma soeur qui habite ici et moi, confie l'une de ses filles. Plus de kiné, plus de massage...Il n'y avait que l'infirmière qui venait pour lui. Et là, on peut se retrouver entre frères et soeurs.

    Né le 29 mai 1917 à Faa’a, Maxime Aubry, faisait partie du bataillon du pacifique, répondant à l'appel du Général de Gaulle pour combattre durant la seconde guerre mondiale, avec les forces françaises libres. Ses souvenirs de guerre sont d'ailleurs rassemblés dans son garage.
    En 1942, le Tahitien embarque à bord du Chevreuil, en tant que fusillier marin. C'est la première fois qu'il quitte Tahiti. Deux de ses frères, Eugène et Abel, l'attendent en France pour partir à la guerre.
    Maxime Aubry revient à Tahiti en 1946 avec le grade de quartier-maître de deuxième classe.
    Elevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur, il reste persuadé que la guerre reste une atrocité.

    Maxime Aubry est aussi, à 103 ans, le doyen de la commune de Faa'a. Père de 12 enfants, grand-père de 26 mootua, 43 hina et 6 hinarere (et deux à venir cette année). Lors d'un reportage réalisé à l'occasion de ses 101 ans, il nous avait confié le secret de sa longévité : sortir, "faut vivre, sortir, apprécier la nature ! »

    Ils sont quatre tamarii volontaires encore en vie : Maxime Aubry (103 ans), Starr Teriitahi (96 ans), Matthew Turner Chapman (98 ans) et Ari Wong Kim (96 ans).

     

     La Fondation B.M.24 Obenheim
    souhaite un joyeux anniversaire à M. Maxime Aubry
    et lui souhaite encore longue vie au milieu des siens.

     

    Fondation B.M.24 Obenheim    

    * Un grand anniversaire - Maxime Aubry, vétéran du Bataillon du Pacifique, fête ses 103 ans

     

     

     

     

     

     


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