• Rapprocher la mémoire des combattants de la 1ère DFL, Français Libres ou Compagnons de la libération, des territoires où ils ont combattu ou vécu contribue aujourd'hui à mieux faire connaître et transmettre cette mémoire. Le projet du Blog divisionfrancaiselibre sur le "parcours France de la D.F.L." s'inscrit dans cet objectif.

    L'ouvrage dont Blandine Bongrand Saint Hillier vous propose aujourd'hui la lecture est  paru en décembre 2011 aux éditions "Les Dossiers d'Aquitaine". Le but poursuivi par son auteur a été de faire connaître, "au plus près", les 47 Compagnons de la Libération nés ou inhumés en FRANCHE-COMTE à travers une étude historique de leur participation à la libération du territoire national.

    FRANCE LIBRE - "Compagnon comtois" - Rends toi ! -Nenni...ma foi !", par Guy Scaggion

    FRANCE LIBRE - "Compagnon comtois" - Rends toi ! -Nenni...ma foi !", par Guy Scaggion

    Parmi ces 47 compagnons, de grandes figures de la 1ère Division Française Libre qui occupèrent les plus hautes responsabilités à l'Etat-Major de la D.F.L.  : le général Edgar de LARMINAT (inhumé à Montain dans le Jura), le général Pierre GARBAY (originaire de Gray en Haute Saône, qui succède en novembre 1944 au général Diego Brosset à la tête de la Division, et le général Bernard SAINT HILLIER (né à Dôle dans le Jura)... Mais aussi... le général Roger GARDET, Jean-Pierre SARTIN, André GRAVIER, Jules HIRLEMAN, Henri MULLER, André PARANT, Jacques PERNET, Jacques PETITJEAN, André QUIROT et  Charles ROSSIGNOL.

    Enfin, ceux qui tombèrent en 1944 dans les combats des Vosges : Lucien BERNIER, Joseph BAKOS, Diego BROSSET, Xavier LANGLOIS, Victor MIRKIN et Georges PROST.  

    Les droits d'auteur  de cet ouvrage sont "dédiés au Souvenir Français pour le maintien de la mémoire des Compagnons et la transmission du flambeau".

    D' autres initiatives, numériques, ont vu le jour autour de la mémoire "territorialisée" des compagnons de la Libération (voir nos liens Compagnons du Havre et  Compagnons du Loiret).

    DEDICACE DE L'AUTEUR à BLANDINE BONGRAND SAINT HILLIER

    FRANCE LIBRE - "Compagnon comtois" - Rends toi ! -Nenni...ma foi !", par Guy Scaggion

     


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  • Vient de paraître aux éditions Calmann-Lévy...

    " Drôles de bonshommes, vraiment ! Tourmentés, insatisfaits. Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, regrette de n'avoir pas combattu l'arme à la main face à l'ennemi, estime pour cela avoir raté sa guerre. Henri Beaugé, qui fut de toutes les batailles, se lamente de n'avoir pas ressenti le frisson de la Résistance, s'accuse d'avoir dormi sur ses deux oreilles alors que d'autres éprouvaient l'angoisse des arrestations. Miraculé de Bir Hakeim, Claude Lepeu pleure toujours de n'avoir pas participé à la libération de Paris. Ils en ont tant fait et s'accusent encore de ne pas avoir fait assez. Sacrés personnages ! Formidables rencontres, toutes."

    Benoît Hopquin, Grand reporter au Monde, est allé à la rencontre de 14 des derniers Compagnons de la Libération, dans ce livre de témoignages qui se "veut, résolument, un travail d'admiration".

    Entretiens avec Claude RAOUL-DUVAL (F.A.F.L.) ; Charles GONARD et Louis CORTOT (Résistance intérieure), Daniel CORDIER (B.C.R.A.), Jacques HEBERT, Alain GAYET et Fred MOORE (1ère D.F.L./2ème D.B.), François JACOB (2ème D.B., décédé le 20 avril 2013), Hubert GERMAIN, André VERRIER (décédé le 28 décembre 2013), Henri BEAUGE Pierre SIMONET, Guy CHARMOT et Claude LEPEU (1ère D.F.L.).

    France Libre - "Nous n'étions pas des héros", les derniers Compagnons de la Libération racontent... un ouvrage de Benoît Hopquin

     

    France Libre - "Nous n'étions pas des héros", les derniers Compagnons de la Libération racontent... un ouvrage de Benoît Hopquin

     Retrouvez également la note de lecture de l'Opinion Indépendante LIEN

    Ouest-France-Normandie

    Benoît Hopquin, journaliste, a longuement rencontré ces hommes qui ont tous combattu dès 1940 après l'appel du 18 juin. Parmi eux, le Caennais, Jacques Hébert, qui fut député-maire de Cherbourg.

    France Libre - "Nous n'étions pas des héros", les derniers Compagnons de la Libération racontent... un ouvrage de Benoît Hopquin

    Jacques Hébert est l'un des quatorze Compagnons de la Libération, rencontrés par Benoît Hopquin. | Archives Ouest-France/Jean-Yves Desfoux

    Entretien

    Pourquoi un livre « d'admiration », dites-vous, sur les Compagnons de la Libération ?

    Comme enfant de la Manche, j'ai été élevé dans le culte du Débarquement, des libérateurs. Comme grand reporter au journal Le Monde, j'avais rencontré plusieurs Compagnons. Sur 1 038, ils ne sont plus qu'une petite vingtaine. Pendant trois ans, j'ai mené une véritable enquête de police et passé des dizaines d'heures à les écouter...

    Avec passion...

    Tous m'ont fasciné. En pleine débâcle, ces jeunes gens de 17 à 20 ans ont le cran de dire non. Leur engagement se fait tôt, avant fin 1940 pour les trois-quarts. C'est cet engagement précoce que De Gaulle souligne en créant l'ordre de la Libération dès novembre 1940. La plupart n'ont pas entendu l'appel du 18 juin 1940. Mais tous ont entendu le discours du Pétain du 17 juin, demandant d'arrêter le combat. Eux disent non.

    Vous avez rencontré quatorze compagnons. L'un d'eux vous a-t-il marqué ?

    Les trajectoires des frères HEBERT, Jacques et Bernard, deux Caennais, épousent toutes les grandes dates de la France libre. Ils embarquent pour l'Angleterre à Saint-Jean-de-Luz à bord du Batory, où se trouve également, François Jacob, futur prix Nobel de médecine.

    Londres, expédition de Dakar, campagne de Syrie, combats de l'Afrique du Nord... Jacques Hébert vit tout cela avant de débarquer à Utah Beach le 1er août 44 et de se retrouver au coeur de la libération de Paris, le 25 août.

    Ancien député-maire de Cherbourg, gaulliste de gauche, Jacques Hébert est un homme étonnant. Sa modestie frappe ses interlocuteurs.

    La modestie, un trait commun de ces hommes ?

    Ces héros fonctionnent à l'humilité. Tous m'ont dit : « Nous n'avons fait que notre devoir ». Originaire de Château-Renault en Indre-et-Loire, André VERRIER mena un extraordinaire parcours de combattant puis reprit son emploi à l'usine Rousselot. Tous ces vieux messieurs, plus gaulliens par esprit que gaullistes par politique, nous donnent un formidable bain de jouvence et d'espoir.

    Nous n'étions pas des héros, les Compagnons de la Libération racontent leur épopée par Benoît Hopquin, 332 pages, 18,50 €, éditions Calmann-Lévy.

    Lire l'article sur le site de Ouest-France Lien

     


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    Le général de Lattre, en refusant à la D.F.L. de prendre toute sa part à la libération de la Ville de Toulon, lui avait cependant promis de « prendre sa revanche » à Lyon. Début septembre 1944,  le général Diego BROSSET, commandant la 1ère Division Française Libre, originaire de Rillieux-la-Pape, est donc envoyé d’urgence avec la 1ère Division Blindée du général du VIGIER pour libérer  la capitale des Gaules, et ce en dépit des orientations américaines initiales du général PATCH.

    La situation sur le terrain, critique et confuse semble en effet exiger une intervention de l’Armée française en raison des multiples exactions allemandes contre la population civile ainsi que des règlements de comptes sous prétexte d’épuration qu'exercent des bandes organisées à l’Ouest de Lyon...

    C’est en coopération avec les F.F.I et les maquisards que les unités de la D.F.L. vont entrer dans Lyon le 3 septembre. Le Commandement allemand pris entre une résistance active à l'Est et la menace de l'arrivée de la 1ère D.F.L. à l'Ouest décide d'évacuer la ville dans la nuit du 2 au 3 septembre.

     « La coordination des hommes de la 1ère D.F.L. et des Forces Françaises de l’Intérieur fut déterminante. Les uns et les autres avaient conscience que la Libération de Lyon était d’autant plus urgente que s’étaient accrues ces derniers mois les représailles d’un occupant en déroute. Un occupant qui fit alors preuve d’une cruauté inouïe » rappelait le Maire de Lyon dans son discours, lors des cérémonies de commémoration de  2013.

    Alors que la 1ère D.B. et le Bataillon de Choc assurent dans le Nord la protection de l'opération, l'Enseigne de Vaisseau Stanislas MANGIN, et ses Fusiliers Marins traversent la Saône le 2 septembre à la nuit, en empruntant le pont de SERIN demeuré à peu près intact.

    Le général Brosset entre dans Lyon le 3 septembre, avec le R.F.M. bientôt suivi de la Légion et du 22e B.M.N.A. Roger BARBEROT (R.F.M.) témoigne d’une arrivée « prudente » – on ne sait si la ville est toujours occupée -, vite rectifiée par le bouillant général Brosset ;  puis de la confusion créée à leur arrivée place Bellecour,  par l’accueil délirant des lyonnais mêlé aux coups de feu intempestifs de certains tireurs isolés.

    C’est aux commandes de sa Jeep que le général BROSSET  gravit les marches de l’escalier de l’Hôtel de Ville où il établit son Quartier général. Il  fait immédiatement rétablir l’ordre et interdit toute exaction contre les hommes et femmes suspectés de compromission avec l’occupant.

    Le 5 septembre, promu général de Division, il reçoit le général de Lattre pour une prise d’armes « de la libération » avec les unités de la D.F.L. et les F.F.I. concernés. Les Lyonnais crient leur enthousiasme et leur joie aux libérateurs.

    Peinture de Marc MONKOWICKI, ancien du B.M. XI

    La D.F.L. va ensuite se rassembler à Collonge et emmener avec elle, pour vivre de nouvelles aventures, parmi les plus valeureux des combattants de la Résistance intérieure de la région, le Maquis de Chambarand du Commandant MARIOTTE et le 11e Cuirassiers du Maquis du Vercors du Lieutenant-Colonel GEYER LA THIVOLLET.

    Une place au nom du Général BROSSET a été inaugurée à Lyon en Mai 2013.

    Télécharger « 3 septembre 1944 - Le général Brosset et la Libération de Lyon »

    4 Mai 2014 - Découvrez de nouveaux documents philatéliques sur la Libération de Lyon et le général Brosset dans l'Album "Philatélie" (source : Jean PFLIEGER)

    Etape n° 13 - 3 Septembre 1944 - Le général BROSSET et la Libération de Lyon

     


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    Cette cérémonie se déroulera à Châlons-en-Champagne sous la Présidence du général de Brigade Bruno GUIBERT, commandant la 1ère Brigade Mécanisée

     

    72e Anniversaire des Combats de Bir Hakeim

     

    1er RAMA - Cérémonie de commémoration du 72e Anniversaire des Combats de Bir Hakeim le 10 Mai 2014


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