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Rémy Oliny était le délégué de la Fondation de la France Libre en MARTINIQUE
FRANCE ANTILLES COMMUNIQUE
"Rémy OLINY, dit « Miko » , l'une des dernières mémoires vivantes de la dissidence, s'est éteint à 91 ans. Père de 6 enfants et grand-père de neuf petits enfants, il venait de recevoir l'hommage de la Nation, à l'Élysée, 73 ans plus tard.
Il s'était promis de ne plus jamais reparler de la dissidence sous l'amiral Robert. Mais ces dernières années, malgré l'amertume d'avoir été des oubliés de l'Histoire jusqu'au documentaire de la cinéaste Euzhan Palcy en 2005, l'ancien dissident du Bataillon 1 des Antillais a, en quelque sorte, livré son dernier combat. Pas seulement pour lui, mais pour « tous (ses) camarades morts » et pour la mémoire des générations à venir. En juin dernier, Rémy Oliny et cinq anciens dissidents ou soldats du BA5 ont enfin reçu l'hommage de la Nation à l'Élyzée. 73 ans plus tard. Ils ont participé au 70e anniversaire du Débarquement à Ouistreham, en Normandie, en présence de nombreux chefs d'Etat, dont Barack Obama. C'était l'ultime voyage du Martiniquais.Le premier a eu lieu le matin du 15 janvier 1943, en réponse à l'appel du général de Gaulle. À 18 ans juste sonnés, « Miko » , lycéen et deux amis, ont pris le large vers 8 heures, à bord d'un gommier, équipé d'une seule voile et d'une paire de rames.MÉMOIRE VIVANTE DE LA DISSIDENCELe trio a déjoué les forces de l'amiral Robert et particulièrement des marins du navire militaire Emile Bertin qui hissaient leurs couleurs à proximité. La traversée du canal de Sainte-Lucie a duré de longues heures interminables. Interrogés dans l'île anglophone par les Américains, Rémy Oliny et ses comparses ont ensuite pris la direction de Trinidad sur un petit voilier deux mâts, quelques jours plus tard. Une simple étape avant de rejoindre Fort Dix, un immense camp militaire en aux Etats-Unis. D'avril à septembre, lui comme ses camarades antillais, y ont appris les rudiments militaires pour finalement former le Bataillon 1 des Antillais. Il a pris la mer pour Casablanca, au milieu d'un convoi d'une cinquantaine de bâtiments de la marine. Après un long périple à pied, ils ont atteint Sousse, en Tunisie. Le BA1 a ensuite participé à la campagne d'Italie avec la 1ère Division de la France Libre, au débarquement à Cavalère, remonté la vallée du Rhône, l'Alsace jusqu'en Allemagne...À la Libération, les dissidents antillais ont été envoyés à Nantes par petits contingents, sans autres formalités. Certains sont restés dans l'Hexagone, d'autres, sont revenus dans leur île natale, dans une quasi totale indifférence.Devenu par la suite cadre de l'administration fiscale, Rémy Oliny était sans doute la dernière mémoire vivante de la dissidence et du BA1, dont il gardait des souvenirs très précis".°°°°°°°°°°°°
Rémy OLINY s'exprimait pour ITélé en juin 2014 lors de l'hommage national rendu aux dissidents Antillais aux Invalides
Hommage aux dissidents Antillais de la France... par ITELERevoir aussi le reportage photos ce cet évènement, de Blandine Bongrand Saint Hillier LIEN
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70ème anniversaire de la Libération des Alpes Maritimes
"Cette année marque le 70e anniversaire des combats oubliés de 1945 pour la libération totale des Alpes-Maritimes en avril 1945 par les troupes françaises. C'est cet oubli dans un devoir de mémoire que le Département des Alpes-Maritimes souhaite combler".
Sur cette page dédiée aux combats de la Libération du printemps 45, une animation 3D retrace les combats de l'Authion LIEN
Cliquer sur l'image pour lire le message
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Communiqué par Brigitte et Emile PEFFERKORN
Fin Avril-Mai 1945
Caserne degli alpini Mario Fiore
Borgo San DALMAZZO. CUNEO. à 80 kmde TURIN
1ère Section de la 7ème Cie BM XI de la 1ère DFL
Debouts de gauche a droite :
Soldats LAGLER, CARMIEL, Cal MOINAT, soldats
REYLEY, PAQUET, THILTGES, DEROUVILLE, Sgt
FREMONT,soldats FASQUELLE, Sgt chef AUGUSTE, Adjd
CRUCIANI, Sgt CRONEL, soldat KORK, LEROY, COUSIN,
MILLOTTE, BELLOY, LANGIN, BREBANT, CERDA, caporal
MOING
Assis
soldats RUBERTI, CHICANE, caporal MICHELIN,
soldats STEEN, THERY, GILLOT, caporal MALVILLE,
soldat PRIMOT
Intérêt de ce Tésor retrouvé : les noms transcrits dans la légende seront bientôt vérifiés dans l'Annuaire de la DFL. Nous pourrons également, le cas échéant, compléter ce dernier des noms et des grades manquants et, à première vue... il en existe !
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Message de la Fondation de la France Libre
"La Fondation de la France Libre apprend avec un profond chagrin la disparition de l'un de nos grands anciens, qui était également un remarquable historien et le président d'honneur de son conseil scientifique. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses amis, en ce moment de grande douleur".Une cérémonie d'hommage sera célébrée en présence du Président de la République le mercredi 15 avril, à 9 heures, dans la cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides
Publié sur le Groupe Fondation de la France Libre - FaceBook LIEN
Le Monde :
Mort de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, grande voix de la France libre
Jean-Louis Crémieux-Brilhac, dans sa résidence à Paris, en 2008. STEPHANE DE SAKUTIN / AFPJean-Louis Crémieux-Brilhac, responsable de la communication de la France libre et historien de la seconde guerre mondiale, est mort, mercredi 8 avril, à l’âge de 98 ans, a annoncé le président de la République François Hollande.
« La vie de ce grand homme a épousé le siècle. Héros de la campagne de France en 1940, il s’évade de son camp de prisonniers pour rallier Londres en 1941. (…) Il fut l’un des premiers à dénoncer les chambres à gaz en 1944 », a rappelé le chef de l’Etat.
« Jean-Louis Crémieux-Brilhac était un résistant, un historien, un serviteur de l'État. C'est une voix de la France libre qui s'éteint », a de son côté tweeté le premier ministre Manuel Valls dans la soirée.
Historien de référence
Né le 22 janvier en 1917 à Colombes (Hauts-de-Seine), Jean-Louis Crémieux est originaire d'une famille juive implantée depuis cinq siècles à Carpentras, puis Nîmes et Narbonne. Depuis 1931, il passe une partie de ses vacances en Allemagne où il assiste à la montée du nazisme. Il fait ses études à la Sorbonne, obtenant une licence es lettres.
Mobilisé en septembre 1939, il suit une formation à Saint-Cyr et est affecté à l'extrémité ouest de la ligne Maginot. En juin, il est fait prisonnier dans la Marne et envoyé en Allemagne avant de parvenir à s’évader et de gagner l’Union soviétique, où il a connu là aussi la détention.
A la Libération, Jean-Louis Crémieux-Brilhac devient le cofondateur de la Documentation française, avant d’en devenir le directeur. L’homme est ensuite fait conseiller d’Etat de 1982 à 1986.
Dans son hommage, le président de la République rappelle combien « ce patriote engagé croyait au savoir (…). Auprès de Pierre Mendès France, dont il fut le conseiller, il a joué un rôle décisif dans la modernisation de la science française ». Et d’ajouter : « Dans le tumulte de l’histoire, il a vécu une vie exemplaire d’engagement et de devoir, que la République avait reconnue en lui conférant sa plus haute distinction, la grand-croix de la Légion d'honneur en 2014. »
Source : Le Monde.frAutres articlesSur le site de la Fondation de la France Libre LIENL'OPINION.FR /Secret défense LIEN°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°- AUDIO- Entretien de Jean-Louis CREMIEUX-BRILHAC pour France Culture LIEN- Entretien sur "les espérances de 1944" - Revue l'Histoire LIEN- ARTICLE - Le groupe Billotte ou "les Evadés par la Russie", évoqué par Jean-Louis CREMIEUX-BRILHAC - Revue de la France Libre - Publié sur le site Fondation de la France Libre LienPUBLICATIONS- Les Français de l’an 40, Gallimard, 1990 (2 volumes).
- La France libre, Gallimard, 1996.
- Prisonniers de la liberté : l’odyssée des 218 évadés par l’URSS, Gallimard, 2004.
- L'appel du 18 juin, Paris, Calmann-Lévy, 1963, 1970; Paris, Armand Colin, 2010
- La politique scientifique de Pierre Mendès France, Paris, Armand Colin, 2012 .
- La France Libre. De l'appel du 18 juin à la Libération, édition revue et augmentée, Gallimard, Folio, 2014.
- De Gaulle, la République et la France Libre, Perrin, Collection Tempus, 2014.
Le texte de la plaque commémorative des 70 ans de la Bataille de Bir Hakeim
a été rédigé par Jean-Louis Crémieux-Brilhac
Source : Fondation de la France Libre
Cette plaque a été apposée dans de nombreuses villes en 2012
Ci-dessous, au HAVRE
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Monsieur Alain Banach nous informe du décès de Charles Millot. Nous nous joignons à lui pour transmettre nos condoléances à toute la famille de Charles Millot.
C.P. : Jean-Claude Tranape
Chevalier de la légion d’honneur, médaillé militaire et croix de guerre, Vétéran de Bir Hakeim et du débarquement en Provence, Charles Millot, vient de décéder à l’âge de 101 ans. Il vivait depuis 1992 à la maison de retraite de Boulari (Nouvelle Calédonie).
Le 19 septembre 1940, une foule immense défilait dans les rues de Nouméa. Cette manifestation était organisée en faveur du ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France libre, suite à l’appel du 18 juin 1940 par le Général de Gaulle.
Charles Millot, 27 ans, s'engage comme volontaire au sein du tout premier contingent du Bataillon du Pacifique avec deux de ses frères, Emile et Eugène.
Insigne du Bataillon du Pacifique - source : Armée de Terre
A Bir Hakeim, deux ans plus tard, Charles Millot était chef de pièce de mitrailleuse. Son frère Emile, fait prisonnier lors de la sortie et embarqué à bord du Nino Bixio, périt lors du torpillage de ce cargo en août 1942.
Blessé après le débarquement en Provence, Charles Millot a terminé la guerre avec le grade de sergent-chef.
La Médaille militaire lui a été décernée, bien tardivement, à l’âge de 99 ans...
L’Office national des anciens combattants (Onac) de Nouvelle-Calédonie a édité en 2013 un DVD basé sur les témoignages de trois anciens de Bir Hakeim : Roger Ludeau, Maurice Meunier et Charles Millot.
Le fils de Jean TRANAPE, Jean-Claude, avait rencontré Charles MILLOT en novembre 2013.
CP : Jean-Claude Tranape
Il a consigné leurs échanges dans cet article....
Télécharger « Entretien avec Charles MILLOT.pdf »
Fonds Jean TRANAPE
Liverpool, Australie, juin 1941 – Jean Tranape, Surget, Millot
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