• Article du journal

    * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche.


    On connait le monstre sacré du cinéma,
    place à Jean Gabin combattant.

     

    * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche.

     Jean Gabin dans la 2ème DB (©Fondation de la France libre)

     

    Un événement énorme, sans précédent, mettant en lumière un aspect encore peu connu de Jean Gabin, combattant de la France libre et de la 2e DB alors même que son rôle de « monstre sacré » du cinéma français plane sur le septième art hexagonal.

     

    * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche.

     Le maître de char examine son TD M10 Le Souffleur II (©Fondation de la France libre)

     

    Christophe Bayard avoue avoir depuis longtemps un double regard sur Jean Gabin, « je suis au courant de ce qu’il a pu faire durant la guerre, par mon approche d’historien, mais aussi parce que mes racines personnelles sont à Bonmoulins, près de son ancienne propriété de la Pichonnière. Mon grand-père faisait des parties de chasse avec lui, il a laissé son empreinte dans le pays de la Marche ! »

    En cette année anniversaire de la mort du Général Leclerc, il s’est rapproché du président de la Société des courses du Perche, bailleur de l’hippodrome de 13 ha. Un lieu parfait pour accueillir l’événement qu’il a en tête, un véritable défi du reste.

     

    * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche.

     

    Un campement de la 2e DB avec une centaine de figurants

    L’hommage, prévu sur les trois jours, se veut le plus visuel possible. « Ce qui est original c’est qu’une exposition a lieu en ce moment à Paris organisée par le Mémorial Leclerc, nous ne nous étions pas concertés » ajoute Christophe Bayard.

    La partie la plus spectaculaire va être un campement militaire reconstitué de la 2e DB, avec le RBFM (Régiment blindé de fusiliers marins) auquel appartenait le second maître Jean Moncorgé alias Jean Gabin. Une centaine de figurants seront présents, des dizaines de véhicules militaires dont des Jeep, des half-tracks et le char (un tank destroyer M10) qu’il pilotait (il était le plus vieux chef de char de la 2ème DB à 40 ans).


    « La guerre c’est pas du cinéma »

    * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche.

    Avec Marlène Dietrich (©Fondation de la France libre)


    « La guerre, c’est pas du cinéma ». Une phrase que Jean Gabin a eu l’occasion de répéter. « Il a pris de gros risques. Il a rejoint les Forces Françaises Libres aux Etats-Unis, mais là-bas on avait davantage envie de le voir tourner des films. Il en fera deux dont l’Imposteur. Mais il voulait intégrer une unité de combat ce qu’il a fait avec le RBFM ».

    Aux côtés du campement, les visiteurs pourront découvrir une exposition avec de nombreux objets, des panneaux, des documents inédits et des focus sur d’autres artistes engagés comme Joséphine BakerJean MaraisJean-Pierre Aumont

     

    ► Le programme des trois jours

    Outre le campement 2ème DB qui va vivre en permanence, de nombreuses animations sont prévues.

    ■ Des conférences sur Jean Gabin, sur la 2e DB du Général Leclerc, sur le RBFM, sur les Marinettes (l’un des trois groupes de femmes avec les Rochambelles et les Quakers)

    ■ Des spectacles musicaux

    ■ Des défilés de véhicules militaires dans la campagne ornaise, sur deux circuits différents

    ■ Un repas-spectacle le samedi soir et grand feu d’artifice.

    ■ Deux moments plus solennels auront lieu le dimanche matin, des cérémonies patriotiques officielles au monument des Résistants du groupe Vengeance de Moulins-la-Marche puis au monument aux morts des combattants de la Seconde Guerre mondiale.

    Les organisateurs espèrent la présence de plusieurs personnalités et un plateau va être dédié aux interviewes pour recueillir les témoignages locaux.

     

    * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche. * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche.

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim  

    * Hommage à Jean Gabin combattant. Les 3-4 et 5 novembre prochains à Moulins-la-Marche.


    1 commentaire
  •  

    * Faire-part de décès de Monsieur Robert LEYNAUD (Ancien du RA)

    Monsieur Michel Leynaud nous apprend ce jour 11 octobre , le décès de son Père, Robert LEYNAUD, en début d'après-midi à la Maison de retraite de l'Abbaye à Grenoble. Rober LEYNAUD était âgé de 101 ans et 5 mois.

    La cérémonie religieuse se déroulera le samedi 14 Octobre à 14 heures à l'Eglise Saint François de salle à Grenoble. La crémation aura lieu à 17h30.

    La Fondation BM 24-Obenheim, Florence Roumeguère et Blandine Bongrand Saint Hillier présentent leurs condoléances attristées à son fils Michel ainsi qu'à toute sa famille.

    * Faire-part de décès de Monsieur Robert LEYNAUD (Ancien du RA)

     

    * Faire-part de décès de Robert LEYNAUD (Français Libre, Ancien du 1er RA)

    Photo de Robert Leynaud prise lors de son centième anniversaire.

    Robert LEYNAUD s’était évadé de France en décembre 1942 par Amélie-les-Bains, comme « Anglais » sous le patronyme de David Mersey. Il est fait prisonnier par les Espagnols pendant 4 mois puis libéré par les Anglais via l’ambassade d’Angleterre. De Gilbratar il rejoint l’Angleterre en passant par l’Ecosse et Londres avant de gagner le camp de Camberley. Il entre à la batterie du 1er Régiment d’artillerie le 23 juin 1943 au poste de radio du commandement de la 2e batterie, sous les ordres du capitaine Chavanac. Le Maréchal des logis Robert LEYNAUD  est affecté en Algérie, puis en Tunisie avant de faire la campagne d’Italie de Naples à Sienne. Il débarque à Cavalaire le 16 août 1944 en Provence puis participe à la libération de Toulon, Nice et Lyon avant de faire la campagne des Vosges.

    Rober LEYNAUD est titulaire de la Médaille Militaire et décoré de la Légion d'Honneur.

     * Faire-part de décès de Robert LEYNAUD (Français Libre, Ancien du 1er RA)


    votre commentaire
  • LE 1ER RÉGIMENT DE FUSILIERS MARINS

    "Jusqu'en 1943, le seul emblème des fusiliers marins de la France Libre était le losange bleu à croix de Lorraine rouge tréflée, insigne en réalité de tous les FNFL.

     

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    (Photo internet)


    Avant même qu’il ne soit décidé de transformer le bataillon en régiment et donc de créer un insigne régimentaire, deux officiers, un de la première heure et un nouvel arrivant, s’attèlent à la tâche : les lieutenants de vaisseaux Barberot et Le Bourgeois. Ce dernier était très célèbre pour son « coup de patte », étant habitué à « croquer » ses camarades lors de divers instants de répit. C’est à Zouara, en Tripolitaine, que les deux hommes commencent à travailler sur ce projet.


    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

     lieutenants de vaisseau
     Barberot et Le Bourgeois

    Mais quel insigne choisir ? Nos hommes sont des marins, il faut donc une référence à la Marine. Mais ce sont des fusiliers marins. Des fusils pourraient faire l’affaire. Mais ce serait trop simple et peu esthétique, et surtout ce ne sont pas de simples fantassins. Bientôt, il s’agira d’une unité blindée. C’est cette piste qui est donc creusée. Puisque les blindés sont considérés comme les héritiers des cavaliers, il faut trouver quelque chose qui fasse le lien entre la cavalerie et la Marine. Dans ce cas, quoi de mieux que l’hippocampe, « le cheval de mer » ? Cette idée séduisante est retenue.

    De nombreuses esquisses sont réalisées, représentant un hippocampe sur une croix de Lorraine. Mais nos « dessinateurs » sont peu satisfaits du résultat. C’est en pliant son papier en deux que Barberot découvre qu’il serait beaucoup plus artistique de créer un insigne entouré de deux hippocampes. Un modèle est donc conçu, formant une ancre de marine surmontée d’un écu bleu frappé d’un Croix de Lorraine d’or et que supportent un hippocampe de chaque côté : « Insigne de marine, de cavalerie et de fidélité à notre cause » pour citer Jacques Bauche.
    Eh bien vous savez quoi ? il y a quelques mois, j'ai retrouvé le brouillon de cet insigne parmi les nombreuses archives que je consulte !"

     

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    Esquisses de cet insigne

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    Insigne du 1er régiment de fusiliers marins


     

    Extrait de " ''Le Royal-Voyou'' - L'épopée des fusiliers marins de la France Libre" de Benjamin Massieu, à paraître aux éditions Pierre de Taillac

    Page Facebook du livre en préparation 

     https://www.facebook.com/1erRFM/

    Historique du régiment

    LE 1ER RÉGIMENT DE FUSILIERS MARINS - Ordre de la Libération

     

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

     


    votre commentaire
  •  

    * Les Compagnons du Nivernais : leur histoire, par Eric Segonne

    Nous avions évoqué sur le blog l'inauguration à Nevers de la stèle des Compagnons du Nivernais en 2016, et l' émission de  radio qui leur a été consacrée très récemment à travers un entretien avec Eric Segonne, Délégué de la Nièvre de l'Association des Familles de Compagnons de la Libération (AFCL), neveu du Compagnon Henry BOUQUILLARD.

    Aujourd'hui Eric Segonne nous fait l'amitié de choisir notre Blog pour publier un livret pédagogique et de mémoire, préfacé par Patrick Joly, Président du conseil départemental de la Nièvre, et Denis Thuriot, Maire de Nevers.

    Intention pédagogique, car il est important de transmettre et de comprendre l'histoire et la signification de l'Ordre de la Libération, et la  postface de l'historien François Broche y contribue magistralement.

    intention de faire mémoire, car Eric Segonne nous révèle les parcours de chacun des 7 compagnons de la Libération du Nivernais, sans oublier les 5 autres compagnons, qui combattirent dans les rangs de la Résistance,  pour la Libération de ce territoire, entre les mois de Juin et Août 1944.

    Vous pouvez parcourir le Livret ci-dessous et le télécharger.

     


    votre commentaire
  • Le visage d'un Compagnon retrouvé : Pierre BERNARD était un combattant du BM 5

    copyright: Service historique de la Défense - dossier GR 16 P 51677 

     

    Communiqué de l''Ordre de la Libération le 14 septembre  : "Merci à Fabrice Bourrée, responsable du département AERI de la Fondation de la Résistance qui a découvert, lors de recherches effectuées au Service historique de la Défense (SHD), le visage inconnu de Pierre Bernard, compagnon de la Libération. Engagé dans les Forces françaises libres le 15 novembre 1940, Pierre BERNARD est envoyé au Levant, puis affecté à l’Etat-major particulier des FFL en Syrie. En octobre 1942, le lieutenant Bernard rejoint les rangs du Bataillon de marche n°5. Il meurt transpercé de 10 balles lors de la bataille de Tunisie".

    Chevalier de la Légion d’Honneur
    Compagnon de la Libération par décret du 10 décembre 1943 
    Croix de Guerre 1939-45 avec palme

    PIERRE BERNARD, alias Paul Bouvey, BM 5

    Pierre Bernard est né le 1er juillet 1907 à Fontainebleau en Seine-et-Marne. Son père est artiste musicien.

    Engagé par devancement d'appel en mai 1926 au titre du 92e Régiment d'infanterie (92e RI), il termine son service militaire en 1927 avec le grade de sergent.

    Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Clermont-Ferrand, il y exerce le métier d’expert-comptable auprès du tribunal de commerce.

    Installé en Chine en 1938, il est placé en affectation spéciales aux forces de police de Shanghai en septembre 1939 comme lieutenant de réserve. Démobilisé en juillet 1940, il refuse l'armistice et quitte Shanghai pour l’Angleterre à la mi-septembre 1940. Il s’engage dans les Forces françaises libres le 15 novembre 1940 sous le nom de Paul Bouvey.

    Envoyé au Moyen-Orient en août 1941, il est détaché à la sûreté militaire aux armées. En décembre 1941, il est affecté à l'Etat-major particulier des FFL comme chef de la Sûreté générale aux armées en Syrie.

    En octobre 1942, le lieutenant Bernard rejoint les rangs du bataillon de marche n° 5 (BM 5) créé au Cameroun en mai 1941 et rattaché depuis mai 1942 à la 2e Brigade française libre. Pierre Bernard, affecté à la 2e compagnie, se porte toujours volontaire pour les missions dangereuses.

    Pendant la bataille de Tunisie, officier adjoint du commandant de compagnie, le lieutenant Bernard remplace celui-ci blessé, et à la tête de la section de réserve, il conduit l'attaque de la Cote 136 à Takrouna le 11 mai 1943. Pris sous le feu de l'ennemi, il dirige habilement la manœuvre, en faisant feu de ses deux pistolets. Mais, mitraillé à bout portant, il meurt transpercé de 10 balles.

    Pierre Bernard est inhumé au cimetière 101 à Takrouna.

     

    • Chevalier de la Légion d'Honneur
    • Compagnon de la Libération - décret du 10 décembre 1943
    • Croix de Guerre 1939-1945 avec palme
    • Médaille coloniale avec agrafe « Syrie »

     

    Biographie : Ordre de la Libération


    votre commentaire