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Article proposé par Blandine Bongrand-Saint Hillier
Site internet du Magazine BATAILLES
Mémoire des combats des Fusiliers-Marins dans les Vosges :
n° 26 - 21-22 Novembre 1944 - Libération de Giromagny par le B.M. 5, le B.M. 24, les Fusiliers Marins et les Cuirassiers RESUME
n° 27 - 22 Novembre 1944 - Libérations de Vescemont et de Rougegoutte par les Fusiliers Marins, les Cuirassiers et le B.M. 24 RESUME
n°28 - 23-25 Novembre 1944 - Fusiliers Marins, Commandos de choc et Bataillons de Marche dans les libérations d'Etueffont, Grosmagny et Eloie RESUME
n° 29 - 25 Novembre 1944 - Objectif Rougemont : avancées des Fusiliers Marins, des Cuirassiers et du B.M 21 : Saint-Germain, Romagny, Rougemont-le-Château et la Chapelle-sous-Rougemont RESUME
n° 30 - 22-25 Novembre 1944 - Légionnaires, Fusiliers Marins et Sapeurs à l'assaut du Ballon d'Alsace RESUME
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Libération de Giromagny Le samedi 18 novembre 2017 à 19h, départ du défilé aux flambeaux sur la place De Gaulle, avec la participation des associations, des pompiers, de l’harmonie de Giromagny, de la clique de Lepuix, d’hommes en uniforme au volant de véhicules d’époque de la collection personnelle de M. Ralph Delaporte. (bulletin Giro.com)
Retrouvez et téléchargez le récit de la Libération de Giromagny :
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NOVEMBRE - DECEMBRE 1944 - OFFENSIVE SUR LA TROUEE DE BELFORT
Page 1
Recueillement devant la plaque "Rhin et Danube",
place de la Mairie de Champagney...
Histoire de la Libération de Champagney ICI
...Recueillement devant le monument aux morts.
Remercions Wladislaw Kulas, Ancien du 4ème Choc de "Cluny", et son neveu-accompagnateur Patrick B., pour leur présence aux cérémonies "dans notre canton".
les Anciens de Cluny, le 16/11/2014
Et nous aurons une pensée toute particulière pour les six Anciens de "Cluny" qui ont assisté à cette cérémonie, "fort émouvante", le 16 novembre 2014 :
Paul Deplagne, Charles Perrusset, Paul Cathrin, Marius Mercier, Albert Berthaud et Wladislaw Kulas.Du Commando de Cluny au 4ème Bataillon de Choc
Reportage photos : François Bresson
Hommage au général Brosset
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Tandis que la consule adjointe participait à la cérémonie d’Edimbourg et déposait une gerbe aux couleurs du consulat au monument aux morts des City Chambers, je me suis rendu comme chaque année au monument français de Greenock, sur le site magnifique de Lyle Hill dominant l’estuaire de la Clyde. Après l’office à l’église centrale et une première cérémonie au monument municipal, nous avons, avec le provost d’Inverclyde, le député, le député au parlement écossais et les représentants de la Royal Navy, de la police et de l’administration pénitentiaire, déposé des gerbes au pied de la croix de Lorraine qui est devenue le symbole de toute la région. Je remercie le capitaine de corvette Brice Lagniel, officier de la marine nationale affecté au sein de la Royal Navy, ainsi que les enseignes de vaisseau Vincent Bonnet et François Levaltier (porte-drapeau), de l’Ecole navale, en fin de stage à Edimbourg, de leur présence et de leur actif soutien.
Il s’est agi de la première sortie du drapeau des Français libres d’Ecosse à Greenock, battu par un vent frais venu de la mer et illuminé par un vif soleil d’automne.
Source : Consulat général de France à Edimbourg en Ecosse. LIEN
Retrouvez l'historique de la base FNFL de la Clyde ICI
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Article du Dauphiné libéré concernant la PMM de GAP. Remise du fanion A. LOFI le 9 décembre prochain à GAP en présence de la famille LOFI et des autorités civiles et militaires .
Source : Christian Poulain pour le groupe Facebook Musée des Fusiliers marins et ocmmandos LIEN
Crédit photo : Ordre de la Libération
BIOGRAPHIE de ALEXANDRE LOFI
1er Bataillon de Fusiliers Marins
2ème BFM
BFMCAlexandre Lofi est né le 21 février 1917 à Dudweiler, en Allemagne, dans la Sarre, où son père est mineur.
Il entre à l'Ecole des Pupilles de la Marine en 1930 puis s'engage dans la Marine le 1er avril 1933. Après divers embarquements, il est affecté aux fusiliers marins.
Quartier-maître fusilier en octobre 1935, il est instructeur militaire et moniteur d'éducation physique à l'Ecole Navale de Brest au moment de la guerre.
Refusant l'Armistice, le second-maître fusilier Lofi gagne l'Angleterre et s'engage dans les Forces Françaises Libres le 27 juin 1940 à l'Olympia à Londres.
Affecté au 1er Bataillon de Fusiliers Marins (1er BFM) puis, lors de sa création, au 2ème BFM, il quitte l'Angleterre pour le Cameroun avec son unité en octobre 1940.
Jusqu'en octobre 1941, il participe à la défense des côtes du Cameroun. Promu officier des équipages, il prend part, de novembre 1941 à décembre 1942, à la défense des côtes du Liban avec le 2ème BFM.
Volontaire en juin 1943 pour servir au 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos (1er BFMC) du commandant Philippe Kieffer, il le rejoint en Grande-Bretagne et entraîne, en Ecosse, la section puis la compagnie qui lui sont confiées.L'ensemble des commandos français est affecté au N° 4 Commando britannique sous les ordres du colonel Dawson.
Le 6 juin 1944, Alexandre Lofi, à la tête de la 8ème Cie du Bataillon, débarque en Normandie et attaque son objectif, le casino de Ouistreham, avec succès. Il fait de nombreux prisonniers et fait preuve d'un bel esprit d'initiative. Le commandant étant blessé, il prend le commandement du bataillon et démontre des qualités exceptionnelles de sang-froid et un jugement sans défaillance. Il dirige le Bataillon les semaines suivantes lors de la défense des ponts de l'Orne.
Le 20 août 1944, dans le secteur de l'Epine, au cours d'une attaque de nuit, il prépare et dirige sa compagnie dans l'assaut d'une très forte position de mortiers ennemis et est blessé par éclats de grenade au cours de l'opération. La ligne de défense de l'adversaire est désorganisée, et sous son commandement, tous les mortiers et de nombreux prisonniers sont capturés.
Alexandre Lofi se distingue également en Hollande où, lors de l'attaque alliée, le 1er novembre 1944, sur la ville de Flessingue, il mène sa compagnie à l'attaque de la redoute ennemie de Walcheren, position clef dont il s'empare en dépit de la supériorité de l'adversaire, faisant une centaine de prisonniers, dont le commandant. Il ouvre ainsi la voie à l'arrivée de renforts alliés.
Alexandre Lofi poursuit la campagne de Hollande jusqu'au 8 mai 1945, et termine la guerre avec le grade d'officier des Equipages de 1ère Classe.
Après la guerre, Alexandre Lofi est successivement, directeur du cours des commandos de Marine à Alger, directeur du centre d'éducation physique de la Marine (1948-1952) puis chef du Quartier Général de la Préfecture Maritime de Toulon.
En 1960, il est nommé conseiller technique et officier des sports auprès du chef d'Etat-major de la Marine à Paris avant de retourner en poste à Toulon.
Il termine sa carrière en 1970 avec le grade d'officier en chef des équipages.
Alexandre Lofi est décédé le 7 mars 1992 à Cuers dans le Var où il est inhumé.
• Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
• Commandeur de l'Ordre National du Mérite
• Croix de Guerre 39/45 (3 citations)
• Médaille d'Or de l'Education Physique
• Military CrossSource : Ordre de la Libération
De très nombreuses photographies figurent sur la
biographie de Alexandre LOFI, (site Ecole navale.traditions) LIEN
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crédit photo : Ouest-France"
Le livre de Denise Beau-Lofi est paru en 2013.
" Pourquoi le titre Il fallait y croire ?
Denise Beau-Lofi : « C'est la phrase que mon père répétait tout le temps, au sujet de la période 39-45. Mon livre n'est pas un autre livre sur la guerre mais plutôt un roman biographique relatant l'amour, la sensibilité des acteurs. J'ai voulu raconter les moments intimes de la vie de mon père. C'est, certes une histoire d'hommes, mais aussi une histoire de femmes et d'amour. J'ai aussi publié des documents inédits qui m'ont été remis par d'anciens commandos. J'ai douté, j'ai eu peur d'ennuyer le lecteur potentiel mais l'éditeur m'a rassuré en disant que les documents, les flash-back rendaient le livre attrayant. »
Léon Gautier : « J'ai rencontré Alex, le 13 juillet 1940 et nous ne nous sommes plus quittés jusqu'en 1945. Il a été le premier capitaine d'armes des FNFL (Forces Navales Françaises Libres). C'était un meneur d'hommes et un fin tacticien. Il a été le seul, le 6 juin 1944, à ne pas perdre d'hommes grâce à ses nombreuses mises en garde en face de l'ennemi. Bavent n'a pas été détruit car il a arrêté à temps un tir d'artillerie prévu par l'état-major. »
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