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Par authion le 12 Juin 2017 à 21:10
15 mai 2017 à Obenheim
Une exposition de timbres
"LA FRANCE LIBRE A TRAVERS LE TIMBRE"
et la distribution des prix aux enfants.Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 10 Juin 2017 à 18:29
A l’occasion des 75 ans de la sortie de Bir Hakeim, la ville de Rueil-Malmaison à procédé au dévoilement d’une plaque souvenirs, place Bir Hakeim en présence de Patrick Ollier Député-Maire et de nombreux élus.
La cérémonie a été suivi d’une conférence de François Broche avec Pierre St Hillier ( tous deux fils des compagnons de la Libération ayant combattu en 1942) et Gérard Chedevile Délégué pour les Hauts de Seine de la Fondation de la France Libre à la médiathéque Jacques-Baumel.
(Crédit photos : Michel KEMPF)
Cette manifestation se termine par un vin d’honneur sur la place Jean-Tranape ou l’on pouvait voir l’exposition Bir Hakeim de l’ONAC.
1942 BIR HAKEIM
Lien vers "1942 Bir Hakeim - la position"
Lien vers "1942 Bir Hakeim - les jocks columns
Lien vers "1942 Bir Hakeim - les combats"
Lien vers "1942 Bir Hakeim - la sortie de vive force"
Lien vers le site "Mémoire et patrimoine"
La bataille de Bir HakeimDOSSIERS THÉMATIQUES : Les Forces Françaises Libres
A la fin du mai 1942, la première brigade des Forces françaises libres occupe le sud du dispositif de la 8e Armée britannique en Libye face aux Forces germano-italiennes de l’Axe. Point d’appui à l’extrême gauche du dispositif, cette position est d’une importance considérable, car elle est en mesure d’empêcher toute manœuvre d’encerclement par le sud des Forces alliées, en retraite désordonnée, après la défaite et la chute de Tobrouk qui ouvre la voie du Caire aux chars allemands.
Le 27 mai 1942, la position de Bir Hakeim, attaquée par la division blindée italienne "Ariete", soutient un combat acharné mené jusqu’à l’intérieur du point fort. L’ennemi, repoussé, laisse quarante chars sur le terrain.
Du 1er au 10 juin, la position, harcelée méthodiquement, est complètement encerclée par des forces allemandes et italiennes, en supériorité numérique écrasante. Le général Rommel, commandant les forces ennemies s’efforce de faire sauter ce verrou. A l’ultimatum exigeant une reddition, le général Kœnig, commandant la brigade française, répondra : "Nous ne sommes pas ici pour nous rendre."
Malgré les tirs d’artillerie et les bombardements aériens les plus violents, la Brigade repousse tous les assauts, ne cède pas un pouce de terrain, inflige à l’ennemi des pertes élevées.
L’incroyable audace d’un groupe de volontaires du Train réussit, de nuit, à faire pénétrer dans la position un convoi de trente camions. Le 10 juin cependant, toutes les ressources en eau, vivres, munitions, sont à la veille d'être épuisées. La garnison reçoit du Commandant de la 8è armée britannique l’ordre de se replier. Au cours de la nuit du 10 au 11, elle se fraie un passage de vive force à travers les lignes ennemies et les champs de mines, ramenant ses blessés et le matériel encore utilisable.
Par sa résistance prolongée au-delà de tout espoir et dont le retentissement mondial fut immense, la 1ère Brigade Française libre permit à la 8è Armée britannique de se dégager et de trouver le temps nécessaire au redressement de la situation, à El Alamein. Aux Français, alors sous l’oppression allemande, elle confirma leur foi en leurs destinées et en la victoire. La Résistance intérieure, celle de Jean Moulin et Christian Pineau, rejoint la France libre pour ne faire qu’une seule France combattante.
Le Cimetière, érigé sur l’emplacement même des combats, a été maintenu "In Memoriam". Une piste y conduit, jalonnée de Croix de Lorraine, à partir d’El Adem.
En raison de son isolement, les 182 corps qu’il contenait ont été transférés en ce lieu, où reposent aussi les quatre premiers soldats français tombés en Cyrénaïque, le 21 janvier 1941, et les six morts de l’opération de Koufra menée par le général Leclerc.
10 et 11 juin
commémoration de
«La sortie de vive force» de Bir-Hackeim
A partir de l'exposé du général Saint Hillier,
compagnon de la Libération (1954)Prise d'armes commémorant le 75e anniversaire de Bir-Hakeim dans la cour d'honneur des Invalides pour la 13ème DBLE, la "Phalange magnifique", prestigieuse unité Compagnon de la Liberation, qui fait l'orgueil de la France.
A cette occasion, lecture est faite des 96 noms des compagnons de la Libération de la 13e DBLE....
(Photo : Ordre de la Libération)
(Article proposé par Michel Kempf)
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 29 Mai 2017 à 21:21
WEEK-END DE L’ASCENSION A VANVES
DES SAINTS CYRIENS RENDENT HOMMAGE A LEUR PARRAIN VANVEEN
Dans la matinée du jeudi de l’Ascension, quelques passants ont été étonnés de voir autant de jeunes Saint-Cyriens sur le parvis de l’hôtel de ville. C’était la 202éme promotion (2015/2018) de l’école militaire Saint Cyr qui rendait hommage à leur parrain de promotion, le général Bernard Saint Hillier (1911-2004), compagnon de la Libération qui est enterré dans le cimetière de Vanves. D’ailleurs ils se sont rendus au cimetière pour une courte cérémonie avec dépôt de gerbes, en hommage à ce militaire qui s’est engagé dans les Forces Françaises Libre, au lendemain de l’armistice , a participé à toutes les campagnes de la 13 DBLE et notamment à la défense de Bir-Hakeim, puis chef d’Etat-Major de la 1ére division Française Libre, il a participé au débarquement en, Italie, puis en Provence à Cavalaire. Après la guerre, il a combattu en Indochine, pris part à l’expédition de Suez en 1956 et a connu des commandements en Algérie Constantine, puis à Loger où il a commandé la 10éme division parachutiste en Algérie, ce qui lui vaudra d’être arrêté par les mutins au moment du putsch d’Avril 1961 à Alger et interné à In SalahBernard Gauducheau
Maire de Vanves et conseiller régional d’Île-de-France.Jeudi 25 mai, Vanves a accueilli les élèves de l’école militaire de Saint-Cyr venus rendre hommage à leur parrain de promotion: le général Saint Hillier.
Ancien élève du Lycée Michelet, Compagnon de la Libération et grand serviteur de l'Etat, le général Saint Hillier repose aujourd'hui au cimetière de Vanves.
Au cours d'une cérémonie empreinte de solennité, Vanves a salué l'un des siens les plus illustres.
Article et photos du journal
vanvesauquotidienLien vers la page Facebook de la promotion "Général Saint Hillier"
(Blandine Bongrand Saint Hillier)
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Par authion le 24 Mai 2017 à 19:21
Charles Allal 93 ans m'a raconté ....
www.youtube.com
Débarquement de Provence
15 août 1944, un succès inattendu
Le débarquement des forces alliées dans le sud-est de la France en août 1944, Churchill n’y croit pas. Pour « prendre les Allemands en tenaille », le chef du gouvernement britannique préfère une offensive depuis l’Italie vers les Balkans pour ensuite remonter vers Berlin.
Mais, encouragé par la prise de Rome et le succès de l'opération Overlord sur les côtes normandes, le président américain, Franklin Roosevelt, est convaincu de porter un coup décisif en déclenchant l’opération Anvil-Dragoon le 15 août 1944.Eisenhower, commandant en chef des forces alliées en Europe, en a déjà fixé les grandes lignes. Il faut à tout prix reconquérir les ports stratégiques de Toulon et Marseille et constituer dans la région varoise une ligne de front de 25 km de profondeur, « la Blue line ». Afin d’affaiblir les Allemands et poursuivre la libération des territoires occupés, les troupes doivent ensuite rejoindre les forces débarquées en Normandie.
Une stratégie minutieusement étudiée
Désolidarisée de l’opération Overlord, Anvil est rebaptisée Dragoon mi-juillet et sa stratégie minutieusement étudiée. Rien n’est laissé au hasard. Le choix de la zone de débarquement, la Provence, privilégiée pour ses ports en eaux profondes et le relief accidenté de l’arrière-pays qui isole les Allemands. L’entrainement des troupes qui répètent les assauts amphibies, en Afrique du Nord, en Sicile et en Italie, notamment à Salerne au sud de Naples. L’appui de la Résistance, apportant une aide précieuse pendant la phase de préparation, mais aussi au cours de la progression des soldats américains à travers les Alpes.
Par ailleurs, des opérations de diversion et de leurre sont prévues, telle l'opération Span qui, pour tromper l'ennemi, a prévu d’envoyer, dans un premier temps, la flotte alliée vers Gênes en Italie, avant de la rediriger vers les côtes provençales.
L’opération Anvil-Dragoon implique au total près de 900 000 hommesLien vers la page "CHEMINSDEMEMOIRE"
Composées d’Américains, de Britanniques, de Canadiens et de Français, les troupes sont réparties en « Forces », selon un secteur précis de débarquement, (cf infographie).
L’assaut naval et aérien débute à l’aube du 15 août. Auparavant aux environs de minuit, la Force Sitka a détruit les batteries des îles de Port-Cros et du Levant et la Force Rosie a exécuté une mission de diversion entre Antibes et Nice. Au petit matin, la Force Rugby, renforcée par l'opération Dove, entre en action. 400 avions larguent au-dessus de la vallée de l'Argens plus de 5 000 parachutistes alliés, tandis que des renforts et du matériel arrivent par planeurs. À partir de 8 heures, la Force Kodak commence à déferler sur les plages entre Cavalaire et Saint-Raphaël, en se répartissant en 3 secteurs : Alpha, Camel et Delta.Moins d’une heure plus tard, la Force Alpha a neutralisé les défenses côtières et dès l’après-midi les jonctions avec les autres secteurs de la Force Kodak sont réalisées. Cogolin, Grimaud, Ramatuelle et Saint-Tropez sont libérées dans la journée. Dans la soirée, la Force Delta a rejoint les parachutistes de la Force Rugby. Le soir du 15 août, la tête de pont est presque réalisée de part et d’autre de Fréjus. Le lendemain, les soldats de la Force Garbo débarquent en baie de Cavalaire et dans le golfe de Saint-Tropez.
Dès le 17 août au matin, la « Blue line » est atteinte en tout point et même dépassée. Une partie des troupes, essentiellement américaine, avance par la Haute-Provence vers l'Isère en direction de la Bourgogne pour y rejoindre les forces alliées. Après avoir libéré Toulon et Marseille, les soldats français s’engagent beaucoup plus tôt que prévu le long de la vallée du Rhône. Plus de 230 000 soldats de l'armée française, dont un grand nombre de combattants venus des colonies d’Afrique, ont joué un rôle de premier plan et ont largement contribué au succès de l’opération Anvil-Dragoon. Contre toute attente, la Provence est libérée en moins de deux semaines, l’état-major en avait estimé à deux mois la durée nécessaire. L'opération Anvil-Dragoon - qui a duré plus de trois mois et concerne le débarquement, la bataille de Provence, puis la remontée des troupes vers l’intérieur du pays - a impliqué au total 900 000 hommes.
Sources: ECPAD, cheminsdememoire.gouv.fr
(Article proposé par Blandine Bongrand Saint Hillier)
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Par authion le 20 Mai 2017 à 21:34
Le dimanche 14 mai 2017, la population d'Obenheim, en présence des anciens, a rendu hommage au B.M.24. Devant le monument aux morts et la stèle du B.M.24, recueillement et dépôt de gerbe ont marqué la journée.Nos anciens, Pierre Teboul et Jean Gilbert (manque Michel Dèque) devant le monument aux morts et la stèle du B.M.24
Blandine Bongrand Saint Hillier s'est vue remettre l'insigne des porte-drapeaux pour 10 ans de fidèles services
Jean Gilbert remet l'insigne à Blandine Bongrand Saint HillierAprès la messe en l’église de Gerstheim et la cérémonie au monument aux morts à Obenheim, un dépot de gerbe a eu lieu au cimetière de KOGENHEIM, où reposent entre autres les soldats morts à la bataille d'Obenheim, dont les dépouilles n'ont pu être restituées aux familles.
Le carré militaire de KOGENHEIM
Une partie des tombes des enfants décédés, par fait de guerre, dont le général Leclerc a déclaré qu'ils sont morts pour la France.
(Crédit photos : Emile Pefferkorn)
La commémoration c'est poursuivie le lundi 15 mai avec la participation des élèves de l'école Sabin Salinas. La journée était marquée par l'exposition de timbres
"LA FRANCE LIBRE A TRAVERS LE TIMBRE"
et la distribution des prix aux enfants.Pour remercier les anciens d’être venus leur distribuer les prix, les élèves des différentes classes de l’école Sabin Salinas ont présenté un spectacle sous forme de récitals et de chansons, et en finale, chanté la Marseillaise pour le plus grand plaisir des anciens. Le tout préparé et présenté sous la direction de leurs professeurs.
Mr et Mme Teboul
(photo jacques steger)Nos trois anciens : Pierre Teboul, Jean Gilbert et Michel Dèque. (Photo DNA)
Dès les premières notes de la Marseillaise, les anciens se sont mis au garde à vous. Les Français Libres ont combattu sous cette Hymne l’idéologie nazie et l’oppression, beaucoup d’entre eux y ont laissé leur jeune vie.
Comme chaque année, les élèves du CM2 ont reçu un dictionnaire Larousse et ceux du CM1 une calculette. L’un et l’autre vont les accompagner jusqu’en classe de 3ème.A l’issue de cette distribution, Monsieur Camelin (secrétaire de l’association des collectionneurs de timbres de la Libération et de la seconde Guerre Mondiale) a pris la parole. Il a vivement félicité les élèves pour leur recherche et travaux sur les timbres de la France Libre.
(Photo : journal "Atout timbres")
Ce travail n’était guère facile. En premier lieu, il a fallu comprendre ce qu’était un timbre et à quoi il pouvait bien servir.
Faire la différence entre un affranchissement et une oblitération n’est pas un exercice facile pour des jeunes élèves.
Ensuite, il s’agissait de faire des recherches concernant des pays qui n’existent plus.
Le monde de 1941/1945 a totalement disparu des livres et leur situation géographique est inconnue de nos jeunes élèves.
Il a fallu faire des recherches sur les pays comme Ceylan, l’Indochine, le Siam, la Cochinchine, les pays du Levant, le Tchad, l’Afrique Equatoriale Française, les Côtes du Somalis, les Etablissements Français de l’Inde sans oublier le Fezzan, territoire de Lybie coincé entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque (et non un faisan des prairies du Ried !!! dixit une grand – mère d’élève).
Il y a également eu des territoires qui sont toujours d’actualité comme Madagascar, l’Algérie, le Maroc, les Nouvelles Hébrides qui ont retrouvé leur indépendance.La Réunion, la Guadeloupe, la Guyane et Saint Pierre et Miquelon qui sont des territoires ou des domaines d’outre - mer étaient également du voyage.
Il est également à noter la participation des parents à ces recherches. Quand le devoir était très bien fait, en questionnant les élèves, la réponse tombait : c’est papa ou maman qui m’a aidé. Un grand MERCI aux parents qui se sont impliqués dans ce projet.
Le tout s’est terminé par un joyeux goûter et le retour vers l’école à 11h.Mr Borderies devant le buste du général Rabastens
(Photo Ladepeche.fr)Mr Borderies auteur du livre « Le général Rabastens » alias colonel Raynal, commandant de la 4ème Brigade à laquelle appartenait le B.M.24 a également pris la parole pour souligner la bonne communication entre les différents membres qui gravitent autour du blog « divisionfrançaiselibre ».
(Crédit photos : Roland Chrapatyj )
Il a surtout insisté sur le bon accueil qu’il a reçu au niveau de la mairie d’Obenheim.PAGE 2 (Complément photos)
Fondation B.M.24 Obenheim
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