• "POILUS TAHITIENS" 

    "les établissements français d'Océanie dans la grande Guerre"

    Jean-Christophe Teva SHIGETOMI 


    * Nouvelle parution

     

    Communiqué de presse

    «  POILUS TAHITIENS, les établissements français d'Océanie dans la grande Guerre», second ouvrage historique de Jean-Christophe SHIGETOMI est désormais disponible en précommande.

    Jean-Christophe Shigetomi est un passionné d'histoire contemporaine.  Cette passion et son amitié pour John MARTIN, alors porte-parole du renommé Bataillon du Pacifique le conduisent à écrire un premier livre sur les "Tamari'i Volontaires" pour relater l’épopée de tous les Polynésiens engagés dans la Seconde guerre mondiale. 

    Comme pour Tamari'i Volontaires, ce nouvel ouvrage ouvre des pans méconnus de l'histoire de leurs grands anciens engagés avant eux sur tous les théâtres d'opérations de la Grande Guerre. Ainsi, les recherches de Jean-Christophe SHIGETOMI d’dépassent-elles l'histoire des enfants volontaires et  conscrits  de cette colonie française d'Océanie pour s'inscrire intégralement dans la commémoration du centenaire de la Grande Guerre : des Dardanelles, de Salonique, de Palestine et de France. L'accès à  des archives inédites vont notamment permettre d'enrichir ce grand chantier de mémoire. 

    Enfin, une exposition  Poilus Tahitiens labellisée en 2016 par la Mission centenaire a puisé intégralement ses ressources dans le livre de Jean-Christophe SHIGETOMI.

    Une édition luxe au format 305x220 dans un tirage limité à  400 exemplaires est ouverte aux précommandes, pour une mise à  disposition au plus tard en aout de cette année.

    Vous trouverez quelques informations complémentaires dans le document joint ou aux adresses suivantes:


    La page du livre : https://i96060.wixsite.com/shigetomi

    (Fondation B.M.24 Obenheim)

    * Nouvelle parution  "POILUS TAHITIENS"


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  • Reportage photos des funérailles de Louis Cortot
    10 mars 2017

    (Décès de Mr Louis Cortot
    )

    En dehors de la famille, on pouvait noter la présence  de 2 Compagnons, le Colonel Fred Moore et le ministre Hubert Germain, des généraux dont Christian Baptiste pour l'Ordre et Bruno Cuche (2ème DB), de nombreux représentants des descendants de Compagnons, des Résistants etc. Le Secrétaire d'Etat a lu son épopée. 

    Reportage et crédit photos : Michel POURNY

    1ère série de photos :  Louis Cortot lors de la réception du 18 juin 2016 devant le Musée de l'Ordre de la Libération.

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

     

    2ème série de photos : Hommage national à Louis Cortot dans la cour d'Honneur de l'hôtel national des Invalides le 10 mars 2017.


    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

    * Funérailles de Mr Louis CORTOT- Résistant, Compagnon de la Libération

     

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    UN MEMORIAL DU DEBARQUEMENT DE PROVENCE 

    "Le président de la République François Hollande va inaugurer le jeudi 16 mars 2017, le Mémorial du Mont Faron, à Toulon dans le Var. Une nouvelle muséographie. consacrée au Débarquement et à la Libération de la Provence, bref à l’opération Dragoon et à toutes ses conséquences militaires humaines a été mise en place dans le mémorial rénové avec des outils pédagogiques des plus utiles pour les jeunes générations.

    Lors de la cérémonie du soixante-dixième anniversaire de la Libération, le 15 août 2014, le Président de la République avait souhaité que ce haut-lieu de mémoire  devienne « le Mémorial du Débarquement et de la Libération de Provence ». Dix-neuf mois après cette annonce, il s’apprête à rouvrir ses portes au grand public.

    16 Mars 2017 - Toulon : François Hollande inaugurera le Mémorial rénové du Mont Faron

    Mémorial du Mont Faron

    © Davric - Wikimedia CC


    Au-delà d’une démarche de mise aux normes de l’infrastructure, la rénovation du mémorial a pour objectif de renforcer la vocation pédagogique du lieu, son rayonnement, la cohésion nationale et le lien armées-Nation. Le Mémorial du Mont Faron est l’un des neuf hauts lieux de la mémoire nationale placés sous la responsabilité du ministère de la Défense, perpétuant la mémoire des conflits contemporains auxquels la France a pris part depuis 1870 et rendant hommage aux combattants et victimes de ces conflits".

    Hervé CHABAUD Blog l'Histoire en rafale 

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    16 août 1944, " Voici la France ! faut-il pleurer, crier, non. Chacun domine sa joie ; on se tait. Chacun songe à Juin 1940, à tant de chemins parcourus, tant de luttes et d'épreuves, tant de camarades tombés. Les navires jettent l'ancre au milieu d'une étonnante armada de croiseurs, transports, vedettes, bateaux de débarquement. Des navettes déchargent sans interruption personnel et matériel à un rythme étourdissant, dans la nuit qui tombe." La DFL débarque en Provence ...

    16 Mars 2017 - Toulon : François Hollande inaugurera le Mémorial rénové du Mont Faron

    Un char américain type "Sherman" M4A1 : 32 tonnes, 40 Km/h, 1 canon de 75 mm pour 5 hommes d'équipage. Le Medium Tank M4 est le char américain le plus produit pendant la Seconde Guerre mondiale : près de cinquante mille exemplaires déclinés en différentes versions très variées. Perpétuant une tradition qui attribue un nom d'un général américain célèbre aux équipements militaires, les Britanniques baptisent ce char "Sherman" qu'ils reçoivent dans le cadre de la loi de prêt-bail. L'US Army adopte par la suite ce surnom, et le Medium Tank M4 est dès lors appelé "M4 Sherman". Les Canadiens l'appelleront "Grizzly", et les Soviétiques "Emcha".

    Ce char a reçu le nom de baptême "Provence" et rend ainsi hommage aux opérations du débarquement de Provence d'août 1944. Il porte également l'insigne divisionnaire de la 1ère Division Francaise Libre (DFL) : un écusson bleu liseré de rouge portant une croix de Lorraine rouge liserée de blanc. Il est encore porté aujourd'hui par le 1er Régiment d'Infanterie de Marine, unité de tradition de la 1ère D.F.L. source : randojp.free.fr

     


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  • Francis Ruffier-Monet se met en retrait du Souvenir français, mais restera délégué de la fondation France libre « jusqu’à la fin ».

    Entretenir le souvenir des soldats morts pour la France demande du temps et surtout une énergie qui, à 94 ans, commence un peu à  lui manquer.


    * Francis Ruffier-Monet   "Il nous appartient de cultiver notre mémoire"

    * Francis Ruffier-Monet  ancien du RA de la 1er DFL et ancien des combats d'Obenheim
    Francis Ruffier Monet, La France Libre et les collégiens

     Photo : H. Maurel. LADEPECHE.fr

    Sa mémoire ne lui joue pas le moindre tour. Francis Ruffier-Monet reste un livre d’histoire à lui seul. Mais entretenir le souvenir des soldats morts pour la France demande du temps et surtout une énergie qui, à 94 ans, commence un peu à lui manquer. « Je n’arrête qu’en raison de mon état de santé. J’ai attendu le plus longtemps possible », s’excuse presque cet infatigable porteur de mémoire qui, le 23 mars, passera le flambeau au général Richard Bogg, ancien pilote de la Royal Air Force, adjoint au maire de Castillonnès qui lui succédera au poste de délégué général.

    Télécharger  Article intégral du Quotidien SUD-OUEST

    (9 mars 2017)

     * Francis Ruffier-Monet  ancien du RA de la 1er DFL et ancien des combats d'Obenheim
    Le général d'aviation Dick Bogg 

    38 ans dans la Royal Air Force.
    (Photo DDM. Claude Barreau).

     

    La Fondation B.M.24 Obenheim adresse toutes ses félicitations au général Richard Bogg

     

    * Francis Ruffier-Monet  ancien du RA de la 1er DFL et ancien des combats d'Obenheim


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  • Norbert Beyrard, l’un des derniers parachutistes de la France Libre et créateur de la première unité des forces spéciales du jeune Etat d’Israël, est décédé à Divonne-les-Bains le 13 février à l’âge de 91 ans.

     

    * Décès de Mr Norbert Beyrard - l’un des derniers parachutistes de la France Libre

     

    * Décès de Mr Norbert Beyrard - l’un des derniers parachutistes de la France Libre

    Le site de l’Union nationale des parachutistes (UNP) a consacré une longue biographie à ce soldat d’élite qui fut également un inventeur qui déposa quelque 150 brevets dont celui du scanner médical à haute définition.

    Norbert Benchemoul, juif français,  alias Norbert Beyrard naît le 16 juin 1925 à Palikao (aujourd’hui Righenif) en Algérie, à une centaine de km au sud-ouest d’Oran. En 1943 il rejoint les Forces Françaises Libres à l’âge de 18 ans. Après sa formation de parachutiste à Ringway (Angleterre), il est affecté au 3ème Special Air Service (SAS) et parachuté en Bourgogne en juillet 1944, après de le débarquement en Normandie, pour participer à des opérations de sabotage.

    Son « stick » (section de combat) s’illustre dans la bataille de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) où une vingtaine de parachutistes SAS soutenus par le maquis de Corlay neutralisent un millier de soldats allemands en attaquant la garnison sur des jeeps armées de mitrailleuses.

    En avril 1945, Norbert Beyrard, caporal,  est parachuté aux Pays-Bas avec son régiment, devenu le 3èrégiment de chasseurs parachutistes (RCP). Les SAS doivent fixer les Allemands dans la ville d’Oranje. Grièvement blessé, fait  prisonnier, il s’évade quelques semaines plus tard. Pour ces faits d’armes,  il est décoré de la Légion d’honneur,  de la Médaille militaire, de la Médaille de la France Libre et la Croix du Lion de Bronze hollandaise avant d’être démobilisé. Fin du premier acte.

    Il prépare alors à Paris le concours d’entrée à Polytechnique mais, dès 1946, des envoyés du Yichouv (juifs présents en Palestine avant la création de l’Etat d’Israël) lui demandent d’expertiser des armes achetées en Yougoslavie et transitant par la France. En avril 1948,  à la demande de la Haganah (armée secrète d’Israël), bien qu’il soit admis à l’X,  Norbert Beyrard accepte de mettre son expérience de la guerre au service de l’Etat juif qui va naître.

    Il fait alors partie des Mahal, ces volontaires étrangers venus de tous les pays pour aider le jeune Etat. Il crée la première école de parachutistes d’Israël, ancêtre du « Sayaret Makal », l’unité qui deviendra célèbre en juillet 1976 pour la libération des otages d’un Airbus d’Air France à Entebbe (Ouganda) . Début 1949, il convainc l’état-major de sa doctrine d’emploi d’unités commandos. En juin 1949, capitaine de l’armée israélienne, il est décoré de la Médaille de l’Indépendance d’Israël. Fin du deuxième acte.

    * Décès de Mr Norbert Beyrard - l’un des derniers parachutistes de la France Libre


    Revenu en France fin 1949,  Norbert Beyrard  reprend ses études et obtient un master en sciences et un doctorat en économie. Il déposera plus de 150 brevets, entre autres celui du scanner médical à haute définition.

    Lien vers sa page des Français Libres


    Biographie 

    Il est né en 1925 à Palikao en Algérie. Il rejoint les Forces Françaises Libres à 18 ans en 1943. Il est envoyé à Ringway en Angleterre pour y être formé comme parachutiste. Il est affecté au 3ème Special Air Service (les fameux SAS) et est parachuté en Bourgogne en juillet 1944 pour participer à des dizaines d’opérations de sabotage. Son « stick », sa section de combat, porte le nom de son officier, le Lieutenant Jacques Zermati, le « Stick Zermati », l’adjoint est le sous-lieutenant Rémi Dreyfus. La plupart sont juifs comme vous pouvez le constater sur cette photo (Sebag, Barkatz, Lombardo, Beyrard). Ils s’illustreront glorieusement dans la bataille de Sennecey-le-Grand. Cette bataille où une vingtaine de SAS soutenus par le maquis de Corlay blessent ou tuent près de 1.000 soldats allemands en attaquant la garnison sur des jeeps armées de mitrailleuses. Sur les vingt paras engagés ce jour là, onze périssent. Six d’entre eux étaient juifs, Norbert Beyrard récitera le Kaddish pour eux : l’Aspirant Lyon-Caen, l’Adjudant Benhamou, les deux frères Djian, les parachutistes Barkatz et Lombardo. Cette action commando permettra la libération de Châlons-sur-Saône et fut tellement emblématique que c’est à Sennecey-le-Grand que fut érigé après guerre, le Mémorial des SAS tués lors des combats pour la libération de la France.

    Beyrard, comme les autres SAS, sont ensuite renvoyés en Angleterre pour être parachutés en avril 45 aux Pays-Bas avec son Régiment, devenu le 3ème Régiment de Chasseurs Parachutistes. Nommé officier, il doit, avec son stick, fixer les Allemands dans la ville d’Oranje. Ils se battent à 20 contre une centaine de paras allemands. Il est grièvement blessé et fait prisonnier. Le Commandant en second du Régiment, le Capitaine Jean-Salomon Simon, lui aussi d’origine Juive y trouve une mort glorieuse et est nommé par De Gaulle, Compagnon de la Libération. Beyrard s’évade quelques semaines plus tard et retrouve les SAS. Il reçoit la Légion d’honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la France Libre et la Croix du Lion de Bronze hollandaise. Après guerre, Beyrard déclara « Dans mon Bataillon du 3ème SAS, sur 400 parachutistes, près de 100 étaient juifs et 15 étaient officiers »

    L’Aspirant Beyrard est démobilisé à 20 ans en 1945. Il prépare alors activement à Paris son concours pour entrer à Polytechnique ou aux Mines. Dès l’année suivante, des envoyés du Yichouv lui demande d’expertiser des armes achetées en Yougoslavie et transitant par la France. Puis, sous la pression d’un envoyé de la Haganah en avril 1948, bien qu’il sera surement admis à l’X ou aux Mines, Norbert accepte de mettre son expérience du combat et des commandos au service de l’Etat juif qui va naître. Il s’envole vers la Palestine encore sous mandat.

    Il fera partie de ces volontaires étrangers venus de tous les pays, les MAHAL. Il rencontre le chef d’Etat Major, Ygal Yadin qui connaît le rôle joué par les SAS pendant la guerre. Celui-ci lui confie la direction d’une des premières unités de reconnaissance de la toute jeune armée d’Israël. Le Yechida-Siour qui sera l’ancêtre du Sayeret Matkal. A la tête de ce commando, il dirige des opérations de reconnaissance sur la route de Birmanie, vers Jérusalem assiégée.

    Dans le même temps, il organise la création de la première école de formation des parachutistes d’Israël à Ramat David. Il entraine des jeunes recrues et effectue avec eux les premiers sauts. Les premiers sauts de parachutistes israéliens. En août 48, son unité devient le premier bataillon parachutiste d’Israël. En qualité d’officier des opérations, il dirige avec succès une série d’opérations commandos sur le front nord, grâce notamment au rôle de son officier de renseignement, un ancien des fusiliers marins de la France Libre, Raymond Kwort.

    Après la seconde trêve, cette unité parachutiste est renforcée et devient une force de Tsahal. Joël Palgui, qui fut parachuté avec Hanna Senesh en Hongrie en prend le commandement, Norbert Beyrard en est le second. Au début 49, il convainc l’état-major de sa doctrine d’armée commando, qui a fait ses preuves en France puis en Israël. Il obtient aussi d’Ygal Yadin que tout officier israélien reçoive une formation et un entrainement de parachutiste.

    En juin 1949, Capitaine et décoré de la Médaille de l’Indépendance d’Israël, il retourne en France reprendre ses études. Il obtient un master en sciences et un doctorat en économie. Il sera un inventeur et un entrepreneur. Il dépose plus de 150 brevets. Ce sera lui un des inventeurs du scanner médical à haute définition. Il est décédé le 13 février 2017 à Divonne-les-Bains où il habitait.

    Les parachutistes juifs de la France Libre ont ainsi joué un rôle déterminant dans la Libération de la France et grâce à Norbert Beyrard et ses camarades volontaires français dans l’esprit de commando de l’armée d’Israël.

    De Gaulle rendit aux parachutistes de la France Libre ce si juste hommage : « Ils regardent le ciel sans pâlir et la terre sans rougir ». Le Capitaine Beyrard, fut toute sa vie fidèle à cette devise.

     

    * Décès de Mr Norbert Beyrard - l’un des derniers parachutistes de la France Libre

     

    La Fondation B.M. 24 Obenheim Présente ses sincères condoléances à sa famille.

     

    (Fondation B.M.24  Obenheim )

    * Décès de Mr Norbert Beyrard - l’un des derniers parachutistes de la France Libre


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