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Par authion le 3 Octobre 2017 à 11:15
La prise de l'Authion
(Article Wikipédia )
Fort de La Forca (2 078 m), massif de l’Authion.
(Photo Wikipédia)Le massif de l’Authion occupe une position stratégique, et a joué un rôle important dans la défense du comté de Nice, entre la Savoie et la France, soit du point de vue des Piémontais, soit de celui des Français.
Les armées de ces deux pays s’y affrontent lors de la guerre de Succession d'Autriche (1744 -1748), puis en juin 1793.
Il fut le lieu de combats des guerres de la Révolution, en 1793 et 1794 ; les armées françaises de Masséna tentèrent de le conquérir pour envahir le Piémont au cours de la guerre contre les Austro-Sardes. Après un échec sanglant, une opération de contournement menée par les Français obligea les Austro-Sardes à évacuer leurs positions défensives pour éviter l'encerclement.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en avril 1945, le massif est défendu par la 34e DI allemande et des troupes de montagne retranchées dans un réseau de fortifications sur une série de buttes : le fort de la Forca (2 078 m), la redoute des Trois-Communes (2 082 m bâtie sur un sommet situé à la limite des communes de Breil-sur-Roya, Saorge et La Bollène-Vésubie), l'ouvrage de Plan-Caval(1 932 m) et le fort de Mille Fourches (2 042 m).
Le 10 avril 1945, les unités françaises de la 1re division française libre (DFL), en particulier le bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique (BIMP) et les éléments mécanisés du 1er régiment de fusiliers marins, soutenus par l’artillerie et l’aviation, lancent l'assaut sur les positions allemandes par le sud. Après des combats difficiles, le fort de Mille Fourches tombe le 11 avril 1945, suivi du fort de la Forca et de l'ouvrage de Plan-Caval. Le 12 avril, enfin, la redoute des Trois-Communes est prise d'assaut par un char soutenu par cinq soldats volontaires. Au terme d'une ascension périlleuse, le caporal Césaire Le Mercier, un Breton appartenant au 1er BIMP, pénètre seul dans l'ouvrage et en ressort avec 38 prisonniers. L’ensemble du front allemand s’effondre le 24 avril 1945.
Plusieurs centaines de soldats des deux camps (273 tués et 644 blessés) ont laissé leur vie dans cette bataille, l’une des dernières sur le territoire français, qui ouvre le chemin des crêtes italiennes et permet aux troupes françaises de poursuivre vers le Piémont conformément aux ordres du général de Gaulle, désireux d'occuper des territoires en vue d’obtenir des modifications frontalières (Tende et La Brigue, communes du comté de Nice conservées par l'Italie en 1860 comme « territoires de chasse personnelle du Roi ») lors des futures négociations de paix. Cette attitude française conduit à des tensions et des accrochages avec les alliés américains, désireux d'empêcher le dépeçage des territoires italiens par des vainqueurs revanchards.
Bunker du Plan-Caval (1 932 m), massif de l’Authion.
(Photo Wikipédia)
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Article du journal par Jacque Stade.
La prise de l'Aution
L'un des plus beaux exploits de l'Armée des AlpesPhotos : Archives Christian Martel
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Les combats de l'Authion
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Votre histoire - Les combats de l'AuthionSur les pas de Jacques et René
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Par authion le 2 Octobre 2017 à 08:59
Èze-village
Èze (Esa en niçois) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est un village perché et ses habitants sont appelés les Ézasques.Èze-village aujourd’hui
(Photo internet )
...en avril 1945 !
Et à Ebersheim...
Ebersheim est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin (67) en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. La commune compte environ 2 400 habitants. Ses habitants sont appelés les Ebersheimois et les Ebersheimoises.
Histoire de la communeAdj Cruciani: Fevrier 1945
Ebersheim : après une chasse aux lièvresFondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 1 Octobre 2017 à 21:21
La libération de Champagney
(25 septembre ‑ 8 octobre 1944)
Derniers combats
Les soldats s’enterrent, la population se terre. De la fin du mois de septembre au début d’octobre ont lieu les derniers combats significatifs pour l’armée libératrice avant que le front ne se stabilise puis stagne, pour le malheur de Champagney et des cités mal situées.
À partir du 25 septembre, une phase d’âpres combats qui va durer cinq jours permet la libération de Melisey, Belonchamp, Ternuay, Melay, Fresse, Servance, le col de la Chevestraye, Magny‑Jobert, Frédéric‑Fontaine, Lyoffans, Magny Danigon, Palante, Andornay, Clairegoutte. À partir du 30, quatre terribles journées vont être nécessaires pour déloger les Allemands d’Éboulet et de Ronchamp.
La 4ème brigade est alors installée au-dessus d’Éboulet, à la Blanche Pierre, site d’où l’on domine toute la vallée de Ronchamp‑Champagney et que les libérateurs ont baptisé Le Balcon.
Le 28 septembre, les zouaves s’étaient établis sur la colline du Bourlémont coiffée de la chapelle Notre‑Dame‑du‑Haut. Les jours suivants les contre‑attaques allemandes vont se succéder afin de récupérer ce magnifique observatoire qu’est la colline sacrée. La 3e compagnie du 1er bataillon de choc vient renforcer le 1er Zouave dans la nuit du 29 au 30 septembre (Aucours de cette nuit, des zouaves descendront la statue de Notre‑Dame‑du‑Haut pour la mettre à l’abri à La Côte. Elle retrouvera sa place, après les combats, dans une chapelle détruite, en attendant l’écrin conçu par Le Corbusier.)Pour prendre connaissance du texte d' Alain Jacquot-Boileau
La libération de Champagney – 1 –
La libération de Champagney – 2 –
La libération de Champagney – 3 –
Le temps passe mais le souvenir reste...!
C'est ainsi qu'a eu lieu en ce samedi 30 septembre 2017, au monument du 22ème BMNA (Bataillon de Marche de Nord-Africains), en hommage aux libérateurs de Champagney- Éboulet en septembre-octobre 1944, et en présence de Mr Louis Vilpini, Ancien du "22ème BMNA". une cérémonie souvenir.
Au cours de cette cérémonie, Mr Vilpini a fait le récit très émouvant de "la - sa" libération d’Éboulet, rappelant la mémoire de tous ses compagnons d'arme tués ces jours-là ! .
Puis Mme la maire de Champagney, Marie-Claire Faivre,
a remis à Mr Vilpini, une fraction d'insigne "VAE 22 VICTIS" (ayant appartenu à un "Ancien disparu du BMNA"), "retrouvé" récemment par Mr Dominique Stoltz dans la forêt proche du "balcon 'Éboulet".Mr Vilpini, par la suite, "en a fait don" à la "commune de Champagney".
(Crédit photos : François BRESSON)
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Par authion le 1 Octobre 2017 à 11:16
EDITION SPÉCIALE
HOMMAGE AU COLONEL FRED MOOREHommage national rendu par
Emmanuel Macron, président de la RépubliqueVendredi 22 septembre 2017, le président de la République
a rendu un hommage national au colonel (h) Fred Moore,
en présence de hautes autorités civiles et militaires,
dans la cour d'honneur des Invalides.Fred Moore est né le 8 avril 1920 à Brest. Son père, ancien officier de la Royal Navy, naturalisé français en 1926, est commerçant à Amiens dès 1921. Après ses études au lycée d'Amiens, Fred Moore entre à l'Ecole nationale d'Optique à Morez dans le Jura. Trop jeune pour être mobilisé, il s'engage comme volontaire en mai 1940 au titre du bataillon de l'air n° 117 stationné à Chartres, mais ne peut rejoindre son unité.
Il rejoint Brest où ses parents et son frère se réfugient après avoir évacué Amiens. Refusant la défaite, le 19 juin 1940, il quitte la France en bateau à voile en compagnie de son jeune frère et, de Bretagne, atteint l'Angleterre où, le 1er juillet 1940, il s'engage dans les forces françaises libres au titre des forces aériennes françaises libres (FAFL).
Article du 17 septembre 2017 concernant le décès du
colonel Fred Moore
Document deà Michel KEMPF
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par authion le 29 Septembre 2017 à 22:48
Document du journaliste Jacques Ligier qui à suivi pendant quelques jours le BM 21 de la DFL
lors des combats en Franche-ComtéCliquez sur les photos pour les agrandir
Page 1
Page 2
Fondation B.M.24 Obenheim
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