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    * Faire-part de décès de Monsieur Robert LEYNAUD (Ancien du RA)

    Monsieur Michel Leynaud nous apprend ce jour 11 octobre , le décès de son Père, Robert LEYNAUD, en début d'après-midi à la Maison de retraite de l'Abbaye à Grenoble. Rober LEYNAUD était âgé de 101 ans et 5 mois.

    La cérémonie religieuse se déroulera le samedi 14 Octobre à 14 heures à l'Eglise Saint François de salle à Grenoble. La crémation aura lieu à 17h30.

    La Fondation BM 24-Obenheim, Florence Roumeguère et Blandine Bongrand Saint Hillier présentent leurs condoléances attristées à son fils Michel ainsi qu'à toute sa famille.

    * Faire-part de décès de Monsieur Robert LEYNAUD (Ancien du RA)

     

    * Faire-part de décès de Robert LEYNAUD (Français Libre, Ancien du 1er RA)

    Photo de Robert Leynaud prise lors de son centième anniversaire.

    Robert LEYNAUD s’était évadé de France en décembre 1942 par Amélie-les-Bains, comme « Anglais » sous le patronyme de David Mersey. Il est fait prisonnier par les Espagnols pendant 4 mois puis libéré par les Anglais via l’ambassade d’Angleterre. De Gilbratar il rejoint l’Angleterre en passant par l’Ecosse et Londres avant de gagner le camp de Camberley. Il entre à la batterie du 1er Régiment d’artillerie le 23 juin 1943 au poste de radio du commandement de la 2e batterie, sous les ordres du capitaine Chavanac. Le Maréchal des logis Robert LEYNAUD  est affecté en Algérie, puis en Tunisie avant de faire la campagne d’Italie de Naples à Sienne. Il débarque à Cavalaire le 16 août 1944 en Provence puis participe à la libération de Toulon, Nice et Lyon avant de faire la campagne des Vosges.

    Rober LEYNAUD est titulaire de la Médaille Militaire et décoré de la Légion d'Honneur.

     * Faire-part de décès de Robert LEYNAUD (Français Libre, Ancien du 1er RA)


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  • LE 1ER RÉGIMENT DE FUSILIERS MARINS

    "Jusqu'en 1943, le seul emblème des fusiliers marins de la France Libre était le losange bleu à croix de Lorraine rouge tréflée, insigne en réalité de tous les FNFL.

     

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    (Photo internet)


    Avant même qu’il ne soit décidé de transformer le bataillon en régiment et donc de créer un insigne régimentaire, deux officiers, un de la première heure et un nouvel arrivant, s’attèlent à la tâche : les lieutenants de vaisseaux Barberot et Le Bourgeois. Ce dernier était très célèbre pour son « coup de patte », étant habitué à « croquer » ses camarades lors de divers instants de répit. C’est à Zouara, en Tripolitaine, que les deux hommes commencent à travailler sur ce projet.


    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

     lieutenants de vaisseau
     Barberot et Le Bourgeois

    Mais quel insigne choisir ? Nos hommes sont des marins, il faut donc une référence à la Marine. Mais ce sont des fusiliers marins. Des fusils pourraient faire l’affaire. Mais ce serait trop simple et peu esthétique, et surtout ce ne sont pas de simples fantassins. Bientôt, il s’agira d’une unité blindée. C’est cette piste qui est donc creusée. Puisque les blindés sont considérés comme les héritiers des cavaliers, il faut trouver quelque chose qui fasse le lien entre la cavalerie et la Marine. Dans ce cas, quoi de mieux que l’hippocampe, « le cheval de mer » ? Cette idée séduisante est retenue.

    De nombreuses esquisses sont réalisées, représentant un hippocampe sur une croix de Lorraine. Mais nos « dessinateurs » sont peu satisfaits du résultat. C’est en pliant son papier en deux que Barberot découvre qu’il serait beaucoup plus artistique de créer un insigne entouré de deux hippocampes. Un modèle est donc conçu, formant une ancre de marine surmontée d’un écu bleu frappé d’un Croix de Lorraine d’or et que supportent un hippocampe de chaque côté : « Insigne de marine, de cavalerie et de fidélité à notre cause » pour citer Jacques Bauche.
    Eh bien vous savez quoi ? il y a quelques mois, j'ai retrouvé le brouillon de cet insigne parmi les nombreuses archives que je consulte !"

     

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    Esquisses de cet insigne

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

    Insigne du 1er régiment de fusiliers marins


     

    Extrait de " ''Le Royal-Voyou'' - L'épopée des fusiliers marins de la France Libre" de Benjamin Massieu, à paraître aux éditions Pierre de Taillac

    Page Facebook du livre en préparation 

     https://www.facebook.com/1erRFM/

    Historique du régiment

    LE 1ER RÉGIMENT DE FUSILIERS MARINS - Ordre de la Libération

     

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim

    * Trésors d'Archives : naissance de l'insigne du 1er RFM par Benjamin Massieu

     


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    * Les Compagnons du Nivernais : leur histoire, par Eric Segonne

    Nous avions évoqué sur le blog l'inauguration à Nevers de la stèle des Compagnons du Nivernais en 2016, et l' émission de  radio qui leur a été consacrée très récemment à travers un entretien avec Eric Segonne, Délégué de la Nièvre de l'Association des Familles de Compagnons de la Libération (AFCL), neveu du Compagnon Henry BOUQUILLARD.

    Aujourd'hui Eric Segonne nous fait l'amitié de choisir notre Blog pour publier un livret pédagogique et de mémoire, préfacé par Patrick Joly, Président du conseil départemental de la Nièvre, et Denis Thuriot, Maire de Nevers.

    Intention pédagogique, car il est important de transmettre et de comprendre l'histoire et la signification de l'Ordre de la Libération, et la  postface de l'historien François Broche y contribue magistralement.

    intention de faire mémoire, car Eric Segonne nous révèle les parcours de chacun des 7 compagnons de la Libération du Nivernais, sans oublier les 5 autres compagnons, qui combattirent dans les rangs de la Résistance,  pour la Libération de ce territoire, entre les mois de Juin et Août 1944.

    Vous pouvez parcourir le Livret ci-dessous et le télécharger.

     


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  • Le visage d'un Compagnon retrouvé : Pierre BERNARD était un combattant du BM 5

    copyright: Service historique de la Défense - dossier GR 16 P 51677 

     

    Communiqué de l''Ordre de la Libération le 14 septembre  : "Merci à Fabrice Bourrée, responsable du département AERI de la Fondation de la Résistance qui a découvert, lors de recherches effectuées au Service historique de la Défense (SHD), le visage inconnu de Pierre Bernard, compagnon de la Libération. Engagé dans les Forces françaises libres le 15 novembre 1940, Pierre BERNARD est envoyé au Levant, puis affecté à l’Etat-major particulier des FFL en Syrie. En octobre 1942, le lieutenant Bernard rejoint les rangs du Bataillon de marche n°5. Il meurt transpercé de 10 balles lors de la bataille de Tunisie".

    Chevalier de la Légion d’Honneur
    Compagnon de la Libération par décret du 10 décembre 1943 
    Croix de Guerre 1939-45 avec palme

    PIERRE BERNARD, alias Paul Bouvey, BM 5

    Pierre Bernard est né le 1er juillet 1907 à Fontainebleau en Seine-et-Marne. Son père est artiste musicien.

    Engagé par devancement d'appel en mai 1926 au titre du 92e Régiment d'infanterie (92e RI), il termine son service militaire en 1927 avec le grade de sergent.

    Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Clermont-Ferrand, il y exerce le métier d’expert-comptable auprès du tribunal de commerce.

    Installé en Chine en 1938, il est placé en affectation spéciales aux forces de police de Shanghai en septembre 1939 comme lieutenant de réserve. Démobilisé en juillet 1940, il refuse l'armistice et quitte Shanghai pour l’Angleterre à la mi-septembre 1940. Il s’engage dans les Forces françaises libres le 15 novembre 1940 sous le nom de Paul Bouvey.

    Envoyé au Moyen-Orient en août 1941, il est détaché à la sûreté militaire aux armées. En décembre 1941, il est affecté à l'Etat-major particulier des FFL comme chef de la Sûreté générale aux armées en Syrie.

    En octobre 1942, le lieutenant Bernard rejoint les rangs du bataillon de marche n° 5 (BM 5) créé au Cameroun en mai 1941 et rattaché depuis mai 1942 à la 2e Brigade française libre. Pierre Bernard, affecté à la 2e compagnie, se porte toujours volontaire pour les missions dangereuses.

    Pendant la bataille de Tunisie, officier adjoint du commandant de compagnie, le lieutenant Bernard remplace celui-ci blessé, et à la tête de la section de réserve, il conduit l'attaque de la Cote 136 à Takrouna le 11 mai 1943. Pris sous le feu de l'ennemi, il dirige habilement la manœuvre, en faisant feu de ses deux pistolets. Mais, mitraillé à bout portant, il meurt transpercé de 10 balles.

    Pierre Bernard est inhumé au cimetière 101 à Takrouna.

     

    • Chevalier de la Légion d'Honneur
    • Compagnon de la Libération - décret du 10 décembre 1943
    • Croix de Guerre 1939-1945 avec palme
    • Médaille coloniale avec agrafe « Syrie »

     

    Biographie : Ordre de la Libération


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  • PUISSENT LES GENERATIONS QUI PRENDRONT LA RELEVE POUR LA SURVIE DE LA FRANCE NE JAMAIS OUBLIER CE QU’ELLES DOIVENT AUX "AFRICAINS QUI VENAIENT DE LOIN"

     

     

    *  CHAMPAGNEY - Plaque d’identité trouvée en forêt de la Nanue

                                  22e Bataillon Nord-Africain

    Dominique Stoltz de Clairegoutte a découvert dans le bois de la Nanue la plaque d’identité d’Issa Abderamane, tirailleur au 22e bataillon de Marche Nord-Africain. Ce soldat a été tué fin septembre ou début octobre 1944. M. Stoltz est à la recherche d’informations à son propos. Louis Vilpini, dernier soldat vivant du 22eBMNA, a préféré déposer cet objet à la mairie de Champagney.

     

    *  CHAMPAGNEY - Plaque d’identité trouvée en forêt de la Nanue

    la plaque d’identité d’Issa Abderamane,
    tirailleur au 22e bataillon de Marche Nord-Africain. 

    (Photo " L'Est républicain ")

    *  CHAMPAGNEY - Plaque d’identité d’Issa ABDERAMANE trouvée en forêt de la Nanue - (22e BMNA)

     Louis Vilpini lors de la cérémonie en souvenir du maquis à la Borne au lion.
     (CHÉZERY-FORENS/CHAMPFROMIER en 2015  Photo : Le Progrès)

    22e Bataillon Nord-Africain

    ORIGINE

    La 22e Compagnie nord-africaine, venue de Syrie en 1941, participe aux combats de Bir-Hacheim. Elle constitue, en 1943, le noyau du 22e Bataillon de mitrailleurs africains formé en Tunisie et Tripolitaine qui se transforme presque aussitôt en 22e Bataillon nord-africain.

    CHEFS DE CORPS

    Commandant Lequesne

    Commandant Bertrand

    OPÉRATIONS

    1. 1942 : La Libye - Bir Hacheim
    2. 1944 : L'Italie
    3. 1944 : Le débarquement en Provence
    4. 1944 : De Toulon aux Vosges
    5. 1945 : L'Alsace

    CITATIONS

    A L'ORDRE DE L’ARMÉE


    22 juillet 1945

    « Magnifique bataillon crée de toutes pièces par le commandant Lequesne dans des circonstances particulièrement difficiles, en juin 1941.
    S’est distingue au cours des campagnes de Libye et de Tunisie. Vient a nouveau, sous les ordres du chef de bataillon Lequesne, de manifester ses remarquables qualités combatives et son admirable esprit de sacrifice, réalisant la percée décisive de la ligne « Gustav » dans le secteur ouest du Garigliano (Italie) du 10 au 16 mai 1944.
    Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec palme, qui a été remise au fanion du bataillon le 18 mai 1944. »

    14 mai 1945

    « Bataillon de marche d’élite et d’un moral a toute épreuve composé de cadres européens et de tirailleurs nord-africains, a déjà pris part brillamment aux campagnes de Tunisie, d’Italie, de France, de la Provence a l’Alsace.
    Engagé dans l’attaque de la Première Division française lire au sud de Sélestat, a combattu du 23 au 31 janvier 1945 contre un ennemi fanatise tenant a l’est de l’Ill des positions organisées dans les bois et qui ont du être réduites blockhaus par blockhaus, en particulier les 23 et 24, entre l’Ill et le Bennwasser et le 30 janvier dans le bois d’Ohnenheim. S’est heurte dans ces opérations a quatre cours d’eau successifs profonds et sans passage que les hommes ont franchis en se jetant a l’eau par une température de 10 degrés au-dessous de zéro.
    Anime par l’énergie indomptable de son chef, le commandant Albert Bertrand, a mené tous ces combats dans un terrain couvert de 40 centimètres de neige, sous des chutes de neige presque constantes et est resté sur la ligne de feu pendant neuf jours, au mépris des pertes très sévères dues autant au froid qu’a l’ennemi, a finalement mené sa dernière attaque avec des effectifs exténués et n’a été relevé que lorsque l’ennemi eut été contraint d’abandonner ses positions.

     

    François Bresson

    Fondation B.M.24 Obenheim           

    *  CHAMPAGNEY - Plaque d’identité d’Issa ABDERAMANE trouvée en forêt de la Nanue - (22e BMNA)

     


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