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    Ce 14 juillet 2016, ému j’ai enfin croisé le chemin de monsieur Vanotti   (Ancien du BM21)

     

    * 73 ans nous séparent et pourtant …….Rencontre de Simon Greboval et Jacques Vanotti

     

    Nous échangions depuis deux ans sur internet  avec Pascal (son fils) et Christian Martel dont le père René combattait dans le même bataillon.

     

    Mamie s’est fait une joie de les accueillir et  c’est ainsi que Jacques (Mr Vanotti a tenu à ce que nous l’appelions par son prénom) et Pascal ont découvert les nombreux sites commémoratifs qui témoignent de l’âpreté des combats de la Grande Guerre dans toute la région picarde.

      

    * 73 ans nous séparent et pourtant …….

     

    S’arrêtant à chacune des  tombes des 3 premières rangées, c’est avec  émotion  qu’il nous a fait remarquer le jeune âge de tous ces combattants. Age qu’avaient aussi ses camarades tombés quelques décennies plus tard……….j’ai  réalisé qu’ils avaient aussi le mien.

     

    * 73 ans nous séparent et pourtant …….

     

    * 73 ans nous séparent et pourtant …….

     

    * 73 ans nous séparent et pourtant …….Rencontre de Simon Greboval et Jacques Vanotti

     

    * 73 ans nous séparent et pourtant …….

     
    Jacques ému par ce parcours mémoriel m’impressionnera le soir même en me livrant en toute confiance le maximum d’informations sur son propre parcours.

     

     

     

    Nous avons constaté en lui montrant diverses  photos de l’Authion qu’il se souvenait parfaitement avoir été soutien de l’attaque du Fort  de Raus avec son mortier et avoir vu les lance flammes en action.

     

     Après son périple de 10 jours sur les plateaux jusqu’à la cime de Pézurbe, il nous a parfaitement situé les positions qu’ils occupaient    et le versant par lequel montaient de Fontan les Allemands en contre attaque

     

    A leur retour vers la Redoute et la Forca où ils sont restés 2 jours avant de redescendre, il a malheureusement encore  en tête  tous  les corps étendus sur ce plateau  en attente d’une sépulture  mais aussi  les corps ennemis asphyxies et brulés qui encombraient encore un croisement de galeries dans les dédales de Plan Caval.

     

    Sur ses combats précédents,  résistance, Vosges et Alsace, il est encore très  marqué par le pont de Krafft à 15 km de Strasbourg  où les Allemands les ont attaqué  en force avec le soutient de blindés.

     

    C’est bien tristement qu’ensuite nous avons découvert que durant les moments où Jacques nous  confiait ses souvenirs douloureux qu’un fou furieux perpétrait l’attentat de Nice.

     

    Lorsque nous nous sommes  quittés, Jacques vous m’avez  confié que vous  n’oublieriez  jamais cette rencontre, je peux vous assurer qu’il en sera de même pour mo

     

     

    Merci à vous et à tous vos camarades

                                                                                       Simon 

     


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  • Alexis Le Gall fait partie de ces Bretons qui ont rejoint le général de Gaulle à Londres, dès juin 1940. À l’occasion des fêtes maritimes, il est remonté, cette semaine, sur l’un des bateaux ayant embarqué les premiers combattants de la France libre. Parti d’Audierne dans le Finistère, il avait d’abord rejoint l’île de Sein.
     Lien vers le texte du journal Ouest France

    * Avec le Corbeau des Mers, Alexis Le Gall fait de la résistance !

    (Photo Ouest France)

     

    Né en 1922 à Audierne, Alexis Le Gall réside aujourd'hui à Douarnenez. Il a embarqué dans les Forces françaises libres (FFL) à l'appel du général de Gaulle, il avait alors « 17 ans et 8 mois » . En tant que résistant, il a voyagé en Angleterre, puis dans plusieurs pays d'Afrique, le Cameroun, l'Égypte, la Syrie, le Liban, la Tunisie et enfin, l'Italie. Il n'est revenu en France qu'en août 1944, lors du débarquement de Provence.

     

    Jacques et Alexis LE GALL  

    (Auteur de la fiche : François Fouré)

    Les jeunes d’Audierne et de l’île de Sein.

    En juin 1940 le temps est beau, mais l’atmosphère lourde en raison de la défaite qui tourne à la déroute. Les ennemis repoussent jusqu’en Bretagne des soldats isolés et débandés mais aussi quelques unités constituées qui cherchent des moyens pour passer en Angleterre. Les Bretons n’acceptent pas la défaites. A Audierne, 2 jeunes de 19 et 17 ans, les frères LEGALL, Jacques et Alexis, accompagnés de quelques amis entendent l’appel du général de GAULLE.

    Jacques est en classe de mathématiques supérieures et vient de présenter le concours de l’Ecole Navale. Il sera reçu mais ne l’apprendra qu’à la fin de la guerre. Il est le chef de la petite bande qui décide de passer en Angleterre.

    Ils apprennent que l’Ar Zénith, bateau assurant le courrier de l’Ile de Sein, va partir de Douarnenez pour l’Angleterre avec à son bord un contingent de chasseurs alpins. Jacques monte à bord avec son groupe de volontaires. Juste avant l’appareillage un gendarme leur donne l’ordre de débarquer car l’Ar Zénith est réservé aux militaires. Les chasseurs alpins interviennent et menacent le gendarme de l’enlever celui-ci ne laisse pas le groupe de jeunes gens partir avec eux.

    Le 19 juin le bateau arrive à l’île de Sein où les autorités interdisent aussi la traversée aux non militaires. Jacques trouve la solution et fait intervenir un ami qui convainc le patron de la Velléda, vedette des phares et balises, de prendre les jeunes gens à son bord et de les déposer dans la nuit sur l’île d’Ouessant. Ce qui est fait. Jacques et ses amis trouvent de nombreux bateaux civils et militaires. Ils sont admis sur la Monique-Andrée, chalutier armée par la marine nationale et déjà plein de marins, et arrivent à Plymouth le 21 au soir. Le groupe à l’exception de Jacques s’engage dans les FFL et participe à l’aventure des Free French en Afrique, en Italie et en France. Alexis sera blessé d’une balle de mitrailleuse en Alsace. Pour sa part, Jacques reste dans les FNFL et sera nommé commandant en second de la Minerve.

    L’exemple de ce groupe de jeunes a transcendé les Senans. Sur 400 habitants, 128 rallient la France Libre en 1940. Trente ne reviendront pas et leurs noms sont inscrits dans le granit du monument aux morts de l’île face à l’océan.

    COMMENTAIRE DE L’AUTEUR Source : D’après Philippe Lacarrière : « Les volontaires de l’aube » Editions du Félin, 1999

     

    * Avec le Corbeau des Mers, Alexis Le Gall fait de la résistance !
    (Photo le Télégramme)

           Alexis fait la tournée des collèges pour témoigner sur une                   épopée qui a marqué le redressement de la France.

     Lien vers le précédent article concernant Alexis Le Gall

     

    (Article proposé par Blandine Bongrand-Saint Hillier)

     


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  • la promotion 2015-2018 de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr porte le nom de Saint-Hillier.

     

    *  Le baptême de la Promotion SAINT HILLIER à Saint-Cyr
    Pucelle de la Promotion Général d'armée
    Saint HILLIER

     

    Vidéos de la cérémonie

     

     

    *  Le baptême de la Promotion SAINT HILLIER à Saint-Cyr

    (Photo musée de l'ordre de la Libération)

    C
    hant de promotion
    Général d’Armée Bernard Saint-Hillier

     

    Appel

    Saint-Cyriens honorons notre Parrain

      

    Introduction

    Fière promotion,

    En ce soir, recevons votre Nom

    Général Saint-Hillier,

    Puissiez-vous nous embraser

      

    Refrain  

    Illustre héros de la France Libre,

    Que vos nobles combats insufflent notre serment,

    Nous promettons de vous suivre,

    Fiers Saint-Cyriens honorant

    Votre sacrifice

      

    Couplets

    Tout jeune bercé de l’idéal français

    Par un père luttant au fond des tranchées,

    La Gloire guide vos pas jusqu’à Saint-Cyr

    Pour offrir à la France un nouvel avenir,

    Ô Saint-Hillier venez adouber tous ceux qui veulent servir.

    De la Promotion du Tafilalet,

    Votre ardeur vous mène jusqu’aux sommets,

    Au cœur des Alpes devenez Lieutenant

    Puis la Légion vous appelle en ses rangs,

    A genoux nous jurons fièrement, honneur et fidélité.

     

    La majesté des fjords hurlants de Narvik,

    La neige maculée par un sang héroïque,

    Mutilé vous rejoignez l’Angleterre

    Face à l’horreur, résistant légendaire

    Ne pouvant vous résigner à abandonner votre Terre;

     

    En Afrique vous devenez Jean de Vienne,

    Brillant de Bir-Hakeim à El-Alamein

    De la Libye, aux pyramides égyptiennes,

    Maintes fois touché, toujours ressuscité,

    Immortel Officier, vous faites de la France votre Reine.

     

    Élan du débarquement de Provence,

    Grisant les forces de la Résistance,

    Vous poursuivez sans failles votre épopée

    Rayonnant de Constantine au Tonkin,

    Suivant le grand chemin de l’Empyrée, vous épousez la France. 

     

    Conclusion

    En ce soir, vous scellez notre vocation.

     

    (Photo et vidéos : Blandine Bongrand - Saint Hillier )

     

    *   Baptême de la Promotion SAINT HILLIER à Saint-Cyr - 23 juillet 2016

     

    Lien vers le précédent article

    Les Promotions de l’ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE de SAINT-CYR


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  • Remerciements à Jacques GHEMARD, Livre d'Or des Français Libres

     

    Lien vers

    "Un Francais libre" Charles Pageau

    * Trésors d'Archives - Charles PAGEAU (RFM) dans le Livre d'Or des Français Libres

    Charles PAGEAU

    Né le 14 septembre 1924 à Messac (Ille et Vilaine)
    Le 28 avril 1940, à 15 ans et demi, il embarque à Rouen sur un cargo de la marine marchande.

    En juin 1940, le cargo qui fait escale dans un port écossais, est réquisitionné par la marine anglaise. Charles PAGEAU fait le choix de rester à bord sous les ordres des autorités britanniques. Le navire est intégré aux convois assurant le transport de matières premières et de matériels entre le Canada et la Grande Bretagne. Ces convois sont sous la menace constante des sous-marins ennemis.

    Le 1er juillet 1941 à Douala (Cameroun), M. PAGEAU souscrit officiellement un engagement dans les Forces Navales de la France Libre : il n’a pas encore 17 ans. Il est affecté au 2ème bataillon de fusiliers marins qui fait mouvement vers le Liban en novembre 1941.

    Le 3 septembre 1942, M. PAGEAU est officiellement versé au 1er régiment de fusiliers marins. Avec cette unité il participe à la campagne de Lybie, puis de Tunisie, jusqu’en juin 1943.
    En avril 1944, le régiment participe à la campagne d’Italie. Charles PAGEAU est blessé par éclats d’obus, le 11 juin 1944, devant MonteFiascone. Il est évacué sur Naples jusqu’au début du mois d’août.

    Ayant réintégré son unité, il débarque à Cavalaire, sur la côte provençale, le 16 août 1944. Avec son unité il participe à la remontée de la vallée du Rhône. Il participe aux opérations dans les Vosges et en Alsace.

    En novembre 1944, il retrouve ses parents pour la première fois depuis avril 1940, lors d’une brève permission.
    En février 1945, l’unité est redirigée sur les Alpes, dans le massif de l’Authion, où résistent encore des unités allemandes.
    Le 1er juillet 1946, le Quartier-maître Charles PAGEAU est démobilisé. Il a alors 22 ans.

    * Trésors d'Archives - Charles PAGEAU (RFM) dans le Livre d'Or des Français Libres
    Photo Charles PAGEAU

    1941 - Suez - 2e Bataillon- de gauche à droite :
    Henri Fercocq et Charles Pageau - Fonds Henri Fercocq

     

    Mon parcours de Français Libre

    Je suis parti de ma Bretagne natale à 15 ans et demi, le 28 avril 1940 pour embarquer comme mousse à Rouen sur un cargo de la marine marchande. En juin 1940, mon cargo s’est trouvé bloqué à cause des événements dans un port Ecossais. C’est là, qu’après l’appel du 18 juin, j’ai opté pour la France Libre. Jusqu’en février 1941, nous allions en convoi jusqu’au Canada chercher du minerai de fer pour les usines d’armement anglaises. A chaque convoi, des bateaux étaient torpillés par les sous marins allemands. En mars 1941 : départ pour la France Libre. A Douala (Cameroun), le 1er juillet 1941, je m’engage au 2ème bataillon de Fusiliers Marins et fait mon apprentissage. Trois novembre, départ pour le Liban via l’Afrique du sud, l’Océan Indien, la mer rouge et le canal de Suez. Nous arrivons à Beyrouth le 24 décembre 1941. Nous gardons les côtes du Liban. En juillet 1942, le 1er bataillon de Fusiliers Marins qui avait fait la bataille de Bir-Hackeim au sein de la 1ère Division Française Libre arrive au repos à Beyrouth. Comme ce bataillon avait subi de nombreuses portes humaines, je fus désigné pour y être incorporé. En août 1942, départ pour El Alamein puis ensuite la campagne dans le désert de Lybie jusqu’à la frontière tunisienne. Ensuite, campagne de Tunisie qui se termine en juin 1943. En avril 1944, départ pour la campagne d’Italie qui a été très dure. Le 11 juin, j’ai été blessé et hospitalisé à Naples jusqu’au début d’août. Retour au régiment et départ pour Tarente (sud de l’Italie) pour le débarquement de Provence à Cavalaire, le 16 août 1944. Ensuite, Hyères, Toulon, la Vallée du Rhône, Lyon, les Vosges. Début novembre 1944, 1ère permission de 6 jours (voyages compris) en G M C (camion américain) jusqu’en Bretagne. J’ai enfin retrouvé mes parents qui ne savaient pas où j’étais. A l’issue de cette permission, retour dans les Vosges, puis en Alsace (poche de Colmar) jusqu’en février 1945. Pour finir la guerre, nous descendons dans le midi, à la frontière des Alpes dans le massif de l’Authion où il y avait encore des allemands jusqu’au 8 mai date à laquelle les français et nous-mêmes étions enfin libres. J’ai eu la chance de revenir vivant ce qui n’a pas été le cas pour de nombreux camarades qui sont restés en cours de route.

    Dans le scout car, nous étions cinq. Il y avait le chef second maître Sckikelé, deux mitrailleurs Keroullé et ? , le radio, et le chauffeur MatelotPageau.

    En Italie, à Montefiascone, le 11 juin 1944, nous avons reçu un obus antichar qui a démoli le scout car et j’ai été le seul blessé évacué à l’hôpital de campagne et ensuite à l’hôpital militaire de Naples.

    Photo : 
    Je suis le 5ème en partant de le gauche, sur la première rangée, agenouillé derrière le chien. 
    Photo prise à Douala quand je me suis engagé le 1 juillet 1941

     

     

    * Trésors d'Archives - Charles PAGEAU (RFM) dans le Livre d'Or des Français Libres

    Charles PAGEAU est titulaire de la médaille Militaire, de la croix de guerre 1939-1945 et de la croix du combattant."

     

    Décoration 2015 

     

    * Trésors d'Archives - Charles PAGEAU (RFM) dans le Livre d'Or des Français Libres

     

    Vendredi, après la cérémonie d'anniversaire du 8 mai 1945 qui a eu lieu place Aristide-Briand, devant le monument de la Résistance, à laquelle participait un groupe de jeunes des écoles Maubousin et Ronsard, a eu lieu une mise à l'honneur avec remise de médailles en présence de Corinne Orzechowski, préfète de la Sarthe, entourée des autorités locales.

    Marcel Cheutin (Ballon), Claude Chouin (Le Mans), Joseph Bazoge et Charles Pageau (Saint-Georges-du-Bois) ont reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur au titre d'anciens combattants et de résistants de la guerre 1939-1945. Sept militaires ont été également décorés pour faits d'arme au combat au sein de leur régiment.


     

    www.ouest-france.fr 


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    "De passage à Tahiti, je vous fais parvenir un petit document "Sur les traces de mon père" Jean-Claude Tranape

    Télécharger « Sur les traces de mon père et des Tamari'i.pdf »

    * De Tahiti, la mémoire des Tamari'i, par Jean-Claude Tranape

    * De Tahiti, la mémoire des Tamari'i, par Jean-Claude Tranape

    * De Tahiti, la mémoire des Tamari'i, par Jean-Claude Tranape

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