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Comme chaque année, s'est tenu à Obenheim le traditionnel rendez-vous des membres de la Fondation B-M 24 Obenheim, en mémoire de l'héroïque résistance du Bataillon en Janvier 1945, durant la Campagne d'Alsace. (c.f. notre rappel historique dans notre reportage photographique).
Le 18 Mai 2014, les cérémonies se sont ouvertes par une Messe à l'église catholique d'Obenheim suivie d'un dépôt de gerbes au carré militaire de Kogenheim.
- MESSE A L'EGLISE D'OBENHEIM
Porte drapeaux : B. Heilbronn, P. Armspach et G. Gusman
Monsieur et Madame Misert
De gauche à droite : Solange Grandfond, Y.Saulnier, Madame Teboul,
P. Teboul et J. Benhamou
De gauche à droite : Roland Weber, Brigitte Pefferkorn et J Benhamou (fauteuil) ; Marcel et Marguerite Misert, Yvonne Saulnier , Madame Teboul, Babette Fendenheim, Jean Gilbert, Gerard Grandfond et Pierre Teboul (fauteuil)
- CEREMONIE AU CARRE MILITAIRE DE KOGENHEIM
Après la mise en place de nos porte drapeaux : Bruno Heilbronn, Guido Gusman, Patrice Armspach,
Monsieur Schenk, Président de la Fondation et Maire d’Obenheim, a lu la prière du soldat à l’heure de sa mort.
Le dépôt de gerbe a été suivi d’une sonnerie aux morts et de la Marseillaise.
En hommage aux camarades qui reposent en ce lieu leur nom a été appelé et leurs camarades survivants les ont honorés en répondant Mort pour la France.
Roland Weber, Carmen Shenk et sa fille
Marcel Misert, Gérard Grandfond, Jérémie Cécillon
Madame Teboul, Jacob Benhamou, Jérémie Cécillon, Jean Gilbert
et M. Weber, fils d'Oscar Weber, le Maire en place en 1945
Brigitte Pefferkorn, Le Maire Rémy Shenk, Carmen Shenk porte la gerbe
Monsieur le Maire d'Obenheim Rémy Schenk
Brigitte Pefferkorn et Pierre Teboul, Jacob Benhamou
- DEJEUNER AU RESTAURANT « AU BORD DU RHIN » A GERSTHEIM
Le déjeuner a été un véritable moment de convivialité et de partage de souvenirs. Le repas était succulent et le vin « offert par la municipalité d’Obenheim était gouleylliant. »
Retour dans les hôtels vers 16h30
Yvette Quélen, Patrice Armspach, Jean Gilbert, Alain Ott, Madame Teboul, Pierre Teboul
Patrice Armspach, Jean Gilbert, Alain Ott, Madame Teboul, Pierre Teboul
Emile Pefferkorn, Solange et Gérard Grandfond
Yvonne Saunier, Babette Fendenheim, Marguerite Misert, Marcel Misert , Jacques Benhamou
Marguerite Misert, Marcel Misert , Jacob Benhamou, Roland Weber,
Carmen Schenk et son époux, Rémy Schenk, Maire d’ObenheimRoland Weber, Carmen Schenk et son époux, Rémy Schenk, Maire d’Obenheim
Au centre, Robert Witz, de Mondelange, accompagné de ses amis
L'un des amis de Robert Witz, Sabine Heillbronn, Bruno Heillbronn
Jean Gilbert, Alain Ott, Madame Teboul , Pierre Teboul
Gérard Grandfond, Yvonne Saulnier, Babette Fendenheim
Jean Gilbert, Alain Ott
L'accompagnateur du car , Brigitte Pefferkorn, Yvette Quélen
Mme Weber et Guido Gusman
Monsieur et Madame Rémy Schenk
Sabine Heilbronn, épouse du 1er adjoint, Bruno Heilbronn
Guido Gusman et Jacob Benhamou
- RECUEIL DEVANT LA SEPULTURE D'AMEDEE SAULNIER AU CIMETIERE DE RHINAU
Dans la soirée une délégation composée de Blandine Saint Hillier Bongrand, Mr et Mme Grandfond avec le drapeau de la France libre s’est recueilli devant la tombe d’Amédée Saulnier.
Madame Yvonne Saulnier, Gérard Grandfond et Solange Grandfond
Solange Grandfond , Yvonne Saulnier et Blandine Bongrand-Saint Hillier
- AU MONUMENT AUX MORTS DE LA 1ère D.F.L. D’OBENHEIM ET A LA STELE DU B.M.24.
Lundi 19 mai 2014, le rendez vous était à 9H devant le Monument de la 1ère D.F.L. à Obenheim.
Les anciens ont rendu hommage aux camarades Morts pour la France ainsi qu’aux morts des deux guerres mondiales.
Pierre Teboul, Bruno Heilbronn et Jacob Benhamou ont déposé les gerbes devant la stèle du B.M.24 et de la 1ère D.F.L.
Yvonne Saulnier, Jean Gilbert, Marcel Misert, René Eck, Brigitte Pefferkorn, Jacob Benhamou,
Pierre Teboul, et Bruno HeilbronnBruno Heilbronn, premier adjoint et porte-drapeau du Drapeau Champagne-Ardenne
de la 1ère D.F.L., Pierre TeboulLa fille et gendre de Monsieur Gaillard, Jean Gilbert et Alain Ott
Alain Ott et Pierre Teboul
Alain Ott, adhérent de la Fondation, est également reporter d'interviews d'Anciens
(1ère D.F.L, 2e D.B. "Malgré Nous" ,...)
- DISTRIBUTION DES PRIX SALLE DES FETES OBENHEIM A l'ECOLE SABIN SALINAS
Le 19 Mai a eu lieu la remise des prix à l'Ecole Sabin SALINAS (il fut le Président fondateur de la Fondation B.M.24 - Obenheim).
Un sympathique goûter a été offert aux élèves par la Municipalité et la Fondation
- ASSEMBLEE GENERALE
Le président Rémy Schenk a une fois de plus remercié les participants de ces deux journées pour leur attachement à Obenheim. Il a invité B. Pefferkorn a présenter les comptes de la Fondation et Gérard Grandfond a été invité à donner ses conclusions de réviseur aux comptes.
Au cours de cette assemblée il a été une fois de plus question de la pérennité de la Fondation. Nous y réfléchissons sérieusement.
Il a également été question de décorations, problème qui tient particulièrement à cœur à Mr Marcel Misert. B. Pefferkorn lui a répondu que le secrétariat de la Fondation faisait régulièrement des demandes mais qu’il n’a en aucun cas le moyen de faire résilier la forclusion au sujet de la Croix de Guerre, ce qui permettait à tout un chacun de prétendre à la nomination dans l’ordre de la Légion d’Honneur.
Un vin d’honneur offert par la municipalité d’Obenheim a clos cette assemblée générale 2014.
- DEJEUNER A L’AUBERGE B’M HANS A OBENHEIM
C’est autour d’un sympathique plat alsacien que ce sont closes ces deux journées de rencontre et d’échange.
Brigitte PEFFERKORN
CREDIT PHOTOS : Blandine BONGRAND SAINT HILLIER et Emile PEFFERKORN
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Monsieur Francis Ruffier-Monet, délégué départemental de la France Libre , Ancien du 1er Régiment d'artillerie de la D.F.L, poursuit son action de transmission de la mémoire auprès des jeunes du Lot et Garonne : il était intervenu en février 2014 à la cité scolaire George-Sand de Nérac (Lien) , et le 8 Mai dernier, il déposait une gerbe à la Croix de Lorraine avec des jeunes lycéens à Villeneuve-sur-Lot, intervenant ensuite à la Mairie sur le rôle des F.F.L. dans la Victoire du 8 Mai 1945.
Aujourd'hui, il nous fait part du dévoilement d'une plaque commémorant les combats de Bir Hakeim à Labastide-Castel-Amouroux, dans le canton de Casteljaloux.
Le 8 Mai 2014 à Villeneuve-sur-Lot
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A partir du 15 septembre, le commandement est réorganisé, les forces franco-américaines du général PATCH venant de la Méditerranée forment le VIème groupe d’armées sous le commandement du général DEVERS. L’Armée B acquiert son autonomie tactique et prend le nom de 1ère Armée Française.
Toute la 1ère Armée française est regroupée entre les Vosges et la frontière suisse, face à la trouée de Belfort. Du 7 au 20 septembre, la 1ère D.F.L. est dirigée vers Baume-les-Dames et Rougemont pour y relever la 45ème D.I. américaine.
En quelques jours la guerre change de visage. Depuis la Provence, la 1ère D.F.L avait avancé de 600 kilomètres pratiquement sans combattre - l’affaire d’Autun mise à part. Elle s’était habituée au succès, aux acclamations, à la déroute de l’ennemi... La fête est finie. Brusquement la Division se trouve arrêtée devant une position où l’ennemi lui fait face.
Dans le secteur de Lure, sont engagés les Bataillons de Marche 5, XI et 21.
L'AUTOMNE EST LA. Alexis LE GALL nous laisse imaginer la vie précaire des soldats du B.M. 5, qui occupent jusqu'en octobre le sinistre "Bois de Saint-Georges" près de Lure : "je grelotte et tout le monde grelotte autour de moi. Malgré la pluie, nous avons, comme d'habitude, creusé nos trous individuels que, le jour, on regarde consternés car ils se remplissent jusqu'à déborder de cette eau du ciel qui ne s'arrête pas. Le soir, avant de s'y allonger pour quelques heures de sommeil, pendant qu'on n'est pas de garde, on les vide comme on peut en écopant avec les boites de conserve vides. Et l'on s'y réveille, quelques heures plus tard, avec l'impression de mariner dans une baignoire."
Dans la boue des Vosges...
Le 25 septembre, c'est le Bataillon de Marche n° 4 qui est à l'oeuvre pour s’emparer de Lyoffans et d’Andornay, conquis de haute lutte et au prix de nombreuses pertes.
Une institutrice de Magny-Jobert raconte ces évènements, vus de son village qui vit pour quelques jours encore à l'heure allemande, et comment, dans l'après-midi du 25 septembre, « un soldat allemand se dresse sur le seuil de l'atelier Boichot" et dit d'un ton de désespoir :
« L'armée de Gaulle est à Lyoffans ».
Acteur des combats de Lyoffans, René MALDANT, de retour sur les lieux en 1990, nous délivre les souvenirs des âpres combats du B.M. 4 et de ceux que les Tirailleurs livrèrent avec les S.S. retranchés dans le cimetière du village.
De ces combats meurtriers, Maurice PAULHIES a souhaité rappeler la mémoire du Caporal Mardochi KNAFOU : ce jeune juif marocain avait fui le régime raciste de Pétain qui sévissait en Afrique du Nord ; il espérait la Croix de Guerre qui lui assurerait sa naturalisation : "c'est pour la mériter que ce petit bonhomme - en réalité tout le contraire d'un foudre de guerre - se conduisit en héros".
Mardochi Knafou, torse nu, au centre d'un groupe de Marsouins du B.M. 4
Les combattants d'autres unités engagées dans la région - à l'Artillerie, au B.M. XI, au B.M. 21 et au Génie - témoignent également :
Comment le Commandant du B.M. XI, Xavier LANGLOIS fit déroger au règlement de « l'artillerie au combat » pour que ses Tirailleurs puissent s'emparer d'une ferme fortement tenue par l'ennemi au milieu d'une clairière... ? C'est ce que relate Le colonel Paul MORLON du 1er R.A. L'affaire fut conclue avec succès, au grand étonnement des Allemands, au grand soulagement des Artilleurs...
Quelques jours plus tard, l' équipe de démineurs du Génie détachée pour éclairer la route des obusiers automoteurs, « les éléphants » des Fusiliers Marins, aura moins de chance. Ils tombent sur un abattis de 30 mètres de profondeur : "nos Sapeurs sont là-dedans, marquant chaque mine, neutralisant chaque piège. , raconte le Lieutenant M. du Génie. « Holzmine ! R.Mi 431 » dit la voix du chef d'équipe, et chacun pense "Saleté"... L'explosion se produit... mais une seconde équipe viendra terminer le déminage : il faut bien que les « éléphants » passent...
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A LYOFFANS, une plaque rappelle la mémoire des soldats du B.M.4, du B.M. 2I, du Bataillon d'Infanterie de Marine et des Fusiliers Marins morts pour la France dans les combats d'Andornay, de Lyoffans, de Magny-Jobert, de Moffans et de Palante.
Télécharger « 25-26 septembre 1944 - Le Bataillon de Marche n°4 libère Lyoffans et Andornay »
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Etienne JACHEET, délégué départemental de la France Libre du Loiret, est également secrétaire général de l'Amicale de l'OFLAG IID-IIB-XXIB qui oeuvre pour la mémoire des officiers Français détenus entre 1940 et 1945 dans ces camps. De forts liens d'amitié se sont noués depuis de nombreuses années entre Français et Polonais, particulièrement avec les membres de l'A.K.
REPORTAGE VIDEO
Etienne Jacheet nous propose aujourd'hui de découvrir un reportage vidéo de 15 minutes, réalisé par la télévision polonaise autour d'un tout récent voyage mémoire auquel participaient des descendants des officiers français. LIEN
Etienne Jacheet, interviewé lors du voyage-mémoire en Pologne
Ce reportage en Polonais, ménage de nombreuses plages à l'expression en français des participants.
LE SITE INTERNET OFLAGS
L'Amicale a créé le site internet oflags LIEN, dans le but de témoigner de ce que fût la captivité des Officiers français dans l'un des nombreux Oflags répartis à travers toute l'Allemagne, après le désastre de 1940. Selon ce que soulignent les auteurs de ce site il s'agit d'un sujet très rarement évoqué, alors qu'1.800.000 combattants français, Officiers, Sous-Officiers et Soldats furent faits prisonniers, victimes oubliées de l'histoire. Mais aussi, victimes de chefs qui favorisaient la guerre de position contre la guerre de mouvement, en refusant d'écouter des voix, comme celle du Général de GAULLE, qui prédisaient la défaite si la tactique ne changeait pas !
Ces hommes furent submergés par la « force mécanique », mais ils se sont battus courageusement avec les moyens qui étaient les leurs : l'armée française a compté 100.000 tués dans ses rangs entre le 10 mai 1940 et l'armistice. Ce chiffre terrible montre que contrairement à ce qui est parfois raconté, nos troupes ont résisté avec courage devant un adversaire beaucoup mieux équipé et organisé.UN SENTIMENT D'HUMILIATION
« Dès la capture, désarmés, soumis à la surveillance de sentinelles prêtes à faire usage de leurs armes pour obtenir le respect des ordres ou consignes donnés par leurs cadres, les prisonniers de 1940 ont nécessairement éprouvé une très grande tristesse, en constatant l’impressionnante supériorité de l’adversaire. Il s’ensuivit un sentiment d’humiliation et, l’on peut le dire, de déshonneur, dans la mesure où, individuellement ou collectivement, ils n’avaient su ou pu remplir leur mission. Ils étaient fatigués à la suite des opérations et replis des jours précédant leur capture, parfois anéantis physiquement. La nourriture et la boisson manquaient, surtout lorsque les prisonniers faisaient partie de colonnes importantes. Les officiers étaient séparés des sous-officiers et des hommes du rang ; le soutien moral que l’on pouvait attendre de la cohésion des unités disparaissait. (...)
Les uns et les autres cherchaient quelle part ils avaient pris dans le désastre, quelle erreur, quelle faute ils avaient pu commettre, quelle conséquence la captivité allait avoir pour leur avenir personnel. En groupe, on se demandait comment et pourquoi la France en était arrivée à une situation aussi dramatique. Ainsi, beaucoup étaient tentes par le découragement ou la résignation. Certains pensaient qu’une telle épreuve nationale ne pouvait durer longtemps et espéraient une libération rapide. D’autres regrettaient amèrement de ne pas avoir profité de l’occasion qui s’était présentée à eux d’échapper à la surveillance des sentinelles et de rejoindre la zone non occupée par l’ennemi. Ils avaient cru plus sage d’attendre une libération officielle, jugée par eux, imminente. Un certain nombre d’entre eux ne pensaient qu’à une chose, s’évader, malgré les mesures prises par les Allemands pour les en empêcher..".
6.000 OFFICIERS FRANCAIS INTERNES A L'OFLAG IID
"... les prisonniers eurent à parcourir, pour la quasi-totalité d’entre eux, à pied, sous le soleil de juin, de longues étapes, presque sans nourriture. Ils parvinrent ainsi à des lieux d’embarquement en chemin de fer, dans des wagons de marchandises pour la grande majorité d’entre eux. Ils arrivèrent ainsi dans des camps ou des casernements situés dans l’ensemble des régions militaires allemandes. (...) Et c’est dans ces conditions qu’environ 6.000 0fficiers passèrent l’Oder au cours de l’été 1940 et se retrouvèrent en Poméranie à l’Oflag IID, situé dans le camp de Grossborn, implanté dans un lieu au nom évocateur "La Lande du diable".
A la suite de différentes évasions et surtout de celle de 17 prisonniers en mars 1942, les Allemands décidèrent d'envoyer les Français de l'Oflag IID, de Gross-born vers l'Oflag IIB d'Arnswalde. Plusieurs milliers d'Officiers polonais y étaient détenus depuis septembre 1939. Les Polonais furent envoyés prendre la place des Français à l'Offlag IID.
2003 – INAUGURATION D’UN MONUMENT A LA MEMOIRE DES OFFICIERS FRANCAIS
« A l’issue de la messe, nous nous sommes rendus sur les lieux de l’Oflag IID, à 20 kilomètres au sud de BORNE SULINOWO. Le moment d’inaugurer le monument érigé à la mémoire des Officiers Français morts au cours de leur captivité à cet endroit était arrivé.... Deux plaques en bronze y sont apposées. Le texte en a été écrit par le Général SIMON. Sur la plaque la plus haute, il est écrit en Français. Sur la plus basse, traduit par le Docteur PAWLOWSKI, il est écrit en Polonais.
Le voici :
La cérémonie commence. J’avais envoyé un bandeau à nos trois couleurs et j’avais demandé à nos amis Polonais de faire réaliser une gerbe. Pleins de délicatesse, ils l’ont faite réaliser avec des fleurs également à nos couleurs....
Il manque une fanfare, mais, à l’aide d’un "lecteur de CD", retentit "La MARSEILLAISE". A son début, l’émotion ressentie m’empêche de la chanter distinctement. J’entends, derrière moi, la voix du Docteur PAWLOWSKI, francophile accompli, qui chante notre hymne, ce qui m’aide à terminer ce chant à pleine voix. Puis "la marche de DOMBROWSKI", l’hymne Polonais retentit à son tour et est chanté avec ferveur par tous nos amis présents.
Je pense, ne l’ayant pas vécu moi-même, aux différents récits relatant l’échange de mai 1942 entre Polonais et Français, et au cours duquel, les mêmes hymnes dans les mêmes lieux ont été chantés 61 ans plus tôt. » Etienne Jacheet
CERTAINS DES EVADES DES OFLAG 2B et 2D REJOINDRONT LA DIVISION FRANCAISE LIBRE
- Aloyse KLEIN (1917-2007). Le 31 mai 1940, il est fait prisonnier à Lambersart, près de Lille et conduit en Poméranie, à l’Oflag IID, où, comme officier et par conviction, il refuse d’être libéré en tant qu’Alsacien-Mosellan. Le 27 mars 1941, il s’évade en compagnie des lieutenants (et futurs généraux) Jacques Branet et Alain De Boissieu (devenu par la suite le gendre du général De Gaulle, et chancelier de l’Ordre de la Libération). Les trois hommes franchissent alors la frontière soviétique et sont faits prisonniers, traités comme espions. Mais l’invasion de l’URSS par l’Allemagne va tout changer ! Le 1er septembre 1941, ils embarquent avec les Anglais pour Glasgow et arrivent à Londres le 9 septembre où le lendemain même, Aloyse KLEIN signe son engagement avec le détachement Billotte dans les Forces françaises libres. Après avoir été chargé de l’instruction des jeunes recrues, il quitte l’Angleterre en février 1943 pour rejoindre la 1ère Division française libre, alors commandée par le général Koenig, intégré au Bataillon de Marche XI. LIEN
Carte de l'évasion de Poméranie du groupe Billotte
- René MILLET (1910-1978), Compagnon de la Libération, fut interné à l'Offlag IIB, puis au Stalag IIB, les aspirants n'étant pas reconnus comme officiers par les Allemands. Il s’évade en février 1941, après une longue préparation, en direction de la Lituanie. Arrêté à la frontière par la police soviétique, il est interné à Kaunas puis au sud de Moscou avec d'autres Français qui se groupent bientôt autour du capitaine Billotte. Les Français demandent à rejoindre la France libre et, en raison de l'agression allemande du 22 juin 1941, parviennent à convaincre les Soviétiques de leur faire gagner la Grande-Bretagne. Le 30 août 1941, René Millet embarque sur l’Empress of Canada avec 185 camarades et rejoint, par Arkhangelsk et le Spitzberg, l'Angleterre, le 9 septembre 1941. Comme enseigne de vaisseau de 1ère classe, René Millet rejoint ensuite les rangs du 1er Bataillon de Fusiliers Marins de la D.F.L. LIEN
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Le 12 septembre 1944, à Nod-sur-Seine (Côte d’Or), le détachement d’Alain Savary du 1er Régiment de Fusiliers Marins de la 1ère D.F.L. (1er peloton du 2e escadron), débarqué à Cavalaire dans le cadre de l’opération DRAGOON le 16 août 1944, fait la jonction avec des éléments du 1er Régiment de Marche des Spahis Marocains et du 12ème Cuir de la 2ème D.B. du Général Leclerc, ayant traversé la France depuis la Normandie et libéré Paris.
En Septembre 2014 aura lieu une cérémonie officielle devant la stèle commémorative de cet évènement (date à confirmer)
Monument commémoratif - Crédit photo : Jean Pflieger
Notre article avait été publié une première fois en février dernier, anticipant ainsi la diffusion chronologique des "articles-étapes" du parcours de la 1ère D.F.L, ce afin de marquer une nouvelle « jonction » 2014 entre le Blog division française libre et le Forum de la 2e D.B., engagés de manière parallèle dans la valorisation numérique de leurs parcours respectifs.
Jean PFLIEGER, contributeur du Forum 2ème D.B., nous avait en effet réservé un accueil très chaleureux, proposant d'établir des passerelles entre nos projets sur des étapes communes de nos parcours, le long de ces "voies de la liberté". La toute première de ces étapes, « Nod-sur-Seine » a ainsi bénéficié de précisions historiques et d’illustrations apportées par Jean Pflieger ; nos échanges reprendront sur des étapes communes de la Campagne d’Alsace.
Commémoration 2013 de la jonction D.F.L/D.B à Nod sur Seine : allocution de Monsieur Louis BERTHOU, Président des anciens de la 2e D.B. de Côte d'Or, à ses côtés Monsieur Albert PIERRE, Président de l'Amicale de la 1ère D.F.L en Côte d'Or. Crédit photo J. Pflieger
Au-delà de ces premiers échanges, Jean PFLIEGER est devenu un partenaire actif du projet de parcours France de la D.F.L. : il met à notre disposition ses compétences professionnelles et techniques par la relecture de nos articles-étapes mais également par l'insertion sur le fond de carte de Google Maps, des sites commémoratifs de la carte « Chemins de mémoire » de la 1ère D.F.L. Il nous a également communiqué plusieurs objets philatéliques à retrouver dans l’Album philatélie.
La nouvelle version de l’article sur la jonction 1ère D.F.L./2ème D.B. proposée aujourd’hui est notamment enrichie par le témoignage retrouvé de l’Enseigne de Vaisseau Bertrand CHATEL du 1er R.F.M.
Télécharger «12 sept 1944 - Jonction 1ere DFL/2eme D.B à Nod sur Seine »
Consulter également....
· Article du Forum 2e D.B. sur la jonction de Nod sur Seine
· Collection philatélique de Jean Pflieger concernant Nod sur Seine
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