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    Le témoin du vendredi : Jean-Mathieu Boris, un combattant de la France Libre

    C’est l’histoire d’un homme resté jeune qu’on a enterré lundi 9 janvier à Paris, avec les honneurs militaires. Il a dix-huit ans lorsque la guerre est déclarée.

    Défilé des premiers commandos de combattants de La France libre à Londres en 1942Défilé des premiers commandos de combattants de La France libre à Londres en 1942 © Getty / Keystone-France

    C’est l’histoire d’un homme resté jeune qu’on a enterré lundi à Paris, avec les honneurs militaires.

    Il a dix-huit ans lorsque la guerre est déclarée. En juin 1940, comme Jacques Monod, comme Daniel Cordier, et sans même avoir entendu parler du général de Gaulle, il n’hésite pas : il embarque à Saint-Jean-de-Luz. Et se retrouve à Londres le 25 juin.

     

    Il participe à la bataille de Bir-Hakeim en Libye en mai-juin 1942. Ce n’est pas un des combats les plus massifs de cette année-là. L’Afrikakorps a tout de même engagé quelques dizaines de milliers d’hommes ; ceux qui, en face, ont charge de défendre ce simple point sur la carte blanche du désert sont précisément 3723 mais ce sont les premiers Français libres qui affrontent directement l’ennemi. Les Britanniques leur ont confié ce poste. Il s’agit de tenir.

    Jean-Mathieu Boris raconte cette affaire à hauteur d’hommes avec le style qui lui est propre et qui fait de la lecture de ses Mémoires, « Combattant de la France libre », un bonheur de lecture.

    Ensuite il participe à de nombreux combats, d’El Alamein à la terrible campagne de libération des Vosges l’hiver 44-45.Il est démobilisé en novembre 1945.

    D’un personnage pareil, il fallait attendre qu’il ait ensuite de multiples vies. Jean-Mathieu a 91 ans lorsque cet entretien, que nous rediffusons, est réalisé, en juin 2012.


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  • Blandine Bongrand Saint Hillier nous fait part du décès du


     Général Jean-Jacques ROBERT, ancien du BM XI

     

    * Décès de Mr Jean-Jacques ROBERT, ancien du BM11, ancien inspecteur de Troupes de Marine


     Inspecteur général des affaires d’Outre Mer (2 S),
    (contrôle général des armées), commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 avec palme et citation, médaille de la première Division française libre, Jean-Jacques Robert est décédé le 8 janvier 2017, à l’âge de 97 ans.
    Ses obsèques auront lieu vendredi 13 janvier 2017,
    à 14 heures, en l’église Saint-Bruno, 75, rue Courpon, 33000 Bordeaux, où les honneurs lui seront rendus, suivies de l’inhumation au cimetière Saint-Léon (33) 

     

     

    Nous présentons nos très sincères condoléances à sa famille.

     

    Quelques photos prises lors de ses funérailles

    (Blandine Bongrand Saint Hillier)

     

    * Décès de Mr Jean-Jacques ROBERT, ancien du BM11, ancien inspecteur de Troupes de Marine

    * Décès de Mr Jean-Jacques ROBERT, ancien du BM11, ancien inspecteur de Troupes de Marine

    * Décès de Mr Jean-Jacques ROBERT, ancien du BM11, ancien inspecteur de Troupes de Marine

     

      

    * Décès de Mr Jean-Jacques ROBERT, ancien du BM11, ancien inspecteur de Troupes de Marine               * Décès de Mr Jean-Jacques ROBERT, ancien du BM11, ancien inspecteur de Troupes de Marine

     


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  • Blandine Bongrand-Saint Hiller nous annonce la disparition de Jean-Mathieu BORIS , survenue à Paris le  2 janvier 2017 dans sa 96 e année.

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, Ancien de Bir Hakeim au 1er RA de la 1ère DFL et Ancien des Commandos de France

    (archives Jean-Mathieu Boris)

    Cette triste nouvelle nous accable une nouvelle fois,  après le  grand départ de plusieurs de nos amis Anciens de la DFL à la fin de l'année 2016.

    Jean Mathieu BORIS, Commandeur de la Légion d'Honneur, grand Ancien de la 1ère Division Française Libre et des Commandos de France, sera inhumé au cimetière du Montparnasse * à Paris le 9 janvier 2017 à 11h 30.Les honneurs militaires lui seront rendus.

    *Entrée 3 bd Edgar Quinet 75014 Paris.

    A son épouse Elanore, à ses enfants et petits-enfants, nous exprimons notre immense regret et nous leur adressons notre affectueux soutien en ces  douloureux moments.

    .................................................................................................................................

    Jean-Mathieu BORIS, né le 25 janvier 1921, prépare polytechnique lorsqu’il entend le message radiophonique du Maréchal Pétain appelant à cesser le combat. Son oncle, Mathieu Boris, est tombé pendant la Guerre 14-18 et sa grand-mère l’élève dans un fort ressentiment envers l’Allemagne. Il a 19 ans et ne pouvant rallier l’Afrique, décide d' embarquer à Saint-Jean-de Luz pour l’Angleterre. Il gagne Londres le 25 juin pour devenir l’un des premiers de la "France libre". Formé dans l’artillerie et la transmission, il est envoyé en Afrique. Il fête ses 21 ans en Libye, puis se bat notamment à Bir Hakeim sous les ordres du général Koenig. Suivent El-Alamein, la campagne de Tunisie, les Vosges et l'Alsace en 1944, le défilé de la Victoire le 18 juin 1945 à la tête du premier commando de France, dont il aura été le premier officier.

    En 2012, à 91 ans, il publie "Combattant de la France Libre" ,  récit inédit de ses années de guerre, qui obtiendra le Prix littéraire de la Résistance en 2012 et le Prix d'Etienne d'Orves en 2014. ..

     

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

    Cérémonies du 70e anniversaire de Bir Hakeim : Roger Nordmann, Jean-Mathieu Boris et son épouse Elanore (cliché F. Roumeguère)

     Non lascio tutta speranza 

    J’ai longtemps ressassé ce rêve inassouvi 

    Où même sans génie j’atteignais des sommets 

    Sans que jamais ne viennent ces moments espérés 

    Bien des jours sont passés et puis toute une vie 

    La bataille est perdue dois-je encore lutter 

    Faut-il persévérer même sans espérance 

    Ou bien abandonner tirer sa révérence 

    Renoncer à jamais et ce sort accepter 

    La bataille est perdue mais la guerre l’est elle 

    Ne puis-je continuer à tout vouloir encore 

    Et même si les ans ont émoussé mon corps 

    Mon courage est intact et la vie toujours belle 

     (...) Jean Mathieu Boris

     

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    Jean-Mathieu Boris a aujourd'hui  rejoint son grand ami "Roger", Roger Nordmann, Jean Tranape et Pierre Heitzmann

     

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

     Commémoration Bir Hakeim 2012 - Roger Nordmann (3 mai 2015), Jean Mathieu Boris (2 janvier 2017), Jean Tranape (21 août 2012), Pierre Heitzmann ( 27 fevrier 2015).


     Photos prises lors de ses funérailles
    (Blandine Bongrand Saint Hillier)

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

     

     Fidélité  à la dénomination  "Bir Hacheim"

    Association Les Héros de la 2e guerre mondiale

    Jean-Mathieu BORIS ouvre le documentaire de Timothy Miller

    " Bir Hakeim, quand la France Renaît...."

    INTERVIEW  RFI

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

    2015, les adieux de jean-Mathieu Boris au 1er RAMA

    Mardi 30 juin 2015 s’est déroulée la cérémonie de dissolution du 1er régiment d’artillerie de marine, unité héritière des traditions du Régiment d'Artillerie Français Libre (1er RA FFL), cérémonie présidée par le Général d’armée Jean-Pierre BOSSER, chef d’état-major de l’armée de terre

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Intervention de Jean-Mathieu BORIS

    "Alors que ce régiment va être dissous, il m’a paru nécessaire de vous parler de celui qui l’a créé, Jean-Claude Laurent Champrosay

    Né en août 1908 au Havre, Jean-Claude Laurent-Champrosay, Saint-Cyrien, Lieutenant en 1931, part pour le Maroc en 1932 et rejoint le Régiment d’Artillerie colonial du Maroc pour les dernières opérations de pacification de la région autour du Bou Gafer.

    Lors d’une attaque nocturne sur sa batterie le 6 août 1933, il est blessé grièvement et sa conduite lui vaut, à 25 ans, d’être chevalier de la Légion d’Honneur.

    A l’armistice de juin 1940. Refusant la défaite, il convainc la majeure partie de ses bigors de l’accompagner dans cette voie et passe avec l’essentiel de sa batterie en Gold Coast (aujourd’hui Ghana), puis au Cameroun où il s’engage dans les FFL, concrétisant ainsi sa réponse à l’appel du Général de Gaulle.

    A partir de janvier 1941, tous les artilleurs de la France libre en Afrique sont placés sous ses ordres au sein de la Brigade d’orient et participent aux opérations en Erythrée. Ses qualités d’artilleur et de chef se révèlent lors des combats de Keren et Massaoua.

    S’en suivent en juin 1941 les combats de Syrie, la prise de Damas et sa promotion, à 33 ans, au grade de chef d’escadron. Avec, les volontaires de toute l’Afrique et les ralliés des anciennes forces du Levant, Laurent-Champrosay forme alors le 1er Régiment d’Artillerie des Forces Françaises Libres qui va prendre part à tous les combats de la 1re Division Française Libre.

    La campagne de Lybie débute en janvier 1942 par des patrouilles et se poursuit le mois suivant avec l’occupation de la position de Bir-Hakeim. Dans ce réduit isolé, où la logistique des munitions est une préoccupation permanente, ce chef né est un des grands hommes de la défense victorieuse contre l’Afrika Korps, du 27 mai au 11 juin 1942. Après avoir largement contribué à la déroute initiale de la Division blindée italienne Ariete, il est au cœur des combats du mois de juin face à Rommel à un moment où la valeur militaire des défenseurs s’exprime complètement et permet de maintenir intactes les positions, alors que tout semble compromis. Il est donc normal qu’à l’issue de la sortie victorieuse du 11 juin 1942, Jean-Claude Laurent-Champrosay soit distingué à trois reprises : par la Croix de la Libération tout d’abord, puis par la DSO (Distinguished Service Order) britannique et enfin par la promotion au grade de lieutenant-colonel.

    En novembre 1942, il continue le combat avec son régiment à El Himmeimat, lors des opérations préliminaires de la bataille d’El Alamein, sur un terrain extrêmement difficile pour appuyer l’attaque de la 1re BFL. Durant les combats de Tunisie en mai 1943 dans le secteur de Takrouna, le 1er RAFFL se distingue, une fois de plus, et tire en cinq jours près de 26000 obus. Au cours de l’été 1943, le régiment est réorganisé en Tripolitaine et équipé de matériel américain.

    Le lieutenant-colonel Laurent-Champrosay, commandant l’artillerie divisionnaire de la 1re DFL ainsi que le 1er RAFFL débarque en Italie fin avril 1944 ;  la conduite du régiment contribue de façon décisive aux victoires successives de la DFL. Rome libérée est traversée le 10 juin et la poursuite sur Sienne continue.

    Une mission de reconnaissance, sur la route de Scotto Mortée, le 18 juin 1944, sera fatale à Jean-Claude Laurent-Champrosay, sa jeep explosant sur une mine. Transporté à l’ambulance chirurgicale dans la région d’Acquapendente il décède le lendemain des suites de ses blessures et est inhumé à Rome.

    Il est promu colonel par décret du 16 avril 1945 pour prendre rang le 15 juin 1944, il était Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération par décret du 9 septembre 1942, Croix de guerre 39/45 avec cinq citations, Croix de guerre des TOE avec une palme, titulaire de la Croix du Combattant 39/45, de la Médaille des Blessés, de la Médaille Coloniale avec agrafes « Maroc », « Libye 1942 », « Bir-Hakeim », de la Médaille d’Honneur du Mérite Syrien de la Distinguished Service Order".

    Jean Mathieu BORIS

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France 

    Les Mille et une Vies de Jean-Mathieu BORIS... 

    "PDG à 87 ans" - France 2 - 2008

     

    Interview d'un "Combattant de la France Libre", 91 ans

    Jean-Mathieu Boris : "Les Allemands sont des Européens comme les autres

    LIEN

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

     

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

     « Jean-Mathieu Boris, la discrétion et l'humilité faites homme, fait partie de ces figures de la Résistance qui furent l'honneur de la France. » Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine

    « Il y a dans son récit du d'Artagnan contemporain, sans gasconnades cependant. Eclatant, empoignant, élevant. » Alain Duhamel, Le Point

    « L'histoire des combattants de la France Libre vient de se doter d'un nouveau chapitre, capital : le témoignage de l'un de ses derniers ténors. »  François Busnel, L'Express

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    Paroles d'un Free French pour "L'Odyssée France Libre du Havre"

    * Disparition de Jean-Mathieu BORIS, FFL, Ancien de Bir Hakeim (1er RA de la 1ère DFL) et du 1er Commando de France

    Quels points communs entre notre parrain, Paul LETERRIER et Jean Mathieu BORIS, rencontré samedi dernier à Boulogne ? Ils appartenaient tous deux à la 1ère Division Française Libre, le premier au Régiment de Fusiliers Marins, le second au 1er Régiment d’artillerie (sous les ordres du commandant Jean-Claude Laurent-Champrosay né au Havre...). Ils ont tous deux vécu les combats et le siège de Bir Hacheim (mai-juin 1942). Et... ils apprécient la poésie !

    Combien de combattants de Bir Hacheim reste-t-il aujourd’hui ? Une dizaine d’entre eux sur le sol métropolitain à notre connaissance. Rencontrer ces grands témoins du haut fait d’armes dont l’issue décida en 1942 des destinées de la France Libre, est exceptionnel. Une source d’inspiration et d’énergie au moment où notre association s’engage dans un travail de mémoire sur les Français Libres havrais... « 440 FFL* au Havre ? » Jean-Mathieu Boris réagit avec étonnement, comme tous les Havrais à qui nous présentons notre projet. Jean-Mathieu BORIS a rejoint l’Angleterre depuis Saint Jean de Luz, sur le navire britannique Baron Nairn, le 27 juin 1940. Le saut vers l’inconnu, le début d’une épopée qui le conduira au cœur du désert Libyen, et qu’il terminera en Alsace comme premier officier du 1er commando de France – « C’est moi qui en ai dessiné l’insigne » précise-t-il.

    En 2012, cédant à l’affectueuse pression de sa famille, Jean-Mathieu Boris rédige ses mémoires. Son ami Jean-Claude Cremieux Brilhac (décédé le 8 avril 2015) l’incite à les publier. C’est un succès et le début d’une notoriété qui étonne encore aujourd’hui le « jeune écrivain » de 94 ans. Son épouse Elanore a réuni dans quatre albums tous les articles de presse et les courriers reçus, de la Présidence, de lecteurs inconnus, de descendants d’Anciens de la France Libre et de ses proches amis... J’apprends ainsi que parmi ces derniers figuraient Raymond Aubrac et Stéphane Hessel... Une lettre retient mon attention : celle d’une dame, âgée de 14 ans à Beyrouth en 1942. Elle revit en le racontant le formidable espoir en même temps que la peur qui tenaillait les résidents français du Liban, suspendus aux nouvelles de la Brigade Française Libre de Koenig assiégée dans les sables de Bir Hakeim.  "Nous pensions à la SOIF... » écrit-elle. « On me demande souvent : avez-vous eu peur ? dit Jean-Mathieu Boris, bien sûr que nous avions peur... » Pour lui, cette question renvoie à celle de tout un chacun aujourd’hui « qu’aurais-je fait à votre place ?... ». « Quand dans les combats la peur ou l’angoisse m’étreignait, de me réciter un poème suffisait souvent à me rendre le calme et le sang-froid nécessaire...». 

    Dans la famille de J-M. Boris, deux générations avaient déjà combattu pour défendre la France : celle de 1870, celle de 1914. Mais l’engagement du jeune taupin, 19 ans en juin 1940, s’est fait contre l’avis de son père qui vouait une admiration à Joffre et respectait la capitulation de Pétain...  

    « Lorsque vous écrirez l’histoire des Français Libres du Havre, ne « lissez » surtout pas le sens de leur engagement ! Ce fut avant tout un combat politique ! Ces jeunes ont tout lâché, famille, études, avenir...pour libérer la France et éradiquer le nazisme », insiste Elanore. « fine analyse... » conclut Jean Mathieu Boris.  

    Tous deux seront à Alençon le 29 octobre prochain où Jean-Mathieu Boris tiendra une nouvelle conférence sur « Bir Hacheim »... La voix d’un Free French de la première heure continue ainsi de porter les messages, les valeurs de la France Libre et la mémoire de ses amis « aujourd’hui tous disparus ». 

    Florence Roumeguère28 oct. 2015

    * le nombre a évolué depuis, ils sont... 539.


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  • * Henri Darré - Ancien de la Résistance, de la 1ère D.F.L. et de la 2ème D.B vous présente ses voeux


     Henri Darré 
    Ancien
     de la Résistance, de la 1ère D.F.L. et de la 2ème D.B

    présente ses
    vœux de bonne année
    à tous ses amis de la France Libre



      

    Vidéo en pleine page


    * Henri Darré - Ancien de la Résistance, de la 1ère D.F.L. et de la 2ème D.B vous présente ses voeux

              * Henri Darré - Ancien de la Résistance, de la 1ère D.F.L. et de la 2ème D.B vous présente ses voeux       * Henri Darré - Ancien de la Résistance, de la 1ère D.F.L. et de la 2ème D.B vous présente ses voeux

     

     Henri Darré

     

    Mon parcours, de 1940 à 1949

    En 1940, lors de l’invasion des nazis, j’avais à peine 17 ans et, j’étais employé aux pièces détachées, à la Base Aérienne de Pruniers(41). Les Allemands, occupant la Base, nous  invitèrent alors à reprendre notre poste de travail, ce que je refusai. La gendarmerie Allemande vint chez mes parents, à Romorantin, pour exiger que je reprenne mon poste immédiatement, ce à quoi mes parents répondirent que j’avais quitté le logis familial, sans laisser d’adresse..

    En réalité, je devais attendre mes 18 ans révolus, afin de pouvoir m’engager militaire en zône libre. Je restai donc une dizaine de mois, camouflé dans des fermes de la région, amies de mes parents.

    Durant le mois d’octobre 1941, mon père, alors chef de chantier, chez les Ponts et Chaussées de Romorantin, me fit traverser, de nuit, le fleuve Cher (ligne de démarcation entre les deux zônes.)

    Un ami de mes parents me récupéra à Chabris(Indre). Deux jours plus tard, le 23 Octobre 1941, on me déposa devant l’entrée de la Base de la Martinerie à Châteauroux où, on m’hébergea durant deux jours, c’est à dire jusqu’au 25 Octobre, date de mes 18 ans, où je signai un engagement de (Cinq ans ou la durée de la guerre)..

    J’ai ensuite été dirigé vers plusieurs bases aériennes de la zône Libre, pour être affecté à la Base de Toulouse-Francazal et finalement à l’Etat-Major de l’Air, Caserne Pérignon, à Toulouse.

    Lors de l’invasion par les Allemands, de la zône dite LIBRE, alors que toutes les armées françaises étaient dissoutes, seule l’armée de l’air était maintenue sous forme de S.A.P. (Sécurité Aérienne Publique).....en fait, les militaires de l’armée de l’air devaient servir de sécurité sur les Bases Aériennes devenue allemandes, ainsi que de protection sur les trains allemands. Nous avions tous reçu, à cet effet, une carte bleue tamponnée de la Francisque du Maréchal Pétain ainsi que de la Croix Gammée..

    * Henri Darré - Ancien de la Résistance, de la 1ère D.F.L. et de la 2ème D.B vous présente ses voeux

    Tout début Avril 1944, je décidai de déserter l’armée dite d’armistice, pour essayer de rejoindre le Général De Gaulle, le père d’un de mes camarades, pensait me faire traverser les Pyrénées pour accéder à l’Espagne et ensuite à l’Afrique du Nord..

    Le passage des Pyrénées fut très délicat, nous fûmes refoulés par les patrouilles Allemandes, plusieurs des candidats au passage furent capturés. J’ai pu  garder ma liberté grâce à mon passeur qui était plus ou moins contrebandier et qui connaissait très bien la montagne...

    Je rejoignis immédiatement Paris,  sachant que j’étais recherché et par La  L.V.F., la Gestapo, ainsi que par les polices et gendarmeries françaises (confirmé par mon contact, Brigadier-Chef DUPIN, faisant fonction de Commissaire de Police de la ville de Chaumont (Hte-Marne).

    Je rejoignis d’ailleurs le Groupe de Résistance Duguesclin éclaté peu de temps auparavant, dans la forêt de l’Etoile (Hte-Marne). Je fus intégré immédiatement dans le Commando 1416 de SRS -Lieutenant Laurent, sous le nom de « Max ». Nous avons vécu dans cette grande forêt, en opérant de nombreux coups de mains contre l’occupant, entre Avril et début Septembre 1944, date à laquelle, juste après la libération de la ville de Chaumont (52), je contractai un nouvel engagement avec les Forces Françaises Libres, pour les campagnes des Vosges, d’Alsace, de la poche de Royan et, du Col de l’Authion, où nous nous battions encore, juste quelques jours avant l’armistice, où nous étions stationnés à Lescarène et à Peira Cava (Hauts de Nice).

    * Henri Darré - Ancien de la Résistance, de la 1ère D.F.L. et de la 2ème D.B vous présente ses voeux

    J’ai ensuite été affecté au 1er Régiment du Tchad (2ème DB) et embarqué à destination de l’Indochine où, je devais faire un séjour de un an, correspondant à mon engagement initial de Chateauroux, en 1941 (5 ans ou la durée de la guerre). Faute de combattants, j’ai été maintenu en Indochine jusqu’en 1949.

    Henri Darré 

    Henridarre41@gmail.com 

     


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    * Meilleurs vœux pour 2017


    Chers Anciens, chères Amies, chers Amis et chers visiteurs,

     

    Nous voici à l’aube de la nouvelle année, que nous attendons avec impatience afin de tourner la page de l’année 2016, qui a été particulièrement riche en événements indésirables.

    Evènements internationaux  et événements familiaux. Pour la Fondation BM24 Obenheim le mois de décembre a été marqué par un nombre élevé de départ de nos anciens.

    Ces liens qui se dénouent sont inexorables et font partie de ce que l’on appelle la Vie.  Pour nous à la Fondation c’est toujours avec une grande tristesse que nous vous relayons ces nouvelles, et  cela s’appelle le devoir de mémoire. C’est l’ultime occasion de faire mémoire de ce qu’ils étaient, de leurs faits et de leurs combats.

    Cette circulation de l’information constituée de nouvelles réjouissantes et de moins bonnes nouvelles est possible que grâce au réseau d’amis et  de contributeurs  (photographes, informaticiens, rédacteurs, secrétaires,  historiens etc ……….). Qu’ils trouvent ici nos remerciements les plus sincères. Sans eux, rien ne serait possible, ce sont nos travailleurs de l’ombre.

    Que 2017 soit pour vous, votre famille, vos amis proches et lointains une année paisible pour une traversée  pleine de joie et de santé, dans le sillage de l’amitié partagée.

     Collégiale Fondation BM24 Obenheim

     

    * Meilleurs vœux pour 2017

     


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