• Monsieur Michel HENRY a transmis le fascicule " Les 3 vies d'Henri Karcher" dont il est l'auteur  à Monsieur Michel PEROT, délégué FFL du Havre (76). (Document téléchargeable après le résumé  biographique). Qu'ils en soient tous les deux remerciés.

     

    * Michel Henry : "Les 3 vies d'Henri KARCHER", Compagnon de la Libération (BM1 - BM5 puis 2e DB)

    HENRI KARCHER (1908-1983)

    Biographie de l'Ordre de la Libération : Henri Karcher est né le 26 octobre 1908 à Saint-Dié dans les Vosges. Son père, le capitaine Louis Karcher, a été tué au combat en août 1914.

     Après son baccalauréat, il s'inscrit à la faculté de Médecine puis, ayant obtenu son doctorat, devient chirurgien assistant d'un professeur de la faculté de Médecine de Paris.

    Bien que réformé définitif en 1938 pour une maladie contractée dans l'exercice de sa profession, il n'hésite pas à s'engager comme volontaire en janvier 1940.

    Affecté au 24e Régiment d'infanterie, il est rapidement promu caporal puis admis dans un peloton d'élèves sous-officiers.

    Au moment du cessez-le-feu, il est adjudant et replié avec son unité dans la région de Bordeaux.

    Refusant la défaite, le 24 juin, de Saint-Jean-de-Luz, il embarque pour l'Angleterre sur le Castle Nairn en se camouflant sous une fausse identité polonaise, entraînant avec lui plusieurs camarades.

    Engagé dans les Forces françaises libres, Henri Karcher refuse d'être affecté au Service de Santé et, avec le grade de sergent, prend part à l'expédition de Dakar. Rapidement promu aspirant, il est affecté au Bataillon de marche n° 1 sous les ordres du commandant DELANGE et participe à la campagne du Gabon en novembre 1940.

    Promu sous-lieutenant, il combat en Syrie en juin 1941, prenant le commandement d'une compagnie dont le chef a été abattu par l'ennemi ; lui-même est grièvement blessé par balle peu après, le 15 juin 1941 au Djebel El Kelb.

    Malgré la guérison imparfaite de sa blessure, il est affecté comme lieutenant au Bataillon de marche n°5 (BM 5) de la 1ère Division française libre, avec lequel il participe à la campagne de Libye et notamment aux combats d'El Alamein en octobre 1942.

    De nouveau hospitalisé en Algérie, le lieutenant Karcher rejoint la 2e DB du général LECLERC en mai 1944 en Angleterre. Il sert alors en qualité d'officier adjoint au capitaine SAMMARCELLI, commandant la 3e Compagnie du Régiment de marche du Tchad (RMT).

    Il débarque avec son unité, le 1er août 1944 en Normandie. Très rapidement, le 11 août, il est blessé à nouveau au combat à Doucelles par des éclats de mortier. Il refuse de se laisser évacuer.

    Chargé avec sa section, le 25 août 1944, de prendre l'Hôtel Meurice, Q.G. du général von Choltitz, commandant la Place de Paris il prend le commandement du détachement après la blessure du capitaine BRANET ; il entraîne ses hommes à l'assaut tout le long de la rue de Rivoli et dans les jardins des Tuileries, sous le feu des mitrailleuses et des chars qui défendent l'Hôtel. Il pénètre le premier dans le hall après avoir personnellement abattu un mitrailleur allemand. Il fait prisonnier la garnison comprenant une soixantaine d'officiers d'Etat-major et une centaine d'hommes. Il se porte ensuite immédiatement dans le bureau du général von Choltitz qui lui remet ses armes.

    En septembre 1944, Henri Karcher est affecté au Gouvernement militaire de Paris en qualité d'aide de camp du général KOENIG.

    Il reçoit ses galons de capitaine en avril 1945 puis, le 17 novembre 1945 le général DE GAULLE  lui décerne la Croix de la Libération.

    Démobilisé en juillet 1946, il reprend ses activités chirurgicales à Paris.

    Député UNR de Paris de 1958 à 1962, puis député de la Moselle de 1962 à 1967, Henri Karcher est vice-président de l'Assemblée nationale de 1962 à 1964.

    Egalement conseiller général du canton de Sarrebourg de 1962 à 1967, il exerce ensuite, jusqu'en 1979, les fonctions d'expert auprès de la Cour d'Appel de Paris et est vice-président de l'Association des Français libres. En 1970 il est nommé colonel honoraire.

    Henri Karcher est décédé le 31 juillet 1983 à Sarrebourg (Moselle). Il a été inhumé à Abreschviller en Moselle.

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     Télécharger « LES TROIS VIES DHENRI KARCHER»

     


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    * Le Lieutenant colonel DE ROUX, un officier hors normes

    1938 - Le Capitaine de Roux à Saint Maixent - Fonds Françoise Amiel

    La Fondation de la France Libre vient de diffuser sur son groupe Facebook la copie d'un article paru dans le Journal de Saône et Loire le 21 janvier 2016 :

    * Le Lieutenant colonel DE ROUX, un officier hors normes

    Ceci nous donne l'occasion de rappeler plus en détails le rôle du Colonel DE ROUX à Bir Hakeim (juin 1942)

    * Le Lieutenant colonel DE ROUX, un officier hors normes

     

    Le colonel de Roux à Bir-Hakeim

    par le Lieutenant François Valli, Compagnon de la Libération

    Le capitaine DE ROUX, en séjour colonial en Oubangui-Chari comme chef de la subdivision de Bouar-Baboua, refuse la capitulation de 1940 et déclare continuer la lutte.

    Malgré l'opposition et les menaces des chefs civils et militaires du territoire, il contribue à rallier l'Oubangui-Chari à la France Libre le 27 août 1940, ce qui lui vaut sa nomination de chef de bataillon par le général de Gaulle.

    Pour rendre son action plus efficace, il organise immédiatement le territoire puis forme le Bataillon de Marche n° 2 de l'Oubangui-Chari, avec des volontaires blancs et noirs décidés comme lui à se battre jusqu'à la libération de la France.Il en prend le commandement et le met aussitôt en route vers un théâtre d'opérations, via Pointe-Noire, cap de Bonne-Espérance, Suez.

    Après un voyage long et mouvementé, après les affaires du Moyen-Orient, le voici enfin sur le champ de bataille du désert avec la 1re Brigade Française Libre commandée par le général KOENIG et faisant partie de la VIIIe armée anglaise, il arrive à Bir Hakeim  plaque tournante du désert, le 16 avril 1942.

    Dès lors, ce chef de taille moyenne mais très grand par sa valeur militaire, son esprit humanitaire et son amour de la patrie, doit faire triompher son idéal.

    Persuadé que la mission des Français Libres à Bir-Hakeim sera difficile et dangereuse mais déterminante pour la stratégie alliée, il met immédiatement tout en œuvre pour contribuer à son accomplissement, dans le succès.

    Il installe son bataillon dans le secteur qui lui est attribué, avec des plans de feux minutieusement étudiés, des consignes impératives, qui seront quelques jours après complétés par des tirs d'artillerie repérés et numérotés par le chef d'escadron CHAMPROSAY.

    Il organise attentivement son ravitaillement en vivres, eau, essence et munitions ainsi que les liaisons avec le P.C. de la brigade, les P.C. des unités et des observatoires.

    Soucieux de contribuer à l'accomplissement de la mission confiée aux F.F.L. de Bir-Hakeim, au-delà des prévisions, il tient à s'assurer que la liaison des feux est totale entre tous les secteurs.

    Pour se familiariser et familiariser sa troupe avec les déplacements à la boussole à travers le désert, il organise des patrouilles de reconnaissance et de prise de contact avec l'ennemi ou de liaison avec les unités alliées.

    Il est souvent en avant de la position avec sa V.L. armée d'un fusil-mitrailleur, d'une automitrailleuse type français, armée de canon 37 mm et de mitrailleuses, pour parer à toutes éventualités, dans sa poursuite d'étude des réactions et des comportements ennemis, à l'égard des Jock-Colonne toujours au contact.

    Nommé lieutenant-colonel, de Roux conserve le commandement de son bataillon tout en étant adjoint au général Kœnig. En accord avec ce dernier, il autorise le lieutenant CONUS du B.M. 2, à armer les Brens du bataillon (chenillettes de reconnaissance) de canons de 25 mm et de mitrailleuses, lesquels doivent rapidement surprendre les patrouilles ennemies et leur infliger de lourdes pertes.

    Dans la nuit du 25 au 26 mai, la Jock colonne composée de deux groupes mobiles, comprenant deux compagnies de F.V. du B.M. 2 de l'artillerie et des antichars, sous les ordres du commandant AMIEL, après de violents combats, rentre à Bir-Hakeim, guidée par une patrouille envoyée en avant du champ de mines, par le colonel de Roux.

    Le 27 mai, attaque générale de la position, par la division italienne « Ariete » laquelle subit de lourdes pertes, 40 chars détruits et 78 prisonniers, dont le colonel italien Marrazzani, duquel de Roux obtient de nombreux renseignements très utiles au général KOENIG.

    Le 2 juin, alors que l'armée Rommel a dépassé Bir-Hakeim et qu'elle file sur Tobrouk, une Jock-Colonne F.F.L. coupe tous les convois ennemis dans la région de Rotonda Segnali , à 50 kilomètres de Bir-Hakeim, ayant malheureusement beaucoup de blessés, elle fait appel par radio à Bir-Hakeim, pour l'envoi de sanitaires en vue d'évacuation urgente.

    Le général Kœnig demande au colonel de Roux de lui trouver rapidement un officier susceptible de se rendre de nuit à Rotonda-Signali, à travers les postes ennemis et en franchissant le champ de mines situé en bordure de ce secteur. De Roux, convaincu des difficultés et du danger présentés par cette mission, fait passer le devoir avant l'amitié, en désignant pour l'accomplir le lieutenant VALLI du B.M. 2, lequel, par miracle, après une nuit d'enfer, rejoint la Jock-Colonne et ramène, à 13 h 30, tous les blessés à Bir-Hakeim.

    Le 4 juin, Rommel revient sur Bir-Hakeim, avec l'Afrikakorps, cerne la position et la fait harceler par une importante artillerie de 6 heures du matin à la tombée de la nuit, avec trois ou quatre bombardements de Stuka, suivis d'attaque d'infanterie, ce qui détruit la plupart des moyens de liaison et occasionne d'importantes pertes en hommes et matériel. Cela n'impressionne point le colonel de Roux, mais le pousse à une extrême vigilance, qui lui facilite les interventions directes et rapides sur les points les plus menacés.

    Le 7 juin, alors que la 5e compagnie du B.M. 2, commandée par le commandant AMIEL est en difficulté à la suite de violents bombardements et d'attaques d'infanterie, grâce aux Brens du lieutenant CONUS que de Roux fait intervenir d'urgence, l'attaque est stoppée.

    Il en est de même le 9 juin, pour la 6e compagnie du B.M. 2, commandée par le capitaine TRAMON, qui se trouve fortement menacée après une journée de très durs combats. Elle est dégagée par un tir d'arrêt d'artillerie déclenché rapidement sur demande directe du colonel de Roux.

    La plus pénible journée passée à Bir-Hakeim est celle du 10 juin. Elle commence par une visite du B.P. 1, où le colonel BROCHE, commandant le bataillon, et le capitaine de BRICOURT sont tués par le même obus, ce qui permet au colonel de Roux très estimé par cette unité, un peu désemparée, de redonner confiance à la troupe ainsi qu'à ses chefs.

    Puis regroupant la 6e compagnie, il remplace le commandant de la compagnie, grièvement blessé au cours du dernier combat, par le lieutenant VALLI, du groupe de commandement du bataillon, et la fait contre-attaquer à 16 h 30, en vue de soutenir la compagnie de Légion fortement menacée.

    Enfin, la nuit arrive et l'ordre d'évacuation de la position est donné. Aussitôt, il rappelle le lieutenant VALLI à son P.C. et donne les ordres à son bataillon chargé de l'arrière-garde.

    Pour tromper l'ennemi et faciliter l'évacuation totale de la position, il donne la consigne écrite au lieutenant BLANCHARD, d'avoir à passer dans tous les secteurs, avec un véhicule armé de fusil-mitrailleur et tirer quelques rafales dans chaque secteur, de 22 heures à 3 heures du matin, puis, rejoindre la brèche et sortir avec les derniers éléments.

    Ce n'est qu'à 3 h 30 que le colonel DE ROUX arrive à la brèche, accompagné du lieutenant VALLI et d'une partie de son groupe de commandement, après s'être assuré que toutes les unités avaient quitté la position. Il intervient énergiquement pour activer la sortie des derniers éléments, retardés par de nombreux morts et véhicules en flammes, obstruant le passage et aussi par le tir d'armes automatiques ennemies dont les fusées à parachute facilitent la précision.

    À 6 h 30, il rejoint le point de ralliement fixé par les Anglais après avoir accompli sa mission avec courage et compétence et avoir contribué à affirmer à la plus puissante armée allemande : l'Afrikakorps, que les Français Libres savent se battre et qu'ils joueront un rôle déterminant dans la victoire finale.

    Une conduite aussi lucide et aussi courageuse, qui savait provoquer tant d'amitié et de dévouement démontrait que le colonel de Roux possédait toutes les qualités d'un grand chef, malheureusement, il nous fut enlevé quelques semaines plus tard, victime d'un accident d'avion.

    François VALLI 

      Extrait de la Revue de la France Libre, n° 70, septembre-octobre 1967

     

    François VALLI : "En janvier 1945, le lieutenant Valli est envoyé sur le front de l'Atlantique aux avant-postes devant Trignac et Musson. En avril 1945, il dirige la première compagnie d'attaque de la position retranchée de la poche de Royan et lance son unité à l'assaut du centre de résistance de Boube et s'en empare en un minimum de temps. Il s'empare ensuite, le 15 avril, de Didonne avec sa compagnie mais il est grièvement blessé par des éclats d'obus alors qu'il s'apprête à poursuivre son avancée dans les faubourgs Sud de Royan. Il passe le commandement au lieutenant Mufraggi avant d'être évacué". Biographie Ordre de la Libération

    * Le Lieutenant colonel DE ROUX (1899-1942), créateur du Bataillon de Marche n° 2 de l'Oubangui : un officier hors normes

    1945 - Hôpital de Saintes - Second rang, 3e de gauche à droite : Lieutenant VALLI, MUFFRAGGI est à sa droite

    Fonds Françoise Amiel

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     Sur le chemin de Beyrouth, où il doit recevoir la Croix  de la Libération qui vient de lui être décernée, le Colonel De ROUX  trouve la mort dans l’accident de son avion au Liban (28 août 1942).

    Le lendemain, le général Gaulle épingle la croix de la Libération sur le fanion du BM2 avant d’en déposer une seconde le 30 août, sur le cercueil de son chef.

    * Le Lieutenant colonel DE ROUX, un officier hors normes

    Les obsèques du colonel De Roux

    * Le Lieutenant colonel DE ROUX, un officier hors normes

    Le monument à Bangui, érigé à sa mémoire


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  • * Disparition d'Eugène PRAT, Français Libre et Ancien du 1er RA

    Nous apprenons avec tristesse, par la Fondation de la France Libre, le décès de Monsieur Eugène PRAT, survenu à l'âge de 90 ans. Ses funérailles ont eu lieu le lundi 12 janvier 2015 en l'église Saint-Jean Baptiste de Bourgoin-Jallieu.

    A son épouse et à ses enfants, nous adressons nos sincères condoléances.

    * Disparition d'Eugène PRAT, Français Libre et Ancien du 1er RA

    Crédit photo : lecourrierliberte.fr

    Un avis de faire-part est paru dans  Le Dauphiné le 9 janvier 2016 Lien

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    Monsieur Eugène PRAT était Chevalier de la Légion d’Honneur, le site du Courrier Liberté.fr lui avait à cette occasion consacré un long article retraçant sa carrière militaire dont nous avons extrait le passage suivant  (Texte et photos : Carole Muet")

    "Né le 9 juillet 1924 à Azazga, en Algérie (commune située en Grande Kabylie), Eugène Prat est le cadet d’une fratrie de deux enfants. Son père exerçait la profession de cordonnier-savetier, et sa mère celle de couturière. Il était encore rappelé que le frère d’Eugène Prat, Emile, militaire de carrière, a joué un rôle décisif au moment de son engagement dans l’armée de Terre. D’après la “légende familiale”, Eugène Prat est décrit comme un enfant fort turbulent et casse-cou dont l’imagination vive trouvait un exutoire dans des bêtises assez périlleuses comme le fait, par exemple, de sauter d’un étage, accroché à un parapluie ou de faire dévaler des pneus d’une colline dans l’espoir qu’ils échouent sur les étals des marchands ambulants.
    En janvier 1943, Eugène Prat décide de s’engager à l’âge de 19 ans, au 65e Régiment d’artillerie d’Afrique (65e RAA) stationné à Blida, en Algérie. Peu de temps après, il s’engage au titre des Forces Françaises Libres et sera affecté, en 1944, successivement au 2e Régiment d’artillerie coloniale des Forces Française Libres (RACFFL) et au 1er Régiment d’artillerie des Forces Françaises Libres (RAFFL) commandé par le colonel Laurent Champrosay. La carrière du soldat Prat ne faisait alors que commencer. Ce dernier n’imaginait certainement pas, à ce moment là, qu’il allait vivre une aventure militaire et humaine pour le moins exceptionnelle.
    C’est ainsi qu’il débarque à Naples, en avril 1944, pour participer à la campagne d’Italie. Deux mois plus tard, en juin 1944, il débarque à Cavalaire pour participer, cette fois-ci, à la campagne de France. Puis, en septembre 1945, il est démobilisé comme tous ses compagnons d’armes. Eugène Prat n’a, alors, que 21 ans mais il a acquis, durant ces trois dernières années une forte expérience militaire et une grande maturité".

    Lire l'intégralité de l'article sur lecourrierliberte.fr LIEN


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  • De la part de Jean-Christophe SHIGETOMI

    L’exposition « Tamari’i Volontaires », s'installe à Rochefort au Musée de la Corderie lors du festival du film et du livre océanien qui se tiendra le week-end pascal 2016. L’exposition a pour objet d’accompagner la promotion du film documentaire « Aux Armes Tahitiens ! » tiré du livre écrit par Jean-Christophe Teva SHIGETOMI, « Tamari’i Volontaires, les Tahitiens dans la seconde guerre mondiale », lequel fait l’objet d’une réédition en deux tomes.

     

     

    TEASER


    Tahitiens dans la guerre EXPO ROCHEFORT-Avril 2016 


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  • Nota : Information délivrée 2 fois aux abonnés, en raison d'un déplacement vers le bon espace de publication. Veuillez nous en excuser.

    14 janvier 2016 - Communiqué du Président de la Fondation de la France Libre suite à l’annonce du projet de création du parti dit « Les Français Libres » **

    Née en 2000 à la suite de la dissolution de l’Association des Français Libres, dont elle est l’héritière, la Fondation de la France Libre est une fondation à caractère mémoriel reconnue d’utilité publique. Son but est d’assurer la pérennité des traditions, des valeurs morales et de l’idéal de la France Libre, de défendre les intérêts des anciens de la France Libre et de faire connaître et respecter leur mémoire ; elle n’a en aucun cas vocation à faire de la politique.

    En effet, les hommes et les femmes qui rallièrent le général de Gaulle, chef de la France Libre, entre le 18 juin 1940 et le 31 juillet 1943, appartenaient aux nationalités les plus diverses, venaient de tous les horizons politiques et spirituels. Leur engagement était patriotique. Il avait pour but de libérer la France. Il a permis que pas un seul jour notre pays ne fût absent du combat jusqu’à la victoire contre les puissances de l’Axe le 8 mai et le 2 septembre 1945. C’est donc avec fierté que ceux qui n’avaient jamais déposé les armes prirent le nom de « Français Libres ».

    Leur combat patriotique ne peut être assimilé à la lutte politique d’un parti pour la conquête du pouvoir, dans un pays où les libertés publiques n’ont plus été sérieusement remises en cause depuis que le général de Gaulle les a rétablies en 1944. Le combat politique ne peut être comparé aux dangers encourus par celles et ceux qui, avec l’homme du 18 Juin, ramassèrent le tronçon du glaive.

    Celui qui prétendrait se prévaloir d’un combat qui ne fut pas le sien s’expose à l’opprobre, au mépris et, ce qui est peut-être pire encore, au ridicule.

    Général Robert Bresse
    Président de la Fondation de la France Libre

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    ** Voir l'article du Huffington Post Lien

     

     


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