•      L'article que nous relayons ci-dessous vient fort à propos illustrer une préoccupation partagée par les membres du Blog DFL comme les institutions œuvrant pour la mémoire. Ne vous êtes vous jamais demandé comment des médailles, des photographies, des livres dédicacés de Français Libres se retrouvaient en vente sur e-bay ou autres sites de vente aux enchères ? La plupart du temps il s'agit bien évidemment de leurs descendants...... Ou comment transformer un héritage de valeurs morales en valeurs euros sonnantes et trébuchantes...

    L'histoire de la médaille de Violette SZABO (épouse d'Etienne SZABO, 13 DBLE)  se termine bien puisque son acquéreur a décidé de la mettre à disposition de l'Imperial War Museum. Mais cela ne change rien à la donne...

    Si vous souhaitez TRANSMETTRE, il existe des institutions appropriées (musées, Fondations) et différentes modalités possibles (dons, dépôts...). Renseignez-vous si vous avez le sentiment que votre héritage risque de se perdre, protégez-le, mais de grâce, ne monnayez pas les souvenirs et les récompenses acquises par les combattants de la Liberté !

     

    Grande-Bretagne: La médaille d'une résistante vendue à prix record

    Article publié en ligne le 22 juillet 2015  par Libre Belgique

     

    * Billet d'humeur : l'exemple à ne surtout pas suivre !

     

    "Une médaille attribuée à une résistante britannique, membre de l'armée secrète de Churchill et exécutée par les nazis lors de la Deuxième guerre mondiale, est partie aux enchères au prix record de 260.000 livres, soit 373.000 euros, mercredi à Londres.

    Violette Szabo, de père britannique et de mère française, était l'une des quatre femmes à recevoir, à titre posthume, la Croix de Georges (George Cross), le plus grand honneur pour les civils.

    Elle avait été parachutée à deux reprises au-dessus de la France occupée par le Special Operations Executive (SOE), un service secret créé par Winston Churchill en juillet 1940 pour saboter et désorganiser les armées allemandes en Europe.

    Elle a été arrêtée lors de sa deuxième mission en juin 1944 après un long échange de coups de feu avec des soldats allemands. Elle a ensuite été torturée par la Gestapo avant d'être exécutée en février 1945 au camp de Ravensbrück d'une balle dans la nuque, à l'âge de 23 ans.

    Avant de rejoindre le SOE, Violette Szabo avait épousé un soldat des Forces françaises libres, lui-même mort au combat en 1942 et avec qui elle a eu une fille, Tania. Celle-ci a hérité de la Croix de Georges de sa mère en 1947. Sans enfants à qui transmettre la médaille, elle a décidé de la vendre aux enchères avec des lettres, des photographies et d'autres effets personnels de sa mère.

    La collection a été achetée mercredi par l'homme d'affaires Michael Ashcroft qui la mettra à disposition du Imperial War Museum de Londres où elle sera exposée".

     

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    Après cette édifiante histoire, souvenons-nous de Violette et Etienne SZABO (photographie et récit postés par Laurent Laloup sur le site Françaislibres.net

    UN COUPLE HEROIQUE FREE FRENCH / BRITISH

     

    * Billet d'humeur : l'exemple à ne surtout pas suivre !

    Beaucoup de Free French se rappellent leur extraordinaire défilé à Londres le matin du 14 juillet 1940 : devant le Cénotaphe de Whitehall, le Général de Gaulle déposa une gerbe, la sonnerie "Aux Morts" retentit. Les troupes françaises - quelques centaines d'hommes - défilèrent, marins, aviateurs, Légion étrangère, puis les jeunes engagés marchant sans armes, mais avec une allure indomptable. La foule, émue et électrisée par la tragédie de la France et la résolution des Free French, leur fit une ovation et se précipita sur eux pour les accueillir et les encourager. Ce fut la première manifestation publique de l'amitié entre le peuple anglais et les Free French qui ne peut s'oublier et ne s'oubliera jamais.
    Le Sergent-chef Etienne Szabo avait défilé avec son unité la 13e Demi-brigade de Légion étrangère. Il avait 30 ans, était impeccable, élégant, gai, avait servi la France avec honneur et fidélité depuis l'âge de 17 ans, en Afrique du Nord, Moyen-Orient, Indochine. Il venait de se battre à Narvick en Norvège contre les Allemands, dont l'attaque en France le 10 mai 1940 avait contraint le corps expéditionnaire franco-anglais à rembarquer. La 13e DBLE se retrouva en Grande-Bretagne et répondit en grande partie à l' Appel du 18 juin à poursuivre le combat avec nos alliés jusqu'à la victoire.
    Que faire après le défilé par si beau temps ? Découvrir Londres et ses habitants, flâner dans Hyde Park...
    Dans leur cottage de Brixton (banlieue de Londres), Charles et Reine Bushell étaient alarmés par les événements de France, d'autant plus que la famille d'origine de Reine Bushell née Leroy résidait dans la région d'Abbeville, où, pendant la guerre de 1914-1918, Reine avait connu Charles qui servait dans le RASC.
    Ce jour-là, 14 juillet, ils encouragèrent leur fille Violette, âgée de 19 ans, accompagnée d'une amie, à aller à Londres voir le défilé et ramener avec elles un des soldats français qui devait se sentir perdu et solitaire. C'est ce qui se passa : la charmante et primesautière Violette, qui parlait français, fut remarquée par Etienne Szabo, et le trio se rendit à Brixton chez les parents Bushell pour un chaleureux dîner où l'on but à la résurrection de la France. Sir Winston Churchill ne venait-il pas de déclarer à la BBC :
    "Je proclame ma foi que nous vivrons pour voir un 14 juillet où une France délivrée se réjouira à nouveau dans sa grandeur et dans sa gloire, et une fois de plus se tiendra à l'avant-garde comme champion de la liberté et des droits de l'homme."
    Etienne et Violette se revirent tous les jours pendant la courte permission d'Etienne, qui regagna le camp voisin d'Aldershot. Leurs sentiments s'étaient épanouis en une sérieuse idylle, et comme le départ du régiment semblait imminent, le mariage fut décidé. La cérémonie simple et joyeuse eut lieu le 21 août à Aldershot, en présence du colonel Koenig et d'une vingtaine de légionnaires. Quelques jours plus tard, la Légion embarquait et Violette restait chez ses parents.
    Des cartes postales discrètes arrivèrent du tour de l'Afrique, puis, pendant l'été 1941, Etienne s'annonçait avec une permission d'une semaine à Liverpool, ayant providentiellement trouvé un moyen de transport avion aller-retour depuis Le Caire!
    Après cette deuxième lune de miel, Violette s'engagea dans l'Auxiliary Territorial Service (ATS) en septembre 1941 et devint une excellente opératrice de contrôle de tir dans la Batterie anti-aérienne 481. Sa gaîté, sa disponibilité, son efficacité entretenaient son entourage. En avril 1942 elle se résigna à quitter la batterie pour préparer la naissance de sa fille Tania, le 8 juin 1942.
    Juste au même moment, l'Adjudant-chef Etienne Szabo se trouvait à Bir-Hakeim, au centre des grands combats de la guerre du désert. L'Afrika Korps devenait maître du terrain. Churchill vint en Egypte pour se rendre compte par lui-même et lancer Montgomery dans la contre-attaque.
    Contre-attaque, qui fut déclenchée le 23 octobre 1942. Entre-temps, Szabo avait appris qu'il était l'heureux père de Tania, mais le destin ne lui ferait pas connaître sa fille: à la tête de sa section, il fut mortellement blessé à El Alamein le 24 octobre 1942.
    Violette fut atteinte en plein coeur par la terrible nouvelle, mais elle ne tarda pas à durcir sa volonté et déclara: "Je veux faire plus, beaucoup plus dans cette guerre." Elle était prête quand elle fut approchée par la Military Intelligence, Special Operations Executive (SOE) dirigée par le Captain Maurice Buckmaster.

    Après la directive de Churchill "Set Europe in flames", les Services Secrets constatèrent que la majorité des Français était bien disposée envers les Alliés, et beaucoup prêts à les aider. Des équipes dévouées et reliées entre elles par des agents formés en Grande-Bretagne donnèrent des informations inestimables sur les usines de guerre, les mouvements de troupes, et organisèrent des sabotages. Le SOE commença à recruter aussi des femmes pour les envoyer en France, et Violette était préparée au danger et à faire quelque chose qui en valait la peine.
    Jugée très apte à la tâche d'agent secret, Violette fut engagée en septembre 1943 comme officier dans les FANYS (First Aid Nursing Yeomanry) et envoyée à l'entraînement: lecture de cartes, émission en morse, usage des armes et explosifs, parachutisme, longues marches, exercices de commando, travail psychologique pour de nouvelles identités, les filatures, les interrogatoires.
    Le 8 avril 1944, Violette et son chef s'envolèrent de nuit sur un Lysander et atterrirent dans un champ près de Chartres; accueillie par une équipe de résistants, elle prit le lendemain le train pour Paris, puis, seule, pour Rouen, son chef y étant "brûlé" . Sa mission était de savoir ce qui restait du Réseau et sur qui compter à la veille du débarquement. Elle dut relier un à un les fils rompus par la Gestapo, et après deux semaines de tension extrême dans cette zone ultra-contrôlée, elle repartit à Paris, retrouva son chef et regagna la Grande-Bretagne, où son travail fut très apprécié.
    La nuit du 5 juin, D-Day, Violette, trois autres agents et des containers d'armes s'envolèrent dans un Liberator qui dut faire demi-tour, mais, la nuit suivante, ils décollèrent à nouveau et après 4 heures de vol, furent largués et accueillis près de Sussac par un maquis enthousiaste et excité par la nouvelle du débarquement.
    La mission de l'équipe était de fortifier le maquis pour créer la confusion sur les arrières et les communications de l'ennemi. Le 10 juin, Violette devait porter les plans d'action au chef du maquis de Corrèze, présentée par Anastasie, le jeune chef du maquis local de Haute-Vienne, dont la tête était mise à prix et qui devait être de retour avant quatre heures de temps.
    En voiture, les deux résistants tombèrent sur l'avant-garde de la Division das Reich; armés tous deux, ils cherchèrent à s'enfuir, mais la pression de dizaines d'Allemands augmentant, Violette fit face, tira tous les chargeurs de son Stengun sur des soldats qui tombèrent, permettant à Anastasie de réussir à s'échapper. A bout de munitions et de souffle, Violette fut finalement rejointe et maîtrisée par les poursuivants, elle cracha à la figure de l'officier allemand. C'est le même jour, à peu de distance, que la même avant-garde de la division das Reich commit le massacre d'Oradour-sur-Glane.
    Interrogée à la prison de Limoges, Violette garda le silence qui était maintenant sa plus grande contribution à la cause commune.
    Elle maintint la même attitude digne et indomptable devant ses bourreaux de la Gestapo à Paris. Le 8 août, elle fut envoyée au camp de déportation de Ravensbrück puis à Torgau , Königsberg et à nouveau Ravensbrück en janvier 1945, où elle fut exécutée sans jugement, son corps fut brûlé. Elle avait 23 ans.
    Violette Szabo-Bushell reçut à titre posthume la George Cross que le roi George VI remit à sa fille Tania avec ces mots: "Je ne pense pas que j'aurais eu le courage de faire ce que votre magnifique mère a accompli ", et la Croix de Guerre française.
    L'Adjudant-chef Etienne Szabo fut décoré de la Croix de la Légion d'Honneur, de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre.
    Mari et femme, Free French et anglaise, ont sacrifié leur jeunesse de façon exemplaire pour leur patrie et la liberté.

    (Article signé par J.Mouchel-Blaisot, publié dans le numéro spécial de la "Revue de la France Libre" à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'appel du 18 juin 1940).


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  • Photographies Michel Kempf

    HYERES

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    Dépôt de la gerbe par le Député Maire Monsieur Jean Pierre GIRAN

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    Au memorial de la 1ère DFL,  après le dépôt des gerbes, discours de Guy VADON

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     Monsieur Guy VADON et Michel Kempf

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

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    LA GARDE

    Cérémonie à la Stèle de la 1ere DFL avec les portes drapeaux, l'association Aout 44 et dépôt de gerbes par le Maire Jean-Louis Masson et Mr Duvoux conseiller municipal du Pradet

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    Monsieur PASTOR, en charge des associations patriotiques

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    Discours du Maire, Mr Jean-Louis Masson

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

    * 22 et 23 Août : cérémonies commémoratives de la Libération de HYERES et de la GARDE

     


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  • Photographies Michel Kempf

     

    Intervention de Monsieur STASSINOS, Maire du PRADET

    « Il y a 71 ans aujourd’hui notre village du Pradet était libéré après des années d’oppression. Cet événement majeur dans l’histoire de notre commune est survenu après les débarquements alliés en Provence, le 15 août 1944. Cette date marque le commencement de la libération de la France et de l’Europe. Gardons en mémoire le souvenir de ces hommes de la 1ère DFL commandées par le Général Diégo Brosset, et plus précisément les hommes du Bataillon de Marche 21 venus épauler le 1er régiment de Fusiliers-marins durement accrochés dans la libération du Pradet.

    Ils ont fait leur devoir et beaucoup sont morts au champ d’honneur pour notre liberté. La bataille du Pradet a coûté seize morts aux forces françaises. Notre volonté de se souvenir de cet événement capital pour Le Pradet va bien au-delà de cette cérémonie annuelle. Ce n’est pas une commémoration de plus. Le but n’est pas de se souvenir pour le principe de se souvenir, mais bien de mesurer la portée de cet événement sur nos vies. Pourrions-nous aujourd’hui librement circuler, travailler, nous rassembler, nous exprimer si nos aînés ne s’étaient pas battus pour la liberté ?

    Je pense en particulier aux plus jeunes d’entre nous parce que, en raison de leur âge, beaucoup d’entre eux n’ont encore qu’une brève connaissance de ces événements. Du sanga coulé, des enfants sont devenus orphelins, des femmes et des hommes ont été blessés pour retrouver la liberté, notre liberté, la première des valeurs républicaines qui s’affichent sur le fronton de notre mairie. C’est à nous tous maintenant d’être les garants de cette liberté, tout en encadrant des dérives et ses travers. Aujourd’hui, le souvenir de la Libération est intact parce qu’il s’est transmis de génération en génération.

    Il est de notre devoir de continuer à le perpétuer. Aujourd’hui c’est à nous d’en parler, demain ce sera à nos enfants d’apprendre à leurs propres enfants. Ainsi nous n’oublierons jamais ce que nous devons aux acteurs de la France libre. Au nom du Conseil Municipal, au nom de notre ville et de tous les Pradétans, je leur exprime, en cet instant, notre émotion, notre reconnaissance et notre respect.

    Vive La République, vive La France et vive Le Pradet ! »

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

     

    "Le succès des cérémonies du 22 Août  est un atout pour le rayonnement du PRADET.

    Cette réussite est due à l'investissement de tous, services, fonctionnaires, employés, élus,Groupement de Fusiliers Marins,associations patriotiques...

    La réactivité de l'ensemble des prestataires lors de cette journée, actions dans l'urgence et la contrainte ont facilité le bon déroulement de ces cérémonies.
    Les Pradetans et leurs invités ont apprécié , encore sous le charme de la prestation de l'Harmonie Renaissance, le COFP leur permis de danser sur la place Flamenq grâce à cet excellent orchestre.
    Que tous ces intervenants soient remerciés".

    Daniel DUVOUX
    Conseiller municipal Le Pradet
    Délégué aux associations patriotiques,anciens combattants et commémorations.
    Correspondant Défense.

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

    Monsieur Vincent DUTRIEZ (1ère DFL) et Monsieur Germain BOURRAS

    EXPOSITION LIBERATION DU PRADET

    "Villes et Villages Libres avec la 1ère D.F.L."

     

    Réalisation issue du partenariat du Blog DFL avec Monsieur le Maire du PRADET, Monsieur STASSINOS

    Parcours de la 1ère D.F.L 1944-1945 : les articles-étapes

    n°7 - 22-23 Août 1944 - La prise du Massif du Thouar, de la Garde et du Pradet par les Bataillons de Marche et le 1er Régiment de Fusiliers Marins  Résumé

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

    Carte ayant été trouvé dans la jeep de Pierre Le Goffic,  présentée lors de la ceremonie du Pradet :

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

     

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET

     

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    PRESSE

    Reportage Photos par Gilles CARVOYEUR et André GOFFIN pour PRESSE AGENCE  : LIEN

     

    * 22 Août 2015 : le succès des cérémonies du PRADET


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  • La cloche de l'ancienne mairie de retour à  Herbsheim  
     après 70 années d'absence

     Article Paru dans le journal municipal
    "S' Herbser Blattel"

    Août - Septembre 2015

    Retour au bercail d'une vieille "Dame"

    * Retour au bercail d'une "vieille dame" après 70 années d'absence.

    Crédit photo : Emile Pefferkorn  

     

    Un anniversaire au goût amer Le 16 juin dernier, les soldats de la 3ème Batterie du 1er Régiment d’Artillerie de Marine (1er RAMA) ont paradé dans les rues du village et se sont arrêtés devant le monument aux morts le temps d’une dernière cérémonie au cours de laquelle plusieurs d’entre eux, et notamment leur chef de commandement, le capitaine Guilbeault, ont été honorés. Cette cérémonie avait un goût particulier, car il s’agissait de la dernière visite de cette unité avant la dissolution programmée du régiment le 30 juin. Près d’une centaine de soldats, non armés, aux ordres de leur capitaine, ont ainsi rendu hommage aux victimes de guerre, civiles et militaires - leurs glorieux prédécesseurs - en présence du Colonel Malod, commandant le 1er régiment, et d’Esther Sittler, maire de Herbsheim, entourée des membres du conseil municipal, d’anciens combattants et des villageois. L’histoire commune de ce régiment et du village de Herbsheim s’était scellée au cours du mois de janvier 1945. Dans un dernier sursaut, les troupes allemandes remontaient de Colmar en vue de s’emparer de la capitale alsacienne lorsqu’elles ont été bloquées à Herbsheim par le dispositif français dont faisait partie la 3ème batterie du 1er RAMA. A l’issue d’un combat acharné qui a duré quatre jours, faisant de nombreuses victimes et laissant le village aux trois-quarts détruits, l’attaque ennemie fut brisée, et la ville de Strasbourg put ainsi rester française. Après cette période tragique, la 3 ème batterie a conservé et développé ses liens avec Herbsheim, revenant y séjourner régulièrement, tissant ainsi des relations fortes avec le village, ce qui s’est concrétisé par plusieurs gestes symboliques forts, tels la nomination du maire en tant que marraine de l’unité ou encore le baptême d’un de leurs chars au nom de « Herbsheim ». Pour leur dernière visite, ils ne sont pas arrivés les mains vides, confiant à la commune une grande part des archives et des reliques accumulées par la 3ème  batterie au cours de ses différentes campagnes. Ainsi, et ce fut une belle surprise, la cloche qui trônait sur le toit de l’ancienne mairie et que l’on pensait détruite lors des bombardements, a été ramenée au bercail. Conservée pendant plus de 70 ans parmi les prises de guerre du régiment, elle est désormais exposée, rutilante, dans l’entrée de la nouvelle mairie. La cérémonie d’hommages s’est poursuivie à la salle Le Courlis où l’ensemble des villageois était convié à partager le repas préparé spécialement par les militaires. Mais avant de trinquer, le Colonel Malod et le Capitaine Guilbeault ont tenu à remercier la commune en remettant quelques présents à Esther Sittler. Cette dernière s’est déclarée très émue, particulièrement triste à la perspective de la dissolution de cette batterie qui continuait d’une certaine manière à veiller sur le village, mais fière aussi d’avoir été choisie comme dépositaire de ses biens les plus précieux, dont elle prendra le plus grand soin. La page a été définitivement tournée le 30 juin lors de la cérémonie de dissolution du régiment qui a eu lieu à Châlons-en-Champagne, en présence notamment d’Esther Sittler.

    Texte du Journal municipal.


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  •  

     

    Monsieur Jean-Claude DALLOZ, Président de "l'Union des Combattants de Chécy" (45) et Monsieur Etienne JACHEET, délégué  de la Fondation de la France Libre du Loiret, nous prient d'annoncer le décès de Monsieur Jacques DELLSPERGER, grand Ancien du B.M XI.

    Monsieur Dellsperger est inscrit dans le Mémorial N°1928/2000 signé du Capitaine BRISBARRE, avec une citation à son nom. Il fut blessé en Alsace le 26 Janvier 1945.

    Les obsèques civiles ont lieu  ce Jeudi 13 Août 2015 au cimetière de BOU 45430.

    Nous avons une grande pensée en ce jour  pour Jacques DELLSPERGER, et adressons  toutes nos condoléances à sa famille.

     

    Fondation BM 24-Obenheim

     


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