• * Un jour, une histoire - Charles Henry, l’un des derniers Cadets de De Gaulle - Edition Républicain Lorrain

     

    * Un jour, une histoire - Charles Henry, l’un des derniers Cadets de De Gaulle -Edition Républicain Lorrain

    INSIGNE MÉTAL DE POITRINE DE PILOTE FAFL 1944

     

    Le 18 juin 1940, jour de l’Appel du général, Charles Henry quitte à 16 ans sa Bretagne natale pour rejoindre l’Angleterre. Il y intègre l’École des Cadets de la France Libre, créée par de Gaulle. Suivront douze années de combats. Âgé de 97 ans, le Mosellan conte son exceptionnel destin.

                                                                             
               Par Philippe MARQUE 

     

    * Un jour, une histoire - Charles Henry, l’un des derniers Cadets de De Gaulle -Edition Républicain Lorrain 

    Charles Henry, un des derniers Cadets de la France Libre, a été couvert de décorations pour l’ensemble de ses faits d’armes.  Photo RL /Maury GOLINI

     

    Elle est surmontée de la Croix de Lorraine et datée du 1er septembre 1945. La lettre de remerciement signée du général de Gaulle trône sous cadre dans le salon de la maison lorraine de Charles Henry, aux Étangs, petite commune près de Metz. « Vous avez été de l’équipe volontaire des Compagnons qui ont maintenu notre pays dans la guerre et dans l’honneur. Vous avez été de ceux qui, au premier rang, lui ont permis de remporter la Victoire ! », lui écrit le libérateur.

     
     
    Âgé de 97 ans, le Mosellan est l’un des derniers survivants des Cadets de la France Libre , cette école militaire créée par le général en Angleterre pour y former aux combats les moins de 18 ans qui l’avaient rejoint. Ils sont 211 à en être sortis au gré des cinq promotions. Un peu plus d’un quart sont morts pour la France. « Être sous les ordres d’un grand chef comme de Gaulle, mon Dieu que nous étions heureux ! », lâche le lieutenant-colonel, ému. A ses côtés, Anne-Marie Le Pense, présidente de la section mosellane de l’association des membres de l’ordre national du Mérite, à l’origine de cette rencontre, ne cache pas son admiration : « Charles Henry est un morceau de l’Histoire de France, un exemple qui incarne à merveille la devise de l’ordre national du mérite dont il a été fait commandeur en 1978 : honneur, solidarité et mémoire. »

     

      Pilote de Spitfire !

    Lorsqu’ils ont quitté leur Bretagne natale le jour de l’Appel, le 18 juin 1940, Charles Henry et ses parents ignoraient pourtant tout du général. « Mon père était capitaine de la marine marchande. Alors que les Allemands approchaient de Saint-Brieuc, il s’est rendu au bureau maritime du port de Tréguier, où son bateau, l’Araok, était amarré. Le ministère de la Marine lui a donné l’ordre de partir pour l’Angleterre, avec une trentaine d’autres navires, dès la première marée. Mon père m’a pris avec. J’avais suivi une préparation de marin à 14 ans et je travaillais déjà comme mousse en vacances. Nous avons pris à bord une trentaine de réfugiés et sommes arrivés le lendemain à Plymouth. »

    Les premières semaines sont difficiles. Les Anglais réquisitionnent hommes et bateaux. Jusqu’à ce que la famille Henry ne découvre l’existence du général. Elle se rend en mars 1941 à son état-major à Londres où l’amiral Muselier la reçoit : « Il a nommé mon père comme patron des affaires maritimes en Cornouailles et m’a demandé ce que je voulais faire. Nous étions en pleine bataille d’Angleterre, où Messerschmitt et Spitfire s’affrontaient dans les airs. J’ai répondu pilote de Spitfire ! » L’adolescent plaît.

    De Gaulle lui donnait son argent de poche

    À 16 ans et onze mois, il touche son premier uniforme, le Battledress , celui de l’armée anglaise. Il intègre les Cadets de la France Libre, formation créée quelques semaines auparavant au collège de Malvern, dans le centre de l’Angleterre. Il en sort aspirant en mai 1943 et en capacité de commander une section de 30 hommes. « À 17 ans, je tirais à la mitrailleuse. Le général passait nous voir tous les trimestres et donnait aux mineurs leur argent de poche ! », se souvient l’élève de la 3e promotion Fezzan-Tunisie, qui a quelques années plus tard épousé une Lorraine.

    Par un convoi de 50 bateaux, il rejoint la 1re  division française libre et s’entraîne l’hiver 1943-1944 au cap Bon, en Tunisie. En mars 1944, la 1re  DFL arrive à Naples pour libérer l’Italie. C’est le début de douze années de combats ( lire ci-contre ) pour Charles Henry, décoré de la Légion d’honneur à 24 ans. Il en est aujourd’hui commandeur.

     

     Fondation B.M.24 Obenheim    

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    1
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