• * Page souvenir - Jules de KOENIGSWATER - militaire et diplomate français - Compagnon de la Libération

     

    * Page souvenir - Jules de Koenigswarter - militaire et diplomate français. Compagnon de la Libération

     

     

    * Page souvenir - Jules de Koenigswarter - militaire et diplomate français. Compagnon de la Libération

    JULES KOENIGSWARTER (DE)

    *  07 Mars 1904 - Paris (75016)

    + 15 Février 1995 - Malaga (Espagne)

    (Photos et texte Ordre de la Libération) 

    Biographie

    Jules de Koenigswarter est né le 7 mars 1904 à Paris; son père était Président du Tribunal de la Seine. (Fils du baron Louis de Koenigswarter, président du Tribunal de la Seine et membre éminent de la communauté juive ashkénaze)

    Après des études secondaires au Lycée Janson de Sailly à Paris, il entre à l'Ecole nationale des Mines de Paris.

    Ingénieur des mines, il effectue en 1927 son service militaire à Metz, dans l'Artillerie, avant de devenir chef des Etudes financières de la Banque de Paris.

    Mobilisé à Rouen en septembre 1939, Jules de Koenigswarter est, en janvier 1940, commandant de batterie contre avions.

    Il entend l'Appel du 18 juin lors de la retraite vers Bordeaux et décide de gagner Londres.

    Le 20 juin, à Saint-Jean-de-Luz, il organise un centre d'engagement et fait embarquer pour l'Angleterre, sur le bâtiment polonais le Sobieski, 110 officiers, sous-officiers et volontaires.

    Présenté à Londres au général de Gaulle, Jules de Koenigswarter s'engage immédiatement dans les Forces françaises libres, le 25 juin 1940.

    Affecté à la direction des armements et promu capitaine en août 1940, il rejoint le Congo en octobre.

    A Brazzaville, adjoint au colonel commandant l'artillerie de l'AEF, il est chargé de la mise au point et de l'armement des nouvelles unités. Il réussit, à force de travail et d'énergie, à créer des appareils qui rendront par la suite les plus grands services. Il effectue également avec succès de nombreuses missions en AEF et dans les colonies britanniques.

    Promu chef d'escadron en décembre 1941, Jules de Koenigswarter est affecté à la 1ère Division française libre au printemps 1943. Il sert quelques temps à l'Etat-major du général de Larminat puis il est détaché au 1er Bataillon de fusiliers marins (1er BFM) comme adjoint au commandant.

    Il montre ses qualités d'homme de guerre pendant la campagne de Tunisie en mai 1943.

    En septembre 1943, le 1er BFM devient le 1er Régiment de fusiliers marins (1er RFM) et est réorganisé en unité de reconnaissance de la Division. Jules de Koenigswarter se voit alors confier le commandement du 1er Bataillon de DCA légère du Régiment.

    En Italie, où il débarque en avril 1944 avec son unité, il est particulièrement chargé d'assurer la liaison entre des chars américains et un bataillon d'infanterie de la Division. Au cours de la percée sur le Garigliano puis pendant la poursuite au nord de Rome où il combat avec les chars américains, il fait preuve d'une bravoure digne d'éloges, accomplissant de nombreuses liaisons sous un feu violent de mortiers et d'armes automatiques.

    En Provence en août 1944, il dirige avec maîtrise le débarquement et le rassemblement des unités de la Division sur la plage de Cavalaire. Commandant les FTA divisionnaires (DCA), à la tête de deux bataillons d'artillerie légère, il préside au nettoyage des forts de Toulon et fait preuve une fois de plus des plus belles qualités de commandement pendant la poursuite sur Lyon et la campagne des Vosges.

    Au cours des combats au sud de Strasbourg, à Benfeld du 7 au 11 janvier 1945, il colmate la résistance des troupes, arrêtant les chars adverses par ses feux et engageant tous ses effectifs disponibles dans la bataille ; il participe ainsi au succès défensif remporté par la Division.

    Jules de Koenigswarter termine la guerre au massif de l'Authion dans le sud des Alpes, avec le grade de lieutenant-colonel.

    Il choisit alors la carrière diplomatique et devient conseiller d'ambassade à Oslo puis à Mexico.

    Ministre plénipotentiaire aux Etats-Unis et au Canada de 1953 à 1957.

    Colonel de réserve, il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Djakarta (Indonésie) en juillet 1957 puis, en avril 1961, à Lima au Pérou.

    Il réintègre en 1966 l'administration centrale au Ministère des Affaires étrangères.

    Jules de Koenigswarter est décédé en Espagne, le 15 février 1995 à Malaga où il a été inhumé.

    • Commandeur de la Légion d'Honneur
    • Compagnon de la Libération - décret du 7 août 1945
    • Croix de Guerre 39/45 (3 citations)

    Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

    EM  -  1er BFM  -  1er RFM  -  FTA

     
    Jules de Koenigswarter était marié en 1ère noce avec Nadine Raphaël de 1930 à 1932. (fille de Maurice Raphaël et de Jenny Cahn)

    Avec Pannonica de Koenigswarter née Rothschild (FFL) de 1935 à 1952. 

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     Pannonica de Koenigswarter 

    Elle officie au service de la radio de la mission militaire française libre à Accra avant de s'engager à son tour le 8 avril 1943 et de devenir conductrice au service des sépultures de la 1ère division française libre.
     
    La baronne Pannonica « Nica » de Koenigswarter, née le 10 décembre 1913 et morte le 30 novembre 1988, était une Anglaise mélomane appréciant avec enthousiasme le jazz bebop, dont elle fut la bienfaitrice et le mécène dans les années 1950-1960.

    Née Kathleen Annie Pannonica Rothschild, elle est la fille du Lord Charles Rothschild. Jeune femme d'une grande beauté, elle s'éprit en 1935 d'un jeune militaire français : le baron Jules de Koenigswarter. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jules s'engage dans les Forces françaises libres, et Nica aurait pris le maquis. Six enfants naîtront de leur union. Après la guerre, la famille s'installe à New York, mais Nica ne fait pas une bonne épouse de diplomate. Le baron quitte sa femme, elle reste à New York où l'enchaîne sa passion pour le jazz. Elle est exclue de la famille, les Rothschild lui coupent les vivres, il lui est heureusement possible de conserver deux Bentley et une Rolls, d'acheter une superbe maison sur les rives du New Jersey avec vue panoramique sur Manhattan, et d'entretenir environ 122 chats.
    Personnalité flamboyante, elle a rayonné sur ses contemporains avec une passion et une générosité exceptionnelles. Ce fut une bienfaitrice, une mécène, des jazzmen new-yorkais. Thelonious Monk écrivit pour elle la superbe composition Pannonica, mais on trouve également le très subtil Nica's tempo de Gigi Gryce, Blues for Nica de Kenny Drew, Tonica de Kenny Dorham, Thelonica de Tommy Flanagan, "Nica" de Sonny Clark ou encore le célèbre Nica's dream d'Horace Silver.

    Elle a signifié pour beaucoup l'amour, l'espoir, ou la survie pure et simple. Charlie Parker (qui mourut dans son appartement), Bud Powell, et surtout Thelonious Monk, trouveront chez elle un refuge.
    Elle posa à 300 jazzmen une question particulière : « Si on t'accordait trois vœux qui devaient se réaliser sur-le-champ, que souhaiterais-tu ? ». Leurs réponses sont présentées dans le livre très richement illustré par des photos prises par la baronne Les musiciens de jazz et leurs trois vœux, paru en 2006 aux éditions Buchet-Chastel
     
    Source : Wikipédia
     
     
     
    Fondation B.M.24 Obenheim      

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