• * Georges Chanfreau, héros de la France Libre

    L'un des derniers héros des unités de la France Libre

     

    Georges Chanfreau, héros de la France Libre, et Muriel Baggio, au musée des frères Da Silva./ Photo DDM. ChB Georges Chanfreau et Muriel Baggio, au musée des frères Da Silva. Photo DDM. ChB


    Quel destin et quelle épopée ! Georges Chanfreau demeure l'un des derniers héros de cette page d'histoire écrite par ces hommes qui ont rallié le général de Gaulle en s'engageant dans les unités de la France Libre.
    Georges Chanfreau était venu à Fleurance, tout récemment, en compagnie de Muriel Baggio, directrice départementale de l'O.N.A.C. au musée des combattants et de la liberté des frères Da Silva pour la commémoration de la bataille de Bir Hakeim.

    L'occasion de découvrir un peu des moments de vie, exceptionnels, de celui qui demeure à ce jour l'un des derniers passeurs de mémoire de cette époque. Né le 19 mars 1922, à l'issue d'une enfance difficile, Goerges Chanfreau s'engage à l'école des mécanos à Rochefort d'où il sort spécialiste des avions Douglas.

    Il est ensuite démobilisé en 1940 de son unité, stationnée en Tunisie. Mais il ne veut pas en rester là ! Grâce à son père adoptif il prend, de retour à Paris, contact avec le tout début de la France Libre et souhaite retourner en Afrique. Et c'est ainsi, qu'en stop (!), car sans moyens financiers, souhaitant se rengager il arrive à Marseille, puis prend un bateau pour Oran, continue sur Casablanca et enfin sur Marakech où il peut reprendre du service au sein du 6° R.T.S. jusqu'en 1942.
    A l'issue d'un accident, il se retrouve à Alger, à nouveau dans l'aviation. Notre homme s'y ennuie, et décide de prendre contact avec la mission du général Catroux. Et encore en stop il rejoint les Forces Françaises Libres en Libye et intègre la D.F.L. Georges Chanfreau participera ensuite aux combats en Libye, en Tunisie, au débarquement en Italie, à la campagne de France jusqu'en Alsace, à la libération de Lyon, où — merveilleux moment pour lui — il rencontrera celle qui sera son épouse, Lia. Georges porte encore les stigmates de ses nombreuses blessures, conservant des éclats de mines à la tête et au poumon ; et comme il dit lui-même avec humour : «j'ai des jambes toutes neuves» ! Georges est titulaire de la Légion d'Honneur, de la Médaille militaire, autant de reconnaissances pour son action pour sa patrie. Il ne se prend pas pour un héros, «c'est le destin, tout est écrit» dit-il en souriant.

    Lien vers l'article de "la Depeche.fr" du 16 octobre 2015

     

    (Publication proposée par Mme B. Bongrand  Saint Hillier)

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