• * Exposition - du 5 Juillet à fin décembre 2014: "Revivons la Libération de MASEVAUX"

    Monsieur Antoine EHRET, conseiller municipal de la Ville de Masevaux a le plaisir de nous annoncer que la première phase de l'exposition "Revivons la Libération de Masevaux" se déroulera du 5 juillet au 31 décembre 2014.

    Cette  exposition consiste en 9 tableaux répartis dans la ville aux lieux des principaux évènements.

    Une seconde  phase concernera une exposition in door du 15 au 25 novembre 2014.

     

    * masevaux

     

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    MASEVAUX DANS L'OFFENSIVE DE LA TROUEE DE BELFORT

    En septembre 1944, les commandos de France, aux ordres du commandant Vallon, forment avec le bataillon de Choc la demi-brigade de Choc dont le commandement est confié au lieutenant-colonel Gambiez.

    D'abord mise à disposition du 2e corps d'armée du général de Monsabert, la demi-brigade est intégrée le 1er novembre 1944 au Groupement Tactique n°4 du général Bonjour. Le commandant de Foucaucourt remplace le commandant Vallon rappelé à Paris.

    Les commandos de France participent aux combats qui ouvrent la route de Belfort : le 3 novembre 1944 ils combattent au village le Haut du Tôt puis  sont à nouveau engagés à Essert.

    Ils rejoignent ensuite la 1ère D.F.L. qui doit s'emparer des débouchés de Haute-Alsace : ce sont les combats de Masevaux et de Thann, l'occupation du Hundsrück...

    Jean-Mathieu BORIS, Ancien de Bir Hakeim au 1er  Régiment d’Artillerie de la 1ère D.F.L.  a rejoint, après la Tunisie (1943), le Premier commando de France, où il reçoit  le commandement d’un peloton de 30 hommes. Il témoigne de ses combats du Haut du Tôt, Essert puis  Masevaux  dans ses Mémoires :  Lien   "Je reçois une palme à ma croix de guerre avec la citation suivante : « Jeune officier ayant servi avant son arrivée au Groupe dans les Forces françaises libres, engagé le 1er juillet 1940 et s’étant particulièrement distingué à Bir Hacheim. S’est confirmé comme combattant et chef hors de pair au cours des combats du 19 au 28 novembre. En particulier le 20 novembre à Essert a, par une initiative personnelle, aidé efficacement à dégager le Groupe encerclé et durement contre-attaqué par des troupes d’élites allemandes. Au cours d’un farouche corps à corps le 25 à Masevaux a été au premier rang d’un combat de nuit qui a mené à la possession de cette importante tête de pont sur la Doller. Encerclé dans la maison qu’il défendait, celle-ci détruite par les bazookas ennemis, a réussi à dégager son peloton à la grenade et là le ramener après 48 heures d’action sur les arrières de l’ennemi ». (extraits sur le site 1 dfl.fr)

    Télécharger « Flyer définitif de l'Exposition"

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    A la D.F.L., ce sont les 2e et 4e Escadrons du R.F.M. avec leurs soutiens portés du 11ème Cuirassiers et le 8ème Régiment de Chasseurs d’Afrique  qui rejoignent les CHOCS  le 28 novembre à  Masevaux pour participer au nettoyage de la partie Nord de la ville où les Allemands, retranchés dans le château et la chapelle, résistent opiniâtrement. 50 prisonniers seront faits.

    Extrait du témoignage de Gérard Galland, 11ème Cuirassiers de la 1ère D.F.L.

    Masevaux, Mardi 28 novembre 1944

    "Les cavaliers du 2ème peloton du 2ème escadron du 11ème régiment de Cuirassiers passent à l'attaque à leur tour comme fantassins, suivant les Chocs. Il est huit heures exactement. Ils ont ordre de nettoyer la dernière partie Nord-Est de Masevaux.

    Nous nous faufilons de maison en maison en longeant les murs. Des caves, nous faisons sortir de très jeunes soldats allemands affolés. Ils ne doivent guère avoir plus de quatorze à quinze ans, ou des anciens résignés et fatalistes qui paraissent très vieux. Mais parfois nous nous trouvons en face d'hommes fanatisés extrêmement dangereux qu'il faut réduire au silence. Le sous-officier Georges TORCHIN  dit "OFI" pénètre dans l'une des caves, mitraillette pointée et tire au jugé dans la pénombre. Sa Sten anglaise s'enraye, juste au moment où un jeune Fritz tremblant de peur l'ajuste avec sa MP40. Dans un réflexe irraisonné et étonnant, il lui arrache l'arme des mains et crible la cave faiblement éclairée d'une longue rafale de sa propre arme, le tuant du même coup".

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