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outils de connaissance de la 1ère Division Française Libre : annuaire, photothèque, publications, cartes numériques

* Une vie d'engagement : Ralph ALBERTO, vétéran du B.I.M.P., a été inhumé hier 19 novembre

 Cette page a été composée en intégralité à partir de la page Facebook de la DELEGATION DE LA FONDATION DE LA FRANCE LIBRE DU VAR. Remerciements à Michel Magnaldi
[photos collection Nicole Alberto Michel Magnaldi pour la Fondation de la France libre Délégation du Var ]

* Le pacours de Ralph ALBERTO

Marie-Hélène Chatel [ Déléguée nationale mémoire de la 1ère DFL de la Fondation de la France Libre] était présente en mode porte-drapeau avec le drapeau historique de la 1ère DFL à Bir-Hakeim et apporte la gerbe en hommage au défunt. Michel Magnaldi [ Délégué Var FFL] était enmode porte-drapeau avec le drapeau 1ère DFL du Var La Fondation de la France Libre est très attristée par la disparition du dernier représentant historique du Var de la 1ère DFL ! La cérémonie s'est poursuivie au cimetière de Collobrières...

* Une vie d'engagement :  Ralph ALBERTO, vétéran du B.I.M.P., a été inhumé hier 19 novembre* Une vie d'engagement :  Ralph ALBERTO, vétéran du B.I.M.P., a été inhumé hier 19 novembre

* Une vie d'engagement :  Ralph ALBERTO, vétéran du B.I.M.P., a été inhumé hier 19 novembre* Une vie d'engagement :  Ralph ALBERTO, vétéran du B.I.M.P., a été inhumé hier 19 novembre

Article de Var Matin , publié le 19/10/2023
Ralph Alberto, dit "Monsieur environnement", s'est éteint à Collobrières
Appelé par beaucoup "Monsieur environnement", dans les années70, Ralph Alberto ne s’est  pas fait que des amis lorsqu’il a créé l’Association pour la protection du site de Collobrières. H. A.
Il venait de reprendre la présidence du syndicat d’initiative et veillait avec ses amis à protéger son village contre les gourmandises spéculatives.
Protecteur des sites
Soupçonnant le devenir touristique du village, il crée les premiers topo-guides du village. Avec le soutien des forestiers de l’Office national des forêts (ONF) et quelques compagnons, il recherche et rouvre les sentiers communaux, devenus depuis le GR9 et autres sentiers de découverte.
Pas toujours suivi par les municipalités successives, il se replie sur la protection des sites. Son association surveille tous les projets municipaux soumis à enquête publique. Lors de la construction du barrage de la Verne, il obtient le sauvetage des tortues d’Herman et la reconstitution du Sentier des moines. Pour la défense de la vieille église, son montage photo en fondu enchaîné, "Plaidoyer pour une ruine" reste encore dans la mémoire des anciens.
Ancien résistant
Au parcours étonnant, résistant de la première heure, emprisonné à 15 ans aux camps de La Lègue à Fréjus, il s’évade afin de rejoindre le maquis dans l’Isère pour rejoindre la France libre et sa 1èreDFLDirecteur des services photos de Kodak à Marseille, il entre aux laboratoires de recherche de Kodak-Pathé puis devient chef du service photo à Vincennes. Plusieurs expositions internationales l’ont fait connaître.
Les obsèques ont eu lieu ce jeudi 19 10 2023 à 15 h 30 en l’église Notre-Dame des Victoires de Collobrières.
La rédaction de Var-matin transmet ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Portrait publié en 2020 par la Fondation de la France Libre-Délégation du Var :
 
[Nous republions son parcours synthétisé par son épouse Nicole très impliquée dans la mémoire combattante depuis Collobrières [ capitale des Maures dans le Var] réalisépar Nicole Alberto et Michel Magnaldi] :
Portrait d'un membre de la 1ère DFL du Var à l'honneur en août 2020 pour ses noces d'or avec son épouse Nicole :
50 ans de mariage en août 2020 !
René dit Ralph Alberto est représenté par son épouse,secrétaire au sein du comité de coordination des associations d'anciens combattants à Collobrieres,capitale de la porte des Maures membre du comité de pilotage de Collobrières pour le 75 ème anniversaire du Débarquement de Provence
ALBERTO René, César, Julien, dit Ralph
Né le 17 mars 1927 à Marseille 13000
Nationalité Française
Residence à Collobrières,(Var)
Retraité
Photographe, Agent Technique Supérieur,
Société Kodak Pathé (1951-1987)
Situation de famille :
Actuellement marié à Nicole Serres en 1970 à Collobrières
4 enfants
Etudes :
Pas de diplôme à cause de la guerre, a quitté l’école à 15 ans
Evacué du Vieux Port par les Allemands en janvier 1943
A fait ses études de photographe en Autriche (Innsbruck) 1948-1949
Ecole de Chimie à Paris
Membre de jury dans son art
Animateur de Stages pour des spécialistes en photographie
Activités sociales :
Président du Syndicat d’Initiative de Collobrières 1974-1979
Association de Protection du Site de Collobrières 1982-2009
Conseil d’administration UDVN (Union Départementale Vie et Nature)
Secrétaire de l’Amicale de la 1ère DFL du Var une dizaine d’années (1988-2000)
En tant que secrétaire est intervenu auprès du Président du Parc du Mercantour pour changer une plaque commémorative des batailles (1989)
Est intervenu lors de la création du Musée dans le fort Saint Roch (Alpes Maritimes)
Travaux et publications :
Expositions et publications de photographies dans livres et revues
Dans la Résistance
René ALBERTO habitait avec sa mère (divorcée et sourde) à Marseille au n° 2 de la rue des Consuls. L’immeuble était inclus dans le périmètre bouclé par les Allemands, le 22 janvier 1943. C’est l’évacuation de 20.000 personnes vers les camps de triage de Fréjus. Son père étant recherché par la Police, René a détruit ses papiers d’identité.
A Fréjus il a connu la vie misérable du camp d'internement . Sous la menace, il a dû justifier qu’il n’avait pas de papiers.
Il a 16 ans, de l’imagination, et malin, il réussit à s’échapper du camp.
Il retournera à Marseille pour voir sa maison s’écrouler par la dynamite.
Sans papiers, sans argent, il va errer puis va rejoindre Grenoble où il va petit à petit se rapprocher des maquis.
A Grenoble, il va travailler dans un restaurant communautaire en relation avec les maquis, loger au Camp de Fontaine pour avoir un laisser-passer (mars 1944), participer dans une chorale « Les Compagnons du Plateau » qui fait passer des « indésirables ». Un jour ce sera à lui de partir, on lui fera accompagner des enfants pour les mettre en sécurité à St Geoire en Valdaine.
Dans un souterrain proche du château il va retrouver une section de l’Armée Secrète. Avec le groupe il ira ramasser les parachutes et partira du groupe avec une mitraillette Sten.
Après un sauve-qui-peut général, il va s’échapper par la montagne enneigée et sera recueilli in extremis par un berger.
Puis de relation en relation, il se retrouvera à Pierrevert chez un fermier en attente du jour J. après le débarquement en Provence, d’abord agent recruteur à Pierrevert. Puis à Sainte-Tulle, avec un groupe, embusqué, derrière une « douze-sept » René Alberto tirera sur les Allemands qui remontent par la RN 96 en direction de Manosque.
Apprenant qu’il y a bataille pour la libération de Marseille il veut retrouver sa ville.
Il retrouvera son père, devenu le Capitaine Noël, et dès qu’il le pourra il s’inscrira Volontaire pour la durée de la guerre.
Il n’a jamais cherché à se rapprocher des Associations de Résistants ni fait valoir ses actions, parce qu’il est parti en Autriche, s’est marié et a vécu sa vie de Photographe à Paris.
LIVRET MILITAIRE René ALBERTO
E.D.G. Engagement pour la durée de la guerre plus trois mois, matricule 2610, au titre du Bataillon « La Marseillaise »
24 février 1945, mutation au C.I.D. (Centre d’Instruction divisionnaire).
1er Mars mutation à la Compagnie de Commandement du B.I.M.P. de la 1ère D.F.L. matricule 47 130 09510
En opération dans le secteur de Colmar.
Opération terminée le 9 mars 1945.
Dirigé le dit jour sur Altkirch, embarqué d’Altkirch le 10 mars 1945
Dirigé le dit jour sur Juan les Pins par voie ferrée,
Arrive à Juan les Pins le 14 mars 1945, en station p/c du dit jour
Dirigé sur Avens par camion le 27 mars 1945
En opération p/c du 2 mars 1945
Dans la région de l’- du 10 au 15 avril 1945
Franchit la frontière italienne le 28 avril 1945
Dirigé sur Démonte le dit jour
En station à Démonte (Italie) à compte du 1er mai 1945
Quitte Démonte le 5 juin 1945 à 8 h pour Nice Saint Roch
Débarque le même jour et y stationne.
Embarqué par voie ferrée le 7 à 18 h pour se rendre dans la région de Meaux
Débarque à Meaux le 10 à 23 h. En station à compter du dit jour.
Parti en permission de 8 jours le 12 juillet 1945
Rentré de permission le 25 juillet 1945
Affecté à la 3ème Compagnie le 19 septembre 1945
Démobilisé le 16 décembre 1945
Pris en compte par le Bureau annexe du recrutement de Strasbourg comme résident au T.O.A. (Troupe d’Occupation d’Autriche) le 10 août 1948
Rengagé pour 6 mois le 17 août 1948 au titre du G.G.A. 2ème Bataillon T.O. (Service géographique de l’Armée – des troupes d’occupation)
Arrive en fin de contrat le 17 février 1949
Renvoyé dans ses foyers et R d c le 17 février 1949
Se retire à Marseille 3 rue Beaujour (Bouches du Rhône)
Campagnes
1er septembre 1944 au 8 mai 1945
17 août 1948 au 6 décembre 1948 TOA CS
7 décembre 1948 au 17 février 1949 ½ C
MEDAILLES
Ancien Combattant 1939-1945
Croix des Combattants volontaires 1939-1945
Combattants de moins de 20 ans 1939-1945
Première Division de la France Libre 1940-1945
Certificat de Bonne Conduite, 1ère Région Groupe
Géographique Autonome
Reconnaissance de la Nation 1939-1945
Diplôme d’Honneur aux Combattants de l’Armée Française 1939-1945
 
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B
honneur respect fidelite
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