Vous trouverez ci-joint quelques unes des photos de ma collection. Je vous envoie principalement des membres de cette unité que peut-être quelqu'un pourra identifier, je l'espère.
(Laurent Fournier)
L’insigne du 1er Régiment d’Artillerie fut dessiné au quartier Soudier à Damas par le commandant Laurent-Champrosay puis peint et numéroté, il fut réalisé à très peu d’exemplaires dans cette même ville à la fin de 1941. Il représentait le symbole de l’artillerie coloniale (canon et ancre de marine) sur un fond rouge et bleu, couleur de l’artillerie. Le motif central était garni de deux épées croisées, symbole de l’épée de Jeanne d’Arc, et dont la garde formait une croix de Lorraine, ce qui semble avoir été une idée du Commandant Laurent-Champrosay lui même. Sur ce premier modèle, l’emblème était non pas sur un fond doré mais argenté. Un second type émaillé cette fois, fut frappé après Bir Hakeim, mais chez un fabricant du Caire en 1942. Au début de 1945, on voulut une nouvelle provision d’insignes, mais la commande passée chez Drago fut mal précisée et cette dernière maison livra un insigne non plus carré mais rectangulaire, où l’épée était devenue méconnaissable.
(Les Français Libres et leurs emblèmes, B. Le Marec, Ed. Lavauzelle.)
Extrait "Amicale de la 1ere DFL"
Rajout de trois photos
(Crédit photos : Laurent Fournier)
Dès le mois d’août 1940, un corps expéditionnaire est constitué en Angleterre.
L’artillerie fournit une section de deux canons de 75 avec personnel, commandée par le lieutenant QUIROT et l’aspirant PETITJEAN , une batterie de quatre canons de 75 avec quelques hommes commandée par le lieutenant CHAVANAC , le complément de personnel devant être trouvé en Afrique noire. Le matériel, canons et tracteurs, est français et revient de Norvège.
Le personnel se compose de gradés d’active ou de réserve, de trois ou quatre cannoniers ayant déjà fait du service et d’une cinquantaine de jeunes recrues, étudiants, agriculteurs, employés, qui se sont échappés de France.
L’aîné le cannonier PAULET , 48 ans, licencié es sciences a cinq enfants : il sera un père pour tous ces jeunes recrue et guidera leurs premiers pas dans la vie militaire en leur donnant à chaque instant l’exemple d’une valeur morale exceptionnelle. Le benjamin, SYLVA à 16 ans. Tous deux trouveront la mort sur le bateau Nino Bixio qui les emmenait en captivité après Bir-Hacheim.
La suite du texte sur le site de l'Amicale de la 1ere DFL
Fondation B.M.24 Obenheim