Par authion
(Photo : DR, journal "Le Progrès" )
Né à Dole le 20 février 1922, Aymé Lescalier est élevé par sa tante Augustine et son oncle Maurice Lescalier à Augerans. Peu après l’obtention de son Certificat d’Etude Primaire (CEP) en 1934, il «garde les vaches» comme on disait alors avant d’intégrer la SNCF.
Mais voilà, la seconde guerre mondiale et ses tourments arrivent. Refusant d’effectuer le Service de Travail Obligatoire (S.T.O.), il s’engage avec l’accord de son père adoptif dans l’armée régulière française. Il débarque à Tunis le 17 juillet 1942 où il mène campagne jusqu’en 1943.
Il déserte alors pour rejoindre les Forces Françaises Libres puis l’Angleterre. Il débarque en France le 1er août 1944 et participe à la campagne de France jusqu’à sa démobilisation fin 1945. Peu après, il réintègre les chemins de fer en tant que chef de trains jusqu’en 1963 puis chef aiguilleur jusqu’à sa retraite en 1977.
A la même période, il rencontre Suzanne, veuve de son cousin mort durant la guerre, et l’épouse le 10 août 1946 à Augerans. Cinq enfants naissent de cette union : Jacques, Michel, Bernard, Robert et Jocelyne.
Animé des valeurs de solidarité, de fraternité, d’entraide, il alimentera un engagement politique, syndical puis associatif aux anciens combattants. Il racontera son histoire dans des classes au côté de son compagnon d’infortune M. Gabriel.
Malgré le décès prématuré de sa compagne en 1993, il aura la joie de connaître 11 petits enfants et 14 arrière-petits-enfants qu’il adorait.
Fin 2015, il est hospitalisé. Il part alors de son logement dolois pour la maison de retraite de Malange où il s’éteint le 23 mars.
Un recueillement civil aura lieu le mardi 29 mars 2016 à onze heures au crématorium de Dole et sera suivi de la crémation.
(Annonce proposé par Blandine Bongrand - Saint Hillier)
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