Chers Anciens de la 1ère Division Française Libre.
Chères familles.
Quelques temps avant son décès, Brigitte Pefferkorn, ma belle-soeur, présidente de la Fondation B.M.24 Obenheim, recherchait un bénévole pour soulager dans son travail de webmaster Florence Roumeguère, fondatrice du site . Elle m'a donc contacté et j'ai accepté ce bénévolat au service du blog "Sur les chemins de la 1ère Division Française Libre" et de vous les anciens auxquels nous devons tant. Brigitte m'envoyait vos textes et vos messages que je mettais en ligne. Ce fut un grand honneur pour moi. Brigitte nous a malheureusement quitté le 7 novembre 2017. Depuis son décès, avec l'aide de Florence, qui est également prise par d'autres recherches historiques et de quelques personnes dévouées, le blog est alimenté. Néanmoins, afin que le blog puisse continuer à jouer son rôle, être au service de la 1ère DFL, rendre honneur aux anciens qui nous ont quittés, j'aimerais vous demander de me faire parvenir vos souvenirs, vos annonces, les décès, vos reportages concernant les différentes cérémonies aux monuments aux morts. Vous pouvez même me faire parvenir des photos concernant vos fêtes, anniversaires, etc.
Certaines familles retrouvent encore de précieux documents, n'hésitez pas à nous les faire parvenir, nous les publierons.
Pour les personnes qui ont tant donné pour élaborer ce beau site, pour Brigitte, ce blog doit vivre !
Jean-Marie Pefferkorn
N'hésitez pas à me contacter,
Elie ROSSETTI – 11e Cuirassiers Vercors
Le Général de GAULLE, en juin de l’an quarante
Par son vibrant appel créa les F.F.L.
Il a su regrouper, la France combattante
Et sous nos trois couleurs, notre Armée immortelle
Constituée d’anciens et nouveaux Régiments
Des bataillons de marche aux escadrons blindés
Elle fut sur tous les fronts et sans ménagement
Du sang de ses soldats, signant une épopée.
Ces quelques unités parties de l’Erythrée
Dans le désert Libyen repoussaient l’ennemi
Bir Hakeim leur donna, gloire et célébrité,
Aux lumières des canons entrèrent en TUNISIE.
Le premier février de l’an quarante trois
La première DFL fut officiellement créée
Autour de Takrouma, fut intense l’effroi
Mais aussi un triomphe de fierté retrouvée
Puis ce fut l’Italie aux combats piétinants
Où elle sut s’engager d’un nuage tonnant
Dans la grande Victoire du Garigliano.
Et dans son grand élan elle tomba San Giorgio
Nombreux furent les morts et les destins brisés
De Naples à Sienne, par Rome libérée,
Le sept aout enfin, elle embarqua dument
Direction Cavalaire pour le débarquement
Tous les regards tendus vers la terre promise
Ce moment attendu depuis quatre ans fut beau
Tous ses soldats heureux, cames dans leur chemise
Epris d’un but sublime, mirent les pieds dans l’eau.
Dans les vignes et les pins de la belle Provence
Tous ils se préparaient pour libérer Toulon,
Après les durs combats de brutale violence
Ce fut la réussite pour ces anciens colons
Prévisions bousculées, poursuites improvisées
Portèrent la Division aux portes de Lyon,
Le trois septembre on vit, la ville pavoisée
Fêter les FFI pour leur intégration
En trouée de Belfort, à court de provisions
Elle eut à soutenir, une guerre de positions
Avec la pluie, la boue, un ciel froid, nuageux
Nos braves combattants furent très courageux.
Dans l’offensive des Vosges, dure et meurtrière,
Le Général BROSSET, par accident mortel
Affecta ses soldats séides et fraternels,
De tous ses Régiments monta une prière.
Malgré ce coup très dur, les héros se dressèrent
Marsouins et Fusiliers, aussi les légionnaires
Cuirassiers, Canonniers qui trainaient le tonnerre
Ont offert leurs succès à leur chef légendaire.
Vers la mi-décembre, toute la Division
Partit pour dégager la poche de Royan
Mais quelques jours après, elle fit inversion
Pour défendre Strasbourg, repousser l’assaillant
O vaillants guerriers, de glorieuse DFL
L’Alsace fut pour vous une deuxième Bir Hakeim
Sur ces terres gelées, vos pieds n’avaient plus d’ailes
Vous avez tant souffert, tout comme à Obenheim
Tout le mois de janvier avec votre héroïsme
Les Allemands ont compris qu’ils ne passeront point
Vos exploits étaient dus à votre dynamisme
Vous avez tout donné, vous avez fait l’appoint.
Adieu l’Allemagne, à d’autres les lauriers
La première DFL dut libérer l’Authion
Face aux affrontements, aux terribles mortiers
La victoire finale couronna la mission.
Division prodigieuse, la première DFL
A la France a su redonner sa grandeur
Sa gloire sublimée, devenue éternelle
Restera à jamais un prodige d’honneur
J’ai connu ces héros, quand j’avais dix huit ans
Combattu avec eux, je les ai admirés
Et depuis je vénère leur historicité
Car parmi les plus forts ils furent imposants