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Le 17 Juin, les compagnons de la libération et les familles de compagnons étaient reçus aux Invalides
Au centre, Fred Moore et à droite, François Broche
photos Jérôme Kerfech
Cérémonies de la Journée nationale du 18 juin 2014
11h45 : Rassemblement à la statue du général de Gaulle - sur la place Clemenceau.
Photographies Michel KEMPF
12H00: Déjeuner à la Mairie de Paris
Photos Jérome Kerfech
16h30 : Cérémonie organisée par le Conseil national des communes « Compagnon de la Libération » au Mémorial de la France Combattante, au Mont Valérien, en présence du Président de la République.
Photographies Michel KEMPF et Jérôme KERFECH
Quelques membres de Familles de compagnons de la libération :
de gauche à droite : Madame Favreau, veuve de Benjamin FAVREAU, Gérard Gervais, fils de René GERVAIS, la jeune Myriam, arrière-petite nièce de Jean JAOUEN, en arrière plan, Madame Isabelle HEUGEL, fille de Jacques BOURDIS et devant, Madame Béatrice Decoster-Mallet, fille de Horace MALLET
18h15 : Ravivage de la Flamme à l'Arc de Triomphe, place de l'Étoile.Photographies Michel KEMPF
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Avec les Délégués départementaux de la France Libre....
- AU HAVRE
- A AGEN
- A VILLENEUVE-SUR-LOT
Monsieur le Maire de Villeneuve-sur-Lot et Francis Ruffier-Monet
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Photographies : Albert DI COSTANZO
Allocution de Monsieur Guy Vadon, Président d'honneur
de l'Amicale varoise des Anciens de la 1ère D.F.L
Allocution de Monsieur le sous-préfet Emmanuel Dupuis
Monsieur le Maire Raymond Abrines
Monsieur Guy Vadon et Monsieur Pierre Simonet, Compagnon de la Libération (Ancien de Bir Hakeim au 1er Régiment d'Artillerie)
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EXPOSITION NATIONALE
Cette exposition est proposée par le Musée de l'Ordre de la Libération (M.O.L) jusqu'au Jeudi 19 Juin 2014 :
Mairie du 9e arrondissement (Salons Aguado) - 6 rue Drouot - Paris IXème (entrée libre aux heures d'ouverture de la Mairie)
Photographies Michel KEMPF
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PUBLICATION
A l'occasion du 70ème anniversaire de la Libération de la France, les éditions Textuel ont décidé de réaliser un ouvrage consacré aux Compagnons de la Libération qui paraîtra à l'automne 2014.
Cet ouvrage a bénéficié du plein soutien de l'Ordre de la Libération et du Conseil national des communes "Compagnon de la Libération". Il est également coédité par la Direction du Patrimoine, de la mémoire et des archives (DMPA) du ministère de la Défense.
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Brigitte Peffekorn a recueilli les impressions de Monsieur Ruffier-Monet sur son voyage et sa D-Journée en Normandie, le 6 juin dernier :
" Dans un premier temps de cette escapade Normande, mon épouse et moi avons réalisé notre parcours en voiture jusqu'à Montrouge , où nous avons été chaleureusement accueillis par Blandine BONGRAND-SAINT HILLIER, et avons passé la soirée du 4 Juin en sa compagnie ...
Le 05 JUIN, nous sommes allés tous les trois déjeuner à la Fondation de la France Libre et de là nous avons récupéré nos badges au Ministère de la Défense, rue Bellechasse, pour finir la soirée à la Maison d'OUTRE-MER où nous étions attendus pour assister au vernissage de l'exposition des TAHITIENS A BIR-HAKEIM. Ce fut pour moi l'occasion d’une interview avec le correspondant de la « Dépêche de TAHITI »et de saluer Madame la Ministre d'OUTRE-MER...
Le lendemain 6 JUIN, 8h.30, à la gare SAINT-LAZARE, nous montions dans un train "spécial" (super confort) pour nous rendre à CAEN.
Une « brochette » de Ministres faisait partie du voyage. Arrivés à CAEN, des Autobus nous ont pris en charge jusqu'à OUISTREHAM où nous avons pris place à la tribune « NORMANDIE ». Proche de la tribune officielle, nous avons pu voir tout proche « Les Grands de ce monde ». Défilés de troupes Américaines, Britanniques et Françaises avec musique militaire de mon ancien Régiment d’Artillerie que j'ai eu le plaisir de féliciter.
Retour à PARIS dans les mêmes conditions que l'aller. Cerise sur le gâteau, j'ai rencontré un "Ancien" du commando Philippe KIEFFER. Hubert FAURE, 100 ans, bon pied, bon oeil. Nous avons échangé nos cartes pour établir un proche revoir.
Journée mémorable qui marque ma vie dans le souvenir qui rappelle ce suprême sacrifice de ces milliers de jeunes venus de tous les horizons pour offrir leurs vies à la libération de la PATRIE.
Je vous fais parvenir quelques photographies réalisées par mon épouse avec la difficulté de prise de vue en raison de la présence de plus de 300.000 personnes sur le site".
de PUJOLS, sous une chaleur écrasante...
Francis Ruffier MonetRevoir l'interview de Francis Ruffier Monet réalisé par la Dépêche du Midi avant son départ ! Lien
Lire l'interview de Monsieur Hubert FAURE sur le site de Libération Lien
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Notre relation des combats le long du parcours de la 1ère D.F.L. marque une pause pour s'intéresser à un évènement majeur survenu dans l'histoire de la Division : la relève des soldats de l'Empire à l'automne 1944 dans les Vosges.
En effet, comme le souligne le général Yves Gras, le remplacement des Tirailleurs africains par de jeunes Français à la fin du mois d'octobre 1944 va modifier profondément la physionomie de la 1ère D.F.L. Il concerne 5 Bataillons de marche coloniaux ainsi que des éléments de l‘Artillerie, du Train et du Bataillon médical : 6.000 hommes en tout, auxquels s'ajoutent les 275 Tahitiens et Calédoniens du Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique qui ont survécu aux combats du Bataillon depuis 1941. La relève quant à elle est réalisée par des engagements individuels et l'intégration d'unités F.F.I. ayant valeur d'une compagnie ou d'un bataillon.
La publication récente de l'ouvrage de l'historien Eric Jennings "La France Libre fut africaine" (éditions Perrin/ministère de la Défense) nous incite à revisiter le rôle essentiel tenu par l'Afrique dans la vision politique et stratégique du général de Gaulle, incarnée par la France Libre et la résistance extérieure. Sans l'engagement de ces territoires, le recrutements des soldats africains, et la contribution à l'effort de guerre de leurs populations civiles, la marche de l'histoire et particulièrement la place de la France dans la victoire aux côtés des Alliés n'eussent pu être à la hauteur de cette ambition.
Comment honorer la mémoire de ces combattants africains qui n'ont laissé que rarement de témoignages écrits de leur épopée ? Le parcours de quelques uns d'entre eux au sein de la D.F.L., de ceux qui furent faits Compagnons de la libération par le général de Gaulle, mérite à cet égard d'être rappelé. Originaires du Tchad, du Mali, de l'Oubangui-Chari, et du Cameroun, Dominique KOSSEYO, Georges KOUDOUKOU, Yorgui KOLI et leurs camarades furent des premiers combats et des premières victoires, au Gabon, en Erythrée, en Syrie et en Libye...
Journal du cameroun.com
Yorgui KOLI - Ordre de la Libération
Au moment où s'effectue la relève au sein des Bataillons de Marche, certains de leurs compagnons d'armes français témoignent, comme Alexis le GALL (B.M.5) : " Brusquement, en ce jour de séparation, le B.M.5 perdait toute son âme et tout ce qui en avait fait, jusque-là, une unité si profondément africaine, mais aussi si unie et si familiale. Avec eux disparaissaient ces trois années et demie de vie commune : le camp d'Ornano, Alamein, la Libye, Takrouna mais aussi tous ces souvenirs des assauts d'Italie, du Mont Redon etc... dans lesquels ils avaient représenté l'essence même de notre ardeur et les raisons de nos réussites et de nos succès. Ce fut un jour d'enterrement et de cafard ».
Ou encore Henri BEAUGE, à travers l'évocation de la figure symbolique de son ordonnance BOLBAYE : "Dans soixante ans, qui se souviendra de cette dette ? Qui parlera de Bolbaye ? ».
Jean COQUIL (B.M. 5)
La relève des volontaires du Pacifique, Tahitiens et Néo-calédoniens, évoquée à travers les témoignages recueillis par Jean-Christophe Teva Shigetomi dans son ouvrage Tamari'i volontaires (à paraître au cours de l'été 2014) , s'effectue dans des conditions singulièrement différentes : les Tamari'i sont dirigés sur la capitale en octobre 1944 afin d’assurer la garde du gouverneur militaire de Paris, le général KOENIG, qui fut leur chef de guerre de Libye et de Bir Hakeim.
Dans un régime "de permission permanente", ils vont s’installer plus de dix mois à la caserne de la Tour-Maubourg, seront accueillis par les parisiens, un comité d’accueil océanien s'étant même créé. Les volontaires qui ont abandonné les armes renouent avec les guitares qui ont fait leur légende... et se font remarquer par un certain Django Reinhardt...
Fonds Jean Tranape
Le défilé du 18 septembre 1945 à l'Arc de triomphe marque l'adieu du Bataillon à Paris. Les Pacifiens embarqués à bord du Sagittaire arrivent en héros à Tahiti le 6 mai 1946, 5 ans jour pour jour après leur départ !
Roger Ludeau : «… dans le lagon où nous venions d’entrer, des dizaines de pirogues et de vedettes, plus fleuries les unes que les autres, nous font escorte. Sur les quais, c’est la foule des grandes circonstances ».
Fonds Jean Tranape
Ainsi se tourne l'une des grandes pages de l'histoire de la France Libre, tandis que la guerre va s’intensifier dans les Vosges et que déjà s'effectue non sans difficultés la relève des soldats de l'Empire " ce sont des combattants du Maquis et des F.F.I. et de jeunes engagés de toutes nos provinces de France qui vont donner un nouvel aspect à la Division, lui permettant de vaincre et d'être présente à la Victoire".
Le général Saint Hillier dresse un aperçu des forces combattantes F.F.I. intégrées à la D.F.L., et parmi elles : le 11ème Cuirassiers issu du Maquis du Vercors, pour partie versé en soutien porté des Fusiliers Marins et des T.D. des chasseurs d'Afrique, et pour partie aux Bataillons de Marche 21 et 24. Le Bataillon de Chambarand (Maquis de l'Isère) va quant à lui constituer la Compagnie Chambarand au sein du Bataillon de Marche n° 4.
Comment va s'effectuer cette "synthèse" - ou cet "amalgame" - entre combattants de l'intérieur et de l'extérieur, au sein d'une Division farouchement attachée à son passé et à son identité ?
De l'aveu même de Pierre DEVEAUX (Chambarand) : "ces vieux briscards venus d'Afrique se méfient un peu. Ils savent que nous sommes d'anciens F.F.I. qui ont pratiqué la guérilla avec courage, certes, mais qui ne sont pas encore de vrais soldats ".
Ce que confirme Alexis Le GALL (B.M. 5) :" Il leur manquait d'abord, c'était évident, le minimum de connaissances militaires indispensables au bon déroulement des combats. Mais il leur manquait également la force physique et la résistance nécessaires à cette dure vie de plein air. L'instruction, nous allions nous en charger mais la résistance physique n'allait pouvoir venir que petit à petit, alors qu'il nous était impossible d'attendre".
Peu à peu, la méfiance se lève, les nouveaux combattants font leurs preuves et les liens d'amitié et d'estime réciproques se nouent, comme le souligne Gérard GALLAND (11ème Cuir), rapportant les propos élogieux du Commandant BARBEROT (R.F.M.) à l'égard des anciens du Vercors ...
Mais si la Division change ainsi de physionomie pour la troisième fois de son histoire, elle n'en conserve pas moins son caractère, affirme le général Saint Hillier...
Le combat pouvait continuer, il était loin d'être terminé à l'aube de cet hiver 1944-1945....
Nous retrouverons la semaine prochaine la 13 D.B.L.E dans "l'enfer" des combats autour de Rochesson du 3 au 7 Novembre 1944...
Télécharger "La Relève des Tirailleurs et des Pacifiens par les F.F.I. »
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