• Monsieur Serge ROBERT, président du comité cantonal du Souvenir Français, et Madame Amandine MANZOLI  ont contribué à l'article retraçant les combats de la Libération de Plancher-Bas et Plancher-les-Mines   : 20 Novembre 1944 - Les Libérations, de Plancher-Bas à Auxelles-Haut   Résumé

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     70 ans après les Plancherots et les Mainous commémorent leurs Libération

                C'est le 23 novembre dernier que les villages de Plancher-Bas et Plancher-les-Mines ont décidé en étroite collaboration, de commémorer leur Libération par une journée bien chargée au regard du programme adressé aux habitants et diverses personnalités.

                Si la manifestation devait commencer officiellement à 10 heures, c'est pourtant de bonne heure que quelques particuliers sont venus observer la mise en place d'un char Sherman devant la Mairie de Plancher-Bas pavoisée pour l’occasion de nombreux drapeaux tricolores.

                Malgré la fraicheur matinale, la foule s’est étoffée notamment avec l'arrivée des véhicules et des figurants et a pu se réchauffer sous les rayons d’un soleil radieux et d’un ciel bleu annonciateur d’une épopée historique riche en émotions.

                C'est donc bien à 10 heures, qu’a débuté la mise en place du cortège en vue de rejoindre le Monument aux Morts autour duquel les intéressés se sont retrouvés aux côtés des deux édiles de Plancher-Bas et Plancher-les-Mines, eux-mêmes encadrés par leurs collègues des communes du canton mais également par ceux des communes avoisinantes telles que Fresse et Belfahy et ceci, sous le regard du Président de la Communauté de Communes, les notes de la Fanfare de Plancher-Bas, les Sapeurs-Pompiers, diverses associations patriotiques du Canton représentées par leurs Présidents et Porte-Drapeaux dont le Souvenir Français qui avait contribué en partie à l’organisation de cette journée.

                A 10h15, c’est après une allocution du Maire de Plancher-Bas Luc Sengler, retraçant la Libération de sa commune après quatre années de privations, de vexations et de destructions, par suite de combats ayant entraîné la mort de plusieurs Plancherots - comme nous le rappelle d’ailleurs la citation attribuant à Plancher-Bas la croix de guerre avec étoile de vermeille en 1948 -  qu’un dépôt de gerbe a été assuré par sa 1ère Adjointe et deux enfants, suivi par les sonneries réglementaires avant le retour sur la place de la Liberté.

                C’est à ce moment que la population a pu entendre et participer à une poignante Marseillaise entonnée par les élèves du groupe scolaire de Plancher-Bas soutenus par la Fanfare.

                Cette initiative impliquant la jeunesse du village se devait d'être signalée.

    Plancher-Bas

    Entre 8 heures et 9 heures mise en place d'un char Sherman nommé WAGRAM Lt de la Bourdonnaye

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    10h15 départ du cortège en direction du Monument aux Morts

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    La population Plancherote se recueille devant le Monument aux Morts

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    Allocution de Monsieur le Maire

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

                La population de Plancher-Bas et les divers participants ont été invités à suivre le cortège de véhicules anciens pour se rendre à Plancher-les-Mines pour la suite des évènements.

                Alors que la population mainouse rejoignait la place du village, prochain lieu de rassemblement, les premiers éléments du cortège parti de Plancher-Bas devaient arriver rapidement.

                Entre 11h et 11h30, divers véhicules d’époque sont entrés dans le village au son des avertisseurs sonores des dodges, jeeps et autres Citroên, 202, 301 Peugeot aux couleurs FFI, avant de se garer sur la place où les attendaient les Mainous, les élus, les sapeurs-pompiers, les musiciens, les associations patriotiques mais aussi un piquet d'honneur du 1er RA venu de Bourogne, lieu de garnison de ce Régiment Comtois.

                A 11h40, départ du cortège en direction du Monument où de nombreux enfants nous attendaient.  A 11h45 le Maire, Michel Galmiche, a retracé également la libération de son village, à la suite de quoi un dépôt de gerbe a été effectué par des enfants des écoles qui ont ensuite récité le poème de Paul Eluard "Liberté" devant une population captivée par cet hommage rendu par la jeune génération envers leurs ainés morts pour rendre à la France sa liberté.

    Après la Marseillaise, il a été entonné l'hymne européen. Nous avons tous rejoint la place du village et la salle des fêtes pour un verre de l'amitié bien mérité et la visite d’une exposition préparée par le Comité Cantonal du Souvenir Français revenant plus en détails, au travers des témoignages des populations Plancherotes et Mainouses, ceux d'Anciens de la DFL, sur la libération de ces deux villages sans oublier,  le focus sur le Général Brosset qui devait trouver la mort dans le virage de Passavant entre Champagney et Plancher-Bas au retour d'une reconnaissance sur Giromagny.

    Plancher-les-Mines

    Entrée des véhicules d'époque dans Plancher-les-Mines

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    La 301 des FFI gagne Plancher-les-Mines

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    Reconstitution : 70 ans après les hommes de la DFL posent aux côtés d'un jeune FFI d'un jour devant l'actuelle Mairie pavoisée au couleur de la France

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    Mise en place et départ du cortège en direction du Monument aux Morts de Plancher-les-Mines

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    Allocution de Monsieur le Maire

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

    En salle des fêtes de Plancher-les-Mines, les Mainous et Plancherots découvrent l'exposition du Souvenir Français mise sur pied par Amandine Manzoli, secrétaire du Comité, avec l'aide de quelques familles Plancherotes et Mainouses 

    * 23 novembre - Plancherots et Mainous commémorent ensemble leur Lbération

                Les festivités ont repris à Plancher-Bas dans l’après-midi, avec une pièce de théâtre illustrant la Libération de Plancher-les-Mines et présentée par la troupe de l'Amicale Laique et enfin un bal de la Libération en tenue d'époque.

                Nous ne pouvons que remercier et féliciter ces deux municipalités pour leur volonté de nous faire revivre cette libération avec faste 70 ans après, et pour ne pas avoir manqué d’y associer la jeunesse pour assurer le devoir de mémoire.

                A noter encore que, sur demande de la population de Plancher-les-Mines et des écoles, l'exposition du Souvenir Français qui devait être démontée dans la foulée a été prolongée jusqu'à lundi.

    Monsieur Serge ROBERT 

    Photographies de Amandine MANZOLI et Serge ROBERT

     

    + de photos dans l'Album "Vosges- Commémorations 2014" LIEN

     


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  • Article révisé le 02 décembre 2014

    Madame MARLINE, présidente de l'Association Histoire et Patrimoine Sous-Vosgien :  " Nous avons été très honorés par l’arrêt de l’Amicale de la 1ère DFL à Giromagny. Ce moment a été très émouvant et aussi très sympathique. Je n’oublierai pas cette rencontre qui fut courte mais intense".

    La cérémonie s'est tenue au cimetière de Giromagny, devant le Monument  "Aux valeureux de la 1ère D.F.L." où Madame Geneviève PERROS, Présidente du Souvenir Français de Giromagny, a prononcé une allocution.  

          Allocution de Madame Geneviève PERROS

    20 novembre 2014  Mémorial DFL  Cimetière de Giromagny  

             70ème anniversaire de La Libération du Territoire National 

                   Cérémonie en présence de l'Amicale des Anciens de la 1ère DFL 

      C'est avec une infinie émotion et une profonde reconnaissance que nous accueillons aujourd'hui en ce Lieu chargé de souvenirs une délégation de l'Amicale des Anciens de la Première DFL (Division Française Libre).

    70 ans ont passé mais dans la mémoire des Anciens les souvenirs sont restés gravés tant l'arrivée des Libérateurs était attendue après toutes ces années d'Occupation, de privations, d'angoisse....

    Ce monument de grès rose des Vosges a été inauguré le 17 juin 1957 par le général GARBAY, un haut-Saônois né à Gray en 1902 et qui a pris le commandement de la 1ère DFL à la mort du général BROSSET.

    L'inscription gravée dans la pierre * Aux généreux de la DFL * nous rappelle le lourd tribu payé par ces hommes dans les combats pour la Libération du secteur Champagney-Giromagny. La liste des *Morts pour la France* au cours de la  Libération du canton et des cantons voisins rappelle à tous le sacrifice jusqu'à l'extrême de ces hommes courageux, valeureux qui ont donné leur vie pour que la France retrouve son Identité nationale et qu'elle soit libérée de l'envahisseur

    A vous, chers Libérateurs nous tous ici en ce Lieu ce matin voulons vous exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance et vous dire bien simplement MERCI.

    Ensuite la parole a été donnée à Mr Gilbert Wimmer et à Mr Hubert MATHIEU pour des témoignages de personnes ayant connu l'arrivée des Libérateurs.

    * A Giromagny le 20 novembre, la délégation de l'Amicale de la D.F.L. s'est recueillie au cimetière du village

    LES ENFANTS DE LA ROUTE DU BALLON D’ALSACE

    HOMMAGE A NOS LIBERATEURS

    31 novembre 1944 -Ce matin-là dès l’aube.

    Contournant  Lepuix Gy  par le nord, venant depuis la montagne de la Côte, les légionnaires du B.L.E. franchissent la  Savoureuse en plusieurs points. Investissant la route du Ballon, de Lepuix Gy   l’entrée de Malvaux. Des coups de feu sont tirés. Des Allemands fuient par le Mont Jean vers Malvaux.

    Maman folle de joie à la fenêtre brandit le drapeau français. Trop tard nous sommes déjà dehors à accueillir nos libérateurs venant d’Afrique et des pays lointains, notre surprise est grande. Maman  invite tout un groupe à manger et à se reposer à la mairie.

    22 novembre 1944.

    Le grand pont de Lepuix Gy a sauté. Partant du centre du village, deux chars en éclaireur par le chemin de la Charrière ont franchi la Savoureuse au pont Legnon celui-ci renforcé par des madriers en chêne. L’un des chars arrivent à la route du Ballon accrocha une roche un engin explosif sauta immobilisant le char et blessant mortellement l’un des occupants ; celui-ci transporté à la maison Wimmer décéda dans les bras de Mme Wimmer.

    Le 2ème char continua sa progression en évitant le champ de mines. Arriva à la Roche du Cerf le pont sur la Savoureuse avait sauté mais il a pu traverser en passant la rivière à hauteur de la maison forestière.

    Aussi les Allemands étaient toujours là à l’école de Malvaux au pont de la Goutte d’Ulysse et au Pont du Saut de la Truite que les Allemands ont fait sautés.

    Plus tard vers le 24 novembre, la bataille du Ballon d’Alsace fut engagée. Les chars empruntant le chemin Marcel Tassion.

    A nos libérateurs, merci de tout cœur.

    Les enfants de la route du Ballon

    Témoignages de : Yvonne Zeller, Gilbert Wimmer, Hubert Mathieu

    * A Giromagny le 20 novembre, l'hommage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. au cimetière

    * A Giromagny le 20 novembre, l'hommage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. au cimetière

    * A Giromagny le 20 novembre, l'hommage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. au cimetière

    * A Giromagny le 20 novembre, l'hommage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. au cimetière

    * A Giromagny le 20 novembre, l'hommage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. au cimetière

    * A Giromagny le 20 novembre, l'hommage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. au cimetière

    * A Giromagny le 20 novembre, l'hommage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. au cimetière

    (crédit photos : Madame Marline)

    Madame MARLINE et Madame Geneviève PERROS ont participé à la rédaction de l'article retraçant les combats de la Libération de leur ville : 21-22 Novembre 1944 - Libération de Giromagny par le B.M. 5, le B.M. 24, les Fusiliers Marins et les Cuirassiers  Résumé

     

    • REVUE DE PRESSE DE MADAME Geneviève PERROS sur les commémorations du 70ème anniversaire de la Libération et de la Déportation à Giromagny

    Télécharger « Revue de presse SF Giromagny nov 2014.PDF »


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  • Ce reportage vous est proposé par Jean PFLIEGER (Forum 2ème DB)

    Nous remercions Jean Pflieger et nous associons à cette journée de fierté, et d'hommage à la 2ème D.B  qui libéra Strasbourg le 23 novembre 1944 et à l'accomplissement du serment de Kouffra par les hommes du  général Leclerc.

    Pour la première fois depuis 70 ans, le Colonel COURDESSES, revenant sur ces évènements, évoque très fraternellement la 1ère DFL pour avoir protégé la victoire de la prise de Strasbourg dans les combats de la poche de Colmar de janvier 1945.

    Ce rapprochement d'hier dans l'épreuve des combats nous revient aujourd'hui à travers la mémoire : un grand moment pour tous ceux de la 2e D.B. et de la 1ère D.F.L... et une satisfaction certaine aussi pour nous , Blog 1ère DFL & Forum 2ème DB dont les chemins d'amitié se croisent depuis déjà une année !


    Le 70e anniversaire de la Libération de Strasbourg par France3Alsace


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    Concomitamment aux opérations déclenchées par la Légion et le Bataillon de Marche XI dans le secteur d'Illhaeusern, trois Bataillons de la 2ème Brigade (Bataillon de Marche 5, 22ème B.M.N.A. et Bataillon de Marche 4) vont être engagés plus au Nord dans l'Illwald, terrain barré de multiples ruisseaux et rendu difficilement pénétrable dans le sens Est-Ouest. Les opérations s'enclenchent le 23 Janvier 1945 pour le B.M. 5 et le 22ème B.M.N.A. : la progression est lente et meurtrière devant l'ennemi abrité sous des blockhaus de rondins.
    Il reviendra au B.M. 21 de la 4ème Brigade, appuyé par des chars du R.F.M. et du 8ème R.C.A., de venir à bout le 30 janvier 1945 des dernières résistances de l'Illwald.

     

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    Traversée de l'Ill par la 2ème Cie du BM 5- Coll. Raoul Vilain

    • Les traversées de l'ILL du Bataillon de Marche 5

    Nous suivons la progression des Compagnies du B.M.5  et leurs traversées de  l’Ill à travers les récits de Jean COQUIL, du Capitaine THIRIOT et d’Alexis LE GALL...

    Jean COQUIL : « Le 23 Janvier 1945....  Il est 6h du matin. Il fait très froid et la nuit est très noire. La 2ème Compagnie se met en place, au Moulin de Saint-Hippolyte, sur la base de départ d'une  attaque dont le premier objectif est la rive droite de l'Ill. En réalité le Moulin n'est qu'une ruine, quelques pans de murs couverts de neige. Le canal d'adduction d'eau est gelé et constitue une sorte de tranchée enneigée.

    Dans le noir, sur un terrain que nous connaissons mal, la mise en place de la compagnie renforcée par une section de mitrailleuses, commandée par le Lieutenant-Colonel LE BASTARD et par un groupe de pionniers munis de canots gonflables, est difficile. Pour corser le tout, l'artillerie allemande se met à tirer de façon sporadique. L'heure H est fixée à 7h30 et l'attente est pénible d'autant plus que notre artillerie reste muette.

    7h15. Brusquement elle se déchaîne, les obus passent en sifflant au-dessus de nos têtes. Le tonnerre de leurs éclatements se mêle à ceux des obus allemands qui continuent à tomber sur la position.

    Enfin c'est l'heure H. La Compagnie s'ébranle. Aux côtés du Capitaine LESCAU DU PLESSIS, qui la commande, je m'élance. Soudain, un sifflement caractéristique nous couche au sol. Je ressens une vive douleur à la base du nez et je saigne. « LESCAU, je crois que je suis touché. Tu n'as pas vu mon casque ? » répond mon camarade.  Le casque est là devant moi. Lors de notre plongeon, il a roulé et par un hasard extraordinaire, je me suis couché dessus, arrêtant sa course et me blessant à la cloison du nez. Nous éclatons de rire devant le comique de la situation....

    Déjà les pionniers tirent un canot pneumatique. La rivière n'est pas gelée mais des plaques de glace bordent ses rives et l'eau a la couleur laiteuse de neige fondue. Un pionnier se met courageusement à l'eau pour fixer un câble en travers du lit. Le canot est mis à l'eau, vide heureusement car aussitôt une arme automatique allemande se dévoile en amont et notre embarcation coule, criblée de balles. L'arme ennemie a été repérée. « La Lourde en batterie » crie LASQUELLEC. Les servants s'affairent. « M..., elle est gelée » dit l'un d'eux, « donnez-lui un coup de gnôle » répond le Lieutenant. Remède efficace : le Tac Tac Tac de la 12.7 se fait entendre et la mitrailleuse allemande se tait.

    Le deuxième canot est mis à l'eau et la traversée de l'Ill commence. Cinq hommes à la fois ! Combien de temps cela va-t-il durer ?  J'appelle le Bataillon pour demander d'autres canots. Le Capitaine FAURE vient sur place se rendre compte. Déjà la section VAN PARYS est sur l'autre rive suivie par le Capitaine LESCAU et les mitrailleuses de LE BASTARD. « Attention à la contre-attaque, me dit le Capitaine FAURE, il va falloir serrer les dents et tenir ». Sur ce il me quitte en me promettant des moyens supplémentaires.

    Soudain, un tir d'artillerie, parfaitement ajusté, se déclenche. Les obus, touchant les arbres, éclatent au-dessus de nous, projetant une pluie d'éclats. Plusieurs soldats sont tués ou blessés. Je reçois une grosse branche sur les reins.  Le tir s'arrête et la traversée de l'Ill reprend. Les canots n'ont pas été touchés ! (...) Nous atteignons la lisière et le pont détruit.. Allongé au pied d'un arbre à côté de LE BASTARD, nous précisons les missions des mitrailleuses dans le plan de feu. Devant nous s'étend un billard blanc. Soudain un tir d'artillerie s'abat sur la lisière.

    LE BASTARD est touché. Le Capitaine PIOZIN qui a suivi la progression s'approche et fait transporter le blessé dans un abri. Une demi-heure plus tard, PIOZIN m'apprend la mort du Lieutenant LE BASTARD. Cette nouvelle me bouleverse. J'avais connu LE BASTARD, en 1940, à Yaoundé. C'était un homme remarquable !  Mais il faut poursuivre notre mission... »

    PORTRAITS : Louis Le BASTARD (Compagnon de la Libération) évoqué par Robert PERRIER et Jean COQUIL, évoqué par son ami Alexis LE GALL. Tous deux F.F.L, Anciens du Camp d'Ornano

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    Louis LE BASTARD

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    Le Camp d'Ornano, dessin du Capitaine Jean  COQUIL

    • Le 22ème B.M.N.A part à l’attaque dans une tempête de neige

    23 janvier : Le 22ème B.M.N.A. où le Commandant BERTRAND a remplacé le Commandant LEQUESNE, atteint l'ILL où subsistent quelques passerelles, dont l'accès est défendu par des snipers et des armes automatiques abritées dans des blockhaus en rondins.  Il piétine plusieurs heures devant la maison forestière de JUNGHURST, puis réussit à franchir la rivière sur des bateaux pneumatiques et nettoie le bois de GEMEINMARCK. Il atteint son objectif, avant la nuit en faisant 35 prisonniers. Ses cadres paient encore un lourd tribut : sur les 8 morts du Bataillon on compte trois chefs de section.

    La bande de terrain conquise dans la journée est truffée de mines indétectables, fabriquées en verre, en bois ou en bakélite. C'est la première fois que les français en rencontrent. On ne peut les déceler qu'en sondant le sol à la baïonnette. Aussi le déminage est-il très lent et souvent imparfait, l'épaisse couche de neige glacée compliquant encore le travail des Sapeurs.(...)

    25 Janvier : Toute la journée du 25 la Division piétine devant les positions allemandes. D'abondantes chutes de neige viennent aggraver leur situation dans les bois où les hommes ne peuvent ni s'abriter, ni faire du feu. Après une nuit relativement calme, le 22ème B.M.N.A. reçoit l'ordre d'enlever les bois du SPECK et d'OHNENHEIM. Les combats ne sont pas moins durs que dans les bois ; la traversée des espaces découverts est aussi, pour l'infanterie, une épreuve redoutable. La couche de neige a comme uniformisé le terrain. La plaine est devenue un immense billard blanc, absolument lisse et nu, dont émergent seulement les villages silencieux et les bois sombres. Les fantassins s'y détachent en silhouettes noires sur fond blanc comme autant de cibles. Il n'y a pas le moindre trou, le moindre talus, le moindre cheminement pour se protéger, se dissimuler ou s'approcher à distance de combat. Le 22ème B.M.N.A. en fait la cruelle expérience en essayant d'aborder directement les bois du SPECK et d'OHNENHEIM. Malgré une forte préparation d'artillerie, les 1ère et 4ème Compagnies du 22ème ayant attaqué sont stoppées sur un glacis d'un kilomètre par deux chars et des mitrailleuses embusqués dans le bois d'OHNENHEIM. Aucune manœuvre possible, seulement un assaut sur un terrain nu, en enfonçant dans la neige jusqu'au genou, sous le feu de l'ennemi bien abrité dans ses casemates en rondins. Les deux Compagnies sont contraintes de se replier vers le BENWASSER à l'abri d'un illusoire écran de fumigène vite dissipé par le vent.

    Henri DIDION (22 B.M.N.A.) raconte « la chance de sa vie «  au Bois du SPECK : « devant nous un grand champ enneigé et un bois à environ  200 mètres.  J'étais posté juste à côté d'un fusil-mitrailleur tenu par un arabe qui était paraît-il fin tireur. Il se met à tirailler comme un fou, puis c'est l'explosion - Les Allemands bien cachés nous tirent comme des lapins.

    Ça tiraille à tout va. J'en suis à me demander ce que je suis venu faire là.

    Ça hurle de tous les côtés. J'ai le malheur de vouloir me soulever un peu par curiosité (j'avais 19 ans), quand je ressens un coup sec dans mon bras gauche. Je regarde : deux trous dans ma capote. Je remue mon bras, rien.  J'ai vu plus tard que les deux balles avaient traversé la capote, la veste, la chemise, sans toucher la chair. Mais je m'aperçois aussitôt que du sang coule dans ma main droite, à travers le gant américain. Je le retire et, mon quatrième doigt qui ne tient qu'à un fil, vient quasiment avec le gant.

    C'était la chance de ma vie.  La rafale automatique, je ne sais par quel hasard, m'avait touché à la main droite, deux balles dans mes manches du bras gauche et le reste ? Rien. J'en suis encore à me demander pourquoi. Un sergent Nord-Africain me dit de rejoindre le poste de secours de l'autre côté de la rivière. Je m'en vais en rampant dans la neige en direction du pont ».

    André CAZAUX (22 B.M.N.A) se trouve  devant le glacis du Bois d’ONHENHEIM : « Démarrage et début de progression. A cet endroit la 4ème Compagnie se trouve devant un grand champ plat comme un billard, recouvert de trente centimètres de neige environ. C'est ce glacis qu'il nous faut franchir ! (...) Une centaine de mètres environ sont franchis Iorsque, brusquement, part de la lisière du Bois d'OHNENHEIM dans notre direction, un tir très violent et nourri, de balles de mitrailleuses, de fusils-mitrailleurs et d'armes individuelles. Instantanément, tout le monde s'est jeté sur le sol, couché dans la neige, sans pouvoir faire le moindre mouvement car, aussitôt les balles fusent sur tout ce qui bouge. (...)

    le Commandant de la 4ème Compagnie voyant qu'aucun maintien sur place n'est plus possible plus longtemps, et encore moins une reprise de l'attaque vers l'objectif ne pouvant être envisagée, décide le repli de la Compagnie. Cela, à la condition absolument nécessaire - afin d'éviter la « casse » - , derrière un écran de fumée qui sera créé par l'envoi de projectiles fumigènes. (...) Désigné pour aller porter physiquement et verbalement cet ordre et cette instruction aux trois sections qui sont un peu plus en avant, je réalise que cela équivaut pour moi à un arrêt de mort :  car, seul de tous, debout, et courant vers l'avant, je n'ai objectivement qu'une chance sur un million et encore... de réussir et ne pas être tué.  (...) Aussi, dès que je commence à courir, debout et courbé vers l'avant, c'est une grêle de balles qui m'entourent. Je les entends et les sens autour de ma tête et de mon corps. Mais n'étant pas atteint, je continue mon action comme j'avais appris à le faire au rugby, par crochets, des changements de pied, des sauts, des feintes d'arrêt ou de départ, le tout ponctué par des plongeons dans la neige. Tout cela bien sûr, sous une pluie de balles.

    J'entends à plusieurs reprises les Tirailleurs couchés et immobiles dans la neige qui disent :  "Oh ! ça y est, CAZAUX mort ! " Mais non, je repars à chaque fois touché. Les "Fritz" stupéfaits, je pense, de cette chance incroyable, de cette « baraka » dont je bénéficie, m'interpellent : « Allei, allei kamarade...

    Comme le 22ème B.M.N.A. a toujours atteint les objectifs fixés par l'Etat-Major, j'ajouterai que cinq jours plus tard, le 30 janvier 1945, nous attaquerons à nouveau le bois d'OHNENHEIM, cette fois avec la 3ème Compagnie (il ne restait plus dans ces deux compagnies réunies que 80 hommes, au lieu de... 360 effectif normal), et nous enlèverons - après de très durs et difficiles combats ce jour-là encore - ce sacré bois d'OHNENHEIM !

    Portraits de combattants du 22 B.M.N.A. Morts pour la France dans ces combats : Georges PROST, Alain TABURET et Guy TEZENAS du MONTCEL

     

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    Georges PROST, Compagnon de la Libération

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    Alain TABURET Cadet de la France Libre

    ...mais également de Bernard DEMOLINS et Marie-Roger TASSIN (Compagnons de la Libération)

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    Bernard DEMOLINS

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    Marie-Roger TASSIN

    • Le  Bataillon de Marche 21

    Le Capitaine OURSEL rend compte d'une opération de diversion du  côté de RATHSAMAHAUSEN, dans le Gartfeld de SELESTAT.  

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    François OURSEL

    Le Bataillon combat ensuite à ILLHAEUSERN et intervient finalement  le 30 Janvier, à la fin des opérations de l'ILLWALD, en liaison avec le 22ème B.M.N.A., pour achever la conquête du bois d'OHNENHEIM,  au Nord de la route d'ELSENHEIM.

    Yves GRAS narre les derniers combats dans les bois d’OHNENHEIM avec les Fusiliers Marins et le 8ème R.C.A. : "Dès l'arrivée du B.M.N.A., la 3ème section d'ALBOSPEYRE monte sur les Chars de VASSEUR.

    Je prends le commandement de la reconnaissance et nous fonçons aussitôt vers le Moulin. Quelques rafales de mitrailleuses a priori et nous sommes sur l'objectif. Le char de tête stoppe brusquement. Le pont sur la BLIND est à moitié détruit. Les fantassins se précipitent pour entasser des rondins et des madriers afin de le consolider. Nous risquons... un Char qui passe, puis un deuxième. Bientôt, tous les Chars sont de l'autre côté du ruisseau et la colonne repart à toute allure.

    Elle s'arrête en vue d'OHNENHEIM, pendant qu'un Char s'approche avec précaution. Il est à l'entrée du village. Rien ne tire. La colonne rejoint et les soldats de la 3ème section sautent à terre et se précipitent dans la rue principale..

    En entendant les Chars, les habitants sortent de leurs caves et manifestent leur joie. Tout s'est passé si rapidement qu'ils ne reviennent pas de leur surprise, de même que ces quatre Allemands attardés que nous cueillons juste à temps".

     

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

    René MARTEL note dans son journal :

    « Le 31 janvier 1945  : On prend le bois d'Elsenheim.

    Là c'est la vraie boucherie, des corps coupés en deux. La neige est toute rouge. Des corps déchiquetés, tordus par la souffrance.

    A une petite rivière, je vais chercher de l'eau, 50cm de profond., 3m de large, l'eau était teintée de sang. L'eau avait un reflet de sang.

    Le soir, on prend Elsenheim. Le pays est rasé. Sur la route, on peut à peine rouler avec la jeep. Des morts partout... »

    *Etape n° 39 - 23-30 janvier 1945 : la 2ème Brigage dans l'Illwald, le B.M. 21 et le R.F.M. dans les bois d'Ohnenheim

     

    Notre prochain article sera consacré aux combats du Bataillon de Marche 4 et à la tragédie de la Cie ChAMBARAND dans la forêt de l'Illwald. Il présentera également un très beau portrait de MARIE-JEANNE, femme résistante et conbattante du B.M. 4

    Télécharger « 23-30 Janvier 1945 - Illwald et bois d'Ohnenheim -2ème Brigade, BM 21 et RFM»

     

     

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  • Monsieur Serge ROBERT a souhaité partager avec vous  l'émotion de cette journée du 20 novembre qui a permis la rencontre entre les Anciens de la Division, leurs descendants, le Comité local du Souvenir Français et la délégation de la municipalité de Champagney.

    Monsieur Alain Banach nous a de son côté transmis les photographies prises lors du passage de la délégation de l'Amicale de la D.F.L. à Andornay.

    Nous les en remercions tous deux chaleureusement.

    70 ans après, les Hommes de BROSSET se recueillent à Champagney 

    20 novembre 1944 / 20 novembre 2014, 70 ans après, l'Amicale de la Division de la France Libre est revenue sur les lieux des combats qui ont permis de libérer la Trouée de Belfort et plus encore pour leur permettre de se recueillir à l'endroit même où le Général Diego BROSSET (1898-1944) a trouvé accidentellement la mort. 

    A 10h15, le bus conduisant les 55 vétérans et accompagnateurs de l'Amicale effectuant un pèlerinage à travers toute la France s'est présenté à hauteur du hameau d'Eboulet commune de Champagney, pour se recueillir sur la stèle du 22ème BMNA, égrenant ainsi les noms des 58 officiers, sous-officiers et soldats de ce bataillon tués pour la Libération de ce hameau mais aussi pour la commune de Ronchamp le 3 octobre 1944. Avec la Libération de Ronchamp et Eboulet, les hommes de la DFL ont offert à leur Général un gain de terrain non négligeable pour son anniversaire.

    • 10h15 arrivée de l'Amicale de la DFL à Eboulet pour se recueillir devant la stèle du 22ème BMNA

    Arrivée du Bus de l'Amicale de la DFL dans le hameau d'Eboulet.

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Descente des vétérans et de leurs accompagnateurs et accueil de la Municipalité de Champagney

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Allocution de Marie Claire Faivre, 1ère adjointe à la Municipalité de Champagney.

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

     Photo souvenir devant la Stèle avec Blandine Bongrand Saint Hillier, Marie-Claire Faivre, Pierre Saint Hillier, Henri Brosset et Monsieur Daniel Delmas

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Malgré le poids de l'âge et l'émotion, nos vétérans ont été conduits par Pierre  SAINT HILLIER, Blandine BONGRAND SAINT HILLIER, Henri BROSSET tous trois enfants, respectivement, du Général SAINT-HILLIER, officier d'Etat-Major du Général et fils du Général BROSSET. Notons également la présence de  Mme Yvette QUELEN BUTTIN  Secrétaire Générale, représentant Monsieur MURATI Président de l'Amicale qui n'a pas pu faire le trajet, elle -même accompagnée de deux porte-drapeaux. Tous ont été accueillis par une délégation de la Municipalité de Champagney dont  Marie Claire FAIVRE, 1ère Adjointe et le Président Cantonal du Souvenir Français Serge ROBERT accompagné de son confrère de la section des AC de Champagney-Chenebier et accompagnés chacun de leurs porte-drapeaux. 

    Désigné Maitre de cérémonie, le Colonel Claude LUQUE, Président Honoraire du Comité Cantonal du SF, a présidé cette cérémonie empreinte d'une forte émotion amplifiée par l'allocution de Marie Claire FAIVRE. Après un dépôt de gerbes par la Municipalité et la représentante de l'Amicale, il a été entonné l'hymne national.  

    Après cette première cérémonie, le cortège a pris la direction du Monument Brosset sis dans le virage de Passavant entre les Communes de Champagney et Plancher-Bas, là même où dans l'euphorie de la victoire, le Général Brosset trouvait la mort accidentellement en 1944. 

    • 11h15 cérémonie devant le Monument BROSSET

    Le cortège a été rejoint par un piquet d'honneur venant de Strasbourg et qui devait accompagner  l'ensemble des personnes et personnalités puis les membres de la Municipalité de Plancher-Bas ainsi que le représentant local de la France Libre, à savoir Monsieur Olivier Cardot. 

    Mise en place du piquet d'honneur

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Allocution de Pierre Saint Hillier

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    70 ans après ce dramatique accident, Pierre Saint Hillier a retracé devant  Henri Brosset et une assistance respectueuse, avec une voix tremblante et chargée d'émotion, l'historique de cet évènement devant les vétérans. Tous, dans un profond respect ont écouté cette allocution rappelant les circonstances de la mort de ce Général âgé seulement de 46 ans alors qu'il conduisait sa division vers la Victoire. 

    Allocution de Marie-Claire Faivre. 

    S'en est suivi un dépôt de gerbes par les représentants de l'Association et  Marie Claire Faivre qui, en fin de cérémonie a remis aux enfants Saint Hillier et Brosset la médaille de la ville. 

    Remise de la Médaille de la Ville aux descendants du Général BROSSET

    et SAINT HILLIER20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Photo souvenir devant le Monument BROSSET

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Le cortège a finalement repris la direction de Champagney centre pour prendre un verre de l'amitié offert par la Municipalité en salle des fêtes mais aussi pour découvrir, après une brève intervention du Président du Comité du Souvenir Français et la remise d'une série de portraits du Général Brosset à divers membres de l'assistance dont Henri Brosset dressés par Monsieur Noel ROBERT,  une exposition sur la libération du Canton de Champagney. 

    • Salle des fêtes de Champagney et visite de l'exposition du Souvenir Français

     Discours du Président du Comité Cantonal du Souvenir Français présentant aux vétérans de la DFL le travail de plusieurs mois de recherches

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Remise aux personnalités de plusieurs portraits du Général Brosset en souvenir de cette journée du 70e anniversaire de la mort du Général

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Deux vétérans de la DFL en discussion avec le Président devant les panneaux qui leurs sont consacrés

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

     Henri Brosset et Pierre Saint-Hillier en discussion avec le Président du Comité

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    Henri Brosset et Blandine Bongrand Saint-Hillier avec Monsieur Alain Jacquot-Boileau, historien local et spécialiste du Général

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

     

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    NB: sur cette dernière photo, nous retrouvons dans l'ordre Alain Jacquot-Boileau, Henri Brosset et Monsieur Claude Luque, Colonel en retraite et Président Honoraire du Souvenir Français.

    Avant de nous quitter, l'ensemble des participants s'est échangé leurs adresses respectives afin de conserver le contact.  Leur passage s'est achevé par un court déjeuner à l'hôtel-restaurant le "Pré Sérroux" car ils devaient ensuite rejoindre le cimetière d'Andornay (70) et la Nécropole Nationale de Rougemont (25) ou reposent entre autres notre ami Diégo Brosset.  

    AU CIMETIERE D'ANDORNAY

    photos Alain BANACH

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

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    20 Novembre- Voyage Mémoire de l'Amicale de la D.F.L. dans les Vosges et en Alsace : une première étape à Champagney et Andornay

    "Comme nous le rappelait Roger LUDEAU et nous le rejoignons tout à fait, vous n'étiez pas des héros, vous n'avez fait que votre devoir, mais pour nous, vous avez fait plus que votre devoir de Français, vous nous avez redonné notre liberté." 

    Souhaitons à nos Anciens de la DFL un bon périple et de chaleureux accueils dans toutes les villes étapes de ce pèlerinage. 

    Serge ROBERT 

    Président du Comité. 


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