• *DOLLEREN, 8ème ville à soutenir le projet "Villes et Villages libres..."

    La Fondation B.M. 24 Obenheim est heureuse de vous informer que la Ville de DOLLEREN en Alsace soutient la communication du Projet "Villes et Villages Libres avec la 1ère D.F.L."

    Elle remercie le Maire de DOLLEREN, Monsieur Jean-Marie ERHET, de s'associer à notre projet de mémoire et de relayer prochainement  l'article sur la défense de SAND sur son site Internet.

     

    Retrouvez :

    - les commémorations de la Libération de Dolleren LIEN

    - l'article n° relatant les combats de la DFL pour la libération de la Vallée de Dolleren  LIEN


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  • Ci-dessous, sur le porte-avions Charles de Gaulle en compagnie de ses camarades de la D.F.L, MARCEL BARBARY (veste blanche) fêtait hier 22 janvier ses 101 ans à Bordeaux.

    AFFECTUEUSES PENSEES DE NOUS TOUS !

     

    * JOYEUX ANNIVERSAIRE MARCEL !


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  •  LA BATAILLE POUR SAUVER STRASBOURG:
    1ère Armée française, 1ère DFL et 2ème DB
    OBENHEIM, KILSTETT, COLMAR…

     Proposée par Jean PFLIEGER


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  • Le 24 janvier prochain, le Blog 1ère DFL fête une année d'existence. Le coeur de sa mission est de relater les principales étapes de la DFL dans le parcours de la Libération de la France, ce projet se poursuit jusqu'au Printemps 2015.

    En parallèle, nous vous avons proposé la consultation d'outils de connaissance évolutifs, bien souvent liés au projet "France". Malheureusement, l'un d'entre eux, la "carte du parcours ", semble irrémédiablement perdue suite à une mise à niveau de l'outil Google Maps.

    En revanche, le fonds photographique et l'Annuaire des Anciens de la DFL ont pu normalement progresser, nous vous en proposons un bilan sur l'année écoulée.

     

    • ALBUMS

     Le premier concerne notre fonds iconographique de 71 Albums accessibles par thèmes (généraux, unités et campagnes, chemins de mémoire) selon deux moyens  :

    - Accès direct à la plate-forme Flick Lien

    - Accès individualisés par le Menu Album à droite

     

    * Nos outils de connaissance en ligne : Albums photos et Annuaire des Anciens de la DFL

    Le dernier article paru sur les combats de la Poche de Royan (n° 43)  nous a permis d'intégrer dans ce fonds  une soixantaine de clichés du Bataillon de Marche n° 2 grâce à l'apport de photographies originales de Madame Amiel-Hebert.

    Cette dernière contribution porte à près de 3.000 le nombre total de clichés mis en ligne sur une année, classés et légendés.

    C'est pour nous l'occasion de remercier les nombreux contributeurs du projet DFL France 44-45 qui ont enrichi ce fonds ou délivré des précisions sur les contenus.

    Et ce n'est pas terminé ! le travail qui s'engage sur l'Authion est de ce point de vue très prometteur...

    Les limites de ce travail sont cependant bien connues : le format des photographies téléchargeables, utiles pour des transmissions ou des travaux numériques, se prête moins bien  à l'édition papier...

     

    • ANNUAIRE DES ANCIENS DE LA D.F.L.

    Une présentation de l'Annuaire et sa dernière version actualisée (janvier 2015) sont accessibles en consultant ce  LIEN.

    Entre janvier 2014 et janvier 2015, de sont 100 nouveaux noms qui ont pu être identifiés grâce, notamment,  aux reports de renseignements collectés lors de la rédaction de nos articles et de la consultation de la nouvelle Base des militaires décédés durant la Seconde guerre mondiale sur le site "Mémoire des hommes" du Ministère de la Défense.

    L'Annuaire de janvier 2015 comporte donc à ce jour  24.846 noms.

    Comparé à la version papier de l'Annuaire source, à l'origine de ce travail en 2010 (18.000 noms), on peut juger de la progression sensible des connaissances et de l'intérêt de poursuivre les recherches.

    Les limites de ce travail bénévole résident  dans le fait qu'il ne présente pas de caractère scientifique et n'est donc pas exempt d'erreurs. Les recoupements permettent néanmoins, au fur et à mesure des consultations de  sources différentes, d'en corriger certaines.

     


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  •  

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    Si les unités de la D.F.L. avaient en décembre 1944 été pressenties pour combattre sur le Front de l'Atlantique, elles avaient promptement regagné l'Alsace devant la menace des attaques sur Strasbourg. Au Printemps 1945 s'engage l'offensive définitive sur la poche de Royan, baptisée « opération Vénérable », sous le commandement du général de Larminat. Tandis que la majeure partie des unités de la D.F.L. combat sur le Front des Alpes, c'est le Bataillon de Marche n° 2 de l'Oubangui-Chari, de retour au combat sur le sol français, qui est engagé sous les ordres du chef de bataillon Henri  Amiel.

     

    • UN PEU D'HISTOIRE...

     

     ... François BROCHE dresse le portrait d'Edgard de LARMINAT,  l'un des grands généraux de la D.F.L., appelé depuis décembre 1944 au commandement des Forces de l'Atlantique.

    Comme  le rappelle Maurice BAYROU, c'est de LARMINAT qui accède aux demandes insistantes du Bataillon de Marche 2, décimé à Bir Hakeim en 1942, de combattre sur le sol français. Les tirailleurs africains du B.M. 2 demeurent ainsi à la DFL alors que ceux des autres unités sont depuis l'automne rentrés dans leurs foyers.

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    général Edgard de Larminat

    Le B.M. 2 est toujours, depuis 1941, sous le commandement du chef de Bataillon Henri AMIEL. A ses côtés, parmi les  Français Libres :  André BLANCHARD, Maurice BAYROU, BRISVALTER, Jean MUFFRAGI, le Révérend Père MICHEL...

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    Ceux du B.M.2 devant Royan. A gauche, BRISVALTER

    Le récit le plus circonstancié et précis des combats du B.M. 2 dans  la Poche de ROYAN (Avril 45) et de la ROCHELLE (Mai 1945)  est celui établi par le Commandant AMIEL dans son ouvrage Le "Mémorial du BM 2" :

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

     Henri Amiel et le Révérend Père Michel à Chateauneuf sur Charente en Janvier 1945

     

    • 14  AVRIL 1945 : LA BATAILLE S'ENGAGE

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

     

    Le 14 Avril à 6h3O, "la canonnade s'élève brusquement et fait rage, l'attaque des avant-postes ennemis est déclenchée.... Notre aviation surgit, vague après vague et transforme l'horizon en incendie et fumée".

    "A partir de 15 h, le chef de bataillon, les commandants de compagnies et les chefs de sections du B.M. 2 se portent sur la crête où s'opèrent les derniers nettoyages et procèdent à une reconnaissance détaillée du terrain.
    Devant eux, à 1.000 mètres, entre deux marécages, CHENAUMOINE et BELMONT, s'allonge la crête à attaquer, première ligne de la position de résistance ennemie. Bordée par un champ de mines d'une centaine de mètres de profondeur, elle s'organise en points d'appui fortifiés que les Allemands, depuis de nombreux mois, ont étudiés avec toutes les ressources de leur savoir et de leur malfaisance.
    Le B.M. 2 encadré au Nord par le 4ème Zouaves, au Sud par le Bataillon des Antilles, a donc pour mission d'enlever une série d'objectifs successifs en direction de SAINT-GEORGES-de-DIDONNE et ROYAN.
    Le premier d'entre eux, BOUBE, centre de résistance formé de trois points d'appui en ligne et puissamment aménagé, ceinturé de mines, de barbelés, farci de blockhaus et de canons légers".

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    "Le deuxième, à un kilomètre plus loin, englobe la position d'artillerie avec les villages de LA GRANGE et des BRANDES. Le troisième, LES MOULINS de-DIDONNE. Derrière, le gros bourg de DIDONNE, puis la route de ROYAN (venant de Bordeaux), ENLIAS, LA TRILOTERIE, faubourg de la ville, le Parc-Forêt et la Grande CONCHE face à l'océan".

    • 15 AVRIL 1945 : CONQUETE DES POINTS DE RESISTANCE

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    "L'aviation de bombardement est entrée en action ; par vague-massives, elle déverse des tonnes de bombes sur les objectifs voisins. Les escadres rapides, haut dans le ciel, laissent derrière elles de longues traînées blanches parallèles; le premier avion pique vers l'objectif et laisse tomber une bombe traçante ; dans son sillage, scintillantes et argentées, les autres suivent en pluie serrée. On les suit à l'oeil jusqu'au moment où elles disparaissent dans d'immenses nuages de fumée, au milieu d'explosions et de hautes gerbes de flammes sans cesse renouvelées ; c'est un roulement de tambour continu, un bruit fracassant, une image de l'enfer à l'échelle des temps modernes".

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    Les brenn-carriers...

    "Dès 13h20, la tête de la 5ème compagnie est aux environs de la brèche du champ de mines (H-5 mn). Le chef de bataillon, debout dans son Brenn-Carrier piloté par le sergent-chef Yervant CHILVERVORKIAN, se porte à cet emplacement. Cinq minutes avant la levée du bombardement, il lance la compagnie dans la brèche sur laquelle travaille déjà le sous-lieutenant GROS et ses pionniers".

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    Le sous-lieutenant GROS aux avant-postes

    "13h30 - L'attaque ayant débordé l'ouvrage C. 102 par le Sud surprend les Allemands par sa vitesse et continue sa progression vers C. 107, point d'appui du centre. Les Allemands n'ont pas le temps de relever la tête, ils sont sabrés avec furie ; Blancs et Noirs sont déchaînés, ils sautent, hurlent, taillent et, sans presque s'arrêter, bondissent sur le dernier ouvrage, C. 109, près du marais, et s'en emparent. Nombre de prisonniers : 80. Actions de détails sur les blockhaus et les emplacements individuels".

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

     Reddition des Allemands près de Boube

     

    LES MOULINS DE DIDONNE - "La 5ème compagnie aborde les MOULINS DE DIDONNE et enlève ce nouvel objectif après un rapide et violent engagement, bien soutenu par les chars. Les Allemands s'accrochent dans les maisons, nos chars les canonnent à bout portant ; Brenns-Carriers emmenés par le capitaine BLANCHARD et fantassins donnent l'assaut. Pertes allemandes : 80 tués, 10 prisonniers. Le chef de bataillon en rend compte au colonel et, pour profiter du succès, pousse sans désemparer sur DIDONNE, avec la 5ème compagnie et les chars, sans attendre le B.M.A. 5 retardé".

    "Le bataillon, à pied, a enlevé tous ses objectifs à une allure de troupe motorisée (les hommes, en treillis de combat, avaient été allégés au maximum, d'autant plus qu'au cours de la journée le temps était magnifique et chaud). Le B.M. 2 est seul maintenant en pointe, il doit s'arrêter (...) L'ennemi s'accroche désespérément sur cette ligne de défense intérieure puissante : SAINT-GEORGES-de-DIDONNE - ENLIAS. Une section de la 5ème compagnie tente de forcer le barrage vers ROYAN, elle est plaquée au sol.

    A 15h 55  le chef de bataillon AMIEL, appelé au P.C. du sous-groupement, apprend la mort du lieutenant-colonel TOURTET (Bataillon des Antilles-BMA 5) , tué par un obus dans DIDONNE. Quelques instants après, à son retour à Didonne, le commandant AMIEL salue le corps du colonel encore étendu sur la chaussée". Il  trouve également  ... le lieutenant François VALLI, commandant la 5ème compagnie du B.M. 2, "blessé très grièvement, ainsi que le lieutenant ANGELIER, chef de la 3ème section, et de nombreux gradés et tirailleurs.... Il " trouve encore étendu, seul au milieu de la grande rue de DIDONNE, l'adjudant Paul ZILLIOX, engagé de la Haute-Sanga en 1940 grièvement blessé. Grièvement blessés aussi : le capitaine BLANCHARD, officier de liaison et de renseignement, commandant le C.H.R ; les sergents-chefs SCHOENENBERGER, Charles PEREZ et VALLERIN, braves des braves.
    Le sérieux sergent radio MERBEL, ancien professeur de mathématiques au cours secondaire de Brazzaville, est mortellement blessé...

    C'est dans cette situation dramatique que le commandant AMIEL va reprendre l'offensive et tenter de passer. Le B.M. 2 reçoit l'ordre de pousser sur la route de ROYAN en direction de LA TRILOTERIE comme prévu dans l'Ordre d'Opérations n°2. (...)
    Un fort point d'appui, à cheval sur la route de ROYAN, à hauteur d'ENLIAS, en verrouille l'accès. (...) Le commandant AMIEL s'engage avec le lieutenant MUFRAGGI en tête de l'attaque, sur la route infernale, ombragée de grands arbres, aux fossés pleins d'herbe, mais piégés. A droite et à gauche, les champs minés interdisent toute manoeuvre".

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    La route infernale d'Enlias...

    Au terme d'une âpre bagarre au cours de laquelle flambe un de nos chars B.1, et suite à l'arrivée de renforts, " Le commandant AMIEL arrive à faire progresser lentement, mètre par mètre, infanterie et chars le long de la route et, après un violent abordage du lieutenant MUFRAGGI, facilité par la destruction d'une barricade par le chef de section du génie, le point d'appui est emporté". 4O prisonniers sont faits. (...) En raison de la disposition des champs de mines, l'attaque frontale était seule possible et canalisée par la route. Ce combat a duré quatre heures...

    20h 40 . Le commandant poursuit vers la TRILOTERIE... Il " fait transporter par des navettes de Brenns-Carriers la 7ème compagnie puis le gros du P.C. bataillon et, enfin, la 6ème compagnie. La compagnie lourde est transportée de même dans les Brenns-Carriers des antichars.
    C'est le rush du bataillon vers la ville. (...) La 5ème compagnie enlève les blockhaus de LA TRILOTERIE débouchant ainsi la première dans ROYAN...

    Maurice BAYROU écrit « Il est plus de 10 heures du soir : pour aujourd'hui, c'est la fin des combats ; le bataillon s'installe défensivement sur le terrain conquis. La terre, cette nuit, sera douce au combattant.
    Elle sera douce aussi à tous les braves qui sont tombés. Nous faisons l'appel : combien de blessés, combien de morts ?
    Parmi ces derniers l'adjudant FORGET, un des anciens du bataillon, de ceux du ralliement, de Syrie, de l'Euphrate, de Bir-Hakeim ; le petit chef BARBOT, gai compagnon, sportif et plein d'entrain, volontaire de la Réunion ; le chef comptable TRICARD de Madagascar, qui avait insisté pour combattre aux premiers rangs ; notre sympathique CHARLIE, lui aussi comptable, tombé en tête de sa section ; TIEFFENBACH, motocycliste de la 7e, toujours si actif et dévoué, tué en pleine action ; le sergent-chef indigène DAMA, ancien de Bouar, un de nos plus sérieux gradés...
    La liste est encore longue : en dix heures de combat, le B.M.2 vient de perdre 107 hommes, 23 tués et 84 blessés. »

    Le 16 avril le B.M. 2 poursuit le nettoyage des faubourgs de ROYAN.

    Le chef de bataillon AMIEL conclut en ces termes :

    "Le 17 avril 1945, l'amiral MICHAELLIS, commandant la poche de Royan, se rend.
    Le 18 avril, 7 heures, l'ennemi fait connaître qu'il accepte les conditions de reddition.
    Plus de 800 Allemands défilent devant nos troupes.
    La bataille de ROYAN est terminée ».

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    Attaque de Royan - un tirailleur du B.M. 2 et ses prisonniers

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

     Le port de Royan détruit

     

    •  MAI 1945 : DERNIERS COMBATS DEVANT LA ROCHELLE

     

     Avec humour, le général AMIEL relate une anecdote survenue à TONNAY-CHARENTE lorsque les F.F.I. refusent l'entrée de la ville au  Lieutenant TARDREW alors que le B.M. 2 a reçu pour ordre d'opérer la relève de leur cantonnement. Il faudra  l'intervention du commandant AMIEL auprès du colonel F.F.I. du régiment "Bir Hakeim" à Rochefort pour lever  cette "résistance" : « Allô ! Un ordre du général nous prescrit de cantonner à TONNAY-CHARENTE. Votre personnel braque sur nous des mitraillettes. Etrange façon pour Bir-Hakeim de recevoir Bir-Hacheim, le vrai !".

    La voie est libérée...

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    le général de Gaulle décore le caporal OMAYA

    Le 30 Avril  le Bataillon quitte MURON pour aller appuyer la défense de LA ROCHELLE.

    Récit des deux derniers jours :

    "La nuit du 5 au 6 mai, en réalité la dernière des opérations, est particulièrement agitée.
    Les patrouilles de la Kriegsmarine redoublent d'activité et nous harcèlent vivement, leurs petits-groupes s'élancent sur nous à la mitraillette.
    Leur effort semble porter à la charnière 108èmeR.I. - B.M. 2.
    Vont-ils se rabattre sur nos arrières ? C'en serait fait du bataillon, étiré et disposé en saillant sur la ligne générale des avant-postes.
    Bombardement, rafales de mitrailleuses, cris dans la nuit, nos garçons veillent, pleins de sang-froid et résolus.
    Le jour se lève, le calme renaît, la troupe est épuisée.
    Un bon café, un air léger, de jolies filles dans les villages, des sourires, des fleurs, du soleil : voilà nos équipes reparties pleines d'émulation et d'ardeur.
    Ce dimanche 6 mai, elles s'avancent sur LA JARRIE, MONTROY, BOURGNEUF, se heurtent à des îlots de résistance, les abordent furieusement, mitraillette au poing, tuent des Allemands, ramènent des prisonniers : deux tués, cinq prisonniers à la ferme de La Ragondière (250 mètres au nord de Montroy) ; quatre prisonniers dont un sous-officier près de BOURGNEUF. La Kriegsmarine est surclassée.
    Le fossé antichars est là, bordant le réduit de LA ROCHELLE. Nous contemplons la ville, la Tour des Quatre Sergents, la mer toute bleue, au loin l'île d'OLERON.
    L'exaltation est à son comble, nous sommes prêts à l'assaut final.
    Le 7 mai, l'Allemand capitule.
    Le 8 mai, c'est la Victoire.
    La France est libérée ».

     

    • CHEMINS DE MEMOIRE : LE CIMETIERE DE RETAUD

     

    Le 29 Juin 1945 a lieu une émouvante cérémonie au cimetière de militaire de Retaud où reposent tous les combattants tués dans la Poche de Royan.

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    L'Appel des morts du B.M. 2  au cimetière de Retaud

    In Memoriam : ANZIKANE   -BALIKOUZOU -BARBOT Albert- BELAGUE Alphonse - DAMANDZI - DEBA- DEJEAN Roger - FORGET Denis -KOLONGO - KOUMANGA - LAVAUD Théo - MEKAMBO -MONDINO Joseph -NAYEBELE - OUANDA -PAUL dit Charlie - THOMAS Jacques - TIEFFENBACH Gaston - TRICARD Guy - YAMARA - SALEADARAM -

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    La tombe de Louis FORGET

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    La commémoration du 70e anniversaire des combats de la Poche de Royan aura lieu  en 2015.

     

     

    * Etape n° 43 - Avril-Mai 1945 : Le Bataillon de Marche 2 de retour au combat dans la Poche de Royan

    Consulter CARTE JEAN PFLIEGER DES COMBATS DE LA POCHE DE ROYAN (2DB/1DFL)

    Télécharger « 1eredfl- Avril 45- le BM 2 dans la réduction de la Poche de Royan.pdf »

     

    Tandis que le B.M.2 investissait Royan, les autres unités de la D.F.L. engageaient leurs ultimes combats dans le Massif de l'AUTHION (Alpes Maritimes) : ces derniers feront l'objet de nos prochains articles.... Rendez-vous en Février prochain....


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