• Source et crédit photo : le bien public

    Egalement publié sur le Groupe Facebook de la Fondation de la France Libre

    Serge Perrin a été honoré pour son parcours militaire lors de la Seconde Guerre mondiale en recevant la ­Légion d’honneur

    * Félicitations à Serge PERRIN (Evadé de France par l'Espagne, Ancien du Train)

    Crédit photo : Georges Duvernet

     

    Serge Perrin, résidant à l’Ehpad de l'hôpital de Nuits-Saint-Georges, entouré de sa proche famille, a reçu la médaille de l’Ordre de la Légion d’honneur des mains d’Alain Cartron, officier de la Légion d’honneur et maire de Nuits-Saint-Georges.

    Né à Beaune le 22 avril 1912, Serge Perrin est âgé de 103 ans. Il est apprenti serrurier quand il part effectuer son service militaire, dont dix mois au Maroc à Casablanca. De retour en France, il participe à la construction du vélodrome de Dijon, avant d’être embauché à la SNCF. Mobilisé le 28 août 1939 au 8e bataillon d’artillerie, il est démobilisé le 28 juin 1940. Il commence alors à faire de la résistance en traversant la ligne de démarcation, caché par ses collègues dans des tenders SNCF, pour porter des messages d’un réseau à l’autre. Réquisitionné par le STO (travail obligatoire) par les Allemands, il s’enfuit vers l’Espagne, où, à son arrivée, il est envoyé au camp de Miranda en décembre 1942. En liberté surveillée, il s’évade à nouveau, souhaitant rejoindre de Gaulle par bateau et, suite à un événement imprévu, il se retrouve à Casablanca en mai 1943. Il s’enfouit à nouveau en train, traverse le Maroc, puis l’Algérie et la Tunisie où il s’engage dans les Forces française libres* à Kairouan en juin 1943. Il sera ensuite de nombreuses campagnes de la libération (campagne d’Italie en 1944 et débarquement en Provence le 15 août), remontant toute la France jusqu’en Alsace en repoussant les Allemand avec la 1re armée française du général De Lattre jusqu’en Forêt-Noire. Démobilisé le 20 août 1945, il va s’installer, avec son épouse, en Tunisie où naîtra son fils. Par suite, les événements le poussent à quitter le pays en 1961, comme la majorité des Français installés. C’est finalement à Nuits-Saint-Georges qu’il s’installera et dirigera le garage Ford jusqu’en 1982.

    Décorations et états de services : Croix du combattant volontaire 39-45, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, Médaille des évadés ; il totalise trois ans et trois mois de service militaire et trois mois et vingt jours d’interné résistant.

    Le Bien Public

    * 1ère Division Française Libre, 101e CA du Train

     

     


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  •  A suivre...

     

    *Manifestation du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception

     

    * Images du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception

    *Manifestation du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception

    *Manifestation du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception

    *Manifestation du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception

    *Manifestation du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception

    * Images du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception

     

    *Manifestation du 14 Juillet 2015 : un moment d'exception


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    ** 14 Juillet 2015

    Pour les soixante-dix ans de la libération de la France, l’Ordre de la Libération et la France Libre  seront  mis à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture du défilé du 14 juillet 2015 sur les Champs-Elysées.

     Au milieu d'images d'archives de la Libération, trois soldats témoignent dans ce film Ecpad/Armée de Terre, de leur honneur et fierté d'avoir été choisi comme porte ou garde à l'étendard pour le 14 juillet 2015 :

    Notre  décryptage

    Jolie initiative pédagogique de l’Armée de Terre pour faire le lien entre le défilé du 14 juillet et les Unités compagnons de l’Armée de Terre de la France Libre .

    Maintenant, un peu d’histoire :  « dans l'Armée de Terre de la France libre, les Régiments combattent principalement au sein des deux grandes unités françaises libres "historiques" que sont la 1ère Division française libre (1ère DFL) et la 2e Division blindée (2e DB). Pour leur participation active et ininterrompue aux opérations de 1940 à 1945, neuf de ces unités furent distinguées par l'attribution de la Croix de la Libération ». (Source : Ordre de la Libération)

    Alors ma question est la suivante : imaginez un instant que les images d’archives de ce film aient mis en avant les SEULS chefs de la 1ère Division Française Libre : par exemple, la Libération de Lyon par le général BROSSET ou encore son successeur le général GARBAY accompagnant le  général de GAULLE dans les Alpes Maritimes ou bien  le général KOENIG , vainqueur de Bir Hakeim, le 14 Juillet 1945 à Paris.... en passant sous silence la 2e DB et le Maréchal Leclerc...

    Je pense que les Anciens et descendants de la 2e D.B. n'auraient pas vraiment apprécié de voir leurs insignes en quelque sorte rattachés à la D.F.L., et ils auraient eu raison.

    Cette question peut paraître anodine, incongrue, mal venue,  au regard de la satisfaction de tous de voir ainsi rappelée la mémoire des  9 unités compagnons de l'Armée de Terre de la France Libre. Mais elle ne l'est pas : nous savons tous que le nom de la 1ère Division Française Libre n'est toujours pas entré dans la mémoire collective de nos compatriotes. Comment le pourrait-il alors que les média, a fortiori de notre Défense, le prononcent si rarement et ne nous aident vraiment pas à percer ce "plafond de verre".... (je vous invite à prendre connaissance du commentaire de Jacques Ghemard à la suite de cet article).

    Alors, je vous propose ci-dessous de retrouver les 5 unités compagnons de la D.F.L. présentées dans ce film (la 6e, le  R.F.M, étant considérée comme unité "Marine" FNFL). A noter que l'on a carrément "oublié" le Bataillon de Marche n° 2 et que le  2e RIC est transformé en 2e Rima.

    Cela fait beaucoup d'oublis pour ce petit reportage...

    Bon 14 Juillet à Tous.

    F.R.

    UNITES COMPAGNONS ISSUES DE LA 1ère DIVISION FRANCAISE LIBRE

     

    ** 14 Juillet 2015 - L'Armée de Terre présente ses unités compagnons de la libération : notre décryptage

    Notre cher Bataillon de Marche n° 2 ne figure pas dans les insignes ?

    Fait le 1er compagnon le 9 septembre 1942 après Bir Hakeim !

     

    ** 14 Juillet 2015

    Sous le nom de 2e Régiment d'infanterie coloniale, la Croix de la Libération, la plus prestigieuse décoration de la France libre, récompense, en réalité, les cinq années de combat de la 2e Brigade française libre (2e BFL). Donc, l'insigne  représenté dans le film n'est pas le bon, celui du 2e RIC est celui-ci et il y manque le petit animal sympathique du "Belut" !!

    ** 14 Juillet 2015

     

    ** 14 Juillet 2015

    ** 14 Juillet 2015

     L'Adjudant ROMUALD, interviewé, représentera notre 1er RAMa qui vient d'être dissous

    ** 14 Juillet 2015 - Les unités compagnons de la libération de l'Armée de Terre : décryptage

     

    ** 14 Juillet 2015

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    8 Juillet, 6 heures du matin, place de la Concorde, les répétitions débutent pour les porte-coussins des villes "Compagnon de la Libération"

    ** 14 Juillet 2015

     https://www.facebook.com/armee2terre/videos/931136153594337/

     

    • Programme du défilé aérien qui survolera La Défense

    Pour ce 14 juillet 2015 ce sont 86 avions et hélicoptères qui vont survoler le quartier de La Défense pour longer l'axe historique en direction des Champs-Elysées en marge du défilé militaire.

    Les yeux seront encore rivés vers le ciel ce 14 juillet. Comme chaque année le défilé aérien qui célèbre la Fête Nationale du 14 juillet longera l’Axe historique en survolant le quartier d’affaires de La Défense pour se rendre au dessus des Champs Elysées, lieu des festivités du traditionnel défilé militaire en présence du président de la république François Hollande. En tout ce seront 86 avions et hélicoptères qui survoleront le ciel de La Défense à basse altitude. Les avions de chasse passeront dans le ciel de La Défense à environ 556 km/h, les avions de chasse maritime 519 km/h, les avions de la patrouille maritime à 370 km/h, les avions de transport à 333 km/h, les avions de sécurité civile à 278 km/h, l’A340 à 333 km/h et les hélicoptères à 169 km/h. Tandis que la longueur totale du défilé avions sera de 52 kilomètres, celle du défilé des hélicoptères sera de 8 kilomètres.

    Avec un beau temps prévu pour ce mardi 14 juillet 2015 plusieurs centaines de spectateurs sont attendus tout le long de l’esplanade de La Défense. Le meilleur emplacement pour les photographes et vidéastes reste l’esplanade en bout du pont de Neuilly à Neuilly, qui promet une nouvelle fois d’être pris d’assaut par les amateurs d’aéronefs.

    Les festivités seront lancées dès 10h40 avec le passage des douze Alpha Jet de la Patrouille de France, cette année en formation croix de Lorraine, qui laisseront leur traditionnel trainée bleu, blanc et rouge colorant le ciel aux couleurs du drapeau de la France.

    Le second bloc aérien qui illustre les Forces françaises libres (FAFL) suivra immédiatement après avec le passage d’un C135, de quatre Rafale C et de quatre Mirage 2000 C/B. Ces unités opérationnelles réalisent plus particulièrement des missions de reconnaissance, de défense aérienne et de formation ainsi que du ravitaillement en vol. Ensuite on retrouvera le troisième bloc représentant les Forces aériennes stratégiques (FAS) avec un C135, trois Rafale B et trois Mirage 2000 N. Le quatrième bloc “projection de puissance” sera composé de quatre Mirage 2000 D. Le cinquième “Police du ciel” sera composé d’un E-3F et de trois Mirage 2000 RDY. Le sixième bloc sera formé de deux Alpha Jet ainsi que d’un Alphajet de Belgique.

    Après l’Armée de l’Air, la Marine Nationale présentera avec un premier bloc “Projection de Puissance” deux Rafale M et deux Super-Etendard M. Le second bloc sera composé d’un Falcon 50 M et d’un ATL 2.

    A 10h47, l’Armée de l’Air continuera le ballet avec un septième bloc “Projection de Forces” composé d’un A400M Atlas, d’un C130 et d’un second C130 mais de l’armée espagnole. Le huitième bloc sera suivi d’un C160, d’un CN295 (de l’armée espagnole) et d’un CN235.

    La Sécurité Civile présentera à 10h48 son Beech King Air 200 et deux Canadair CL 415.

    Enfin pour achever la première partie du défilé aérien, un A 340 de l’Armée de l’Air survolera l’axe historique en direction des Champs Elysées.

    Après le défilé au sol, les avions laisseront leur place pour la seconde partie du défilé aérien aux hélicoptères qui survoleront le ciel parisien dès 11h20. Un premier bloc de l’Armée de Terre “Combat Aéroterrestre : le Gam” sera composé d’une Gazelle, d’un Tigre HAD et d’un Tigre HAP. Le second “Patrouille HAM manoeuvre et assaut” sera composé d’un Cougar et de deux Caïman. Le troisième bloc “Patrouille mixte Imex et HM PC” sera formé d’un Tigre HAD, d’un HMA (avec commandos aux portes) et d’un HM PC. Le quatrième bloc “Actions Spéciales” sera composé d’un Tigre HAP, d’une Gazelle et d’un Caracal. Le cinquième bloc “Mission Hephaïtos : DIH” sera formé d’une Gazelle, d’un Puma et d’un EC 145 de la Sécurité Civile. Le sixième bloc “Mission Antiterrorisme : Le GIH” sera composé de trois Puma dont un de l’Armée de l’Air. Armée de l’Air qui présentera le septième bloc “Engagement BSS-RCA” avec un Caracal, un Puma et un Fennec. Le huitième bloc “Soutien à la population” également présenté par l’Armée de l’Air présentera un Super Puma, un Caracal et un Fennec. L’avant dernier bloc “Combat Aéromaritime et Sauvetage Maritime” sera présenté par la Marine Nationale avec deux Caiman, un Panther et un Dauphin. Enfin le défilé sera clôturé par le passage d’un EC 145 et de deux EC 135 de la DGGN (la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale).

    Attention les horaires indiqués correspondent aux passages au-dessus de l’avenue des Champs Elysée et non au-dessus de La Défense. Compte tenu de la vitesse des différents équipements, ils devraient passer entre une et deux minutes dans le ciel de La Défense avant les heures de passage indiquées.

    programme-defilé-aerien-14-juillet-2015_A

     

    programme-defilé-aerien-14-juillet-2015_B

     

    Source


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    Christian Martel, Pascal Vanotti et Florence Roumeguère seront présents au rendez-vous organisé par l'Association AMONT.

    L'AMONT poursuit  de longue date une réflexion sur le thème " évènement, témoignage, mémoire et histoire" et nous  interviendrons, parmi d'autres acteurs, dans le cadre de la table-ronde organisée le 19 juillet pour présenter  le projet de mémoire "Villes et Villages Libres avec la 1ère D.F.L.",  et en débattre avec les participants.

     

    Cliquer sur le document pour une meilleure visualisation du programme :


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  • Roger Vannucci, un des derniers à Yssingelais à avoir combattu en 39-45

    Revue de presse de Daniel DELMAS
    Article du journal Le Progrès.fr du 8 mai 2015


     Source et photo : DR/ Le Progrès.fr

              À 93 ans, l’ancien inspecteur central des postes a encore en               mémoire sa campagne avec les troupes de libération.



    Né à Rambouillet (Yvelines) le 17 février 1922, Roger Vannucci appartient à cette lignée d’expatriés rapidement adoptés par la cité des cinq coqs.

    STO et clandestinité

    Figure familière des Yssingelais depuis les années cinquante, le nonagénaire, retraité depuis 1982, vit aujourd’hui dans une petite maison du quartier de Chatimbarbe, bénéficiant d’une certaine autonomie grâce à la proximité de ses trois enfants : Claude, Hélène et Michel. Certes il a quelques difficultés à se déplacer, mais la mémoire est là : il n’a pas oublié la Seconde Guerre mondiale qu’il a vécue modestement, mais avec un engagement dont témoigne sa Croix de guerre, faisant de lui un des derniers anciens combattants de 39-45 du Pays des Sucs.

    À 20 ans, il était veilleur de nuit aux transmissions téléphoniques et lorsque la guerre s’est déclarée, il participait, à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à la veille permanente des centraux téléphoniques chargés non seulement des communications, mais aussi des sirènes d’alarmes. Le Service du travail obligatoire l’avait envoyé à Berlin. Quelques semaines plus tard, mettant à profit une permission, il n’était pas reparti et avait choisi la clandestinité.

    Grâce à de faux papiers sous le nom de « Hervé » (d’après ses initiales R.V.), il avait trouvé du travail dans une entreprise de charpente de la région parisienne qui apportait son aide aux réfugiés et jeunes réfractaires comme lui. Ironie du sort : il était dans une équipe envoyée sur un chantier un peu particulier, en Bourgogne, puisqu’elle était chargée d’aménager les structures d’un terrain d’aviation pour les troupes d’occupation. C’est là qu’il a participé, avec ses collègues, à des actions de sabotage. Il mettait, par exemple, du sucre ou du sel dans les réservoirs d’essence des appareils nazis, afin de retarder leur décollage.

    Il rejoint les bataillons de la libération

    Le débarquement, puis la remontée de l’armée de Leclerc (sic) * dans la vallée du Rhône, l’ont décidé à rejoindre les bataillons de la Libération : le volontaire fut incorporé en octobre 1944 à Dijon dans la 1re division de la France libre.

    Redevenu Roger Vannucci, il participa à la délivrance de Belfort et l’avancée dans les Vosges. Appelée en renfort sur Royan, sa colonne revint en Alsace pour stopper une contre-offensive allemande, avant de rejoindre les Alpes afin de participer à la campagne d’Italie**

    De retour à Paris, il avait repris sa place aux PTT, parmi ceux qui étaient chargés de la reconstruction et la poursuite des aménagements téléphoniques.

    Promu contrôleur sur concours, il avait rejoint Yssingeaux pour mener à bien l’installation du central téléphonique. Son arrivée, en 1953, lui avait donné l’occasion de rencontrer sa future épouse, Odette Grousset, dont les parents tenaient le petit hôtel-restaurant où il logeait… Il avait ensuite œuvré sur plusieurs sites et chantiers à Paris, Cassis, Dunkerque et Montmorillon.

    Nommé inspecteur central des télécommunications, il s’est vu confier, en 1964, un poste à Yssingeaux qu’il n’a plus quitté.

     

    NDLR :

    * Il ne s’agit pas de « l’armée Leclerc », mais de la Division Française Libre du général BROSSET !

    ** Il ne s’agit pas de la campagne d’Italie (1944) mais de celle qui se déroula dans les Alpes Maritimes et à l’Authion pour se terminer sur le versant italien des Alpes.

    Remarque : Le nom de Roger Vannucci est orthographié VANUCCI dans l'Annuaire des anciens de la DFL


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