• Une plaque commémorative de la bataille de Bir Hakeim
    et un grand moment d'émotion

    * Une donation de la France Libre au musée des combattants et de la liberté.

    * Une donation de la France Libre au musée des combattants et de la liberté
    Crédit Photo : DDM Christian Belarde.

    Quel destin et quelle épopée ! Georges Chanfreau demeure l'un des derniers héros de cette page d'histoire écrite par ces hommes qui ont rallié le général de Gaulle en s'engageant dans les unités de la France Libre. Georges Chanfreau était venu à Fleurance, tout récemment, en compagnie de Muriel Baggio, directrice départementale de l'O.N.A.C. au musée des combattants et de la liberté des frères Da Silva pour la commémoration de la bataille de Bir Hakeim.

    Lire la suite de l'article sur "la Dépêche" du 16/10/2015
     

    Beaucoup d'émotion, ce samedi 26 septembre, au Musée des combattants et de la liberté. Xavier et Elian Da Silva recevaient Muriel Baggio, la directrice de l'Office national des anciens combattants du Gers ; Eric Foinet, délégué départemental de la Fondation de la France Libre ; Michel Poirel, président et porte-drapeau des anciens combattants du canton de Fleurance, et Joseph-George Chanfreau, l'un des deux derniers combattants de la France Libre, vivant encore dans le département.

    Le responsable de la France Libre du département avait en effet souhaité faire une donation au musée pour montrer l'intérêt de ce dernier vis-à-vis de la jeunesse en particulier.

    Ce don consiste en une plaque commémorative de la bataille de Bir Hakeim. Brièvement, il faut rappeler que, durant quinze jours, en Lybie, la 1re Brigade française libre a fait reculer l'Afrika Korps de Rommel, permettant aux Anglais de foncer sur El Alamein et d'y vaincre les panzers allemands.

    Muriel Baggio rappelait que le département ne comptait plus que deux anciens combattants de la France Libre, dont Joseph Chanfreau, 93 ans, présent ce jour-là.

    Ce don, ce geste, rappelle avec force ce qui a été fait pour préserver notre liberté et notre démocratie.
    La directrice de l'ONAC ne manquait pas de souligner l'importance du musée de ces passionnés que sont Xavier et Elian Da Silva, structure qui, à ses yeux, est un haut lieu de mémoire et du souvenir. Muriel Baggio ajoutait que, lorsque les représentants de ce passé ne seront plus, les «passeurs» de mémoire seront alors les seuls acteurs de cette mémoire. Eric Foinet insistait en déclarant que des hommes comme Joseph Chanfreau ont été la base de la construction de la libération de la France.

    Moment émouvant lorsqu'ensuite Joseph Chanfreau a pris la parole. Ses propos, dans le calme et la mesure mais dans une grande détermination, ont montré toute la volonté et l'abnégation dont lui-même et ses camarades ont fait preuve. Michel Poirel, dont le métier des armes a été également sa vie, ne manquait pas de souligner que la paix avait un prix inestimable.

     

    Lien vers l'article de "La dépêche du Midi"

    (Publication proposée par Mme B. Bongrand Saint Hillier)

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    Biographie de Joseph CHANFREAU

    Publié le 18/06/2010 sur la dépêche

    Joseph Georges Chanfreau

    89 ans, Pavie, sergent à la 1re DFL. en première ligne jusqu'en avril 1945.

    Mécanicien sur les bombardiers légers Douglas, Joseph Chanfreau, militaire et patriote de cœur, est happé par la défaite, la retraite et l'exode vers le 10 juin à Amiens. « Ce que j'ai vu sur les routes est bien plus grave et bien plus terrible que toutes les images qu'on nous diffuse en ce moment. » Lorsqu'il arrive à Bordeaux, il embarque, à destination de Londres, pense-t-il. « Mais je me suis retrouvé à Casablanca et peu après en Tunisie où s'était réfugiée l'armée de l'air. J'y ai été démobilisé. » Revenant en métropole, c'est en décembre 1940, à Paris, que Joseph Chanfreau entend parler pour la première fois du général de Gaulle. « J'étais dans une famille qui faisait de la résistance depuis le 18 juin. Ils m'ont dit de continuer le combat en Afrique du Nord et j'ai embarqué à Marseille. »

    Déjà gaulliste dans l'âme, il découvre l'Algérie de l'armée d'armistice, les portraits de Pétain dans les casernes. « Mais j'ai pu me rallier à la mission Catroux et je me suis alors consacré à faire du recrutement pour les gaullistes… » Une action qui permettra le 1er février 1943, la création à Gambut, en Lybie, de la1re division française libre (DFL). Dès lors Joseph Chanfreau restera viscéralement attaché à cette unité qui demeurera toujours la 1re DFL… même si elle sera rebaptisée Division mécanisée d'infanterie (DMI). Le sergent Chanfreau sera de toutes les batailles, libération de Naples, de Rome, puis le terrible Monte Cassino*. « J'ai fait partie du groupe qui a embarqué à Tarente pour débarquer en Provence avec les troupes américaines… De Gaulle voulait que la France soit toujours présente aux côtés des alliés. »

    Mais en évoquant tous ses copains tombés au cours de ces combats, Joseph Chanfreau est amer. « La DFL a eu 4.000 morts… et nous sommes pourtant les oubliés de l'histoire, il n'y en a eu que pour la 2e DB de Leclerc… eux, ils ont libéré Paris… c'est un symbole qui a largement effacé les libérations de Rome, Naples Lyon. On a oublié que nous avons été engagé dès 1943, en Afrique du Nord, puis en Italie… La 2e DB est allée au combat en 1944. » Il n'a pas hésité à rappeler tout cela, dans une lettre à un Président de la République. Amer aussi de cette période où il a vu l'armée d'armistice tirer sur les Américains, où un amiral recevait les Allemands à bras ouverts, amer aussi des excès des faux patriotes dans les villes libérées… « Pour nous il n'y avait que la France que l'on devait libérer et relever… » Une grande épopée qui s'arrêtera en avril 1945, à Authion, où Joseph Chanfreau est cruellement blessé par une mine.

    Jean-Michel Dussol
    * au GARIGLIANO... dont le nom peine à passer à l'histoire mais qui fut bien bien difficile pour la 1ère D.F.L. ! (ndlr)

     


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  • Guido Zouari, chevalier de la Légion d’honneur

     

    * Dieppe : Guido Zouari a reçu son insigne de chevalier de la Légion d’honneur

    Mr Zouari entouré de sa famille 

    L’ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale a été décoré de la Légion d’honneur.
    La récompense est tellement méritée.

    Guido Zouari a été décoré des insignes de chevalier de la Légion d’honneur, dimanche matin, dans les salons de l’hôtel de ville, devant sa famille et les représentants des différentes associations patriotiques, et du maire Sébastien Jumel. « Je suis très honoré », a sobrement déclaré cet homme qui après la guerre a rencontré l’amour lors d’un week-end à Dieppe (lire notre édition de samedi). Il s’est marié avec Monique et a vécu avec elle pendant soixante ans, ayant monté une agence immobilière sur Dieppe : DIC. Il a eu trois enfants, cinq petits-enfants et un arrière-petit-enfant qui était lui aussi de la fête...

    Grièvement blessé par un éclat d’obus

    L’ancien soldat, âgé de 92 ans, s’était engagé dans la 1re armée des Forces françaises libres * le 15 mai 1943 sous les ordres du général Larminat. Il a participé aux opérations pour chasser l’Afrika Korps du Maréchal Rommel lors de la campagne Tripolitaine.

    Son parcours militaire s’est poursuivi en Italie avec notamment la bataille du Monte-Cassino**qui a permis la libération de Rome. Il a débarqué dans le Var, libéré plusieurs villes françaises, Toulon, Marseille et Lyon, avant d’être grièvement blessé par un éclat d’obus lui arrachant une partie du bras et du cuir chevelu. C’était fin 1944 dans les Vosges, la guerre était alors finie pour lui. Il a été soigné à l’hôpital de Néris-les-Bains. Est retourné à la vie civile à Paris puis à Dieppe, conquis par le sourire d’une jolie demoiselle, Grande-Rue, le 15 août 1949.

    C’est le général Louis-Christian Jullien qui lui a remis les insignes de la Légion d’honneur. « Elles sont si tardives. Il fait partie de la promotion de Pâques 2015. C’est la récompense méritée d’un jeune homme de 17 ans emporté par le flux incontournable de la montée des périls en 1939-1940. C’est l’un des derniers témoins d’une épopée qui a rendu à la France sa souveraineté, son indépendance et sa dignité», commentait-il.

    Guido Zouari est titulaire de la médaille militaire depuis 2008 et il est fier d’arborer la médaille commémorative des services volontaires de la France libre, décernée par le Général de Gaulle. Il fait partie, désormais, des 44 personnes décorées de la Légion d’honneur dans la région de Dieppe.

    L. P.

    * 1ère Division Française Libre (ndlr)

    ** GARIGLIANO et non Monte Cassino...(ndlr)

     
    Lien vers l'article du journal "Paris Normandie.TV" 

    (Publication proposée par Mme B. Bongrand Saint Hillier)
     

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  • Paul Bocuse.

    Grand Officier de l’Ordre National du Mérite

    * Paul Bocuse , roi de la gastronomie...mais aussi ancien du B.M.24

     Crédit photo : Famille Bocuse

    De gauche à droite,
    Raymonde Bocuse, Paul Bocuse, Alain Merieux et Françoise Bernachon



    (Parution : Editions régionales "Lyon People" Samedi 26 septembre 2015 


    Le discours d’Alain Mérieux  

    Mon cher Paul,

    C’est pour moi un honneur de vous remettre aujourd’hui cette distinction et je suis particulièrement touché par votre témoignage d’amitié.

    Tout au long de nos vies, nos chemins se sont croisés.

    Comme vous vous en souvenez, enfant chez ma grand-mère au Hameau de Trêve-Pâques à Collonges, je descendais me baigner dans la Saône. Avec des moyens improvisés, nous pêchions des poissons que nous faisions frire à l’Auberge du Pont. J’ai ainsi bien connu vos parents.

    Avec ma famille j’ai suivi votre ascension dans tous les sens du terme !

    Celle du Col de la Luère où vous êtes allé l’hiver en bicyclette proposer vos services à la Mère Brazier qui vous aurait dit « Je ne sais si tu seras un grand cuisinier, mais tu es courageux, viens travailler ici ».

    Celle du 3 étoiles, au succès jamais démenti, la création des brasseries et de l’Institut Paul Bocuse, et enfin, les sommets que vous avez fait franchir à la gastronomie française à travers le monde.

    Mon père avait beaucoup d’amitié et d’admiration pour vous et citait toujours la biologie et la gastronomie lyonnaises comme inséparables et les meilleures du monde.

    Je me souviens de notre rencontre à Disney World en Floride alors que nous y séjournions en famille avec nos trois fils, la gentillesse avec laquelle vous nous aviez proposé de garder les enfants un jour de plus. Ils ont gardé un souvenir mémorable d’une soirée cow-boy et des jus de fruits « pressés par le grand Paul Bocuse »…

    Nos chemins sont toujours restés proches… en particulier ceux de l’Ain où je venais vous voir à cheval au Grand étang du Montellier, où vous organisiez des chasses très peu protocolaires sous l’autorité de Marius Copain…

    Je ne peux oublier votre extraordinaire gentillesse et vos qualités de cœur lors du décès de notre ami Alain Chapel le 10 juillet 1990. Chantal et moi devions fêter nos 25 ans de mariage chez lui lorsque nous avons appris la nouvelle. Nous avons alors diné chez vous et je me souviens de l’émotion qui était la vôtre…

    Le jour du drame de Christophe, vous étiez le premier à nos côtés au Montellier…

    Je salue et rend hommage à votre épouse, à vos côtés depuis tant d’années, à votre fille et votre fils, et à tous ceux qui vous entourent et qui perpétuent la tradition de la gastronomie en France et dans le monde, une tradition que vous incarnez magnifiquement.

    Mon cher Paul, vous avez beaucoup crée dans votre vie, un véritable empire de l’Auberge à l’Abbaye de Collonges, toutes vos brasseries à Lyon, au Japon, aux Etats-Unis.

    Vous avez voulu et su transmettre par l’Institut Paul Bocuse l’art de la gastronomie française.

    Vous avez magnifiquement servi Lyon et la France.

    Au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous élevons à la dignité de Grand Officier de l’Ordre national du Mérite. »

    Alain Mérieux
    Le 9 septembre 2015

    * Paul Bocuse , roi de la gastronomie...mais aussi ancien du B.M.24

    Et une de plus ! Le pape de la gastronomie lyonnaise arbore désormais une nouvelle distinction sur sa veste blanche de cuisinier. Celle de grand officier de l’ordre national du Mérite que lui a remise Alain Mérieux lors d’une réception familiale.


    * Paul Bocuse , roi de la gastronomie...mais aussi ancien du B.M.24

    Gérard Collomb, Alain Vavro, Paul Bocuse et Olivier Ginon

    * Paul Bocuse , roi de la gastronomie...mais aussi ancien du B.M.24

    Raymonde Bocuse, Sidonie Mérieux et Paul Bocuse

    * Paul Bocuse , roi de la gastronomie...mais aussi ancien du B.M.24

    Marc Haeberlin (Auberge de l’Ill) et de Hirotoshi Hiramatsu,
    président de Hiramatsu Inc.


    Crédit photos : Photos © Fabrice Schiff

    www.lyonpeople.com


    (Fondation B.M.24 Obenheim)


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    Voici un article extrait du site KissKissBankBank qui a retenu toute notre attention. En effet, les acteurs de la mémoire manquent souvent cruellement de moyens pour financer leurs projets. Ils ne pensent pas toujours qu'aujourd'hui, le "crowfounding" (financement participatif ou association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant...) permet à des associations ou à des particuliers  de récolter des fonds pour leur projets. L'exemple que nous vous proposons de découvrir témoigne du beau projet de mémoire de Julien Masson,  autour des Tirailleurs sénégalais et de leur participation à la Libération de notre pays en 39-45.

    Un livre, dont vous pouvez soutenir l'édition en vous rendant sur la page du projet LIEN

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    "INCROYABLE ! L'objectif atteint en 24h ! Je vous remercie profondément pour votre confiance et votre soutien.

    LA SORTIE DU LIVRE EST ASSURÉE POUR LE 15 OCTOBRE !

    Vous pouvez continuer à commander "Mémoire en Marche" et profiter des contreparties exclusives. Votre soutien m'aide à payer la fabrication de l'ouvrage qui est de 4500 €. Participez à sauvegarder la mémoire des Tirailleurs Sénégalais qui ont libéré la France durant la Seconde Guerre mondiale. Soutenez la réalisation de cet ouvrage !

     

    * "Mémoire en marche :sur les traces des tirailleurs sénégalais qui ont libéré la France"

    Ndiogou FAYE

    Je m'appelle Julien Masson. Depuis plus de dix ans, je parcours le monde avec l'envie d'apprendre et une grande curiosité. Plusieurs mois par an, je voyage en Afrique à la rencontre de ses peuples et de leurs histoires. Trop souvent, dans mon aventure, je me confronte à l'oubli. Comme si un voile épais recouvrait ceux à qui l'Histoire ne daigne laisser la parole. Alors, je tente, modestement, de récolter des témoignages, grâce à la photographie, la vidéo et l'écriture, afin de les exposer au plus grand nombre.

    Depuis deux ans, c'est sur la trace des tirailleurs sénégalais que je m'engage. Je vous laisse découvrir, à travers un extrait du prologue du livre, certaines des raisons qui m'ont poussé à réaliser cette enquête : « Le temps passe et précipite l’effacement de la mémoire. Bientôt, il restera seulement ce qu’on a voulu garder de l’histoire, des morceaux choisis : le récit des vainqueurs et des dominants. Alors, puisque les manuels scolaires n’en font pas écho, que la presse se fait discrète et les films timides, je me suis demandé avec inquiétude qui se souviendra des centaines de milliers d’Africains qui se sont battus pour la France durant la Seconde Guerre mondiale ? Qui retiendra que Brazzaville fut la capitale de la France Libre ? Qui saura encore que près de 150.000 Africains débarquèrent sur les plages de Provence pour libérer le pays ? Qui se rappellera que cinq mille « indigènes » combattirent dans la Résistance ? Qui évoquera le courage de Mamadou Addi Bâ, de Charles N’Tchoréré et de Samba N’Dour ? Oui, je me suis demandé qui se souviendra des milliers d’anonymes qui quittèrent leur famille, leur foyer, leur terre pour éradiquer le fascisme en Europe. Je ne peux supporter l’idée que leur mémoire s’efface comme s’est diluée celle de leurs ancêtres. Ma décision était prise : j’irai à leur rencontre. »

    * "Mémoire en marche :sur les traces des tirailleurs sénégalais qui ont libéré la France"

    Entretien avec Issa Cissé, 93 ans. Il a débarqué le 17 août 1944 en Provence et a participé à la libération de Toulon.

     

    Dahmane_diouf_1-1442082429Dahmane Diouf

    Les mains de Dahmane Diouf tiennent ses décorations militaires. Il a participé au débarquement de Provence en 1944.

    Ainsi, je me suis lancé dans cette aventure passionnante : retrouver des survivants de la Seconde Guerre mondiale et relever leur témoignage. Au Sénégal, je suis allé à la rencontre des derniers témoins de ce pan de l’histoire. Durant des mois, j'ai écouté et enregistré leurs propos. Ils ont déroulé leurs souvenirs comme des parchemins. Dévoilé le passé dans l’éloquence de leur vieillesse.

    Puis, j’ai voulu leur rendre un hommage personnel en marchant plus de 700 km sur leur trace. De Saint-Tropez, où ils débarquèrent en août 1944 pour libérer la France, jusque dans le Vercors où 53 d’entre eux se sont battus dans la Résistance.

    J’ai continué mon pèlerinage en véhicule et sillonné la France de lieux de mémoire en champs de bataille (plaque de Samba N'dour à Romans, tata sénégalais de Chasselay, monument à la mémoire de Addi Bâ à Épinal, cimetière de l'armée coloniale à Colmar etc.).

     

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    Lors de la marche de 700 km sur les traces du débarquement de Provence.

    Je reviens de ce long voyage dans les remous et les plis de l’histoire avec les noms, les témoignages mais surtout les visages des derniers tirailleurs qui ont fait la Seconde Guerre mondiale. Puisse ce livre photographique vous les révéler. Puisse-t-il être un modeste hommage à Issa Cissé, Cheikh Fall, Amadou Lamine Sow, Matar Fall, Saïdou Sall, Dahmane Diouf, Ndiogou Dieye et à tous les Africains qui se sont battus pour notre liberté.

    Je vous invite à sauvegarder la mémoire de ces africains qui ont quitté leur famille, leur foyer et leur terre pour libérer la France. Participez à ce modeste hommage en soutenant la réalisation de cet ouvrage !

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    Samba Sall, ancien combattant 39-45 et Indochine, dans son champ avec sa femme, sa fille et ses petits enfants.

    Aussi un projet pédagogique : Ce qui m’importe avant tout dans la mémoire, c’est sa transmission. Ainsi, j’ai fait le choix de partager cette aventure avec des collégiens français. Une classe du collège d’Ugine (73), grâce à son principal et à une équipe pédagogique dynamique, a suivi et a même participé à cette enquête. Elle a été le fil conducteur de travaux dans différentes disciplines. Lors d’une heure hebdomadaire dédiée au projet, les élèves ont été initiés au métier de reporter. Lors de mon passage dans le Vercors, ils m’ont rejoint durant trois jours pour un voyage scolaire historique. Ils ont voyagé sur les traces de la résistance et des tirailleurs sénégalais du Vercors tout en mettant en pratique les nouvelles compétences développées à travers ce projet.

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    Erdogan, un des élèves, se recueille devant la tombe d'un résistant africain du Vercors.

    À quoi servira la collecte ? À la réalisation de l'ouvrage : Un livre photographique fabriqué chez l'imprimeur Escourbiac trois fois lauréat du Cadrat D'Or

    Format : 16x24 cm Nombre de pages : 112 Nombre de tirages : 500 Couverture avec 2 rabats de 23 cm : papier moderne demi-mat verni 350g Intérieur : papier moderne demi-mat 170g

    L'ouvrage est constitué d'un prologue, d'extraits des entretiens avec les tirailleurs et autres témoins rencontrés, et de 70 photographies. Les photographies de cette présentation (sauf celles où j'apparais) sont des exemples du livre.

    1000€ de la collecte représentent près d'un quart du coût d'édition du livre photographique "Mémoire en Marche". Ainsi, 800€ serviront à finaliser la production de 500 exemplaires. Quant aux 200 € restant, ils serviront aux contreparties autres que les livres, l'envoi des ouvrages et des photographies, ainsi que les 8% retenus par la plateforme KissKissBankBank.

    Ceci dit, même si la somme est atteinte, vous pouvez continuer à participer afin de soutenir le projet et profiter des contreparties exclusives proposées aux Kissbankers ! Je vous remercie profondément.

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    Autres informations : La première de l'exposition et la sortie du livre se feront au festival du Grand Bivouac à Albertville du 15 au 18 octobre 2015 sur la place de l'Europe, devant le Dôme.

    Un film retraçant toute cette aventure sortira début 2016 ! La vente des livres permettra de financer une partie de sa réalisation. Encore merci pour votre soutien !"


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    Chers Amis,
     
    Iaorana,
     
    J'ai le plaisir de vous annoncer la diffusion le lundi 28 septembre 2015 sur Polynésie Première du film documentaire réalisé par Jacques Navarro, co-production de Bleu Lagon et Polynésie Première : AUX ARMES TAHITIENS ! tiré de mon livre TAMARI'I Volontaires, les Tahitiens dans la seconde guerre mondiale.
     
     
     
     
     
    Ce film est la consécration d'un chantier de mémoire engagé il y a maintenant quatre ans.
     
    LE REPLAY est maintenant disponible :
     


    Patitifa 

    Jean-Christophe SHIGETOMI

     


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