• 10 avril 2015

    70e anniversaire de sa mort.

    (Cérémonie d'hommage)

     

    * Joseph Pecro  1918 - 1945.  71 ans déjà.


    (Photo: musée de l'ordre de la liberation)

     1er Bataillon d'Infanterie de Marine
    Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique

                     (Article: Musée de l'ordre de la Libération)

    Joseph Pécro est né le 27 avril 1918 à Arras (Pas-de-Calais).

    Il est placé à sa naissance à l'Assistance publique, qui se replie du fait de la guerre à Dol de Bretagne.

    Il est alors confié à l'âge de onze mois à une famille d'accueil à la Gouesnière (Ille-et-Vilaine).

    A la fin de ses études primaires, il devient cultivateur jusqu'à son appel sous les drapeaux en 1938.

    Volontaire pour la Syrie en août 1939, Joseph Pécro débarque au Levant le 24 août 1939 et il est envoyé à l'Ile de Chypre le 17 juin 1940 avec son unité, le 24e Régiment d'Infanterie Coloniale.

    Servant au 3e Bataillon sous les ordres du capitaine Lorotte qui souhaite continuer le combat auprès des Britanniques, Joseph Pécro fait partie des 350 hommes qui refusent de retourner au Levant.

    L'unité passe en Egypte le 24 juillet 1940 et prend le nom de 1er Bataillon d'Infanterie de Marine (1er BIM). Alors affecté à la 3e Compagnie du BIM, Joseph Pécro et son unité doivent patienter faute d'équipement et de véhicules pendant que les 2 premières compagnies combattent les Italiens en Libye.

    Finalement, sous les ordres du capitaine Savey, la 3e Compagnie remonte le Nil en bateau, passe au Soudan anglo-égyptien et gagne l'Erythrée où elle prend part aux combats de Keren et de Massaouah en avril 1941.

    Le parcours de Joseph Pécro se confond ensuite avec celui du 1er Bataillon d'Infanterie de Marine (1er BIM) puis avec celui du Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique (BIMP).

    Après un rassemblement en Palestine, à Qastina, en mai 1941, il participe aux opérations de Syrie.

    Stationné après la campagne de Syrie pendant plusieurs mois au Levant, Joseph Pécro prend part à la campagne de Libye et notamment aux combats de Bir-Hakeim en mai et juin 1942, en tant que pointeur de 75 antichars. D'un calme et d'un sang-froid remarquables, il contribue, par un pointage précis de son arme, à la destruction de 5 chars, 1 auto-mitrailleuse, 6 voitures et 1 mitrailleuse lourde, et permet la capture de 15 prisonniers.

    Après Bir-Hakeim, le 1er BIM et le Bataillon du Pacifique (BP 1) fusionnent pour former le BIMP et Joseph Pécro combat de nouveau au sein de cette nouvelle unité en octobre 1942, lors de l'offensive alliée d'El Alamein puis lors des opérations de Tripolitaine avec la 8e Armée britannique.

    De février à mai 1943, il prend part aux opérations en Tunisie avant de participer à la campagne d'Italie avec la 1ère Division Française Libre au sein du corps expéditionnaire français d'avril à juin 1944.

    En août 1944, il débarque en Provence et participe aux combats pour la libération du territoire (Toulon, Lyon, Belfort, Bordeaux, Colmar). Il se distingue lors des combats de Hyères dans le Var où, le 21 août 1944, au cours de l'attaque du Golf Hôtel, il conduit son groupe à l'attaque avec audace et énergie, inculquant son sang-froid à tous ses hommes et contribuant à la conquête de la position.

    Après la campagne d'Alsace, la 1ère DFL est envoyée dans le sud des Alpes pour réduire les dernières résistances allemandes.

    Le 9 avril à Nice, le général de Gaulle inspecte la Division et, lors de la remise de la Croix de la Libération au BIMP, épingle la décoration sur le calot du caporal Pécro, tenant lieu pour l'occasion de fanion.

    Le lendemain, le caporal Pécro commande le groupe de gauche de la section de tête de sa compagnie, section qui a pour mission de s'emparer du piton de la cote 2068 sur le massif de l'Authion. Dès la prise de ce piton, son chef de section pousse le caporal Pécro à environ 100 mètres au nord du point coté en appui de la section de gauche qui, progressant à son tour, doit s'emparer d'un piton situé 200 mètres au Nord-Nord-est du précédent. Il engage une partie de son groupe dans un boyau conduisant vers la crête dont la contre-pente est occupée par des positions allemandes solidement organisées. Au moment de franchir la crête, il est violemment pris à partie par les grenades et le feu des armes individuelles allemandes et tombe mortellement blessé.


    * Joseph Pecro  1918 - 1945. Tué lors des combats de l'Authion

    (Photo venant du site AAEPG La Gouesnière) 

    Joseph Pécro a été inhumé au cimetière de l'Escarène dans les Alpes-Maritimes. Le 1er mars 1949, son corps est transféré au cimetière de la Gouesnière.

    * Joseph Pecro  1918 - 1945. * Joseph Pecro  1918 - 1945. * Joseph Pecro  1918 - 1945.

     De gauche à droite
     légion d'honneur - médaille militaire - compagnon de la libération


    Ses distinctions :

    • Chevalier de la Légion d'Honneur
    • Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
    • Médaille Militaire
    • Croix de Guerre 39/45 (3 citations)
    • Military Medal (GB)
    • Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre

    Les différents liens  

    Les Compagnons de la Liberation - Musée de l'ordre de la Libération 

    70e anniversaire de la libération des Alpes-Maritimes
    (06 Département des Alpes-Maritimes)


    Liste des tués lors des combats de l'Authion
    (06 Département des Alpes-Maritimes)

     

    Cérémonie d'hommage
     

    * Joseph Pecro  1918 - 1945. Tué lors des combats de l'Authion

      Une cérémonie d'hommage en l'honneur du caporal chef PECRO, présidée par le LCL T. THOMAS, se déroulera lundi 11 avril à 11h 45  sur la place d'armes du Quartier FAYOLLE-BOSSUT.    
        Merci de m'informer de votre participation.

    Colonialement, Ph. ODIN

    Amicale 1er RIC / 1er RIMa et des Anciens des Troupes de MarineCS : 8211316021 ANGOULÊME CEDEX 
    https://www.facebook.com/Amicale.1ric

     

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    * Avec Solidarité Défense : Afghanistan,  90 vies pour la France

     

    * Avec Solidarité Défense : Afghanistan,  90 vies pour la France

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  • Adieu à Aymé Lescalier, 1ère D.F.L.

    * Aymé Lescalier s'est éteint à la maison de retraite de Malange (Jura)

    (Photo : DR, journal "Le Progrès" )

     

    Après une vie bien remplie, Aymé Lescalier s'est éteint à l'âge de 94 ans le 23 mars 2016
    à la maison de retraite de Malange (Jura).

     

    Né à Dole le 20 février 1922, Aymé Lescalier est élevé par sa tante Augustine et son oncle Maurice Lescalier à Augerans. Peu après l’obtention de son Certificat d’Etude Primaire (CEP) en 1934, il «garde les vaches» comme on disait alors avant d’intégrer la SNCF.

    Mais voilà, la seconde guerre mondiale et ses tourments arrivent. Refusant d’effectuer le Service de Travail Obligatoire (S.T.O.), il s’engage avec l’accord de son père adoptif dans l’armée régulière française. Il débarque à Tunis le 17 juillet 1942 où il mène campagne jusqu’en 1943.

    Il déserte alors pour rejoindre les Forces Françaises Libres puis l’Angleterre. Il débarque en France le 1er août 1944 et participe à la campagne de France jusqu’à sa démobilisation fin 1945. Peu après, il réintègre les chemins de fer en tant que chef de trains jusqu’en 1963 puis chef aiguilleur jusqu’à sa retraite en 1977.

    A la même période, il rencontre Suzanne, veuve de son cousin mort durant la guerre, et l’épouse le 10 août 1946 à Augerans. Cinq enfants naissent de cette union : Jacques, Michel, Bernard, Robert et Jocelyne.

    Animé des valeurs de solidarité, de fraternité, d’entraide, il alimentera un engagement politique, syndical puis associatif aux anciens combattants. Il racontera son histoire dans des classes au côté de son compagnon d’infortune M. Gabriel.

    Malgré le décès prématuré de sa compagne en 1993, il aura la joie de connaître 11 petits enfants et 14 arrière-petits-enfants qu’il adorait.

    Fin 2015, il est hospitalisé. Il part alors de son logement dolois pour la maison de retraite de Malange où il s’éteint le 23 mars.

    Un recueillement civil aura lieu le mardi 29 mars 2016 à onze heures au crématorium de Dole et sera suivi de la crémation.

    (Annonce proposé par Blandine Bongrand - Saint Hillier)


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  • Décès à 94 ans d'un des derniers survivants
    du Commando Kieffer

     

    * Louis Bégot, un des derniers Français Libres du Commando Kieffer nous quitte...

    Photo "Commando Kieffer"


    (Texte du journal "Figaro.fr")

    Louis Bégot, 94 ans, l'un des derniers survivants du commando Kieffer qui débarqua en Normandie en juin 1944, est décédé mardi à Lorient, révèle aujourd'hui la mairie. Louis Bégot, né le 7 mai 1921 à Vannes, quartier-maître de 1ère classe, faisait partie des 177 Français libres qui débarquèrent le 6 juin 1944 sous les ordres du commandant Philippe Kieffer. Avec sa mort, ils ne sont aujourd'hui plus que sept commandos toujours vivants, selon le Musée des fusiliers marins et commandos de Lorient.

    Louis Bégot était matelot sur le croiseur Duguay-Trouin en rade d'Alexandrie en Égypte lorsqu'il a appris l'armistice de 1940. Le 1er septembre, il a déserté son bâtiment pour s'engager dans la France Libre, selon le musée qui diffuse un portrait sur sa page Facebook. Il est arrivé en Angleterre en 1941 et le 5 décembre 1942, il a rejoint la 1ère compagnie de fusiliers marins commandos de Kieffer. Il a débarqué le 6 juin en Normandie. 

    "Lors de la violente contre-attaque allemande du 10 juin, il est grièvement blessé par l'éclat d'un obus de 88mm tiré par un blindé allemand qui lui arrache toute la partie inférieure du visage", rappelle le musée. Il a été évacué vers un hôpital anglais où il a passé deux ans, subissant 32 opérations chirurgicales, précise le musée.

    Louis Bégot était Grand invalide de guerre et avait été élevé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur en 2014. Médaillé militaire, Croix de guerre 39-45 avec palme, médaillé de la Résistance, il était aussi médaillé de la France libre, selon l'avis de décès publié dans la presse locale par sa famille qui annonce ses obsèques vendredi prochain. Les 177 fusiliers marins des Forces françaises libres du commando Kieffer, intégré au Royal Marine Commando N° 4, sont les seuls Français en uniforme à avoir participé au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Portant le nom du capitaine de corvette Philippe Kieffer, qui a constitué ce groupe de volontaires, le commando, entraîné en Écosse, a débarqué le 6 juin 1944 à Sword Beach.


    (www.youtube.com)

    Les 177 Français du commando Kieffer

    (Texte du journal "Le figaro.fr Histoire")

    Ils étaient 177 et ils sont entrés dans l'Histoire. Pourtant, personne n'a jamais beaucoup parlé du commando Kieffer, un petit groupe de fusiliers marins qui rassembla tout simplement les combattants français ayant participé au Débarquement.

    Sans doute considère-t-on qu'ils ne sont qu'un élément parcellaire de l'incroyable armada alliée qui franchit la Manche. Ce qui ne les empêche pas d'avoir occupé un rôle bien précis dans le dispositif, emmenés par un homme, Philippe Kieffer, quartier-maître secrétaire de réserve qui rallie Londres en juin 1940.

    En cette période de commémoration, deux ouvrages illustrés et riches de témoignages rendent hommage à ces soldats d'élite, entraînés à la dure dès le début de l'année 1942 et qui, le 6 juin 1944, ont investi la plage d'Ouistreham-Riva Bella, à dix kilomètres au nord de Caen. Stéphane Simonnet et Jean-Marc Tanguy * - le premier a été directeur scientifique au Mémorial de Caen, le second est journaliste spécialiste de l'actualité militaire - ne tissent pas un récit hagiographique ni de ce commando, ni de la période qu'il traverse.

    Pédagogiques, leurs travaux respectifs sont d'abord guidés par une trame chronologique: qui sont ces hommes à avoir montré un tel patriotisme? D'où viennent-ils? Comment ont-ils expérimenté le maniement des armes? Quelle fut leur action lors du Débarquement? Puis lors de la bataille de Normandie?

    Stéphane Simonnet rappelle utilement que les commandos furent une invention de Churchill, à la suite de la retraite en catastrophe du corps expéditionnaire britannique à Dunkerque. Ces «héros discrets» réunis par Kieffer - qui avait eu le loisir d'observer de très près à Londres et Portsmouth la constitution des unités anglaises - ont payé un lourd tribut au Débarquement.

    Jean-Marc Tanguy indique que seulement 24 des 177 termineront la campagne indemnes: «Leur mission devait durer en Normandie trois à quatre jours, ils auront tenu 78 jours sans être relevés.» 

    * Louis Bégot, un des derniers Français Libres du Commando Kieffer nous quitte...
    (AFP/ MYCHELE DANIAU.)

    Archives. Ouistreham, le 8 mai 2008.
     Après la mort de Louis Bégot, 94 ans, ils ne sont aujourd'hui plus que sept commandos toujours vivants, selon le Musée des fusiliers marins et commandos de Lorient.



     


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  • Photo prise à Feyrolle Attilly où le BM24 était au repos.
    Cette photo nous a été transmise par Alain Grange, fils de Georges Grange ancien du BM 24 et d' Obenheim.
    Il a pu s'évader avec le groupe de Pierre Cailliau.

    Histoires de Français Libres ordinaires
    (Pierre Ghémard)

    * Trésor d'archives...le BM24  au repos


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