• * Plancher-Bas (70) - Du 20 novembre 1944 au 20 novembre 2016 Fidélité au Général BROSSET

    "Gloire au Général Brosset, mort pour la France à 46 ans, commandeur de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, douze fois cité".  Général Saint Hillier

     

    Reportage François Bresson

    Cérémonie du 72e anniversaire de la Libération, de l'hommage au général Diégo Brosset, commandant la 1ère Division Française Libre (décédé accidentellement le 20 nov. 1944 au pont du Rahin), devant la stèle à la limite "Plancher-Bas- Champagney", le long du Rahin, sur le bord de la RD4 (70)

    Alain Jacquot-Boileau a retracé ces événements et a rendu hommage à Henri Pesenti de Borey (70), Ancien de la 1ère DFL,décédé le 10 novembre dernier, à l'âge de 91 ans.

     

     

    Au cours de l'automne 1944, nous partions chaque matin dans le froid glacial des Vosges, le général en short comme toujours et conduisant lui-même la Jeep découverte. Je montais à côté de lui et Pico, le chauffeur, à l'arrière. Nous foncions et tout aussitôt dans le petit matin, nous commencions à chanter n'importe quoi. Des airs d'opéra et des marches militaires : « Sambre et Meuse », «Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine ».

    Mais il y avait un air que le général aimait par-dessus tout.

    C'était un air tzigane que Germaine Sablon nous avait appris, un air triste, obsédant, fiévreux, dont le refrain était :

     « Tu ne verras jamais personne au monde Qui sache vivre comme moi »

    Ah! C’est ainsi que je le reverrai toujours dans mon cœur, jeune, joyeux, sur une route des Vosges, fendant l'air vif du matin et s'en frappant d'aise la poitrine et chantant d'une voix enrouée pour avoir trop crié, mais si chaude, si heureuse :

    « Tu ne verras jamais personne au monde »

     « Qui sache vivre comme moi »

    Jean -Pierre Aumont son ordonnance

     

    Inauguration du Monument  et allocution du Général de Larminat

     

     

    Erythrée 1941

     

     

    Libye 1942

    Tunisie 1943 avec le lieutenant colonel Laurent-  Champrosay

     

    li

    Italie 1944

     

    Lyon 1944

    1944 Avec le général Saint Hillier

    « ... J'entraîne ma Division comme une Compagnie, je grimpe sur les chars en

    marche, j'engueule Pierre et Paul, je dis merde aux obus et ça avance.

    « Je ne serai jamais un vrai général.

    « Mais ma Division est une vraie Division ! ».

    Diego Brosset

     

    19 novembre 1944

     

    Années 2000 Le Président de l'Amicale de la DFL et à droite, Henri Pesenti

     Novembre 2016

    "Nous saurons aimer d’une même ardeur les joies de l’esprit et celles du corps, l’action

    et la méditation, mener la vie comme dans le rêve, ne pas plus sacrifier les femmes aux philosophes que les mathématiques à la bonne chère, comprendre Einstein, mais aussi

    un chef berbère, Stendhal, Freud et un Toucouleur, pénétrer Mozart ou Bach, et conduire

    sa troupe au combat, mener du même cœur son cheval, un flirt, sa voiture,  son savoir et son esprit critique, s’apprendre à courir, à nager, à comprendre l’Angleterre, l’U.R.S.S.,

    la Chine, la chasse à la baleine, la théorie des quanta ; en bref, saisir la vie, posséder Dieu, ne pas craindre, certes de mourir mais moins encore, mais moins surtout, de vivre ! » 

    Diego Brosset

     

    Livret mémoire Diego Brosset 

     

    (Crédit photos : François Bresson)

     


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