• * Page souvenir - Jean JESTIN - Ancien du B.M.5 de la 1ere DFL -Compagnon de la Libération


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    JEAN-LOUIS JESTIN

     

    * Page souvenir - Jean Jestin - Ancien du B.M.5 de la 1ere DFL -Compagnon de la Libération

     * 30 Avril 1920 - St pierre quilbignon (29200)

    + 23 août 1944 - Lacrau le thouar (83260)

    (Photo et texte Ordre de la Libération)

    Biographie

    Jean-Louis Jestin est né le 30 avril 1920 à Saint-Pierre Quilbignon dans le Finistère dans une famille d'agriculteurs.

    Titulaire du certificat d'études, il aide ses parents à la ferme.

    Trop jeune pour être mobilisé, il est un des premiers à répondre à l'appel du général de Gaulle et, dès le 19 juin 1940, quitte sa Bretagne natale en embarquant au Conquet sur un bateau qui gagne l'Angleterre.

    Engagé dans les Forces françaises libres, il fait ses classes en Grande-Bretagne de juillet 1940 à mars 1941 au Bataillon de Chasseurs de Camberley.

    Muté en AEF il débarque au Cameroun en juin 1941 et est affecté au Bataillon de Marche n° 5 (BM 5) alors en formation au camp d'Ornano. Nommé sergent, il est affecté à la 3e Compagnie qu'il contribue à entraîner.

    A l'été 1942, le BM 5 intègre la 2e Brigade française libre et se voit chargé pendant trois mois de tenir des positions défensives à proximité du delta du Nil. Fin octobre, le sergent Jestin et son bataillon reçoivent le baptême du feu lors de la bataille d'El Alamein en Egypte. Blessé le 2 novembre 1942 par une mine antipersonnelle alors qu'il rentre d'une patrouille, il perd un œil.

    Hospitalisé à Beyrouth, il refuse d'être réformé et, à peine convalescent, rejoint son unité pour participer aux dernières opérations de la campagne de Tunisie et combat à Takrouna.

    Jean-Louis Jestin prend part à la campagne d'Italie avec le BM 5 et, alors qu'il est blessé de nouveau, à l'épaule par la projection d'une pierre lors de l'attaque du 20 mai 1944 au Monte Morrone, il continue de remplir ses fonctions et à maintenir en bon ordre, malgré son handicap, deux groupes de sa section sous le feu de l'artillerie ennemie. Son chef de section ayant été blessé et évacué, il le remplace jusqu'à la fin de la campagne alors qu'il se distingue de nouveau dans les combats du Tivoli et de Bolsena en juin 1944.

    Le sergent-chef Jestin débarque en Provence le 16 août 1944 avec la 1ère Division française libre. Il se comporte magnifiquement au cours des engagements du Mesclan et du Mont Redon. Le 22 août, il est chargé de conduire la progression de son groupe en avant-garde sur l'axe La Crau - Le Touar près de La Garde. Au cours de la dernière phase de ces opérations, il est atteint par deux balles, à l'attaque de la cote 76,3.

    Il décède des suites de ses blessures, le 23 août 1944. Il est inhumé au cimetière de Saint-Pierre Quilbignon à Brest.

    • Chevalier de la Légion d'Honneur
    • Compagnon de la Libération - décret du 20 novembre 1944
    • Croix de Guerre 39/45 (2 citations)
    • Médaille de la Résistance
    • Médaille des Blessés
    • Médaille Coloniale avec agrafe "Libye"
    • Médaille des Services Volontaires dans la France Libre

    Jean Jestin a donné son nom à la 174ème Promotion de l'école nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) de Saint Maixent 

     

    PRISE DU MONT REDON ET FIN DES COMBATS POUR LA PRISE DE TOULON PAR ALEXIS LE GALL (BM 5)

    Le 20 (aout), branle-bas de bonne heure avec la nouvelle que nous allons attaquer. Nous regardons avec appréhension la colline d’en face. Elle n’a rien d’une colline, c’est une vraie montagne escarpée dont le sommet pointe tout là-haut et qui a pour nom le Mont Redon.

    Nous avançons jusque dans une ferme, genre petit manoir où nous nous mettons en batterie, chargés de protéger l’attaque que vont mener les voltigeurs et avec pour mission de tirer sur toutes les défenses qui se démasquent. Nous y recevons plusieurs tirs d’artillerie et je me souviens entre autre que c’est l’un d’eux qui blessa le lieutenant Kapferer, un des officiers de notre compagnie.

    Devant nous les tirailleurs escaladent d’autant plus difficilement la pente abrupte qu’on leur balance d’en face des grenades et des tirs de mitrailleuses. Nous faisons de notre mieux pour les protéger mais ce n’est pas suffisant. Nombreux sont ceux qui restent sur le terrain, les autres continuant, sous les encouragements de leurs chefs qui les précèdent.

    Que d’héroïsme il a fallu à nos camarades pour venir à bout de cette escalade !

    L’autre section de mitrailleuses, celle du lieutenant LE BASTARD , accompagne les attaquants, tout en traînant pièces et munitions. Pour cette fois nous avons la meilleure place. Est-ce dû au manque d’expérience de notre nouveau chef Monacelli ? Peut-être, mais nous ne nous en plaignons pas.

    La bataille pour le Mont Redon dure toute la matinée. Notre artillerie arrose tant qu’elle le peut le sommet et les pentes encore tenues par l’ennemi. Au fur et à mesure de leur montée les nôtres laissent des corps sur le terrain. Certains sont morts, d’autres pas encore et d’autres moins atteints. Les brancardiers et infirmiers essaient d’en évacuer avec les difficultés que l’on imagine dans ce terrain et sous le feu des gens d’en face.

    C’est le soir que nous avons appris le détail des pertes. Beaucoup de nos camarades sont blessés.

    Parmi les morts le Lieutenant BOURGEOIS , un nouvel arrivé, quatre autres gradés blancs et surtout l’ami JAFFRET qui, cette fois, n’a plus eu l’occasion de crier A boire, Jaffret qui avait abrégé sa convalescence pour pouvoir nous suivre dans ce débarquement, Jaffret que l’on n’entendra plus nous appeler la coterie mais lui il a eu au moins la joie de revoir le pays qu’il avait quitté en Juin 40.

    Chez les tirailleurs les pertes sont très importantes.

    Enfin le sommet est atteint. Est-ce le soulagement définitif ? Nous partons à notre tour pour l’escalade qui nous fait beaucoup souffrir alors que nous n’avons pas à combattre ni à subir ou éviter les coups adverses. Vraiment nos camarades viennent de réaliser un exploit...

    Et brusquement le sommet s’anime à nouveau : tirs, grenades, artillerie. Le combat vient de reprendre par la classique contre-attaque allemande. C’est un de leurs procédés habituels. Quand leur adversaire a conquis leur position et s’y repose, satisfait et soulagé, ils lancent une violente contre-attaque destinée à le surprendre, le déstabiliser et le repousser.

    Très souvent cela réussit. Mais, grâce à Dieu et aussi au Commandant GARDET, dont nous avions pourtant pendant très longtemps critiqué cette manie, nous connaissions parfaitement cette habitude car, dans tous nos exercices, la prise de l’objectif était automatiquement suivie d’une mise en place et de mesures contre cette probable contre attaque. Elle ne nous a donc pas surpris ici et nous avons réagi comme il le fallait et l’avons enrayée. Elle a malheureusement encore augmenté nos pertes.

    Quand nous avons enfin rejoint nos camarades au sommet, ils s’en remettaient et je me souviens que MORTEL mettait en boite l’ex-adjudant VIGNERON désormais sous-lieutenant, dit La Tonne à cause de ses rondeurs, qui, dans l’affaire, s’était fait tailler la peau des fesses par une rafale de mitraillette, lesquelles fesses se détachaient par rapport à celles de ses voisins allongés près de lui.

    D’autres avaient eu moins de chance, comme cet officier de marine anglais qui nous accompagnait en tant qu’officier de tir d’un navire anglais mis à notre disposition pour appuyer l’action du B.M. 5 et qui, des abords de la presqu’île de Gien, nous soutenait de ses tirs depuis le matin. 150

    Pour enrayer la contre-attaque allemande, cet officier avait tellement fait raccourcir le tir qu’au moment du corps à corps final dont nous allions finalement sortir vainqueur, il fut lui-même atteint par ses obus et très grièvement, peut-être même mortellement, atteint.

    Nous prenons pied au sommet, complètement épuisés par cette escalade et y trouvons une troupe soulagée d’avoir résisté et repoussé le dernier rush ennemi mais encore sous le choc et dont de nombreux éléments gardent le ; traces de la lutte avec chacun qui une écorchure, qui une blessure tandis que d’autres gisent sur le sol.

    Dans l’après-midi l’avance se poursuit. Nous plongeons sur l’autre pente et nous y installons.

    Nous attendons des nouvelles des autres secteurs du front mais elles ne sont, hélas, pas brillantes. À notre gauche le B.I.M., chargé d’occuper les hauteurs d’Hyères, a échoué dans son attaque du Golf Hôtel, le P.C. Allemand de notre secteur, transformé en forteresse, et sur notre droite, le B.M. 11 s’est laissé surprendre par la classique contre-attaque et a été repoussé. Seul notre B.M. 5 tient son objectif et occupe le centre du dispositif.

    La nuit arrive et nous allons donc la passer sur ce plateau qui prolonge le Mont Redon, côté Toulon. Les guetteurs sont en place et protègent le sommeil des survivants, sous le contrôle des sous-officiers qui se relayent dans cette veille. Au cours de mon quart, au milieu de la nuit, je fais, par prudence, la tournée de nos deux guetteurs et tombe sur l’un des deux qui dort du sommeil du juste, au risque de laisser pénétrer une patrouille ennemie susceptible de nous bousiller tous.

    Il s’agit là d’une faute excessivement grave, dont il ne réalise pas l’importance. Je le réveille en chuchotant mais à grands coups de pied dans le derrière. Il ne s’agit heureusement pas d’un de mes Camerounais mais d’un des Sénégalais arrivés en renfort pendant l’Italie. Il a une première envie de se rebiffer mais finalement se contient Par principe nous ne frappons jamais nos tirailleurs, ce qui serait une atteinte à leur dignité et les autoriseraient presque à répondre. Mais ici la faute est trop grave et il faut qu’il le comprenne. Je lui explique que, par sa faute nous risquions tous, lui le premier, de nous faire couper le cou.

    Si je signale toi dormir pendant tu es sentinelle, peut-être toi fusillé. Cette fois je dis rien mais, si toi recommencer alors pas de pardon. Compris ? Enfin il réalise, me regarde de ses grands yeux et approuve : Oui, Chef . Je refais une tournée peu après et, cette fois, il est bien aux aguets.

    C’est la seule fois où nous avons constaté ce manquement. Fatigue, inconscience ? Je ne sais mais la leçon a porté car le tirailleur est fier et ne tient pas à voir étaler sa faute et à être publiquement déshonoré et condamné par un tribunal. D’autres à ma place auraient sévi et auraient probablement eu raison, mais moi j’estimais qu’il vaut mieux une discipline consentie et basée sur la complicité et la compréhension qu’imposée par la force et sanctionnée d’une punition.

    Le lendemain 21 nous sommes relevés par le B.M. 4 pendant qu’à gauche et à droite B.I.M. et B.M. 11 doivent se relancer à l’attaque des objectifs qui leur ont échappés la veille.

    Le 20 dans notre attaque et contre-attaque du Redon nous avons perdu une centaine d’hommes.

    Les autres avec leur double attaque des 20 et 21 ne s’en sortent pas mieux.

    Notre repos est de courte durée (et même nul pour certains de nos amis voltigeurs qui sont chargés de divers coups de main) car le 22 l’avance a repris. Nous obliquons à gauche, derrière la ville d’Hyères, tombée la veille sous les coups conjugués du B.I.M., du B.M. 4 et du B.M. 2I, en direction de La Garde, nouvelle ligne de repli allemand.

    Et, à l’entrée de la ville, ce n’est pas du gâteau. Nous sommes coincés, près d’un pont de chemin de fer, par des tirs de mitrailleuses et de 88 anti-chars. Des half-tracks des fusiliers marins qui nous accompagnent sont touchés. Néanmoins et malgré leurs pertes ils arrivent à reprendre le dessus. Nos tirailleurs font décrocher le 88 qui nous bloquait et l’avance reprend.

    Après le pont, le bataillon repart en obliquant sur la droite, vers La Garde et, au-delà, vers la colline du Touar, siège principal de la défense ennemie. Notre section est en flanc-garde gauche, dans un secteur plus calme. Nous protégeons le côté du bataillon en liaison éventuelle avec nos camarades de la 4e Brigade qui, avec la 1e Brigade (Légion Étrangère) se partage le secteur d’Hyères à la mer.

    Du sol nous ne voyons pas grand-chose mais Mona repère une hauteur, genre de petit piton, sur laquelle trône une chapelle. De là-haut, dit-il, nous aurons une meilleure vue et serons plus efficaces. Nous grimpons le raidillon et aboutissons à une plate-forme, devant la chapelle, où l’on peut mettre en batterie mes deux mitrailleuses.

    Effectivement nous dominons tout le paysage et parvenons à tirer quelques rafales d’appui mais apparemment les combats se déplacent vers le nord et les contreforts du Touar, bien trop éloignés, qui se couvrent d’impacts d’obus et d’où nous parviennent des rafales d’armes automatiques.

    Tout à coup, surprise, débouchent, derrière nous, trois ou quatre maquisards. Ce sont les premiers et ce seront les seuls que nous verrons au cours de nos combats de Toulon. Viennent-ils nous aider ? Loin de là. D’ailleurs leur armement se limite à des mitraillettes rustiques, qu’ils nomment sten ou à des pistolets. Le combat, ils s’en désintéressent. Ils viennent simplement nous dire : Dites, les gars, vous voulez pas tirer un coup ? On a avec nous une tondue, une collabo. Alors celui qui veut en profiter n’a qu’à y aller.

    Je suis un peu suffoqué devant cette attitude et cette proposition. Pendant que les nôtres se font tuer sous leurs yeux pour les délivrer, voilà à quoi ils s’occupent, se venger. Hyères est libre ; pour eux la guerre est finie et le temps de la répression commence, le temps de la vengeance aveugle. Autour de moi la désapprobation est générale et seul l’un des nôtres, qui a l’excuse d’avoir vécu l’occupation et nous a rejoint par l’Espagne, se laisse tenter.

    Il revient bien vite, affaire faite, pas très fier de lui. Devant le peu de succès de leurs propositions, les F.F.I. s’en vont vers d’autres amusements... ou sauvageries. Ainsi, c’est ça, les F.F.I. ? Ce premier contact n’est pas une réussite : aucun ne s’est proposé pour nous aider et aucun ne s’est renseigné sur les conditions d’engagement chez nous. Au contraire, pendant que nos copains meurent partout aux alentours, pendant que nous peinons et luttons pour les libérer, ils s’amusent derrière notre dos et imposent par les armes la loi du plus fort. Souhaitons qu’il y en ait d’autres plus purs et plus patriotes.

    Nous tenons la position jusqu’en fin d’après-midi puis rejoignons nos camarades dans la plaine. Les combats tournent à notre avantage et l’ennemi semble à nouveau lâcher pied

    Le soir un bruit court : Jean JESTIN serait mort, mon copain de toujours, cette force de la nature au caractère si bien trempé. Nous n’entendrons plus sa belle voix nous chanter Noël en mer ou la complainte du Père Yvon . Ainsi chacun à son jour. C’était aujourd’hui le sien, c’était avant-hier celui de Jaffret. À quand le nôtre ? Faudra-t-il qu’ainsi nous nous en allions un à un pour qu’un jour notre pays soit libre ? Faut-il continuer à souffrir et se sacrifier pour des gens qui préfèrent quémander cigarettes ou chocolats (que nous n’avons pas) que de nous remercier, pour des "héros" qui préfèrent violer les filles que de venir nous soutenir et nous soulager. Il y a des soirs comme cela où la victoire n’est pas belle et où le moral est prêt à flancher.

    Le lendemain il a fallu reprendre, comme si de rien n’était et deux jours plus tard nous atteignions Toulon, Toulon dont l’agglomération s’étend devant nous, dominée sur notre droite par l’impressionnant Mont Faron, citadelle apparemment imprenable, où l’on continue à se battre.

    Entre temps ce sont surtout les 2 autres brigades qui ont œuvré entre nous et la mer, se heurtant à une succession de casemates, forts ou défenses organisées.

    Nous sommes le 24 Août et atteignons déjà les faubourgs quand arrive un ordre inimaginable et qui nous rend furieux. D’un ordre du général De Lattre, qui entre temps s’est débarrassé du général de Larminat, responsable du front Est de l’attaque sur Toulon et évidemment favorable à la 1e D.F.L. qu’il a longtemps commandée, notre Division doit s’arrêter sur place et laisser la 9e D.I.C., que nous précédions, prendre Toulon à notre place.

    C’est absolument injuste et très mal reçu et les oreilles de De Lattre ont dû tinter bien fort en ce jour du 24 Août.

    Je me souviens que nous sommes sur le bord de la rue, le long des trottoirs et déjà, bien entendu, entrés dans Toulon et que nous voyons défiler devant nous, entrant dans le centre-ville, les G.M.C. de la 9e D.I.C. chargés de tirailleurs africains, dont on ne sait pas très bien d’où ils sortent et ce qu’ils ont fait jusque-là.

    De ce jour-là datera notre premier grief contre de Lattre. Mais il y en aura malheureusement plusieurs autres à suivre.

    Nous allons passer quelques jours sur place, nouveaux jours de repos et de récupération. Je loge avec Tanguy chez un ménage d’Audiernais, dont le mari est fonctionnaire de la Marine, en service ici. Ils me donnent de vagues nouvelles du pays, où l’occupation n’aurait pas été féroce mais où stationne toujours un très fort contingent allemand.

    Sur place, les nouvelles sont bonnes : les forts capitulent les uns après les autres et l’occupation du port est en cours. La plus surprenante annonce est celle de la prise de Marseille, presque simultanée a la prise de Toulon. Nous la devons à la 3e D.I.A., notre ancienne collègue d’Italie, qui a réussi l’exploit d’investir Toulon par l’Ouest juste avant d’entrer dans Marseille par le Nord.

    Quant à nous, qui avons tant fait pour surpasser la défense Est de Toulon, la plus difficile du secteur de l’avis général, et faire chuter la ville, nous ne resterons même pas pour l’histoire les vainqueurs de Toulon. Et notre centaine de gars tombés au Mont Redon, et tous ceux de La Garde et du Mont Touar, et Jaffret, et Jestin, ce sont pourtant bien eux les vainqueurs de Toulon !

    Y a pas de justice...

     

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    Fondation B.M.24 Obenheim       

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  • Commentaires

    1
    Gilles Méhaut
    Samedi 2 Mai 2020 à 00:41

    Terrible récit, si bien écrit par Alexis Legall qui est allé retrouver son copain...

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