• * L'épopée sans retour du Pilote FAFL Pierre BRISDOUX GALLONI D'ISTRIA (1914-1944)

     

    Pierre BRISDOUX GALLONI D'ISTRIA 

    Crédit photo : Ordre de la Libération

    Fils unique -  son père est notaire, Pierre Brisdoux Galloni d'Istria est né le 20 octobre 1914 à Alger. 

    Il fait ses études au lycée d'Alger puis à l'Ecole des Roches en Normandie. Docteur en droit, il est licencié de chimie générale et de mathématiques.

    En 1936, il passe son brevet de pilote civil à l'Ecole Henriot de Bourges. Sursitaire, il est appelé au service militaire en septembre 1939 et versé à sa demande dans l'armée de l'air. Affecté comme EOR à la base d'Avord, il est nommé sous-lieutenant en janvier 1940.

    En mars 1940 il est muté à Chartres, à la Base aérienne 122 qui se replie en juin 1940 à Cazaux. Il tente de rejoindre l'Angleterre le 18 juin, échoue et est démobilisé à Perpignan le 9 août 1940.

    Il se replie alors dans la propriété familiale de Saint-Fargeau et, après avoir fait ses adieux à ses parents,  le 20 novembre, avec un camarade, l'aspirant Louchet, traverse la ligne de démarcation pour rejoindre Marseille. Là, les deux hommes obtiennent un sauf-conduit pour l'Algérie.

    Fin décembre 1940, il quitte Colomb-Béchar, en camion, il tente de rejoindre les Forces françaises libres. Arrêté comme « déserteur » à Niamey, il est reconduit à Colomb-Béchar fin janvier 1941.

    Avec quelques camarades, le capitaine Lanusse, les aspirants Bernard Louchet et Henri Jourdain et trois soldats marocains, il gagne le Tchad, par le Sahara, le nord du Niger, le désert du Ténéré et le Tibesti tout en étant poursuivi par des groupes de méharistes vichystes.

    Un incroyable parcours de plusieurs milliers de kilomètres, dont 400 à dos de chameau et 500 à pied réalisé en deux mois qui lui vaut d'être condamné à mort pour trahison par le tribunal militaire de Dakar.

     

     

    Le 5 mai 1941, le sous-lieutenant aviateur BRIDOUX GALLONI D'ISTRIA et ses trois compagnons font une arrivée sensationnelle à Zouar au nord du Tchad. Voici ce que notait le jeune aviateur dans la dernière page de son journal :

    " Nous étions malades, décharnés, dysenteriques depuis des mois, assoiffés, mais bien contents d'être arrivés à Zouar et d'avoir la chance d'y rencontrer le Grand Chef sous les ordres duquel nous venions coninuer la lutte.

    Nous apprîmes par la suite que le Groupe Nomande du Niger avait pénétré au Tchad pour nous prendre, mais il avait abandonné la poursuite. A un moment donné, il était probablement à trois heures de marche derrière nous. 

    En résumé, parti de Paris le 20 novembre 1940, après pluseurs tentatives d'évasion manquées, j'ai rejoint les Forces Françaises Libres au Tchad le 5 mai 1941, après avoir fait environ 12 000 kilomètres dont environ 8000 de désert et de brousse.

    Après avoir traversé le Sahara du Nord au Sud, du Sud au Nord, de l'Ouest à l'Est, après avoir traversé un bout du Niger, ''être promené en Libye, après avoir traversé le désert du Ténéré et le Tibesti... le général de Gaulle considérant que nous avions été hors la loi sur les territoires de Vichy dès notre départ, décréta que notre engagement aux FFL serait daté du 10 janvier 1941.

    Cette randonnée depuis le départ de Colomb-Béchar jusqu'à l'arrivée à Wour (Tibesti) fut faite sans guides et sans boussole, grâce aux exceptionnelles qualités du commandant Lanusse, notre camarade d'aventure et notre chef d'expédition. Notre nourriture, à partir du meoment où nous avions quitté In-Ezzane, consistait en une ration de quelques dattes chaque jour et une cuillérée de farine."

    Le général  de Gaulle se déplace en avion de Fort-Lamy  à Zouar pour les accueillir en mai 1941. Envoyé en stage à l'Operationnal training Unit n°71 à Ismaïlia en juin 1941, il est ensuite affecté au 73 Squadron de la Royal air Force.

    Pierre Brisdoux rejoint  le Groupe de chasse Alsace dès sa création en septembre 1941 et participe à la défense des côtes de Syrie et de Palestine.

     

    * L'épopée sans retour de l'aviateur Pierre BRISDOUX GALLONI D'ISTRIA (1914-1944)

    Ciel de sable. Claude Raoul-Duval

     

    "LE FEU DE LA POLITIQUE" (Claude Raoul-Duval, Ciel de sable)

    (...)  Je rapporte mon parachute, mon casque et ma combinaison de vol à la salle des pilotes et me dirige lentement vers le mess, faisant fuir au passage deux petites gerboises beiges qui filent de toute la vitesse de leurs longues pattes nerveuses pour se blottir derrière une touffe d'herbe. A cette heure, l'air sec et léger garde encore quelques traces de la fraîcheur nocturne : le désert s'accorde un dernier répit avant de s'embraser sous le soleil. Sur le seuil du mess, je m'arrête pour regarder les  Pionniers  élargir un coin de la piste. Une demi-douzaine de chameaux attelés de front tirent une grande herse qui arrache les touffes d'herbe, et déterre les grosses pierres. Derrière eux, une équipe de terrassiers du génie nivellent le terrain, aplatissant les bosses et bouchant les creux. L'activité des hommes, leurs gestes rapides, toute cette agitation bruyante contrastent vivement avec la lenteur majestueuse des chameaux qui avancent d'un air réprobateur et triste, tels de grands seigneurs réduits en esclavage et condamnés à profaner une terre vouée depuis des millénaires à l'immobilité et au silence.

    A l'intérieur du mess, j'entends la voix de Brisdoux :

    - Mon vieux, je ne peux plus regarder une de ces bestioles-là sans avoir le mal de mer. Quand j'étais petit, toute la semaine j'attendais le jeudi pour aller faire un tour sur le chameau du Jardin des Plantes d'Alger. Ça coûtait deux francs. J'aurais embrassé celui qui m'aurait promis qu'un jour je ferais cinq cents kilomètres, perché sur un chameau au trot. Charmant paradis ! Ces sales bêtes ont l'habitude de se dévisser complètement la tête et de te regarder, toi assis sur leur dos, avec les deux yeux. Quand tu es mourant de soif, grelottant de dysenterie, ça te fiche un coup. Tu crois que c'est le diable lui-même qui te regarde.

    Pour rejoindre la France Libre, Brisdoux a erré avec Louchet pendant cinq mois à travers le Sahara et parcouru douze mille kilomètres en voiture, à dos de chameau et à pied. Nous lui arrachons le récit de cette aventure par bribes, quand il est de bonne humeur.

    J'entre dans le mess. A côté de Brisdoux, Millet, les deux coudes sur la table, remue le sucre dans son bol de café. Il sourit et me demande gentiment : - Il paraît que ton moulin à café était enrayé. Pas de bobo ?

    Brisdoux lève à peine la tête et me jette un coup d'œil rapide. Il ressemble à la photo que Tulasne a prise de lui quelques jours auparavant : longue « gueule » aux yeux rapprochés, aux lèvres fines, serrées. Tout en se beurrant une tartine il grommelle : - Avec ces outils-là, on va finir par jouer au sous-marin.

    Je demande une boîte de bière à notre barman et la fais servir à la table de mes camarades.

    - Imagine, dit Brisdoux, quand nous arrivons à Niamey, à la nuit tombante, en douce pour ne pas se faire remarquer, que voit-on tout autour de la ville, bien alignés, qui nous attendaient ?... des tirailleurs. On s'approche prudemment. Les gars nous disent qu'il y a la fièvre jaune et que la ville est en quarantaine. J'ai l'impression d'être ramené au Moyen Age et de lire un chapitre de Mallet et Isaac sur « les grandes épidémies ». Je regarde autour de moi pour voir s'il n'y a pas de lépreux agitant leurs clochettes. Mais non. Nous entrons quand même. Je me dis que cette fièvre jaune est un* aubaine, qu'on va passer inaperçus, et qu'on va pouvoir refaire le plein pour partir plus loin. C'est mal connaître les commissaires de police. A peine entrés, on nous saute dessus, on nous questionne... d'où venez-vous ?... où allez-vous ?... et avant que j'aie le temps de dire ouf, on m'annonce que je suis placé en résidence surveillée.

    Mon vieux, les gens mouraient comme des mouches dans la ville, mais ces types de la police étaient frais et roses, toujours prêts à faire leur sale petit boulot. Moi qui suis Corse je les connais, les gendarmes. J'ai toujours préféré les voleurs.

    - Que veux-tu, dit Millet qui a l'esprit d'équité, ils font leur devoir, ces gens-là.

    Les yeux de Brisdoux lancent des flammes.

    Leur devoir... Dis plutôt que le commissaire de police avait peur de perdre sa place, son trou soigneusement grignoté dans le fromage, en vrai " chef " qu'il était.

    Le mot " chef " sort dans une moue insultante.

    Brisdoux tient des raisonnements d'anarchiste d'extrême droite et ses affirmations tranchantes relèvent d'un sectarisme à peine soutenable. Hier au cours du repas, il a conclu par une phrase méprisante le débat qui l'opposait à Préziosi.

    - Nos chefs ? Quels chefs ? nous n'en avons pas.

    Le commandant Pouliquen l'a regardé avec sévérité et Préziosi s'est contenté de siffloter sur trois notes différentes. Le dialogue en est resté là.

    Ce matin, devant l'œil inquiet et dérouté de Millet, je trouve amusant de relancer la controverse.

    - Alors... on pend toujours les chefs ?

    Brisdoux hausse les épaules ; j'insiste :

    - Tu ne regrettes pas ce que tu as dit, hier soir ? Il s'arrête brusquement de mâcher : - Si.

    Sa réponse me surprend, mais, il enchaîne aussitôt :

    - Je dis ça parce que Pouliquen était là et que c'est un type bien. A dire vrai, nous avons des chefs mais ce sont tous des vendus.

    L'œil de Millet s'indigne. Je suis aux anges :- Vendus à qui ?

    - Ecoute, Raoul-Duval (il m'appelle par mon nom dans les circonstances graves...) ils n'en savent rien eux-mêmes. Tu comprends, la politicaillerie, ça n'a pas de visage... On se prostitue à des mains qui donnent de l'argent ou des grades, mais on ne voit jamais les yeux... La démocratie n'a pas de regard, puisqu'elle n'a pas de tête...

    Millet proteste : - Ça, c'est ton point de vue !

    La réponse de Brisdoux tombe , tranchante : - Non, celle d'un socialiste, Marcel Sembat. Relis tes classiques. Il a écrit : la République est une femme sans tête.

    Il doit se délecter à prononcer des mots comme ceux-là, à injurier le camp auquel il s'est donné corps et âme, mais nous savons tous quelle insatisfaction, quelle exigence de perfection se cachent derrière ce ressentiment.

    - Ce sont pourtant les démocraties qui luttent contre l'Allemagne, Pierre... avec ou sans tête...

    Il me regarde, goguenard :

    - Continue comme ça... Dans cinq minutes, tu crieras : Vive Staline.

    Millet me regarde, complètement dérouté.

    - Et pourquoi pas ?

    Brisdoux ricane : - Ecoute-le.

    Je dis flegmatiquement : - Dans quelque temps nous crierons peut-être tous : Vive Staline !... la roue tourne.

    Brisdoux se lève. Il attrape sa veste de pilote, ses gants, son casque et repousse le banc pour contourner la table

     Claude Raoul-Duval, permettez-moi de vous dire que lorsqu'on a bénéficié de l'éducation et de l'instruction que vous avez reçues, on ne prononce pas de si grosses conneries avant le lunch..."

     

    Lieutenant en mars 1942, Pierre BRISDOUX prend part à la campagne de Libye.  Malheureusement, et à leur grand dam, les Aviateurs français ne furent pas autorisés par la RAF à venir au secours de Bir Hakeim assiégé, ce qui occasionna de vives tensions au sein des équipages comme le recontait Claude Raoul-Duval :

    " Un pas précipité me fait me retourner. Posnanski entre en trombe sous la tente. Je le suis. Son visage est grave. Il se laisse tomber sur son lit de camp et me regarde :

    —  Tu parles d'une bande de caves ! Bir Hakeim est plus encerclé que jamais !

    —  Quoi !

    —  Le commandant du Wing a téléphoné. Pouliquen s'est renseigné. La victoire de Kœnig, annoncée à la radio, était un bobard ! On peut défaire les valises, crèvera ici !

    D'un coup de pied, il envoie sa cantine par terre. Elle s'ouvre ; le contenu se répand sur le sol. J'esquisse un mouvement pour le ramasser, Kiki arrête mon geste :

    —  Laisse. Tu ne vois pas que je me trouve des occupations ?

    Je sors pour aller demander confirmation à Pouliquen. On ne laisse pas s'engloutir tout un continent sans chercher à construire des digues. Je m'approche de sa tente devant laquelle flotte un petit fanion à croix de Lorraine. Littolff y pénètre en trombe, sans prendre la peine de s'annoncer. Son visage est sanglant, sa chemise déchirée. Qu'est-il donc encore arrivé ?

    De l'intérieur, la voix furieuse du capitaine Littolff s'adressant à Pouliquen m'apporte l'explication :

    —  Mon commandant, regardez dans quel état m'a mis le lieutenant Brisdoux !

    Je n'entends pas la réponse. Je me hâte vers la piste. Devant la tente des pilotes, la tension des visages me confirme l'encerclement définitif de Bir Hakeim. Mais cet événement passe momentanément au second plan au profit de l'éternelle querelle Littolff-Brisdoux.

    L'adjudant Castelain agite son bras valide — l'autre est demeuré raide à la suite d'une blessure reçue à Tobrouk et s'écrie :

    —  Dire qu'ils s'entendent comme larrons en foire et qu'ils passent leur temps à se disputer ! Une bonne bagarre avec les Boches et tout sera oublié...

    Je demande des explications.

    —  Littolff et Brisdoux se sont traités réciproquement de dégonflés, me dit Boizot en haussant les épaules ; Littolff qui s'est couvert de gloire et Brisdoux qui a traversé le Sahara : à pied, à chameau et en voiture.

    —  Mais pourquoi ?

    —  Brisdoux proposait qu'on enfreigne les ordres et qu'on parte tous au-dessous de Bir Hakeim. Littolff a répondu qu'avec les coucous que les Anglais nous donnaient nous ne serions d'aucun secours et qu'il ne tenait pas à mourir bêtement. Il a conseillé à Brisdoux d'y aller tout seul... bref, ça s'est envenimé. On se croirait au lycée de filles.

    Millet désapprouve Brisdoux :

    —  Je ne sais qui avait tort ou raison, mais on ne frappe pas un supérieur.

    Ezanno éclate de rire :

    —  Ne me fais pas rigoler... Et un inférieur... Est-ce qu'on frappe un inférieur ?

    Millet ne voit pas se préparer la réplique suivante et répond dignement : Pas davantage. Ezanno conclut :

    —  Alors Littolff a aussi tort que Brisdoux... Et, de toute manière, ça se traduira par quoi ? Par une nouvelle démission de Littolff... un point, c'est tout, d'ailleurs il va partir".

     

    * L'épopée sans retour de l'aviateur Pierre BRISDOUX GALLONI D'ISTRIA (1914-1944)

    La Brigade Française Libre de passage à Fuka après la sortie de Bir Hakeim

    Ciel de sable. Claude Raoul-Duval

     

    A ses heures perdues, Pierre Brisdoux  exerçait ses talents de dessinateur en caricaturant ses camarades.

     

    * L'épopée sans retour de l'aviateur Pierre BRISDOUX GALLONI D'ISTRIA (1914-1944)

    Ciel de sable. Claude Raoul-Duval

    L'Ami de Pierre,  Bernard Louchet, trouve la mort le 27 juin 1942 dans un combat aérien inégal contre six avions ennemis.

    Pierre Brisdoux fut ensuite envoyé en Grande-Bretagne où il parvient en mars 1943, après un voyage de trois mois.

    Livre d'Or des Français Libres

    Après un stage à l'OTU n° 52, il est affecté en juillet 1943 au 340 Squadron Ile-de-France , il assure la défense des côtes de Grande-Bretagne et remplit des missions offensives sur le nord de la France.

     

    * L'épopée sans retour de l'aviateur Pierre BRISDOUX GALLONI D'ISTRIA (1914-1944)

    Revue Icare n° 143 1992

     

    * L'épopée sans retour de l'aviateur Pierre BRISDOUX GALLONI D'ISTRIA (1914-1944)

    Revue Icare n° 143 1992

     

    Le 6 juin 1944, il participe aux opérations aériennes du débarquement et peut enfin embrasser le sol de France  le 25 juin 1944. 

    Après un nouveau passage en OTU où il se familiarise avec le Typhoon, il est affecté, à la fin du mois d'août 1944,  sur recommandation de Yves Ezanno, commandant du 198 Squadron (la fameuse escadrille anglaise Killer Squadron).

     

    198 Squadron Typhoons on airfield B10/Plumetot, France, in July 1944.

    Flt.Lt. B.J. Daventry, Royal Air Force  photograph  from the collections of the Imperial War Museums

     

    C'est au cours d'une mission sur le quartier général allemand de l'Organisation Todt à Hoevelaken près d'Utrecht (Hollande), à bord du Hawker Typhoon 91/TPS°S,  qu'il est abattu le 8 décembre 1944 par la Flak, alors qu'il piquait à travers l'intense barrage de DCA qui protégeait le site.

    Capitaine, il a accompli plus de 700 heures de vol, dont 200 de vol de guerre au cours de 80 missions offensives.

    D'abord inhumé au cimetière hollandais d'Amersfoort, son corps est ensuite définitivement transféré au cimetière du Père Lachaise à Paris.

    Pierre BRISDOUX est fait Compagnon de la Libération par décret du 28 mai 1945.

     

     Monument Pierre Brisdoux à Leusden, sur le lieu de sa disparition

     

    photo Jacques Brisset - Livre d'Or des Français Libres

     

    Les  camarades qui s'étaient évadés ensemble à travers le désert, les aviateurs Pierre Brisdoux, Bernard Louchet (27 juin 1942) et Henri Jourdain (12 octobre 1943) furent tousles trois  tués  au cours de la Guerre.

    • Chevalier de la Légion d'Honneur
    • Compagnon de la Libération - décret du 28 mai 1945
    • Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
    • Médaille de la Résistance avec rosette
    • Médaille Coloniale avec agrafe " Libye "
    • Médaille des Evadés

     

     Sources bibliographiques et iconographiques

    Biographie de l'Ordre de la Libération LIEN

    Journal de Pierre Brisdoux : Revue de la France Libre en  VII volumes. Ephéméride année 1941 page 3118.

    Récit INTEGRAL de Pierre Brisdoux "de Paris au Tchad" publié dans Cap sans retour de Germaine L'Herbier Montagnon (pages 107 à 123)  LIEN

    Livre d'Or des Français Libres Lien

    Ciel de sable. Claude Raoul-Duval. Editions France-Empire

    Revue Icare n° 143, 1992/4


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