Pierre Le Martelot

 Il avait fêté ses 100 ans, samedi, au foyer logement Stiren er Mor, à Gâvres (Morbihan), avec sa fille Monique, avant de s’éteindre dimanche en milieu d’après-midi. La presqu’île perd une figure emblématique.

Pierre Le Martelot, est né le 20 mars 1921, à Kervignac. À 17 ans, il s’engage dans la Marine nationale et après une formation d’armurier, il embarque en 1939 sur le croiseur Dunkerque jusqu’à la tragédie de Mers-el-Kébir, le 3 juillet 1940, où plusieurs centaines de marins périrent. Rescapé, il est muté comme quartier-maître armurier à la 8^e batterie de DCA marine, à Oran.

En mai 1943, il déserte pour rejoindre le premier régiment de fusiliers marins des Forces françaises libres stationnées à 160 km d’Oran. Il est affecté au 1^er escadron comme armurier puis, à sa demande, comme pilote de char.

Le 12 mai 1944, lors de la campagne d’Italie, il est grièvement blessé dans la plaine du Garigliano. Après 36 heures passées à l’intérieur des positions allemandes, il est récupéré par une patrouille française. Il reçoit les premiers soins dans un hôpital de campagne avant d’être dirigé sur les hôpitaux d’Afrique du Nord. Réformé, il est rapatrié en mai 1945.

En novembre 1945, il épouse, une Gâvraise Made Guillaume. 

En mai 1946, il est embauché comme ouvrier au polygone de Gâvres jusqu’à sa retraite en juillet 1977. Parallèlement, il est élu conseiller municipal à Gâvres, en 1965, avant de devenir premier adjoint chargé des travaux, de 1977 à 1995.

A la retraite, Pierre Le Martelot a consacré son temps libre aux voyages avec son épouse et à son passe-temps favori, la menuiserie et l’ébénisterie.

En 2009, il entre comme résident au foyer logement de Gâvres.

Ses obsèques seront célébrées jeudi 25 mars, à 10 h 30, en l’église Saint-Gildas, à Gâvres, suivies de l’inhumation au cimetière.

 _{(Photo et texte journal Ouest France)}

La Fondation B.M.24 Obenheim
présente ses sincères condoléances à sa famille.

 Fondation B.M.24 Obenheim