• * Avis de commémoration de la Délégation mémoire de la 1ère DFL - Fondation de la France libre - Délégation du Var.

     



     * Avis de commémoration  de la Délégation mémoire  de  la 1ère  DFL - Fondation  de  la  France  libre -    Délégation du Var.

     

     

    Marie Hélène Châtel

    Fondation de la France Libre Déléguée thématique
    "Mémoire de la 1ère Division Française Libre"

    marie-helene.châtel@wanadoo.frtel
    06 22 71 68 35

    Chers Amis de la Mémoire de la 1ère D.F.L.

    Notre traditionnelle cérémonie du 11 juin 2021, 79 -ème anniversaire de la sortie de Bir-Hacheim se déroulera cette année selon le programme suivant :

    Cette journée débutera par un repas à 13H à la Brasserie Lolanda,105 quai Branly 75015, merci de vous inscrire au 06 22 71 68 35 avant le 7 juin.

    A l’issue du déjeuner

    - 15H30 Monument aux morts de la 1ère D.F.L. et du Général Brosset (Pont     Bir - Hacheim)
    - 16H30 Monument du General Koenig (porte Maillot)
    - 17H45, Arc de Triomphe Le ravivage de la Flamme se fera à 18h
     
    Les déplacements s’effectueront individuellement.

    Afin de préparer au mieux cette journée, nous vous serions reconnaissants de nous faire connaître votre présence soit par téléphone ou par mail indiqués ci-dessus
    Nous vous espérons nombreux à participer à ces cérémonies et nous retrouver dans l’esprit de " notre 1ère D.F.L ".
    Toute ma très sincère amitié,

                                Marie Hélène Châtel Déléguée ‘Mémoire de la 1ère D.F.L.’

    La France libre au combat

    Destinées à une documentation militaire et stratégique mais aussi diffusées auprès du public, les images des combats de la seconde guerre mondiale ne sont pas rares, le plus souvent prises par des soldats ou des photographes engagés auprès des troupes. Ainsi, de Abris de la tranchée et vue de la tranchée avant l’installation du canon de 75, Soldats du Bataillon du Pacifique posant devant un canon de 75 et Le Bataillon du Pacifique en position de tir qui présentent, du côté français, différentes scènes de la célèbre bataille de Bir-Hakeim. En mai 1942, l’armée allemande lance une grande offensive en Lybie, à partir de laquelle elle espère ensuite s’emparer du canal de Suez. Le 26 mai, Rommel se lance à l’assaut de la place forte de Tobrouk. Il attaque frontalement les britanniques à Gazala (située sur la route côtière menant à Tobrouk) mais envoie le gros de ses troupes vers le sud afin de contourner la ligne de défense britannique pour mieux la prendre en étau. Sur ce flanc méridional, les Alliés ne comptent que deux divisions et trois brigades. Pendant 16 jours, les combats font rage autour de Bir-Hakeim, un simple point d’eau en plein désert. Jusqu’à leur évacuation le 11 juin, les troupes de la 1re brigade française libre menées par le général Kœnig résistent aux assauts germano-italiens, permettant aux britanniques de gagner un répit crucial et de se replier sans trop de dommages vers l’Egypte. Cette défense héroïque constitue la première contribution d’envergure des Forces françaises libres au cours du conflit, ce qui confère aux images ici étudiées une signification politique et emblématique très importante.

    ANALYSE DES IMAGES     ( photos sur Facebook )

    * Avis de commémoration  de la Délégation mémoire  de  la 1ère  DFL - Fondation  de  la  France  libre -    Délégation du Var.

     
    Avec le Bataillon du Pacifique Constituée par des ralliements successifs, La 1re brigade française libre compte environ 3 700 hommes en 1942, dont les deux tiers sont issus des colonies. Aux côtés (entre autres) de membres de la légion étrangère, de fusiliers-marins ou encore de la 22ème compagnie nord-africaine, le Bataillon du Pacifique dirigé par le lieutenant-colonel Broche est notamment composé de volontaires tahitiens venant de la Polynésie ou de la Nouvelle-Calédonie. C’est justement parmi les hommes de ce Bataillon, au cœur du désert et de l’action, que nous plongent ces images toutes trois réalisées le même jour. Sur les trois images, on découvre un paysage désertique et absolument plat, qui semble s’étendre à l’infini. Il faut même une certaine attention pour remarquer les installations (au premier plan) sur Abris de la tranchée et vue de la tranchée avant l’installation du canon de 75. Les quelques bâches et sacs de sable qui habillent des tranchées peu profondes se détachent à peine de la rase horizon. Malgré un choix de cadrage assez serré, Soldats du Bataillon du Pacifique posant devant un canon de 75 ne dissipe pas complètement cette impression de vide. Les sept soldats fiers et souriants posant en groupe pour l’objectif semblent encore un peu perdus dans la gigantesque étendue, tandis que le canon de 75, pourtant au centre des attentions et du cliché, apparaît finalement comme un équipement bien modeste. La diversité des faciès et des uniformes rappelle quant à elle la composition hétérogène du Bataillon du Pacifique et, plus largement, celle de La 1re brigade française libre. Enfin, Le Bataillon du Pacifique en position de tir présente ces mêmes hommes en position de tir, dans la tranchée. Armés de fusils mitrailleurs ou de fusils antichars, ils visent au loin en attendant l’arrivée imminente de l’ennemi, tendus et concentrés sur le combat à mener.

    INTERPRÉTATION

    Au milieu de nulle part, la France
    Si les trois photographies permettent en premier lieu de mieux détailler les conditions de la bataille, elles sont également très fortes d’un point de vue esthétique et symbolique. De prime abord, ces images semblent venues d’ailleurs et, pour tout dire, de nulle part. « Simple croisement de pistes dans un désert aride, caillouteux et nu que balaient les vents de sable, Bir-Hakeim est vu de partout. Le champ de bataille se caractérise en effet par une absence totale de couverts et d'obstacles naturels », selon les mots du général Bernard Saint-Hillier. Les soldats du bataillon du Pacifique doivent donc défendre leurs positions à découvert (d’où la nécessité de creuser des tranchées), ce qui rend leur tâche encore plus ardue face aux troupes allemandes et italiennes motorisées, plus nombreuses et bien plus lourdement armées. Dans ces espaces inhospitaliers, la résistance de ces quelques hommes assez peu équipés n’en apparaît que plus héroïque, l’absence de tout autre détail semblant même amplifier la portée de cet événement. Ici, à cet instant décisif et historique, en cet endroit si exotique, ce sont bien ces soldats-là qui incarnent la France Libre. Eux-mêmes d’origines diverses (venus d’autres « ailleurs » par rapport à la métropole), ils font corps autour d’un simple canon (Soldats du Bataillon du Pacifique). Bientôt prêts à sacrifier leur corps et leur vie pour la patrie (Le Bataillon du Pacifique en position de tir), ils donnent corps à l’idée d’une « autre » France, qui, dans le combat, recouvre sa fierté et sa dignité.

     

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