• LE MONT-VALÉRIEN 
    HAUT LIEU DE LA MÉMOIRE NATIONALE

    Ce samedi 18 juin 2016, à 11h00, a eu lieu la commémoration de l'appel prononcé par le Général de Gaulle le 18 juin 1940.

    Comme chaque année, la Flamme de la Résistance a été ravivée par l'actuel Chancelier de l'Ordre de la Libération, monsieur Fred Moore, en compagnie de monsieur Thomas Ottenheimer, maire de Vassieux-en-Vercors, ville Compagnon de la Libération, sous le haut patronage du Président de la République monsieur François Hollande.

    Ce dernier a par la suite franchi les portes en bronze du Mémorial de la France combattante afin de se recueillir un instant dans la crypte, puis a signé le livre d'Or. A sa sortie, il a salué les porte-drapeaux ainsi que les Compagnons de la Libération présents ce jour.

    Photos  Michel Kempf

    Cérémonie du 18 juin au Mont Valérien

     

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

    * Commémoration du 76e anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940

     Page 2 de la Cérémonie au Mont Valérien  Flèche droite

     

     


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    Monsieur Benjamin Massieu, historien, est particulièrement connu pour avoir publié un ouvrage sur Philippe Kieffer, commandant du 1er Bataillon de Fusiliers Marins commando.

    Il vient tout récemment d'annoncer sur la page Facebook de l'Odyssée France Libre du Havre qu'il s'engageait dans un travail de recherche et de publication sur le 1er Régiment de Fusiliers Marins...  l'historiographie du RFM, dont nous connaissons le parcours à travers les Mémoires de nos Anciens -   méritait bien que l'on lui consacre enfin une étude à part entière ! 

    Sur cette excellente perspective, nous souhaitons une bonne journée commémorative demain 18 Juin, à tous les Anciens de la DFL, avec une pensée particulière pour tous les Fusiliers Marins, du 1er RFM et du 1er BFMC ! 

     

    Une excellente nouvelle pour la mémoire du RFM !

     

    En ce 18 juin, nous nous souvenons du Commandant du BFM puis du RFM, Hubert Amyot d'Inville....

     

    Une excellente nouvelle pour le RFM !

     

    Le commandant du 1er RFM, compagnon de la Libération, Hubert  Amyot d'Inville, disparut huit jours avant le 4ème anniversaire de l'Appel.

    En effet, à partir d'avril 1944, celui que tous surnomme « l'amiral » participe brillamment à la campagne d'Italie où les fusiliers marins forment souvent l'avant-garde de la 1ère DFL. Faisant une nouvelle fois la preuve de son calme, il dirige ses escadrons avec la plus grande clairvoyance du 11 mai au 6 juin, en particulier à Pontecorvo et Tivoli. 

    Au cours de ces combats le capitaine de frégate Amyot d'Inville trouve la mort en sautant sur une mine avec sa jeep, le 10 juin 1944 devant Montefiascone. Il a été inhumé au cimetière de Viterbe en Italie.

     

     


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    APPEL DU 18 JUIN 1940...

     

    Début Juin 1940, les premiers éléments  allemands « Panzer », font leur apparition, du côté de la gare de Romorantin (Loir-et-Cher). Les hommes sont des SS tous vêtus de noir et montés sur des véhicules à chenillettes.

    Ils remontent vers la route de Selles-sur-Cher où se trouve, à 7 kms, la Base Aérienne 273 de l’armée de l’Air...

    C’est sur cette Base Aérienne que je suis employé depuis l’âge de 16 ans, en qualité de fonctionnaire responsable des pièces de rechanges pour chasseurs Morane-Saulnier 406 et Bloch 151 et 152.

    Les premiers SS stoppent à l’embranchement de la route de Selles-sur-Cher, juste devant le magasin des Ponts et Chaussées où se trouvent stationnés les hommes des Ponts, sous la responsabilité de mon père , chef des Travaux.

    A ce moment ; mon père était coiffé d’une casquette à galons, propre aux Chefs de Chantiers des Ponts et Chaussées, avec les lettres « P.C. »...ce qui pouvait éventuellement donner à réfléchir aux nouveaux arrivants...

    Le grand SS, descendit alors de son véhicule avec son PM dirigé vers mon père, lui envoya une forte gifle qui envoya

    rouler la fameuse casquette à quelques mètres..

    Mon père, très courageux et fier de lui, ramassa son couvre-chef en regardant fixement le SS dans les yeux....en pensant,  sans doute comme la vingtaine de ses hommes,  à faire  prendre un bain forcé  à cet énergumène, dans la grande citerne à goudron.....

    J’étais à ce moment très humilié de cette action contre mon  père et, c’est sans doute là, que je décidai de devenir un Français libre.

    Les employés de la Base, avant été invités à reprendre leur poste dans ce qui restait des bâtiments et hangars, bombardés par trois fois, quelques jours auparavant, je prenais la décision de me cacher, dans les fermes autour de Romorantin et, d’y vivre jusqu’à Septembre 1941. Je passai, de nuit, le CHER (ligne de démarcation) à Gièvres, pour aller m’engager dans d’Armée de l’Air à La Base de Châteauroux....J’avais 18 ans révolus.

    L’occupation de la France entière par les troupes allemandes ayant ensuite été décidée, la démobilisation des troupes françaises suivit avec l’accord de Vichy. Seuls les membres de l’armée de l’air étaient maintenus, sous forme de SAP (Sécurité Aérienne Publique...) en fait, nous allions servir de gardiens sur les bases aériennes et servants de DCA sur les trains, le tout devenu allemand.

    Après avoir été affecté à l’Etat-Major de l’Air, caserne Pérignon             à Toulouse et réuni suffisamment de faux papiers tamponnés de la francisque du maréchal et de la croix gammée,  je décidai de déserter l’armée dite d’armistice pour, tout d’abord tenter le passage en Espagne afin de rejoindre les Forces Françaises Libres.

    Refoulé à la frontière par les patrouilles allemandes,  j’échappai de justesse et m’empressai alors de rejoindre Paris.

    Quelques jours plus tard, j’ai rejoint le groupe de Résistance Duguesclin situé à 25 km de Chaumont  s/Marne, non loin de Colombey les deux Eglises. Six mois dans la forêt de l’Etoile, à saboter et à persécuter les troupes d’occupation.

    Contribué à la libération de Chaumont  s/Marne et réengagement avec la première Division Française Libre.

    Campagnes des Vosges, Alsace, poches de Royan et col de l’Authion.

    Repos de quelques mois et départ pour l’Indochine afin de terminer mon engagement de 1941.

    J’ai quand même l’impression d’être un français libre et le resterai.

    Henri Darré.

     

     

     

    Appel du 18 juin 1940 
     
    Discours enregistré le 22 juin 1940

    par le Général de Gaulle

    (Vidéo youtube)


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  • Fred Moore, Compagnon de la Libération,
    grand témoin de l'histoire.

    * Visite à Toulouse de Fred Moore dernier Chancelier de l'Ordre de la Libération

    (crédit photo : Ordre de la Libération)


    Fred Moore ira fleurir aujourd'hui la tombe des Compagnons de la Libération au cimetière de Terre-Cabade de Toulouse. Âgé de 95 ans, Fred Moore est un des derniers «Compagnons de la ibération», un ordre créé par de Gaulle.

    * Visite à Toulouse de Fred Moore dernier Chancelier de l'Ordre de la Libération

    (Photo JP Mezure 30ème AFFAA)


    Ils étaient un petit millier, juste après la guerre, des fidèles parmi les fidèles du Général de Gaulle. Ils sont aujourd'hui à peine une quinzaine, dont le professeur d'épidémiologie Guy Charmot, Alain Gayet, grand-père de la comédienne Julie Gayet, ou Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin et, plus tard, le tuteur d'Hervé Villard.

    Fred Moore, aujourd'hui âgé de 95 ans, sera donc présent au cimetière de Terre Cabade à Toulouse à 11 heures, pour fleurir la tombe des Compagnons de la Libération, ses compagnons, en compagnie du Préfet de Région Pascal Mailhos et du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.

    Fred Moore a eu, lui aussi un destin extraordinaire. Né à Brest, il est le fils d'un ancien officier de la Royal Navy naturalisé français. En 1940, refusant la défaite, il s'enfuit vers l'Angleterre avec son frère sur un bateau à voile. Il va combattre de longues années de guerre, de Dakar à Beyrouth, de Damas à Alger, avant de débarquer en Normandie en juin 1944.

    * Visite à Toulouse de Fred Moore dernier Chancelier de l'Ordre de la Libération
    Fred Moore
    (Photo Ordre de la Libération)


    Lors de la Libération de Paris, il prendra une part active à la prise de l'École militaire, avant de continuer les combats jusqu'en 1945 à La Rochelle.

    Après la cérémonie à Terre Cabade, il participera à la Préfecture devant des collégiens à une conférence sur le thème : «Quelle histoire nous racontent les compagnons de la Libération», présentée par Guillaume Agullo, directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation.

    L'amour de la France

    «Ces Compagnons sont des hommes qui ont un point commun : l'amour de la France, explique Guillaume Agullo. Le retour de la République, la politique, ce sera pour plus tard : la Patrie avant tout ! On les trouve dans les unités françaises qui ont accompli les plus fameux exploits, de Bir Hakem à Narvik. Tous les hauts faits d'armes s'incarnent dans cet ordre, qui est un ordre intime et ultime : il n'y a pas de hiérarchie, ils sont tous Compagnons.»

    Avec Fred Moore, c'est donc le précieux témoin d'une époque héroïque et le dépositaire d'un esprit particulier que Toulouse accueillera pour une vivante leçon d'histoire.


    Toulouse : Ravanel, Vernant…

    Le Grand Sud a eu ses Compagnons de la Libération célèbres, et parmi eux, Serge Ravanel qui, avec un autre Compagnon, Jean Cassou, et l'helléniste Jean-Pierre Vernant, va coordonner les combats dans la région de Toulouse et participera à la libération de la ville le 19 août. Pierre Bertaux a quant à lui été commissaire de la République de Toulouse. Enfin, Roger Mompezat a été le créateur du Corps Franc de la Montagne noire.

     

    Album photos de la visite de Fred Moore à Toulouse
    (Photos JP Mezure 30ème AFFAA)

     


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  • Jean-Louis Théobald

    * Les Forces Françaises Libres - Jean-Louis Theobald alias Taverny

    (Photo : Association Vive la résistance)


    « Né à Besançon en 1923, étudiant en médecine, Jean-Louis Théobald avait été choisi par Jean Moulin en 1942 à Lyon pour être l’officier de liaison de Daniel Cordier avec le général Delestraint, chef de l'Armée secrète. Il est envoyé à Paris afin de préparer l'implantation de la délégation de Jean Moulin en zone Nord à la fin du mois de mars 1943. Le 9 juin 1943, il est arrêté avec le général Delestraint, alors qu’ils s’étaient donné rendez-vous non loin du métro Pompe. Emprisonné à Fresnes, Jean-Louis Théobald subit 18 interrogatoires avant d'être déporté. Evadé durant son transport vers l’Allemagne en janvier 1944 et revenu en France, il passe en Espagne et en Afrique du Nord. Il est alors affecté sur sa demande au 1er régiment de fusiliers marins de la 1re DFL. Il combat en Italie puis, après le débarquement en Provence, participe à la libération de la France (Toulon, Lyon, Belfort). Il est trois fois blessé avant la fin de la guerre contre l'Allemagne. Après la guerre, le Capitaine de vaisseau Théobald sert en Indochine et en Afrique comme Administrateur de la France d'Outre-Mer puis diplomate aux USA et en Allemagne.

    Jean Louis Théobald était Grand officier de la Légion d'honneur. Il est l'auteur de l’ouvrage « A vingt ans avec Jean Moulin, de Fresnes à Cassino, éd. Cêtre, 2005. 

    * Les Forces Françaises Libres - Jean-Louis Theobald alias Taverny

    (Photo : Association Vive la résistance)



    Les obsèques de Monsieur Théobald ont eu lieu le vendredi 7 septembre 2012 à la chapelle du Val de Grâce, les honneurs militaire lui ont été rendus à l'issue. »

     

    (Texte lu par sa fille, lors des obsèques de Jean-Louis Théobald)

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    Lien vers l'article : 23-25 Novembre 1944 - Fusiliers Marins, Commandos de choc et Bataillons de Marche dans les libérations d'Etueffont, Grosmagny et Eloie

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    Lien vers l'article : L'investissement du Massif de l'Authion
     Journée du 11 avril 1945

     


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