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Par authion le 3 Août 2016 à 19:03
De Michel Magnaldi, Délégation varoise de la France Libre (source Facebook)
La rénovation annoncée par le Président de la République du Mémorial du Mont Faron de Toulon devrait permettre après plus 3 millions d'euros de travaux une inauguration début 2017.
Parmi les participants à la cérémonie officielle d'état (2014) certains correspondants de la Délégation Var de la Fondation de la France Libre furent acteurs de cet anniversaire :
Khellil Mehenni, lauréat premier prix devoir individuel lycée 2013 de Jean Aicard (Hyères les palmiers ) attaque sa deuxième année de sciences politiques à Manton ...
Hadrien Voillot, fréjussien, lauréat premier prix Devoir individuel lycée 2014 de Stanislas (St Raphaël ) attaque sa deuxième année de prépa à Nice (Massena).
Aurélien Lukasik ,dracénois continue sa préparation au lycée militaire d'Aix en Provence. ..
Des nouveaux correspondants animent certaines cérémonies au côté de la Délégation Var de la Fondation de la France Libre.
Retrouvez nous notamment pour les cérémonies :le 15 08 2016 avec nos vétérans de la 1ère DFL à la stèle de la 1ère DFL à La Croix Valmer à 09H10.,
le 17 08 2016 à Port Cros,
le 19 08 2016 à Brignoles ,
le 20 08 2016 au Beausset ,
le 21 08 2016 à Hyères les Palmiers,
le 22 08 2016 à La Garde,
le 28 08 2016 à Toulon,
le 29 08 2016 à St Anne d'Evenos pour l'Anniversaire de la disparition d'Honoré d'Estienne d'Orves
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Par authion le 2 Août 2016 à 21:16
Exposition du 1er au 30 Octobre 2016
Vernissage samedi 1er Octobre 2016 à partir de 18h00, suivi d’un repas tahitien et de
la projection du film documentaire Aux Armes Tahitiens au cinéma Le SilvéradoLA TOUR SAINT JEAN
Rue Saint Jean 16380 Marthon
Lien vers le site de la Tour Saint Jean
expositions et des concerts
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Par authion le 1 Août 2016 à 15:42
Cette rencontre ouverte à tous est organisée par le Musée de l'Ordre de la Libération. Réservation obligatoire...
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Par authion le 30 Juillet 2016 à 14:42
Ce 14 juillet 2016, ému j’ai enfin croisé le chemin de monsieur Vanotti (Ancien du BM21)
Nous échangions depuis deux ans sur internet avec Pascal (son fils) et Christian Martel dont le père René combattait dans le même bataillon.
Mamie s’est fait une joie de les accueillir et c’est ainsi que Jacques (Mr Vanotti a tenu à ce que nous l’appelions par son prénom) et Pascal ont découvert les nombreux sites commémoratifs qui témoignent de l’âpreté des combats de la Grande Guerre dans toute la région picarde.
S’arrêtant à chacune des tombes des 3 premières rangées, c’est avec émotion qu’il nous a fait remarquer le jeune âge de tous ces combattants. Age qu’avaient aussi ses camarades tombés quelques décennies plus tard……….j’ai réalisé qu’ils avaient aussi le mien.
Jacques ému par ce parcours mémoriel m’impressionnera le soir même en me livrant en toute confiance le maximum d’informations sur son propre parcours.Nous avons constaté en lui montrant diverses photos de l’Authion qu’il se souvenait parfaitement avoir été soutien de l’attaque du Fort de Raus avec son mortier et avoir vu les lance flammes en action.
Après son périple de 10 jours sur les plateaux jusqu’à la cime de Pézurbe, il nous a parfaitement situé les positions qu’ils occupaient et le versant par lequel montaient de Fontan les Allemands en contre attaque
A leur retour vers la Redoute et la Forca où ils sont restés 2 jours avant de redescendre, il a malheureusement encore en tête tous les corps étendus sur ce plateau en attente d’une sépulture mais aussi les corps ennemis asphyxies et brulés qui encombraient encore un croisement de galeries dans les dédales de Plan Caval.
Sur ses combats précédents, résistance, Vosges et Alsace, il est encore très marqué par le pont de Krafft à 15 km de Strasbourg où les Allemands les ont attaqué en force avec le soutient de blindés.
C’est bien tristement qu’ensuite nous avons découvert que durant les moments où Jacques nous confiait ses souvenirs douloureux qu’un fou furieux perpétrait l’attentat de Nice.
Lorsque nous nous sommes quittés, Jacques vous m’avez confié que vous n’oublieriez jamais cette rencontre, je peux vous assurer qu’il en sera de même pour mo
Merci à vous et à tous vos camarades
Simon
2 commentaires -
Par authion le 27 Juillet 2016 à 22:25
Alexis Le Gall fait partie de ces Bretons qui ont rejoint le général de Gaulle à Londres, dès juin 1940. À l’occasion des fêtes maritimes, il est remonté, cette semaine, sur l’un des bateaux ayant embarqué les premiers combattants de la France libre. Parti d’Audierne dans le Finistère, il avait d’abord rejoint l’île de Sein.
Lien vers le texte du journal Ouest France(Photo Ouest France)
Né en 1922 à Audierne, Alexis Le Gall réside aujourd'hui à Douarnenez. Il a embarqué dans les Forces françaises libres (FFL) à l'appel du général de Gaulle, il avait alors « 17 ans et 8 mois » . En tant que résistant, il a voyagé en Angleterre, puis dans plusieurs pays d'Afrique, le Cameroun, l'Égypte, la Syrie, le Liban, la Tunisie et enfin, l'Italie. Il n'est revenu en France qu'en août 1944, lors du débarquement de Provence.
Jacques et Alexis LE GALL
(Auteur de la fiche : François Fouré)
Les jeunes d’Audierne et de l’île de Sein.
En juin 1940 le temps est beau, mais l’atmosphère lourde en raison de la défaite qui tourne à la déroute. Les ennemis repoussent jusqu’en Bretagne des soldats isolés et débandés mais aussi quelques unités constituées qui cherchent des moyens pour passer en Angleterre. Les Bretons n’acceptent pas la défaites. A Audierne, 2 jeunes de 19 et 17 ans, les frères LEGALL, Jacques et Alexis, accompagnés de quelques amis entendent l’appel du général de GAULLE.
Jacques est en classe de mathématiques supérieures et vient de présenter le concours de l’Ecole Navale. Il sera reçu mais ne l’apprendra qu’à la fin de la guerre. Il est le chef de la petite bande qui décide de passer en Angleterre.
Ils apprennent que l’Ar Zénith, bateau assurant le courrier de l’Ile de Sein, va partir de Douarnenez pour l’Angleterre avec à son bord un contingent de chasseurs alpins. Jacques monte à bord avec son groupe de volontaires. Juste avant l’appareillage un gendarme leur donne l’ordre de débarquer car l’Ar Zénith est réservé aux militaires. Les chasseurs alpins interviennent et menacent le gendarme de l’enlever celui-ci ne laisse pas le groupe de jeunes gens partir avec eux.
Le 19 juin le bateau arrive à l’île de Sein où les autorités interdisent aussi la traversée aux non militaires. Jacques trouve la solution et fait intervenir un ami qui convainc le patron de la Velléda, vedette des phares et balises, de prendre les jeunes gens à son bord et de les déposer dans la nuit sur l’île d’Ouessant. Ce qui est fait. Jacques et ses amis trouvent de nombreux bateaux civils et militaires. Ils sont admis sur la Monique-Andrée, chalutier armée par la marine nationale et déjà plein de marins, et arrivent à Plymouth le 21 au soir. Le groupe à l’exception de Jacques s’engage dans les FFL et participe à l’aventure des Free French en Afrique, en Italie et en France. Alexis sera blessé d’une balle de mitrailleuse en Alsace. Pour sa part, Jacques reste dans les FNFL et sera nommé commandant en second de la Minerve.
L’exemple de ce groupe de jeunes a transcendé les Senans. Sur 400 habitants, 128 rallient la France Libre en 1940. Trente ne reviendront pas et leurs noms sont inscrits dans le granit du monument aux morts de l’île face à l’océan.
COMMENTAIRE DE L’AUTEUR Source : D’après Philippe Lacarrière : « Les volontaires de l’aube » Editions du Félin, 1999
Alexis fait la tournée des collèges pour témoigner sur une épopée qui a marqué le redressement de la France.
Lien vers le précédent article concernant Alexis Le Gall
(Article proposé par Blandine Bongrand-Saint Hillier)
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