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Quelques temps avant son décès Henri avait enregistré, comme il le faisait tous les ans, une vidéo de présentation de ses meilleurs voeux pour la nouvelle année à tous les anciens de la France Libre ainsi qu'à leurs familles† 3 octobre 2019
Voici donc sa vidéo
Bonne année 2020 à toutes et à tous !
Fondation B.M.24 Obenheim
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Par les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) nous venons d'apprendre le décès à l'âge de 95 ans de Monsieur René Brender, ancien de la 1ere DFL. René est décédé le 17 décembre 2019 à Haguenau (67500)
La cérémonie religieuse sera célébrée le vendredi 3 janvier 2020,
à 14 h 30, en l'église Saint-Georges de Haguenau.
Alsacien, il est né en 1924 et a fui en 1942 sa région occupée, via la Suisse, pour rejoindre à Lyon le Bataillon de Marche 11 (ou BM11). En son sein, il participera à des combats dans la plaine d’Alsace durant l’hiver 1944. Sous les balles, il parvient à maintenir la liaison entre les unités combattantes, et sauve un blessé sur les bords de l’Ill. En 1945, il se montre également héroïque sur le front des Alpes-Maritimes jusqu’en Italie, avant de quitter le service actif pour travailler dans le civil.
Il est titulaire de l’insigne de Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 39-45 avec étoile d’argent.
Un héros de 39-45 montre la voie aux futurs soldats
La cérémonie de parrainage de la 11e promotion du Centre de formation initiale des militaires de Dieuze vient de se tenir au Quartier Lyautey. Les nouveaux engagés ont été officiellement intronisés au sein de l’Armée et ont pu rencontrer leur parrain, René Brender." Ma période militaire est connue de la plupart d’entre vous. Elle a été d’une courte durée, mais d’une forte intensité. Elle m’a permis d’approfondir les notions de courage, d’entraide, de partage, mais aussi de camaraderie et d’amitié"
René Brender, ancien combattantlors de la cérémonie de parrainage de la 11e promotion du Centre de formation initiale des militaires de Dieuze en avril 2019.
(Photo Philippe DERLER)
Lors d'une cérémonie au monument de la 1ère DFL à Obenheim
René Bender, (BM 11, 1ère D.F.L.) avec Jean Gilbert, (Artilleur, 1ère D.F.L.), Mme Blandine Bongrand Saint Hillier, Mme Yvonne Saulnier lors de l'inauguration de la rue du "Bataillon de Marche 24" à Strasbourg le 16 avril 2015
Chevalier dans l'ordre de la légion d'honneur *
La Fondation B.M.24 Obenheim
présente ses sincères condoléances à sa familleFondation B.M.24 Obenheim
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Nous apprenons avec tristesse le décès d'Alexis Le Gall, l'un des derniers Français Libres du Finistère. Un breton taillé dans le granit, né le 22 octobre 1922 à Audierne, il avait rallié l'Angleterre en juin 1940 et avait contracté le 5 Juillet à l’Olympia Hall un engagement dans la France Libre. Son parcours est tonitruant et le conduira au Cameroun, Syrie, Tchad, Congo Belge, Soudan, l’Egypte, Palestine, Liban, Tunisie, l'Italie, la France occupée et l'Alsace.
Alexis s’est éteint à l'âge de 97 ans à Douarnenez (Finistère), ce dimanche 22 décembre 2019.
Le 19 juin 1940, Alexis Le Gall n’a pas 18 ans, lorsqu’il embarque, à Audierne, avec son frère Jacques, à bord de l’Ar-Zénith pour rejoindre l’Angleterre. Le 6 juillet 1940, à l’Olympia Hall, il rencontre le Général de Gaulle pour signer son engagement dans Les Forces françaises libres. Après un an d’instruction militaire en Grande Bretagne. Alexis est envoyé au Cameroun former des "volontaires" africains au combat. Des hommes qui sont le plus souvent désignés par les chefs des villages. Ils les entraîne et part avec son unité, le Bataillon de Marche N°5, en direction de la Syrie. Ce sera ensuite l’Egypte où Alexis rencontre pour la première fois la guerre lors de la bataille d'El Alamein. Le jeune breton poursuivra ensuite le combat en Italie et participera au débarquement de Provence. Comme si cela ne suffisait pas Alexis fera aussi la campagne de France jusqu’en Alsace où il sera grièvement blessé. Dans son livre « Les Clochards de la Gloire » Alexis Le Gall nous embarque dans ces années terribles. Un témoignage précis et rempli d'humilité pour que jamais on n'oublie ces Clochards de la Gloire
Il sera démobilisé le 18 juin 1945 après cinq années de lutte pour la France avec son bataillon de Marche n°5 de la 1ère Division de Français Libres.
Alexis aura passé une grande partie de sa vie civile à perpétuer le souvenir de ses camarades de combats et sera l'un des piliers du Concours Nationale de la Résistance du Finistère. Tous les ans, invariablement et avec une énergie sourde qui l'animait, il parcourait des milliers de kilomètres dans le Finistère pour intervenir dans les établissements scolaires.
Alexis était quelqu'un de bien, sa perte est naturelle mais colossale.
Qu'il repose en paix.
La Fondation B.M.24 Obenheim
présente ses sincères condoléances à sa famille.Fondation B.M.24 Obenheim
2017
Dédicace des clochards de la Gloire
2016
2015
Intervention au collège lycée Saint Blaise
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Paulette Gauthier (voyage mémoire de la DFL en Alsace, 2011)
Bernard et Dominik,
Dominique et Michel
Jean Michel et Danièle
François et Catherine , ses enfants
Eric, Nicolas, Stéphanie, Marie, Anne-Laure, Denis et Loïc ses petits-enfants et leurs conjoints
Ses arrrière-petits enfants , sa famille et ses amis
Ses amis du Clan et de Chambarand
Vous font part du décès de
Madame Paulette GAUTHIER
survenu le 14 décembre 2019 à l'âge de 96 ans à Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise)
La cérémonie religieuse a été célébérée le Jeudi 19 décembre 2019 à 10 heures en l'église Saint Martin (Montigny les Cormeilles, Val d'Oise)
Madame Dominique Gauthier - 14 avenue du général Lecler 95240 Cormeilles en Parisis
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Paulette GAUTHIER rejoint aujourd'hui son époux Emile GAUTHIER, disparu le 23 décembre 2016.
La Fondation BM 24 Obenheim s'associe à la peine de sa fille Dominique Gauthier et exprime ses sincères condoléances à toute sa famille.
Elle n'oublie pas leur rencontre en Alsace en 2011, leurs nombeux échanges et le beau travail de mémoire accompli par Emile GAUTHIER sur la Compagnie issue du Maquis de Chambarand au sein du Bataillon de Marche 4 de la DFL.
Que Paulette et Emile Gauthier reposent en Paix, nous ne les oublions pas.
Paulette et Emile Gauthier ici entourés des regrettés Jean-Batiste Pietri (BM 11) Paul Laverdant (Bimp), Bertrand Chatel (RFM), M Lefrançois (RA) et Wladislas Picuira ( BM 11)
Paulette et Emile GAUTHIER à Obenheim (Alsace)
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Jacques Vanotti . Septembre 2019
Ce 16 décembre, toutes nos pensées sont allées vers Thin le Moutier dans les Ardennes où, ce matin se sont déroulées les obsèques de Jacques VANOTTI. La Fondation BM 24 Obenheim rend hommage à un Monsieur charmant, d'une immense discrétion, que certains d'entre nous avaient eu l'honneur de rencontrer.
Nous adressons tout notre sympathie à sa famille, et en particulier à son fils Pascal qui oeuvre à nos côtés depuis la création du Blog et qui nous donnait régulièrement des nouvelles de son Papa qui s'est éteint paisiblement dans sa 96e année, entouré de l'affection de siens.
Comme vous le découvrirez dans l'histoire de Jacques, et comme nous le confiait tout récemment Pascal : "La forêt fut toute sa vie, sa passion, liée à sa soif de liberté"...
Jacques Vanotti est né le 26 octobre 1923 à La Riviere en Isère. Ses parents qui étaient italiens, originaires de la région de Bergame, furent naturalisés en 1932.
Jacques est le troisième d’une fratrie de six enfants. Ils habitent Chaux des Crotenay dans le Jura.
A la déclaration de guerre en 1939 à ses 16 ans , Jacques VANOTTI entre à la scierie du village et y travaille jusqu’en mai 1940.
Jacques est le second à gauche
La ressemblance de Jacques avec "Narcisse" (Rellys) est si frappante que Jacques adoptera ce surnom dans la Résistance...
Le village étant occupé et coupé en deux par la ligne de démarcation, il part en vélo en zone libre avec son frère ainé et des amis jusque Valence, puis avec son frère, il remontera dans l’Ain et travaillera dans une scierie comme charretier.
En 1942 à la demande de son père il rentre à la maison et travaille avec lui dans son équipe comme bûcheron.
Début 1944 la classe 23 est appelée pour le STO (service obligatoire en Allemagne),
Le 6 juin 1944, Jacques VANOTTI rejoint les rangs des FTP dans le secteur de Champagnole dans le département du Jura et participe le 4 septembre 1944 à l’encerclement et à la libération de Mouthe par les maquis du Jura et du Doubs.
Il défile avec tous les FFI de la région devant le Général de Lattre de Tassigny.
Le 20 octobre, à la suite de la dissolution de son groupe, il s’engage à la Compagnie d'Accompagnement du BM21 au sein de la glorieuse 1ère Division Française Libre commandée par le Général Brosset.
Il participe à la libération de Ronchamp, Belfort , Colmar, Mulhouse et de la poche de Royan.
Lors de la contre offensive allemande de décembre 1944, Jacques défendra Strasbourg.
En avril 1945, son bataillon subira de lourdes pertes lors de l’attaque du massif de l’Authion.
Voulant souligner la violence des combats et le courage dont ont fait preuve les hommes de cette unité, les autorités militaires décident de citer sa division à l’ordre de l’armée avec attribution de la croix de guerre avec palmes.
Ce sera en Lombardie aux portes de Turin en Italie (à 200 km du berceau familial) que Jacques apprendra la fin de la guerre .
Jacques aura l’honneur de participer au défilé du 14 juillet à Paris avec son bataillon et sera rendu à la vie civile le 5 mars 1946.
Il se marie en 1947 avec Denise et ils auront trois enfants : Pascal Jocelyne et Didier.
Avec son épouse, ils quitteront le Jura pour les Vosges , habiteront Neuf Brisach qu’il avait libéré et il partira comme chef de chantier exploiter les forêts Allemandes jusqu’en 1950 pour un gros consortium Français. Il fera ensuite de même en France comme contremaitre et expédiera le bois dans l’europe entière : la reconstruction tournait a plein...
Le hasard de son périple professionnel le fera s'installer dans les Ardennes après les Pyrénées.
C'est à Thin le Moutier qu'il devient garde forestier et où il gèrera une forêt privée de 450 hectares.
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En 2013 et 2014, Pascal VANOTTI et Christian MARTEL s'engagent dans un travail d'enquête sur le Bataillon de Marche 21 et après avoir découvert tout ce que leurs Pères avaient vécu dans les ultimes et terribles combats de l'Authion, ils rendirent hommage à leurs Pères dans ce reportage Lien
Le 14 novembre 2015, Jacques VANOTTI était mis àl'honneur lors de l'Assemblée générale de l'UNC des Adennes. Lien
Jacques Vanotti à droite
Le 14 juillet 2016 , Simon GREBOVAL s'était entretenu avec Jacques VANOTTI au sujet des combats du BM 21 à l'Authion au printemps 1944 (Alpes Maritimes).
Le jeune homme avait été fortement ému par cett rencontre :
"Nous avons constaté en lui montrant diverses photos de l’Authion qu’il se souvenait parfaitement avoir été soutien de l’attaque du Fort de Raus avec son mortier et avoir vu les lance flammes en action.
Après son périple de 10 jours sur les plateaux jusqu’à la cime de Pézurbe, il nous a parfaitement situé les positions qu’ils occupaient et le versant par lequel montaient de Fontan les Allemands en contre-attaque
A leur retour vers la Redoute et la Forca où ils sont restés 2 jours avant de redescendre, il a malheureusement encore en tête tous les corps étendus sur ce plateau en attente d’une sépulture mais aussi les corps ennemis asphyxies et brulés qui encombraient encore un croisement de galeries dans les dédales de Plan Caval.
Sur ses combats précédents, résistance, Vosges et Alsace, il est encore très marqué par le pont de Krafft à 15 km de Strasbourg où les Allemands les ont attaqués en force avec le soutien de blindés.
C’est bien tristement qu’ensuite nous avons découvert que durant les moments où Jacques nous confiait ses souvenirs douloureux qu’un fou furieux perpétrait l’attentat de Nice.
Lorsque nous nous sommes quittés, Jacques vous m’avez confié que vous n’oublieriez jamais cette rencontre, je peux vous assurer qu’il en sera de même pour moi.
Merci à vous et à tous vos camarades.
Simon
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