• Madame Geneviève FAVREAU, veuve de Benjamin FAVREAU (Bataillon du Pacifique) réside aujourd'hui à Paris.  Elle fut témoin dans sa jeunesse de l'arrivée des premiers volontaires de la France Libre en Egypte. Nous la remercions de nous avoir livré quelques souvenirs à travers sa biographie... 

    Crédits photos : Geneviève Favreau, Ordre de la Libération 

     

    Geneviève Favreau est née le 16 septembre 1926 à Ismaïlia en Egypte. Son père, Robert ROGNON, appartenait au personnel de la Compagnie du Canal de Suez.

     

    * Madame Geneviève FAVREAU  Robert Rognon

     

    En juillet 1940, elle est témoin de l’arrivée des volontaires débarqués de Chypre ou échappés de Syrie. Plusieurs sont accueillis chez ses parents : André SALVAT, G. GARACHE, J. PILLARD, G. ROSSI, Pierre HEITZMANN…

     

    * Madame Geneviève FAVREAU André Salvat

     

    Geneviève n'a que 15 ans lorsqu’elle assiste à la cérémonie de baptême du Bataillon d’Infanterie de Marine au camp de Moascar.

     

    * Madame Geneviève FAVREAU

     

    Son père, qui s’était déjà battu durant la guerre de 1914-1918, bien qu’ayant plus de 40 ans, rejoint le BIM dès le mois d’août.

    Il est l'auteur de nombreuses dessins illustrant la première campagne de Libye, où les FFL sont caricaturés en "Babar"...

     

    * Madame Geneviève FAVREAU

    Dessin de Robert Rognon

     

    Début 1942, avec la 1ère Brigade française libre, ils traversent en long convoi le canal de Suez sur un pont de bateaux, en route pour le désert de Libye.

    Au moment de la Bataille de Bir Hakeim, Geneviève présentait son bac philo au Caire.

     

    * Madame Geneviève FAVREAU

    Bir Hakeim : André Salvat le bras tendu et derrière lui à droite Benjamin Favreau

     

    Après la Sortie de vive force, elle retrouve chez ses parents parmi les jeunes gens ayant servi au Bataillon du Pacifique, André SALVAT qui lui présente Jean BELLEC, convalescent de ses blessures.

     

    * Madame Geneviève FAVREAU  Jean Bellec (Ordre de la Libération)

    Ce dernier lui parle de Benjamin FAVREAU, qui deviendra plus tard son époux. Les trois jeunes gens  ont été faits Compagnon de la Libération : André Salvat en 1941, Jean Bellec et Benjamin Favreau après Bir Hakeim.

     

    * Madame Geneviève FAVREAU

    Benjamin Favreau à gauche, reçoit la Croix de la Libération à Beyrouth en septembre 1942

     

    Lors de la bataille d’El Alamein, le père de Geneviève est porté disparu dans le Massif de l’Himeimat. On apprendra plusieurs mois plus tard qu’il est retenu prisonnier près d’Ancône.

    Il s’évadera en 1943 et retrouvera le BIMP près de Naples. Il participera au Débarquement de Provence.

     

    * Madame Geneviève FAVREAU

    Geneviève et son père , Robert Rognon

     

    En juin 1944, Geneviève obtient le droit de s’engager et rejoint à Marine Alger les volontaires féminines de la Flotte (Section féminine de la Flotte). En octobre elle débarque en France et passe l’hiver 1944-1945 en Bretagne : au Bataillon de marche de Lorient puis à l’infirmerie régimentaire du 4e fusiliers marins. Elle termine comme secrétaire au service des routes de Cherbourg.

     

    En 1949, elle épouse Benjamin Favreau qui poursuit sa carrière, entre 1946 et 1962 comme administrateur de la France d'Outre-Mer. Ils auront quatre enfants. Geneviève Favreau a publié en 2011 « Compagnon de la Libération », les mémoires de son époux, disparu en 1994.

     

    * Madame Geneviève FAVREAU

     

    En savoir plus :

    Robert ROGNON, biographie et dessins Lien

    Benjamin FAVREAU

       Ordre de la Libération Lien 

       Mémoires Lien

    Jean BELLEC Ordre de la Libération Lien

    André SALVAT Ordre de la Libération Lien

     


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  • Ce dimanche 19 mai 2019 a eu lieu
    l'assemblée Générale de la Fondation B.M.24 à Obenheim

     

    Monsieur le maire  a déposé une gerbe à la stèle du B.M.24 

    * Dimanche 19 mai 2019 - Assemblée Générale Fondation B.M.24 Obenheim

    * Dimanche 19 mai 2019 - Assemblée Générale Fondation B.M.24 Obenheim

    * Dimanche 19 mai 2019 - Assemblée Générale Fondation B.M.24 Obenheim

     

    Ainsi que sur la tombe de Brigitte Pefferkorn.

    * Dimanche 19 mai 2019 - Assemblée Générale Fondation B.M.24 Obenheim

     

     

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim    

    * Dimanche 19 mai 2019 - Assemblée Générale Fondation B.M.24 Obenheim

     


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  • (Article paru dans le journal "Le Républicain Lorrain" -  Marcel Weber)

    * Ancien du Commando Kieffer - Armand Jung, héros parmi les héros


    Armand Jung, après s’être engagé dans la marine, a choisi de rejoindre le général de Gaulle à Londres avant d’intégrer le commando mis en place par le capitaine de corvette Kieffer. Il a débarqué en Normandie en juin 1944 où il a été blessé à deux reprises.

     

    * Ancien du Commando Kieffer - Armand Jung, héros parmi les héros

    (
    photo http://ecole.nav.traditions.free.fr)

     

    Né le 17 décembre 1921 à MONTIGNY les METZ (Moselle) 

    Décédé le 29 décembre 1984 à SARRALBE (Moselle) 

     

    Marcel Weber souhaite mettre à l’honneur le 6 juin prochain un membre de l’association, aujourd’hui décédé. Il s’agit d’Armand Jung, habitant de Sarralbe. L’ancien policier municipal de Sarralbe faisait partie du commando de marine français Kieffer, débarqué sur les plages de Normandie, au côté de l’armada alliée. Ce commando commandé par le capitaine de corvette Philippe Kieffer était composé de 177 hommes. 10 ont été tués le jour du débarquement, 10 les jours suivants. « Armand Jung a été blessé le premier jour, puis une fois soigné, il est reparti au combat, où il a été de nouveau blessé un jour suivant », raconte Marcel Weber, qui souhaite recueillir un maximum d’informations sur Armand Jung. Le 6 juin, à 17 h, il se rendra avec une délégation des anciens marins au cimetière de Sarralbe, afin d’honorer sa mémoire.

    * Ancien du Commando Kieffer - Armand Jung, héros parmi les héros

    (Photo Le Républicain Lorrain - Marcel Weber)

     

    Armand Jung (n° 8) pose avec ses camarades du commando Kieffer. Il a été blessé à deux reprises lors du débarquement en Normandie.  Photo RL /Claude DI GIACOMO

     

    Liste des commandos Kieffer

    (wikipedia)

     

    CONTEXTE HISTORIQUE

    L’Histoire par l’image

    * Ancien du Commando Kieffer - Armand Jung, héros parmi les héros



    Le 1er bataillon de fusiliers marins commandos

    Cette photographie, réalisée entre juin 1943 et juin 1944, représente quelques membres des commandos effectuant un entraînement en Écosse. Créée le 2 avril 1942 et placée sous le commandement du lieutenant de vaisseau Kieffer (promu capitaine de corvette le 5 juin 1944), le bataillon de fusiliers marins commandos est intégrée au Special Service Brigade au sein du commando interalliés numéro 10 (et de ce fait placée sous autorité Britannique). Les soldats du 1er BFMC (bataillon des fusiliers marins commandos) suivent une formation intensive avec les commandos britanniques (les bérets verts) au château d’Achnacarry situé dans les Highlands écossais.

    Organisés en deux « troops » et une section de mitrailleuse « k gun », ils sont 177 à participer au Débarquement du 6 juin 1944, seuls représentants de la France à joindre les côtes normandes par voie maritime. Arrivés sur la plage Sword de Colleville, ils s’illustreront tout particulièrement à Ouistreham, où ils reprendront à l’ennemi, au prix de lourdes pertes, l’ex casino fortifié du site Riva Bella. Après avoir combattu jusqu'à la fin de la bataille de Normandie, le 1er BFMC est notamment engagé lors de la libération de Flessingue aux Pays-Bas en novembre 1944.

    Cette prise de vue n’est diffusée qu’après les opérations car tout ce qui touche aux commandos et à leur préparation est ultra secret et sous contrôle des forces britanniques. Doté d’une valeur documentaire et instrument de la propagande Alliée, il permet aussi à sa manière d’incarner l’élite des combattants de la France libre, acquérant de ce fait une dimension symbolique.

    Le commando Kieffer débarque à Ouistreham

     

    6 juin 1944

    Engagé dans l’armée de terre le 2 septembre 1939, à 40 ans, le quartier-maître Philippe Kieffer se rallie au général de Gaulle dès le 19 juin 1940 et s’engage dans les FNFL le 1er juillet. En mars 1941, il obtient de l’amiral Muselier l’autorisation de constituer un groupe de commandos, sur le modèle des petits groupes britanniques opérant en Norvège. Deux mois plus tard, il met sur pied un petit groupe d’une vingtaine de volontaires, qui suit des stages d’entraînement dans les bases anglaises de Camberley et Skegness avant de prendre le nom de 1ère Compagnie de fusiliers marins commandos. Dotés d’un béret vert et du badge « Commando français », les hommes de Kieffer sont affectés au Commando interallié n°10.

    En 1942 et 1943, la compagnie Kieffer effectue diverses missions sur les côtes françaises et hollandaises* et, désormais forte de 200 hommes, devient le Bataillon de fusiliers marins commandos. Les raids se poursuivent jusqu’en mars 1944, date à laquelle les Français sont intégrés au Commando n° 4 du lieutenant-colonel Dawson, chargé de préparer le débarquement en Normandie. Au début de mai, Dawson se vit fixer pour mission de prendre Ouistreham, après avoir débarqué sur la plage voisine de Colleville-Montgomery.

    Kieffer et 176 de ses hommes seront ainsi parmi les premières troupes alliées à prendre contact avec la terre française, à l’aube du 6 juin 1944. « Vous allez nous montrer ce que vous savez faire », leur avait dit le brigadier général lord Lovat, commandant la 1ère brigade SAS, quelques jours plus tôt. Il ne devait pas être déçu. Après un débarquement mouvementé et meurtrier, l’assaut contre les positions ennemies commença peu après 8 heures. Les combats durèrent jusqu’à la fin de la matinée. Le « 4 Commando » s’empara de Riva-Bella et Ouistreham avant de faire sa jonction avec la 6e division aéroportée, qui tenait Bénouville. Dans la soirée, Kieffer et ses hommes entrèrent dans le Plain-Amfreville, d’où ils continuèrent à tirer sur les positions ennemies.

    Le bilan de cette première journée était lourd pour les Français: 21 tués, 93 blessés – dont le commandant Kieffer, qui avait reçu un éclat à la cuisse, mais ne sera évacué que le 10 juin. Le lendemain, les Français en état de combattre se trouvaient à 14 kilomètres à l’intérieur des terres, après avoir atteint tous leurs objectifs.
                                                 
                                           

    * Ancien du Commando Kieffer - Armand Jung, héros parmi les héros

    Nous devons avoir une pensée émue pour les deux militaires des Forces spéciales, membres du Commando Hubert tués dans la nuit du 9 au 10 mai 2019 lors de la libération de quatre otages au Burkina Faso

     

    * Ancien du Commando Kieffer - Armand Jung, héros parmi les héros

    les MT Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello

    Les commandos de marine

    Créés après guerre sur le modèle de l’unité mise en place par Philippe Kieffer, les commandos de marine sont aujourd’hui au nombre de sept avec des spécialités différentes. Tous portent le nom d’un ancien marin tué au combat : Jaubert, Montfort, Trépel, Penfentenyo, Kieffer, Ponchardier et Hubert. Les commandos voulant postuler au commando d’action sous-marine Hubert de Toulon doivent avoir effectué une période d’ancienneté d’au moins cinq ans dans l’un des commandos de Lorient et réussir le cours nageur d’une durée de sept mois pour obtenir le certificat nageur de combat. Les aspirants commandos sont généralement issus des rangs des fusiliers marins, mais sont ouverts également aux autres spécialités de la marine, ainsi qu’aux femmes.

     

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim   

    * Ancien du Commando Kieffer - Armand Jung, héros parmi les héros

     

     

     


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  • Un émouvant documentaire (3 minutes) sur la nécropole de Rougemont où reposent les soldats de la 1ère Armée, dont de très nombreux soldats d'Afrique du Nord.

    Il est toutefois dommage que la 1ère DFL ne soit nullement mentionnée, ne serait-ce qu'à travers la présence des  tombes de son commandant, le général Diego Brosset, tué le 20 novembre 1944 devant Ronchamp, et de celle du chef d'état-major de la 4e Brigade,  Victor Mirkin, tué le 24 novembre devant Grosmagny.

    Au détour des images de sépultures, celles d'un "fusilier marin de Rennes" et d'un "soldat d'origine hongroise"...

    * Documentaire France 3 sur la nécropole de ROUGEMONT (Doubs)

    * Documentaire France 3 sur la nécropole de ROUGEMONT (Doubs)

    Aucune mention n'indique qu'il s'agit de deux Compagnons de la Libération de la 1ère DFL :

    Le Maître Lucien BERNIER (1er RFM) tué  le 2 octobre 1944 en forêt de Chérimont ,et le Légionnaire Joseph BAKOS (13 DBLE), tué le 26 octobre 1944 à Ronchamp.

     

    * Documentaire France 3 sur la nécropole de ROUGEMONT (Doubs)

     Lien Ordre de la Libération

    28 septembre 1944 : Lucien BERNIER en forêt de Chérimont

    Le 2 octobre 1944 : la mort du Maître Bernier en forêt de Chérimont

     

     

    * Documentaire France 3 sur la nécropole de ROUGEMONT (Doubs)

    Lien Ordre de la Libération 

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    * 5 Juin 2019 : Conférence « Bir Hakeim, de l’histoire à la légende » par François Broche

    La Fondation de la France Libre organise, mercredi 5 juin 2019, à 18 heures, une conférence animée par François broche sur « Bir Hakeim, de l’histoire à la légende ».
    Historien et journaliste, administrateur de la Fondation et membre de son conseil scientifique, François Broche vient de publier La Cathédrale des sables : Bir Hakeim 26 mai-11juin 1942  (Belin, 2019).
    L’entrée est gratuite. La soirée se tiendra, comme chaque mois, dans la salle des conférences, au siège de la Fondation, 16 cour des Petites-Écuries, Paris 10e. La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces.
    Les personnes intéressées doivent s’inscrire par téléphone au 01 53 62 81 82 ou par courriel à l’adresse contact.


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