• Reportage photos Blandine Bongrand Saint Hillier

     

    * Reportage souvenir - Le voyage de l'amicale de la France Libre en Tunisie - octobre 2018

      

    Quelques photos souvenirs 
    de notre séjour en Tunisie en octobre 2018

     

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    * Reportage souvenir - Le voyage de l'amicale de la France Libre en Tunisie - octobre 2018

     * Reportage souvenir - Le voyage de l'amicale de la France Libre en Tunisie - octobre 2018

    * Reportage souvenir - Le voyage de l'amicale de la France Libre en Tunisie - octobre 2018

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    * Reportage souvenir - Le voyage de l'amicale de la France Libre en Tunisie - octobre 2018

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    Tous nos remerciements au fils de Jean TRANAPE,  Jean-Claude  qui nous écrit de Nouméa :

    "Voici un lien qui vous permettra de visionner un reportage de 25 mn sur mon père. Il a été tourné l'année dernière en Nouvelle Calédonie. (25 mn)
     
     
    et un autre sur Jean TRANAPE et les élèves de Nouvelle Calédonie qui ont participé au Concours National de la Résistance et de la Déportation en 2018 (32 mn)"
     

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  • Ce texte se veut être un rappel, un souvenir et un hommage
    rendu aux femmes de l'ombre  puisqu'un  portrait plus complet de Marie-Jeanne avait été réalisé par nos soins sur ce blog en 
     
    LIEN

      Les femmes de l'ombre

    * En hommage à Paulette Jacquier alias "Marie-Jeanne"  la Jeanne d’Arc de la 1ère DFL

    (Photo : Citoyens Résistants d'Hier et d'Aujourd'hui)

     

     Dès 1940, Paulette Jacquier, jeune femme idéaliste, mystique et poète n'a qu'une idée en tête, résister. En 1941, à Grenoble, elle rencontre "Jean-Marie" et se met à son service. Les actions de propagande ou de liaisons se succèdent. En 1942, elle crée une sixaine à La Frette, trouve des armes et commence aussitôt à multiplier les coups de mains contre l'occupant et ses collaborateurs, tout en transmettant à Londres les mouvements des troupes ennemies comme l'inventaire de leurs installations sa bravoure commence à être légendaire, tout comme son nom de couverture "Marie-Jeanne" en probable "hommage" à son premier contact dans cette vie aventureuse. Très vite, elle devient une cible prioritaire de l'ennemi. La milice réussit à l'identifier, la dénonce aux allemands et en mai 1944, la Gestapo cerne la ferme de son père. Par sécurité, elle est hébergée chez une voisine et arrive à s'échapper. Ce "jeu du chat et de la souris" va encore durer presque deux mois quand, à la mi-juillet 44, venant en aide à un groupe de résistants, elle est cernée et arrêtée par un groupe de P.P.F. Ce dernier la remet à la Feld Gendarmerie de Bourgoin. Malgré un interrogatoire "musclé", ses tortionnaires nazis et français ne sont pas sûrs d'avoir mis la main sur "la" Marie-Jeanne. Craignant de ne pouvoir se taire plus longtemps, elle décide de s'évader et en, pleine nuit, à l'aide d'une corde improvisée, elle se laisse glisser de la fenêtre de la pièce dans laquelle on l'a enfermée. La réception au sol se passe mal et c'est avec une cheville blessée qu'elle parvient à rejoindre une maison amie avant d'être prise en charge par la filière d'Yvonne Gatel qui la rapatrie au Chambaran. En représailles, les allemands, furieux, incendient quatre fermes de la Frette et fusillent deux otages dont son père, ancien de 14/18. 

    Marie-Jeanne va rester avec nous jusqu'à la fin de la guerre et c'est dans un Lyon libéré que, le 14 septembre 1944, le Général de Gaulle lui remet  (ci-dessous) la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur avec citation à l'ordre de l'Armée .

    Texte extrait du site   "Traces d'histoire"

    * En hommage à Paulette Jacquier alias "Marie-Jeanne"  la Jeanne d’Arc de la 1ère DFL

     (Photo 1ere DFL)

    Nature d'élite, d'une modestie rare, d'une énergie indomptable et d'un courage exceptionnel a été, par son rayonnement et son exemple, un des flambeaux de la Résistance du Dauphiné. Émule de Jeanne Hachette, est digne que son nom reste dans les mémoires comme celui d'une des plus pures et des plus vaillantes filles de France… "  *

     

     

    Elle finira la guerre, en combattante de première ligne, avec la DFL, et défilera à Antibes et Cannes pour la Victoire.

    * En hommage à Paulette Jacquier alias "Marie-Jeanne"  la Jeanne d’Arc de la 1ère DFL

    Le défilé de la victoire à Cannes le 9 mai 1945

    (Photo 1ere DFL)


    En juin 1974, devant une stèle à la mémoire des "Chambarand", le général MOREL, son ancien Capitaine, lui remet la rosette d'officier de la Légion d'Honneur. Depuis qu'elle a été assistante sociale en Allemagne, elle a retrouvé pleinement sa condition féminine. Elle est redevenue Paulette mais pour ses anciens compagnons d'armes, elle est restée Marie-Jeanne. Peu d'entre eux l'ont sans doute revue. Mais le général GARDET est toujours demeuré en relation avec son étonnant petit caporal. Début 75, elle lui écrit : "J'ai rempli ma vie de soldat, d'épouse, de mère". Un mois plus tard, elle rejoint dans un autre monde ses anciens compagnons tombés dans l'Isère et de Giromagny à Breil.

     
     
    * En hommage à Paulette Jacquier alias "Marie-Jeanne"  la Jeanne d’Arc de la 1ère DFL
     
     
     
     
    Fondation B.M.24 Obenheim          

    * En hommage à Paulette Jacquier alias "Marie-Jeanne"  la Jeanne d’Arc de la 1ère DFL


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    La mort tragique de Maurice de Seynes
    et de Vladimir Bielozoub son mécanicien.


    * Capitaine Maurice de Seynes ancien de la France Libre - Héros du groupe  Normandie Niemen

    Maurice de Seynes


    (photo Ciel De Gloire)

     

    S'il y a bien un nom français que les Russes connaissent à part celui de Napoléon, c'est celui du capitaine Maurice de Seynes. De Seynes arriva au neuneu (normandie-niemen) en janvier 1944. Il s'était rallié à la France libre en 1942 et avait eu deux victoires les 5 et 6 juin 1940 (au sein du GC 2/6, croix de guerre). Le 15 juillet 1944, lors d’un convoyage vers Mikountani, son Yak a une fuite d’essence. Le cockpit en est envahi. Maurice est totalement aveuglé. Il n'arrive plus à respirer. Le commandant Delfino lui ordonne de sauter pour éviter le pire. Cependant son mécano, Vladimir Belozub (présent dans l'avion, classique en cas de convoyage), ne possède pas de parachute. De Seynes refuse de l’abandonner et tente ce qu'il peut pour atterrir mais l'avion finit par s'écraser avec les deux héros à son bord. Ce geste scella définitivement l'amitié franco-russe et les deux furent enterrés ensemble sur ordre de Staline.

                                                                                          (Rudolph de Patureaux)

     

     

    * Capitaine Maurice de Seynes ancien de la France Libre - Héros du groupe  Normandie Niemen

     (Photo internet)



    (Extrait du site Cieldegloire)

     

    Maurice DE SEYNES est né le 7 Août 1914 à PARIS. Il est admis à 1'Ecole de l'Air en 1936 avec la promotion "Capitaine Astier de Villatte". Très rapidement il se révèle comme un élève particulièrement brillant et obtient son brevet de pilote en Août 1937. Il est alors affecté à l'École de chasse de Romilly-sur-Seine et rejoint un an plus tard, l'escadrille du groupe de chasse II/6 à Chartres. Il part en campagne avec son groupe stationné successivement à Engelure, Dunkerque et Maubeuge.

    Jeune officier pilote il se distingue particulièrement. manifestant au cours de nombreux engagements autant d'ardeur que de sang-froid. Ce comportement exemplaire lui vaut une citation à l'ordre de l'armée aérienne, comportant l'attribution de la Croix de Guerre pour avoir abattu deux avions ennemis les 5 et 6 Juin1940. A la suite de la dissolution de son groupe de chasse, il est affecté au groupe de reconnaissance 2/14 en Juillet 1940 puis à l'école de l'air à Toulouse et au Groupe de chasse II/8 à Marignane.

    En 1942, son unité étant dissoute. il décide de rejoindre les Forces aériennes françaises libres (FAFL).

    Affecté au groupe de chasse "Normandie" le 1er Janvier 1944. il participe avec une foi inébranlable aux offensives victorieuses dans les secteurs de Vitebsk, Orcha. Borissov et Minsk.

    Le 15 Juillet 1944, son unité rejoint le terrain de Mikountani afin de rester au plus près du front. Lors de ces déplacements, il était d'usage que le mécanicien voyage avec son pilote. mais la place exiguë qui lui était réservée interdisait l'emport d'un parachute. Le Capitaine Maurice DE SEYNES s'envole donc avec son mécanicien soviétique. le Sergent BIELOZOUBE dit le "Philosophe".

    Peu après le décollage. le pilote revient vers le terrain et rend compte qu'il est victime d'une fuite d'essence dans la cabine. Aveuglé. puis intoxiqué, il cherche à atterrir à plusieurs reprises, mais en vain. Il reçoit l'ordre de sauter en parachute. Le Capitaine DE SEYNES refuse, par solidarité avec son passager, et s'écrase au sol lors de sa dernière tentative d'atterrissage. Le sacrifice de Maurice de Seynes impressionne considérablement le personnel soviétique du groupe Normandie. S'ils avaient jamais eu des doutes sur la fraternité d'armes qui les unissait aux pilotes français, ils venaient d'en avoir une tragique démonstration.

      Le 26 mai 1989 la Base aérienne 115
    prend le nom de tradition « Capitaine de Seynes ».   *

      

    * Capitaine Maurice de Seynes ancien de la France Libre - Héros du groupe  Normandie Niemen

    UN CERTAIN SENS DE L'HONNEUR  *

    (Texte du site aerostories)

    Le 15 juillet 1944, le groupe Normandie change de terrain. Il quitte Doubrovka pour Mikountani, un petit village de l'ancienne Pologne. À 9 heures, départ de la première escadrille, suivie vingt minutes plus tard par la deuxième. Quelques minutes après le décollage du dernier groupe, la patrouille Seynes-Le Bras revient. Maurice de Seynes semble en difficulté.  Pierre Matras narre cette triste histoire :

    "Il essaya une première fois de se poser, mais se présenta au sol à une vitesse si grande qu'il ne put y arriver et reprit de l'altitude.  Le pilote, manifestement aveuglé et intoxiqué par les vapeurs d'essence qui envahissaient la cabine, ne pouvait garder le contrôle de son appareil. Il lutta jusqu'au bout et par trois fois tenta l'atterrissage, malgré l'ordre de Delfino qui lui parlait à la radio de la base et l'adjurait d'évacuer en parachute, ce qui lui eût été facile."
    "Nous avions compris - comme nous tous, il avait emmené avec lui, coincé dans un petit intervalle entre la plaque de blindage et l'arrière de l'appareil, son mécano russe. Après un demi-tonneau, il percuta le sol et explosa instantanément. Sur la carcasse de l'appareil, le numéro de l'avion de Seynes était encore visible... Son fidèle mécanicien, Bielozub, n'ayant pas de parachute, Seynes avait estimé qu'il n'avait pas le droit de l'abandonner".

    * Capitaine Maurice de Seynes ancien de la France Libre - Héros du groupe  Normandie Niemen

     Son fidèle mécanicien, Bielozub


    Le sacrifice de Maurice de Seynes impressionne considérablement le personnel soviétique du groupe Normandie.  S'ils avaient jamais eu des doutes sur la fraternité d'armes qui les unissait aux pilotes français, ils venaient d'en avoir une tragique démonstration. Maurice de Seynes avait participé à la campagne de France avec le GC II/6, obtenant deux victoires au moment où le groupe venait d'être transformé sur Bloch 152. Il rejoignit le GC 3 en janvier 1944 et n'eut pas l'opportunité d'allonger son palmarès personnel.

     

    Là-bas en Russie...

    * Capitaine Maurice de Seynes ancien de la France Libre - Héros du groupe  Normandie Niemen

    (Photo du site airmerter)

    Le cimetière de Vvedenskoye à Moscou * abrite une petite parcelle , propriété de la France . Un obélisque entouré de chaînes soutenues par des canons napoléoniens est encerclé de part et d'autre de tombes de pilotes engagés dans le régiment de chasse " NORMANDIE-NIEMEN " et morts au combat pendant la Seconde Guerre mondiale . Un filet de lumière filtre sur l'une d'entre-elles , comme pour l'indiquer à l'inconnu qui passe . Deux hommes sont enterrés côte à côte . La sépulture symbolise à elle seule le sentiment d'amitié qui lie la Russie et la France . Le capitaine MAURICE de SEYNES y repose depuis quasiment 70 ans aux côtés de son mécanicien russe , VLADIMIR BIELOZUB . Le pilote français trouve la mort aux commandes de son YAK 9 . Refusant d'abandonner son mécanicien russe qui ne pouvait s'extraire de l'appareil , les deux hommes plongent ensemble dans l'éternité , le 15 juillet 1944.

     

    • Chevalier de la Légion d'Honneur
    • Ordre de la Guerre pour 
    le Salut de la Patrie (URSS)

     

    * Capitaine Maurice de Seynes ancien de la France Libre - Héros du groupe  Normandie Niemen

    (Photo Cieldegloire )

     

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim    

    * Capitaine Maurice de Seynes ancien de la France Libre - Héros du groupe  Normandie Niemen

     

     

     


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  • Inauguration de la nouvelle stèle à la 1ère DFL à Aix-en-Provence - Célony

    " Une stèle existait déjà, mais au carrefour entre la RN7 et l'autoroute de Gap : un emplacement très dangereux pour les cérémonies.

     

    La stèle a été défoncée par un camion lors d'un accrochage. Une nouvelle stèle est maintenant érigée dans un lieu sûr. Elle a été inaugurée ce matin" Platz Patrone  

     

     

    Texte et photos publiées par Platz Patrone sur  le Groupe Facebook 1ère Division française Libre  Lien

    le 19 janvier

     

    * Chemins de mémoire : une nouvelle stèle de la 1ère DFL à Aix-en Provence  (19 janvier 2019)

    * Chemins de mémoire : une nouvelle stèle de la 1ère DFL à Aix-en Provence  (19 janvier 2019)

    * Chemins de mémoire : une nouvelle stèle de la 1ère DFL à Aix-en Provence  (19 janvier 2019)

     

    * Chemins de mémoire : une nouvelle stèle de la 1ère DFL à Aix-en Provence  (19 janvier 2019)

    Son nouvel emplacement : derrière la station Total de Célony (RN7)


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