• La Délégation du souvenir des Marins de la France Libre s'est rendue au cimetière de Brookwood (non  loin de Londres)  le 13 septembre dernier pour rendre hommage aux membres des FNFL qui y reposent.

     

    * Cheminements...du carré français du cimetière de Brookwood (GB) à la Hollande

    277 Français Libres sont inhumés dans ce carré français, dont de nombreux aviateurs FAFL et soldats Français Libres aux côtés des marins.

    Le cheminement parmi les tombes de ces FFL oubliés a inspiré ce beau texte à Jacques OMNES...

    * Cheminements...du carré français du cimetière de Brookwood (GB) à la Hollande

     

    * Cheminements...du carré français du cimetière de Brookwood (GB) à la Hollande

    Nos ombres portées devant la tombe du pilote Marcel Le Bivic, tué à l'âge de 22 ans.

    * Cheminements...du carré français du cimetière de Brookwood (GB) à Verkoven (Pays-Bas)

    Marcel Le Bivic

     

    Aux Pays-Bas, ce sont des néerlandais qui font vivre la mémoire d'un très jeune pilote de la RAF, oublié de tous : Régis DELEUZE.

     

    * Cheminements...du carré français du cimetière de Brookwood (GB) à la Hollande

    Voici son histoire : 

    "(Né au Caire en Egypte) alors qu'il est étudiant, Régis DELEUZE  se rend à Saint-Jean-de-Luz et réussit à embarquer pour la Grande-Bretagne le 23 juin 1940. Arrivé à Londres, il est jugé «bien trop jeune» par le recrutement des FAFL mais parvient à s'engager dans la RAF (RAF Volunteer Reserve n° 135504) le 6 novembre 1940. Il commence sa formation de pilote au Canada, est breveté pilote en décembre 1942 puis nommé Pilot Officer, grade égal à celui de sous-lieutenant.

    Après avoir achevé son entraînement en Operational Training Unit, il est promu Flight Lieutenant et rejoint le Squadron 501 County of Gloucester Squadron, le 4 juin 1943. Il y vole sur Spif're V, en compagnie de pilotes Forces aériennes françaises libres (FAFL) : Delange, Fuchs et Vaissier. En août 1944, le Squadron 501 est transformé sur Hawker Tempest Mk V et, demeurant en Angleterre, est affecté à la chasse aux bombes volantes V1 au sein de l'Air Defence of Great Britain. Régis DELEUZE  se distingue alors en abattant huit Vl (dont sept de nuit), entre le 7 août et le 18 décembre 1944.

    Le 22 février 1945, il est affecté au Squadron 274 (122 Wing), volant sur Tempest depuis la Hollande. Trois jours après être arrivé au Squadron, qui opère depuis Volkel aux Pays-Bas, le Flight Lieutenant DELEUZE  (Tempest Mk V EJ775 / JJ - A) est abattu par la Flak à Werkhoven près de Bunnik, aux Pays-Bas."

    Il avait 24 ans.

    Son camarade FAFL Jean VAISSIER interviendra activement en 1946,pour faire admettre Régis DELEUZE dans l'armée française et le faire décorer, également ,à titre posthume. Dans une longue lettre adressée au général Corniglion-Molinier, président de la Commission FAFL, il évoquait ainsi son jeune frère d'armes: « Il fut toujours un exemple pour nos camarades Anglais. Je n'ai jamais vu son magnifique esprit combatif se ralentir, bien qu'il ait subi de sérieux 'coups durs'. Volontaire pour les missions dangereuses, il était en plus toujours à la recherche d'une occasion, d'un camarade à remplacer, d'une mission à 'resquiller".

    * Cheminements...du carré français du cimetière de Brookwood (GB) à la Hollande

    Il est remarquable que ce soient les néerlandais qui honorent aujourd'hui sa mémoire :

    Site internet Lien

    Page Facebook Lien

    (Un petit message de remerciements de votre part serait le bienvenu)

    J'ai pu prendre connaissance de ces informations sur Regis Deleuze sur le Groupe Facebook RAF Free French Lien

    FR


    1 commentaire

  • Lors de la remise de la croix du combattant.

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant à trois anciens de la 1ère DFL.

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant à trois anciens de la 1ère DFL.

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant à trois anciens de la 1ère DFL.

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant
    (Photo du journal le Rethellois)


    De gauche à droite :

    Stéphane Jesierski - 13è D.B (demi brigade de la légion étrangère)
    René Martel - B.M. 21
    Clovis Douchet - B.M. 24

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant

    De gauche à droite :

    Stéphane Jesierski - 13è D.B
    Clovis Douchet - B.M. 24
    René Martel - B.M. 21

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant

    De gauche à droite :

    Stéphane Jesierski - 13è D.B
    Clovis Douchet - B.M. 24
    René Martel - B.M. 21

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant à trois anciens de la 1ère DFL.

     

    Fondation B.M.24 Obenheim   

    * Trésors d'Archives - Remise de la croix du combattant à trois anciens

     


    votre commentaire
  • Actualisé le 26 septembre 2017

    La cérémonie et l'allocution du Président de la République aux Invalides ont rendu un hommage magnifique à Fred Moore, portant  l'écho d'un message d'Espoir adressé à  nos jeunes générations, en un temps présent si troublé.

    "L'Ordre de la Libération est une boussole de citoyenneté " a exprimé le général BAPTISTE en rendant hommage dans le journal Le Point, au colonel Fred Moore.

    Nous regrettons de n'avoir pu trouver le moyen de partager ici la vidéo de l'Elysée réalisée lors des obsèques du Colonel Fred MOORE, Compagnon de la Libération.

    Nous vous proposons de visionner l'Allocution du Président de la République sur le site de l'Elysée LIEN

    La retransmission intégrale de la cérémonie est quant à elle disponible sur le Groupe Facebook Odyssée France Libre du Havre LIEN

    L'ordre de la Libération a diffusé le 26 Septembre 2017 une édition spéciale de sa Lettre d'information que vous pouvez consulter ICI

     

    *****************************************************

    Quelques photos de la cérémonie, partagées sur la page Facebook de l'Ordre de la Libération : 

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

     

    Le Président salue Yves DE DARUVAR, Compagnon de la Libération présent

     

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

    Il salue également Hubert GERMAIN, compagnon de la Libération

     

     

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

     

     

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

    * 22 septembre - Cérémonie des obsèques du Colonel MOORE aux Invalides

    Il est regrettable que l'hommage de la Nation à ce Français d'exception, n'ait pas été,  semble-t-il,  proposé par les chaines de télévision à TOUS les Français.

    C'est encore un rendez-vous manqué dans la transmission de l'Histoire de la France , et de cette  foi en l'homme portée par les valeurs de l'Ordre de la Libération et de la France Libre qui furent admirablement incarnées par le colonel Fred Moore.

     

     **************************************************************************

     

     

     


    2 commentaires
  •  

    * Impressions au retour du voyage mémoire en Grande Bretagne sur les traces des Marins FNFL

     

    15 septembre 2017 - Au Royal Naval College de Dartmouth

    Les quarante participants du voyage mémoire sur les traces des Forces Navales Françaises Libres en Ecosse et en Angleterre ont atterri à Roissy tôt hier matin... A notre départ, nombre d’entre nous ne s’étaient jamais rencontrés ; ni ne connaissaient les lieux que nous allions visiter, sinon à travers les souvenirs de leurs parents et les récits qu’ils avaient pu en lire. Leurs histoires singulières se sont croisées, partagées, au sein de ce groupe animé d’un formidable sentiment d’union fraternelle, écho de celui que les Free French éprouvèrent lorsqu’ils se sont retrouvés en Angleterre. 

    Nous sommes rentrés plein d’admiration et de gratitude envers Michel BOUCHI-LAMONTAGNE qui durant des mois a conçu ce voyage extraordinaire, par la place centrale qu’il a dédié à l’Humain, mais aussi par la somme de contacts qu’il a dû organiser et la préparation des cérémonies de nos 7 journées trépidantes, de l’Ecosse à l’Angleterre….  Sur place, Michel nous a accompagnés tout du long avec gentillesse, élégance et simplicité, aidé par son ami Jérôme de Bigault de Cazanove.  Félicitations Maestro ! 

    Chaque étape de ce voyage initiatique a concentré une somme d’informations, de rencontres, de visions, et surtout d’émotions, qu’il est bien difficile de « raconter ». Les longues heures de déplacement en car donnaient lieu à la distribution de fascicules historiques sur les sous-marins, corvettes, chasseurs, MTB et Fusiliers Marins… ainsi qu’aux interventions de membres du groupe… Les voix de chacun se sont ainsi associées pour faire revivre l’épopée des FNFL…  

    De retour, la délégation du souvenir des Marins de la France Libre aura la lourde autant qu’exaltante mission d’effectuer le compte-rendu complet de ce pèlerinage, mais, vous l’imaginez, pas avant quelque temps !

    Aujourd’hui je voudrais juste vous distiller quelque ressentis parmi les plus forts partagés par nous tous : la Grande-Bretagne est un pays fier de son histoire et de ses traditions, mais il est surtout reconnaissant envers ses ainés, et leurs alliés qui ont défendu le pays aux pires moments de son histoire. La mémoire est ainsi de manière naturelle inscrite et visible dans le paysage, à travers les innombrables poppies, plaques individuelles, et petites croix disposées sur les lieux par les citoyens britanniques. 

    Partout nous avons été accueillis avec attention, chaleur et respect. Que ce soit de manière officielle au Royal Naval College de Dartmouth, ou bien à Kingswear par la Maire de la Ville, ou de manière amicale par nos amis de la France Libre en Angleterre. A certaines de nos cérémonies d’hommage, des britanniques comme des touristes, assistaient à l’écart avec discrétion, et certains étaient émus de nous entendre chanter La Marseillaise... Nous nous sommes ainsi sentis entourés de cette attention bienveillante dont témoignèrent bien des Free French  après la guerre. 

    Nous savons également que nous ne devons pas au « hasard » certains signes qui accompagnaient nos pas : l’éclatant rayon de soleil qui nous accueillait à chacun de nos temps de cérémonies, nos ombres portées dévoilant les noms sur les tombes du cimetière de Brookwood, les arcs en ciel de Spean Bridge et de Cowes… nos rencontres inattendues avec des Britanniques qui avaient quelque chose à nous apprendre, à nous révéler... et, la découverte le dernier soir, juste  en face de notre hôtel à Portsmouth, d’une certaine plaque commémorative liée à l’histoire du Commandant Kieffer …. Purs moments de grâce...

    Pour reprendre une citation de Paul Eluard dite par Marie-France Baffert, « il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous »…

    Lus par son fils Yann, la lecture de poèmes du FNFL Georges  Lapicque ou de  textes inspirés par notre voyage, ont imprimé à notre pèlerinage une forte communion spirituelle, avec nos parents et entre nous…  

    Ce voyage de la délégation des Marins de la France Libre qui incarne la renaissance de la mémoire des FNFL, s’inscrit dans la poursuite des actions de la Fondation de la France Libre. De nombreux contacts ont été pris au cours du voyage, de nombreuses pistes d’actions ont été recensées… 

    Au moment de nous quitter, nous apprenions avec tristesse la disparition du Colonel  Fred Moore… dernier chancelier de l’Ordre de la Libération, témoin et acteur infatigable de la mémoire de tous les compagnons du Général de Gaulle et de tous les Français Libres. Le connaissant, il aurait apprécié et été heureux de connaitre la réussite de notre grand voyage et l'esprit dans lequel il a été accompli.

    Notre délégation France Libre du Havre  restituera aux membres du Groupe « Odyssée du Havre » un aperçu de chaque étape, le temps de recevoir les photographies des autres participants, et le temps de redescendre doucement de nos émotions,  car notre esprit et notre cœur sont encore et pour un long moment, restés en Angleterre…..

    Le Havre, Florence Roumeguère  et Michel Pérot

    *****************************************************************************

    * Impressions au retour du voyage mémoire en Grande Bretagne sur les traces des Marins FNFL

     


    votre commentaire

  • L’ordre de la Libération a la grande tristesse de nous faire part de la disparition du colonel (h) Fred Moore, chancelier d’honneur de l’ordre de la Libération, survenue dans la nuit du 16 au 17 septembre 2017, à l’Institution nationale des Invalides. 


    Le général de division (2S) Christian Baptiste, délégué national, et monsieur Dominique Salvert, maire de l’Ile-de-Sein et co-président du conseil national des communes « compagnon de la Libération »,

    vous informent que les honneurs militaires funèbres seront rendus au colonel (h) Fred Moore, chancelier d’honneur de l’ordre de la Libération,

     

    le vendredi 22 septembre 2017 à 16h30  

    dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides.

    * Décès du colonel Fred Moore, Compagnon de la Libération
    (Photo - 14/05/2014 / © AFP - F. Fife)

     

    Français libre de la première heure, Fred Moore quitte la France depuis Brest pour rallier l’Angleterre dès le 19 juin 1940. Il participe ensuite à l’épopée africaine de la France libre à Dakar, en Afrique du Nord et au Levant au sein d’une unité de spahis marocains. Le lieutenant Fred Moore débarque en Normandie le 2 août 1944 avec la 2ème division blindée du général Leclerc. Le 25 août 1944, lors de la libération de Paris, il prend une part active à la prise de l'Ecole Militaire. Par la suite, dans les Vosges, en Alsace, sur le front de La Rochelle et enfin en Allemagne, il participe jusqu’en mai 1945 à tous les combats. Il est nommé compagnon de la Libération en novembre 1945 avant de rejoindre la vie civile.

    Fred Moore avait un profond attachement à l’institution militaire à travers, notamment, son engagement dans la réserve qui lui a valu le grade le plus élevé de colonel honoraire.

    Son implication au sein du conseil de l’ordre de la Libération aboutit à sa nomination de chancelier en 2011, puis de premier délégué national du conseil national des communes « compagnon de la Libération » en novembre 2012.

    Fred Moore ayant demandé à être déchargé de ses fonctions, le général de division (2S) Christian Baptiste lui succède, comme délégué national, en janvier 2017. Fred Moore est alors nommé chancelier d’honneur le 4 mai 2017.
    Il reste aujourd’hui 10 compagnons de la Libération vivants.

     

    * Décès du colonel Fred Moore, Compagnon de la Libération

    (Photo Ordre de la Libération)

    GRCA
    1er Régiment de Marche de Spahis Marocains

    La biographie complète de Fred Moore : 
    http://www.ordredelaliberation.fr/…/les-comp…/680/fred-moore


    Fred Moore est né le 8 avril 1920 à Brest. Son père, ancien officier de la Royal Navy, naturalisé français en 1926, est commerçant à Amiens dès 1921.

    Après ses études au Lycée d'Amiens, Fred Moore entre à l'Ecole Nationale d'Optique à Morez dans le Jura.

    Trop jeune pour être mobilisé, il s'engage comme volontaire en mai 1940 au titre du Bataillon de l'Air n° 117 stationné à Chartres, mais ne peut rejoindre son unité.

    Il rejoint Brest où ses parents et son frère se réfugient après avoir évacué Amiens. Refusant la défaite, le 19 juin 1940, il quitte la France en bateau à voile en compagnie de son jeune frère et, de Bretagne, atteint l'Angleterre où, le 1er juillet 1940, il s'engage dans les Forces Françaises Libres au titre des Forces Aériennes Françaises Libres (FAFL).

    Titulaire de son permis de conduire depuis 1938, il est, pour cette raison, finalement affecté à la 1ère Compagnie du Train avant de prendre part à l'expédition de Dakar en septembre 1940.

    Désigné pour suivre, en décembre 1940, les cours d'élève aspirant au camp Colonna d'Ornano à Brazzaville, il est nommé aspirant le 14 juillet 1941 et dirigé sur Beyrouth pour servir aux troupes du Levant.

    Le 1er septembre 1941, il est affecté chez les Spahis Marocains, comme chef du 2ème Peloton du 1er Escadron du Groupe de Reconnaissance de Corps d'Armée (GRCA) à Damas, où il s'entraîne en vue de participer à la campagne de Libye.

    En avril 1942, il passe en Egypte avec son unité qui devient bientôt le 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains. Il participe dès lors, à la tête du 2ème peloton de reconnaissance, à toutes les campagnes avec le 1er Escadron du 1er RMSM. Il combat en Egypte puis en Libye.

    En 1943, il se distingue en Tunisie, notamment le 6 mars, au combat de l'Oued Gragour où il engage résolument son peloton face à des engins blindés ennemis en nombre supérieur et les stoppe à deux reprises. Par cette action retardatrice, il permet au gros des troupes d'intervenir à temps et de mettre en échec l'ennemi. En avril, il participe aux combats autour du Djebel Fadeloun avec la Force L du général Leclerc.

    En juillet 1943, Fred Moore est affecté pendant un mois et demi à la Garde d'Honneur du général de Gaulle à Alger avant de rejoindre le 1er RMSM au Maroc où se constitue la 2ème Division Blindée.

    Le 10 avril 1944, Il embarque à Oran avec son unité à destination de l'Angleterre.

    Promu au grade de lieutenant en juin 1944, il débarque en Normandie, à Grandcamp, le 2 août 1944 avec la 2ème D.B. A la tête du 2ème Peloton du 5ème Escadron du 1er RMSM - il s'agit en réalité du 1er Escadron rebaptisé 5ème Escadron - le lieutenant Moore combat en Normandie. Du 15 au 29 août 1944, il met hors de combat avec son peloton trois canons antichars allemands, capture plus de cent prisonniers et un important matériel, ne perdant que deux hommes au cours de ces opérations.

    Lors de la libération de Paris le 25 août 1944, il prend une part active à la prise de l'Ecole Militaire, puis, le 27 août, à la bataille de Dugny - Le Bourget en Seine-Saint-Denis.

    S'ensuit la campagne des Vosges où avec audace et initiative, il prend sous ses feux la route Luneville-Strasbourg, le 23 septembre 1944 à Buriville dans les combats de la forêt de Mondon, et inflige à l'ennemi d'importantes pertes en matériel et en hommes.

    Durant la campagne d'Alsace, il participe activement au combat de Mittellbron devant Sarrebourg le 20 novembre et à la libération de Strasbourg le 23 novembre, puis à la prise de Plobsheim, Krafft et Gerstheim les 28, 29 et 30 novembre.

    En avril 1945, le lieutenant Moore prend part aux opérations sur le front de La Rochelle avant de faire route sur l'Allemagne où il participe aux derniers combats.

    Démobilisé en avril 1946, il crée une affaire d'optique à Amiens.

    Promu au grade de capitaine de réserve en 1950, Fred Moore est rappelé à l'activité en mai 1956 et affecté au 6ème Régiment de Spahis Marocains. Il sert en Algérie jusqu'en novembre 1956, commandant le 4ème Escadron.

    Promu successivement, dans la réserve, chef d'escadrons en octobre 1958 puis lieutenant-colonel en 1966 et colonel en 1971. Il est chef de corps du 54ème RID de l'Oise de 1962 à 1978.

    Colonel honoraire le 8 avril 1982.

    Elu député de la Somme à Amiens (1ère circonscription) en 1958, Conseiller technique au cabinet du Ministre de l'Industrie (1962 à 1964), membre du Conseil Economique (1964-1966), il démissionne de toutes ses fonctions politiques en 1969 et se consacre à son métier d'opticien.

    Vice-président national de l'Ordre des Opticiens, administrateur de Sociétés et PDG de la Société Industrielle de Développement Electronique et Nucléaire (S.I.D.E.N.) de 1969 à 1974.

    Délégué Général du syndicat général de l'Optique française ainsi que de son équivalent à l'échelle européenne, l'Eurom, de 1977 à 1982.

    En mars 2004, Fred Moore est nommé membre du Conseil de l'Ordre de la Libération, puis par décret du 11 octobre 2011, chancelier de l'Ordre de la Libération, succédant au Professeur François Jacob.

    Le 16 novembre 2012, il est nommé par décret Délégué national du Conseil national des communes "Compagnon de la Libération". Renouvelé en octobre 2015, il met fin à ses fonctions en janvier 2017 et est nommé en avril 2017 chancelier d’honneur de l’ordre de la Libération, 

    Fred Moore est décédé le 16 septembre 2017 à Paris.



    • Grand Croix de la Légion d'Honneur
    • Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
    • Croix de Guerre 39/45 (nombreuses citations)
    • Médaille des Evadés
    • Médaille Coloniale avec agrafes "Libye", "Tunisie"
    • Croix du combattant Volontaire 39/45
    • Croix du combattant Volontaire de la Résistance
    • Officier des Palmes Académiques
    • Médaille des Services Militaires Volontaires
    • Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre
    • Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l'Ordre en Algérie
    • Presidential Unit Citation (USA)
    • Officier du Nicham Iftikar (Tunisie)
    • Officier du Ouissam Alaouite (Maroc)

     

    * Décès du colonel Fred Moore, Compagnon de la Libération

    Ordre de la Libération

    (Photo internet)

     

    La Fondation B.M.24 Obenheim
    présente ses sincères condoléances à sa famille.

     

     

    Fondation B.M.24 Obenheim      

    * Décès du colonel Fred Moore, Compagnon de la Libération

     


    votre commentaire