• Pujols (Lot-et-Garonne)

    Mercredi 9 novembre 2016

    A l'occasion du 46ème anniversaire de la mort du général De Gaulle, Francis Ruffier-Monet a rendu un hommage appuyé à " l'homme à qui la France doit beaucoup ".

    * Francis Ruffier-Monet a rendu un bel hommage au général De Gaulle

    "Le général De Gaulle a œuvré pour reconquérir cette France que l'on nous avait volé"

    C'est en ces termes que c'est exprimé Francis Ruffier-Monet, en tant que délégué départemental de la Fondation de la France Libre et a déposé en présence de plusieurs élus, du sous-préfet Thierry Mailles et des commandants Cyril Debard pour la gendarmerie et Patrick Tranchant pour la police, une gerbe au pied du monument au mort.

     

    * Francis Ruffier-Monet a rendu un bel hommage au général De Gaulle

    ( Photo internet)



    (Texte et photo : journal Ouest France)

    (Article proposé par Brigitte Pefferkorn)


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  • Jean Meyer est décédé au début de ce mois dans sa 94e année. Avec lui disparaît un grand ancien
    de la France libre.

    * Jean Meyer, l’intrépide et Gaulliste de toujours, nous a quitté.(Photo DNA )

     

    Jean Meyer naît le 18 janvier 1923 à Strasbourg. À 16 ans, en 1939, il est évacué vers le sud-ouest de la France avec sa famille. C’est à Limoges que le jeune homme poursuit ses études. Dès 1942, il décide de rejoindre la France Libre. Il franchit les Pyrénées le 24 novembre, est arrêté puis emprisonné en Espagne.

     Le 2 juin 1943, à la faveur d’un échange avec l’Angleterre, un bateau espagnol débarque des prisonniers de toutes origines à Glasgow, en Écosse. Jean Meyer est parmi eux. Il a entendu les paroles du général de Gaulle, qui, en route vers Alger, avait fait un passage à bord du navire espagnol, galvanisant les Français.

    Entendu par les services secrets, Jean Meyer passe le test : c’est un patriote, il intègre l’école militaire d’infanterie. Engagé dans les Forces françaises libres, il est muté à l’école militaire des cadets de la France combattante. Il sort parmi les meilleurs et est affecté à la 2e DB. Il débarque en Normandie le 2 août 1944, à la tête d’un peloton de chars Sherman M4, se bat dans le bocage normand, dans la poche de Falaise puis est de ceux qui libèrent Paris. Le 23 août, le lieutenant Meyer fait une fois encore acte de bravoure, réduisant au silence un canon ennemi.

    En septembre, après avoir connu la liesse parisienne, Jean Meyer est en route vers la Lorraine. Il participe avec la 2e DB aux combats de Dompaire. Il y est blessé de plusieurs éclats d’obus, puis hospitalisé. Il ne reviendra au combat que le 21 novembre, au col de Dabo. Le 22 novembre, son unité débouche à Otterswiller puis rentre dans Strasbourg par Souffelweyersheim, Hoenheim, Bischheim… À Schiltigheim, Jean Meyer achète le journal, puis il fonce vers la place de Haguenau, l’avenue des Vosges, où il passe devant sa maison natale…

    Strasbourg libérée, l’officier reprend la médecine puis se spécialise en orthopédie.

    En 1952, il est chef de clinique aux hospices civils de Strasbourg et en 1968 attaché d’orthopédie à la clinique chirurgicale infantile. Il prend sa retraite en 1997.

    En 2008, en tant que président des anciens de la France Libre du Bas-Rhin, il s’insurge contre « l’oubli » dont ceux qui ont choisi de Gaulle seraient les victimes, effacés qu’ils seraient par les malgré-nous, incorporés de force et anciens de Tambow.

     

    Jean Meyer habitait à la Robertsau, à Strasbourg, il a raconté son épopée dans les DNA à l’occasion du 70e anniversaire de la Libération (journal du 16 novembre 2014).

    (Texte et photo DNA)

    (Article proposé par Brigitte Pefferkorn)


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  • Simone Crédot : le soldat sort de l’ombre


    En ce mois de novembre, l’Alsace commémore sa libération à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a 72 ans. Rencontre avec Simone Crédot, l’une des dernières représentantes des Forces françaises libres.

    « N’oubliez pas ceux qui sont morts pour la liberté. Si vous êtes libres aujourd’hui, c’est grâce à la Résistance. Quand on s’est engagé, on ne connaissait pas l’issue du combat », rappelle Simone Crédot, née Frey, une des dernières représentantes en Alsace des Forces françaises libres.

    * . Rencontre avec Simone Crédot, l’une des dernières représentantes des Forces françaises libres.

     


    Tout a commencé en 1940 à Périgueux, où elle s’était réfugiée avec sa famille. « Mon père avait porté l’uniforme allemand pendant la Grande Guerre et il disait que ses enfants ne le porteraient pas. »

    « On ne peut pas oublier les atrocités »

     Âgée aujourd’hui de 94 ans, cette Strasbourgeoise, présidente de l’Union départementale des combattants volontaires de la résistance, vice-présidente départementale des Médaillés de la résistance et vice-présidente des Anciens de la France libre, n’a jamais baissé les armes. « Je suis gaulliste dans l’âme ».

     Si elle n’aime pas se mettre en avant, répugne à se faire prendre en photo, elle prononce chaque année une allocution lors de la remise des prix académiques du Concours national de la résistance et de la déportation pour que les jeunes générations n’oublient pas le sacrifice de ses camarades qui sont tombés. « J’ai toujours des larmes qui coulent quand je pense à eux. On dit toujours qu’il faut passer le flambeau à la jeunesse, mais quand on a vécu ce qu’ils n’ont pas vécu, ce n’est pas possible. On ne peut pas oublier les atrocités, les gens pendus sur les places centrales des villes. Les auteurs étaient des nazis. Mais pour ne pas croiser un officier allemand sur sa route, pour ne pas risquer d’être contrôlés, on faisait un grand détour. Pourtant on avait de vrais faux papiers d’identité. » Simone n’avait pas 20 ans quand elle s’est engagée dans la résistance. « J’étais rentrée en 40 à la préfecture de Dordogne. Mon patron, le sous-préfet Jean Wolf, était secrétaire général des services des réfugiés. Il faisait partie de la résistance et a vite remarqué mes sentiments patriotiques. Il m’a demandé si j’acceptais de le seconder ». Elle participe ainsi au « transport d’armes à travers la Ligne de démarcation », aide à « faire passer des patriotes en zone libre ».

     Recherchée à son tour par la milice et la Gestapo, Simone doit quitter Périgueux le 8 décembre 1943, cachée dans le coffre de la voiture d’un commissaire des renseignements généraux. Elle disparaît de la circulation, non sans avoir préparé son coup. « Pour expliquer mon départ, j’avais laissé une lettre à ma famille dans laquelle j’écrivais : « Vous ne voulez pas que j’épouse l’homme que j’aime… ». C’était un conseil donné par Londres. » Durant, neuf mois, Simone va poursuivre la lutte en Corrèze, en Creuse… sous une fausse identité. « J’étais membre du réseau Andalousie dirigé par le général de Jussieu. Son nom de guerre était Pontcarral. Mon pseudonyme était Rab 141, j’étais la seule femme du réseau… Je faisais partie des services spéciaux », se souvient encore Simone qui est rentrée au Bureau central de renseignement et d’action du colonel Rémy. « On correspondait avec Londres par télégrammes secrets. Je devais y partir pour rejoindre l’état-major du général de Gaulle, mais mon départ a été annulé à la dernière
    minute ».

     « Il fallait toujours un couple qui avait l’air d’être amoureux » 

    Lors d’une réunion à Limoges, Simone échappe à une arrestation. « Un traître avait infiltré le réseau. ». Elle participe également au sabotage des voies ferrées. « Je ne m’occupais pas de la pose des explosifs, mais il fallait toujours un couple qui avait l’air d’être amoureux pour surveiller, donner l’alerte si on était repéré. »

     

    Décorée de la médaille militaire par le général Koenig, Simone reviendra à Strasbourg après guerre. « J’ai travaillé à la préfecture, jusqu’à ma retraite en 1988, toujours à l’écart. Un jour, le préfet m’a demandé pourquoi. Je lui ai répondu : « Je suis un soldat de l’ombre ».

    (Texte et photo "DNA")

    (Article proposé par Brigitte Pefferkorn)


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  •       Cérémonie du 72ème anniversaire de la Libération.
     
        Devant la plaque "Rhin et Danube",

       place de la Mairie de Champagney.

     

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

     
    (Photos François Bresson)

     

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset. *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

    *  Commémoration "72ème anniversaire de la Libération de Frahier, Plancher-Bas, Champagney et hommage au général Brosset.

     


    Hommage au général Brosset

     

    Lien vers l'article "OFFENSIVE SUR LA TROUEE DE BELFORT La Libération de Champagney par les Bataillons de Marche et le Groupement blindé de Gastines"

     

    Suite des photos -page 2

     


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  • À la mémoire des camarades

    * Obenheim se souvient - 72 ème anniversaire des combats pour la libération de Strasbourg

    Deux jours avant l’anniversaire de la libération de Strasbourg, le 23 novembre 1944, les membres de la fondation BM 24 se sont recueillis devant le monument aux morts à la mémoire de leurs compagnons morts lors des durs combats de janvier 1945 à Obenheim

    Site de la Fondation BM 24 - Obenheim

    L’héroïque résistance du BM 24 à Obenheim
    Site de la Fondation de la France Libre

    * Obenheim - 72 ans après la libération de Strasbourg


    Ils étaient encore trois à être en mesure de se déplacer, accompagnés des membres de la fondation, tous en parenté avec les combattants d’alors.

    Des œillets pour plus de cinquante noms

    Les vingt-cinq enfants de la classe de CM1 et de CM2 de Marion Bauer ont chacun déposé un œillet devant la stèle du BM 24, et ont égrené les plus de cinquante noms des soldats morts et disparus du BM 24 mais également du premier régiment d’artillerie du CAC 4, la compagnie antichar du BM 11.

    Les trois anciens combattants encore valides ont déposé ensemble la gerbe au pied du monument.

    Le sous-officier de réserve André Kauffmann, venu de Strasbourg, a embelli la cérémonie en interprétant les sonneries d’usage au clairon.

    Le maire d’Obenheim, Rémy Schenk, a invité l’assemblée au verre de l’amitié après la cérémonie.

    (Texte et photo DNA)

    (Article proposé par Brigitte Pefferkorn)


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