• Emotion et  joie en cette journée d'anniversaire.

     
    Quelques photos transmises par son petit fils Sylvain Leynaud

    *  Robert LEYNAUD a 100 ans, un centenaire en excellente forme !

     

    *  Robert LEYNAUD a 100 ans, un centenaire en excellente forme !

     

    *  Robert LEYNAUD a 100 ans, un centenaire en excellente forme !

    *  Robert LEYNAUD a 100 ans, un centenaire en excellente forme !

    *  Robert LEYNAUD a 100 ans, un centenaire en excellente forme !

    (Crédit photos Sylvain Leynaud )

    Lien vers le précédent article consacré à Robert Leynaud


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  • Papeete le 23 avril 2016

    A l'occasion de la cérémonie du 21 avril commémorant les 75 ans du départ des Tamarii Volontaires, nous avons rencontré Maxime Aubry, l'un des quatre derniers Tamarii en vie. Il nous raconte quelques anecdotes de la guerre.

    Lien vers l'article du journal "Tahiti Infos"


    Jeudi 21 avril, le RIMaP-P célébrait les 75 ans du départ des Tamarii Volontaires  ( LIEN ) pour rejoindre le Bataillon du Pacifique et se battre aux côtés des alliés dans les forces de la France Libre. La célébration exceptionnelle a été victime de la pluie, ce qui n'a pas découragé de courageux spectateurs venus profiter des films d'époque, documentaires et même une scène vivante recréant les dernières heures du départ des 300 Polynésiens qui s'embarquèrent
    sur le paquebot Monowai à destination de la Nouvelle-Calédonie, puis de la guerre en Afrique et en Europe.
     
     * L'un des derniers Tamarii Volontaires raconte la guerre
    La troupe de Makau a joué la population
    disant au revoir à ses héros (Photo Tahiti Infos)
     
     
    L'un des derniers Tahitiens à avoir participé au confli, Maxime Aubry, était présent et a accepté, avec ses filles, de répondre à quelques questions.

    * L'un des derniers Tamarii Volontaires raconte la guerre

    Maxime Aubry, Tamarii Volontaire de 99 ans,
    avec ses filles Roti et Françoise
     (Photo Tahiti Infos)

    "J'avais deux frères qui sont tombés pour la libération de la France. Aujourd'hui je pense à eux, et à tous ceux qui sont tombés. Il y en a beaucoup qui sont tombés. J'ai un grand frère qui est parti avec le Monowai, et il est tombé en Écosse alors qu'il travaillait sur les avions avec l'armée de l'air. J'avais aussi un autre frère en France, il était géomètre et capitaine, mais lui il est resté en France après la guerre, il s'est marié avec une française !

    Je suis parti après l'Appel du Général de Gaulle, servir sur le bateau le Chevreuil en 1942. J'étais le plus âgé, alors je faisait un peu office de grand frère, j'arrêtais les bagarres… On ne savait pas ce que c'est que la guerre, on voulait aller se promener, voir du Pays… Et on a semé la race Tahitienne partout ! (rires) Et bien sûr on est allés sauver la France qui était en péril !

    Je suis rentré à Tahiti avec le Sagittaire en 1946, avec le Bataillon. On a été bien reçus, il y avait du monde bien aligné sur le quai, des pirogues, et il y avait même une inscription dans la montagne qui disait "Maeva bataillon" , qu'on voyait du large ! Et j'ai revu mes parents, je me suis dit "ils ont pris de l'âge." C'était cinq ans après mon départ."
     

    * L'un des derniers Tamarii Volontaires raconte la guerre

     Maxime Aubry lors de son 96 ème anniversaire 
    (Photo Tahiti Infos)
     
     
     
     

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  • Monsieur Robert LEYNAUD
    fête son 100e Anniversaire ce 24 avril.

    C’est avec la complicité de son petit-fils Sylvain que nous avons le plaisir de partager ce grand évènement.

    *  Bon anniversaire à Robert LEYNAUD, ancien du 1er Régiment d’Artillerie de la 1ere DFL !

    Robert LEYNAUD s’était évadé de France en décembre 1942 par Amélie-les-Bains, comme « Anglais » sous le patronyme de David Mersey. Il est fait prisonnier par les Espagnols pendant 4 mois puis libéré par les Anglais via l’ambassade d’Angleterre. De Gilbratar il rejoint l’Angleterre en passant par l’Ecosse et Londres avant de gagner le camp de Camberley.

    Il entre à la batterie du 1er Régiment d’artillerie le 23 juin 1943 au poste de radio du commandement de la 2e batterie, sous les ordres du capitaine Chavanac.

    Le Maréchal des logis Robert LEYNAUD  est affecté en Algérie, puis en Tunisie avant de faire la campagne d’Italie de Naples à Sienne. Il débarque à Cavalaire le 16 août 1944 en Provence

    puis participe à la libération de Toulon, Nice et Lyon avant de faire la campagne des Vosges.

    Robert LEYNAUD est décoré
    de la  médaille Militaire et de la Légion d’honneur.
     

    *  Bon anniversaire à Robert LEYNAUD, ancien du 1er Régiment d’Artillerie de la 1ere DFL !

    Robert Leynaud, en 1991 reçoit la Légion d’Honneur.
    Fierté de son petit-fils Sylvain !

    (Crédit photos : Amicale 1ère  DFL)

    Plus de photographies de Robert Leynaud :
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  • Article paru dans le journal "Tahiti Infos"
    du vendredi 22 avril 2016

    Lien vers l'article du journal


    Le jeudi 21 avril à 18h, des animations et une cérémonie commémorative avaient été organisées au Quai d'honneur, en face de Tahiti Tourisme sur le Port. C'est l'endroit où, il y a exactement 75 ans, 300 volontaires polynésiens quittaient leur île pour participer à la deuxième guerre mondiale. 

     

    * Tableaux vivants et films d'époque pour la mémoire des Tamarii Volontaires

    Le colonel Beaudoin, commandant du RIMaP-P, et Eric Noble, président de l'Amicale du Bataillon du Pacifique (Photo Tahiti Infos.com)

     

    Papeete le 18 avril 2016 - Ce jeudi 21 avril dès 18h, des animations et une cérémonie commémorative seront organisées au Quai d'honneur, en face de Tahiti Tourisme sur le Port. C'est l'endroit où, il y a exactement 75 ans, 300 volontaires polynésiens quittaient leur île pour participer à la deuxième guerre mondiale.

    Si la mémoire disparait, une partie de notre identité disparait. Garder intacts les souvenirs de leurs prédécesseurs est donc un devoir pour les descendants des soldats polynésiens partis libérer la France en 1941 et pour les soldats du RIMaP-P (le Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie) légataires de la tradition et des actes d'héroïsme du Bataillon du Pacifique.

    Et cette année, justement, une date symbolique permet d'organiser une grande célébration de l'engagement de plus de mille Polynésiens aux côtés de la France Libre lors de la deuxième guerre mondiale. Ce jeudi 21 avril, nous fêterons le 75ème anniversaire de l'embarquement de 300 Tamarii Volontaires à bord du paquebot néo-zélandais Monowai, qui les a transportés en Nouvelle-Calédonie. Ils y ont rejoint les volontaires calédoniens et des Nouvelles-hébrides (aujourd'hui les Vanuatu), pour aller s'entrainer en Australie puis rejoindre les opérations en Europe.

    LES POLYNÉSIENS PARMI LES SOLDATS AYANT LE PLUS COMBATTU LORS DE LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE

    Le Colonel Beaudoin, commandant du RIMaP-P, explique que "chaque année, le 21 avril, nous célébrons le départ des Tamarii Volontaires avec une petite cérémonie. Mais cette année, pour les 75 ans, nous proposons à la population de se souvenir ou, pour les plus jeunes, de découvrir cette partie de leur histoire et le sacrifice de leurs aînés." D'où une cérémonie bien plus élaborée, réalisée avec l'aide de nombreux partenaires publics et privés, et où le grand public est invité.

    Le Bataillon du Pacifique a été l'un de ceux qui a le plus combattu pendant la guerre, participant à la libération de l'Afrique du Nord, au débarquement en Italie puis à la libération de la France. Les soldats du RIMaP-P portent encore la "fourragère de la libération", une décoration collective accordée au Bataillon du Pacifique pour son courage, et arbore la Croix de Lorraine du Général de Gaulle dans son écusson, honneur accordé pour avoir été parmi les tout premiers à répondre à l'Appel du 18 juin.

    Mille Polynésiens ont participé à la guerre, dans le Bataillon du Pacifique, les navires de guerre, les forces aériennes, parmi les commandos SAS anglais ou même dans la Résistance (comme les frères Michel et Gérard Coppenrath, en métropole pour leurs études en 1939). La population totale de la Polynésie avoisinait alors les 50 000 personnes, ce qui en fait l'un des taux de participation au conflit les plus élevés au monde, même à 20 000 km de l'Allemagne nazi. Un patriotisme fort, qui se marie bien à la "tradition guerrière des Polynésiens. Aujourd'hui encore, 200 volontaires sont recrutés par l'armée chaque année en Polynésie, soit autant que toute la région Île de France, qui compte 11 millions d'habitants…" note le colonel Beaudoin.

     

    * Tableaux vivants et films d'époque pour la mémoire des Tamarii Volontaires
    (Photo Tahiti Infos)


    Tableaux vivants et films d'époque ce jeudi 21 avril dès 18h au Quai d'honneur


    Le public sera accueilli dès 18h au Port, au quai d'honneur en face de Tahiti Tourisme. La première demi-heure, les spectateurs pourront s'installer sur des tribunes installées pour l'occasion et profiter de films et documents d'époque diffusés sur écran géant.

    Dès 18h30, la cérémonie commencera, entrecoupée de documents d'époque et de tableaux vivants recréant le départ des Tamarii Volontaires. Les soldats seront joués par les réservistes du RIMaP-P, tandis que la population sera jouée par la troupe de danses Tamariki Poerani de Makau Foster. Les volontaires finiront par embarquer sur le Monowai, un paquebot néo-zélandais depuis longtemps disparu, qui sera joué pour l'occasion par l'Arago, un navire prêté par la Marine Nationale pour l'événement.

    Il reste encore quatre Tamarii Volontaires vivants, et l'un d'eux, Maxime Aubry (il s'était engagé dans les Forces Navales de la France Libre) sera présent lors des cérémonies de jeudi.

     

    L'histoire des Tamarii Volontaires

    Eric Noble, descendant d'un Tamarii Volontaire, président de l'Amicale du Bataillon du Pacifique et du Monde Combattant de Polynésie

    Max noble était l'un des volontaires du Bataillon du Pacifique. Pour en préserver la mémoire, il a créé l'Amicale dans les années soixante, qui gérait en particulier la Maison de la France Libre (quartier Vaininiore à Papeete). À sa mort en 1984, l'Amicale et sa Maison ont été délaissées. Mais un ancien compagnon d'armes de Max Noble a demandé à son fils Éric de reprendre le flambeau. Éric Noble, ancien combattant lui-même, ne pouvait refuser : il a repris les rênes. La Maison de la France Libre a été rénovée et inaugurée à nouveau en 2014, et devrait bientôt abriter des expositions permanentes et temporaires sur les anciens combattants polynésiens, ainsi qu'une salle de projection pour les films d'époque. Eric Noble nous raconte l'histoire des Tamarii Volontaires :

    "En 1940, après la débâcle des armées françaises face à l'Allemagne nazi, le Général de Gaulle lance son fameux appel du 18 juin de Londres. Il a été entendu en Polynésie, quand même quelques semaines ou même mois après. Un certain nombre de personnalités du pays, dont le maire de Papeete, se sont alors regroupées pour constituer un comité de soutien à la France libre.

    Le 2 septembre 1940, à la mairie de Papeete, un grand nombre de jeunes polynésiens sont venus s'inscrire, c'était une sorte de vote pour ou contre la France libre. Il y avait d'ailleurs, bien sûr, des pétainistes qui ont voté contre… Mais donc, entre le 2 septembre et le départ du bateau il a fallu attendre, puisqu'il n'a pu venir les récupérer que le 21 avril 1941.

    Le Monowai a embarqué 300 volontaires, mais il y en avait 600 qui s'étaient inscrits. Le premier contingent est parti, mais l'autre a dû rester. Il a alors intégré la défense de l'île de Tahiti pendant les années du conflit. D'autant que la donne avait changé après Pearl Harbour en décembre 1941. Il fallait se défendre d'une éventuelle invasion des Japonais, qui patrouillaient dans le coin.

    Mais quand on dit Tamarii Volontaire, aujourd'hui on parle de toutes les forces, terre, air, mer, et même la résistance. Beaucoup se sont débrouillés par leurs propres moyens pour rejoindre l'Angleterre et s'engager. Et certains qui habitaient en métropole sont entrés dans la résistance. En tout, un millier de Polynésiens se sont impliqués dans la guerre, au prorata de la population de l'époque c'était énorme, ça a été vraiment un engagement très fort."

     

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  • La Fondation de la France Libre a le regret d'annoncer le décès le 13 avril 2016 de M. Armand Vacca, FFL, ancien de la 13e DBLE. Il sera inhumé dans le cimetière de Bruys, dans l'Aisne, le mardi 19 avril à 17h.

           Armand Vacca, né le 8 avril 1926 à Tunis, s’est engagé dans la Légion étrangère en 1943, à l’âge de 17 ans. Il a rejoint les Forces Françaises Libres à Kairouan, avant de servir au sein de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère en Tunisie. En 1944, avec le 1er bataillon de la Légion étrangère, il a débarqué à Naples et a participé à la campagne d’Italie puis à celle de France.

    “Jeune légionnaire dévoué et courageux, il s’est distingué au cours des opérations menées du 3 au 9 novembre 1944 lors de la contre-attaque allemande, ce qui lui a valu une citation”.

    Blessé le 28 janvier 1945 en France, il est démobilisé le 14 octobre suivant.

    Il est rappelé à l’activité le 25 janvier 1952 et affecté au 4e RTT. Renvoyé dans son foyer, il s’est retiré à Zaisis le 8 février 1952 avant de s’installer dans la Seine en 1957 où il a effectué une carrière civile dans le secteur de la sidérurgie".

    Source et photographie Le Perche.fr

    Le 7 Mai 2015, dans les salons de la préfecture de l’Orne, le préfet remettait préfet, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur “au titre de mérite militaire à André Avrilleux et Armand Vacca, deux Ornais de 93 et 89 ans.

    Disparition de M. André VACCA, de la 13 DBLEArmand Vacca, à gauche

    Disparition de M. André VACCA, de la 13 DBLE

    Souvenirs de Gabriel de Sairigné dans  la Campagne des Vosges et d'Alsace par Armand Vacca (1995)

    « Engagé à 17 ans, en 1943, en Tunisie, j’ai eu l’honneur de servir sous les ordres du Commandant Brunet de Sairigné (c'était son grade à l'époque) jusqu'à ma démobilisation en Octobre 1945. J'étais engagé pour la durée de la guerre.

    J'ai été trois fois en présence directe du Commandant de Sairigné, c’est ainsi que l'appelaient les hommes du rang, la première fois lors de mon engagement. Il recevait chaque nouveau légionnaire en particulier. De cette rencontre il me reste le souvenir d'un homme plein d'allant au sourire éclairant.

    La deuxième fois ce fut après des moments dramatiques au mois de novembre 1944 dans les montagnes vosgiennes. Nous avions enduré le froid, la pluie puis la neige, le manque presque total de sommeil et cela pendant une douzaine de jours et de nuits de combats quasiment ininterrompus. Littéralement épuisé ce qui restait du bataillon descendait par une petite route en lacets. En colonne, un homme suivant l'autre à une quin­zaine de pas pour éviter qu'un tir ennemi ne touche plusieurs hommes par une seule explosion ou une seule rafale.

    Soudain au détour d'un virage nous apercevons à une cinquantaine de mètres un homme, grand, debout sur le talus à l'extérieur du prochain virage.

    Le mot passe d'un homme à l'autre : " le Commandant de Sairigné est là". Il salue gravement chaque section qui passe devant lui. De temps à autre il dit : ” C'est bien les gars, c'est bien ".

    En passant devant lui, mon arme le FM sur l'épaule, je lui ai lancé un sonore "bonjour mon Commandant" auquel il a répondu (en souriant me semble-t-il aujourd'hui) un peu tristement.

    Je le vois encore, debout, immobile, immense, le béret couvert de flocons de neige glacée, et il salue, il salue ses hommes.

    Ma troisième rencontre avec le Commandant Brunet de Sairigné est bien plus directe, elle se passe fin janvier 1945 en Alsace dans une neige profonde. L'hiver est très rude. La nuit a été glaciale, sibérienne, les Allemands nous ont attaqués vers minuit avec des chars.

    * Disparition de M. André VACCA, de la 13 DBLE le 13 avril 2016

    Abrités derrière une légère butte nous sommes trois hommes aux aguets: le lieutenant Baudoin, chef de la Section, mon chargeur P...ski et moi le tireur. C'est la matinée. Les canons ne cessent pas leur tonnerre les nôtres et les autres. Je n'ajoute rien de plus, vous savez que la guerre du voltigeur est une chose incroyable.

    Soudain dans notre espèce de cuvette, ce n'est pas un trou, impossible de creuser la terre gelée profondément, un homme arrive et s'assoit se serrant contre nous. Là, tout près de l'ennemi terré à 50 ou 100 mètres tout au plus. C'est le Commandant de Sairigné. Il discute avec Baudouin cinq ou dix minutes puis comme si je m’adressais à un camarade je lui dis mon Commandant, il ne reste plus grand chose de votre bataillon ". Il me répondit : " Et il n'y a pas que mon bataillon dans cet état ". Puis il repartit, calmement, sans presser le pas, méprisait le danger mortel qui rôdait tout autour.

    Quand j'ai repensé cette scène il y a quelques années, j'ai mesuré à quel point la fraternité du combat pouvait abolir chez les chefs d’exception, entraineurs d'hommes; la distance qui trop souvent s’établit entre la hiérarchie et le soldat ».

     

    Armand VACCA, Alias Lebrun Armand

    Extraits d'une Lettre à Mme Guillemette de Sairigné


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